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Quatrième de couverture :
Un vent révolutionnaire souffle sur Londres : certains groupes d’anarchistes semblent déterminés à faire trembler la Couronne, et ce malgré la vigilance de Thomas Pitt et celle de son supérieur à la Special Branch, Victor Narraway. Aussi, lorsqu’un informateur est assassiné, Thomas n’hésite pas à suivre son meurtrier jusqu’à Saint-Malo pour en savoir plus sur l’identité des commanditaires. Pendant ce temps, à Londres, Victor Narraway, victime d’un piège, est démis de ses fonctions. N’écoutant que son courage, Charlotte décide de lui venir en aide et de l’accompagner à Dublin, où les rancunes contre les Anglais et le chef de la Special Branch en particulier sont extrêmement vivaces. De salles de théâtre en salons de thé, Charlotte va découvrir que la bonne société irlandaise de cette fin de XIXe siècle n’a rien à envier à l’Angleterre en matière de mensonges et de faux-semblants…
Ce roman est le 26e de la série Thomas et Charlotte Pitt, donc si vous n’en avez jamais lu ou si vous n’êtes pas encore arrivé à ce tome, attention, ne lisez peut-être pas ce billet ni même la quatrième de couverture pour découvrir les choses à votre rythme !
Nous avions laissé Thomas à Buckingham Palace dans le tome 25, avec le Prince de Galles en personne, Gracie, la bonne des Pitt, avait joué un rôle important. La voilà (enfin !) mariée à Tellman, l’ancien collègue de Pitt, mais elle ne jouera ici qu’un tout petit rôle d’aide envers Charlotte. Normal : elle est mariée et vit maintenant dans sa propre maison, elle a donc quitté le service des Pitt et sa remplaçante est peu amène, c’est le moins qu’on puisse dire.
Mais ce n’est qu’un détail : dès le premier chapitre, voilà Thomas et son collègue Gower, de la Special Branch (l’ancêtre du MI5 en quelque sorte ?) lancés dans une folle poursuite à travers les bas quartiers de Londres, à courir comme des perdus aux trousses d’un informateur qui va se faire égorger presque sous leurs yeux. Poursuivant alors l’assassin présumé, ils vont se retrouver… à Saint-Malo en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Là, ils surveilleront l’homme, soupçonné de faire partie des mouvements révolutionnaires qui agitent alors l’Europe (des révolutionnaires socialistes… ah c’était pas comme aujourd’hui, il y avait de la conviction et un vrai désir de changement chez ces gens, même s’ils étaient surveillés de près, considérés au minimum comme des agitateurs dangereux).
Et Pitt ne réapparaîtra pas avant la page 200… Pendant ce temps, comme l’explique si bien la 4e de couv’ que je ne répéterai pas, Charlotte arrive à Dublin, pour tenter d’aider Narraway à se blanchir en espérant trouver la racine du piège qui l’a fait renvoyer dans une vieille affaire irlandaise qui remonte à vingt ans.
De piège, il n’y en a pas qu’un, et Narraway n’est pas la seule cible de ces traquenards. J’ai trouvé cet épisode assez palpitant de ce point de vue, sans certaines longueurs que l’on pouvait parfois regretter dans certaines enquêtes précédentes. Anne Perry nous balade de Londres à Saint-Malo, de Dublin à Londres dans un jeu de pistes qui dévoile lentement de noirs desseins, des rancunes et des jalousies jamais éteintes, des espoirs piétinés, et finalement un complot audacieux et habilement mené. Mais c’est sans compter sur la perspicacité, le courage et l’intelligence de Charlotte, Thomas et Narraway…
Les liens entre ces trois personnages se renforcent, se complexifient et je me demande bien comment tout cela va évoluer au prochain épisode ! Et puis, la cerise sur le gâteau (attention, ne lisez pas si…) dans ce roman victorien par excellence, enfin la reine Victoria apparaît en personne (je ne vous dis quand même pas comment ni pourquoi) et j’ai trouvé ça excellent (même si c’est honnêtement un peu tiré par les cheveux).
Le plaisir de retrouver des personnages « amis, qui évoluent sans cesse, une bonne intrigue : vous l’aurez compris, voilà une lecture doudou de plus à ajouter à mon compte Anne Perry !
Anne PERRY, Lisson Grove, traduit de l’anglais par Florence Bernard, 10-18, 2010
A une époque j’étais très fan de tous ces romans de chez 10/18 que je trouvais facilement d’occasion il faut dire. Je dois en avoir lu quelques uns de cette série d’ailleurs… Rien de mieux qu’un livre doudou pendant les vacances, tu as bien fait.
Ton billet est ajouté !! Merci pour ta réactivité, tu es la première. Il va falloir que je donne l’exemple quand même… 😉
Allez, Antigone, alez, Antigone, alleeeez ! 🙂
Les Anne Perry, j’en ai vraiment lu beaucoup aussi à une époque, et pas seulement la série des Pitt. Puis je me suis un peu lassée, ils ne sont pas tous d’intérêt égal. Mais que ce soit doudou, je le concède!
Il n’y a jamais de mal à se faire du bien 😉
Je crois pas avoir lu aucun tome et ce genre de série à rallonger me fait peur … j’avoue… enfin si ‘lin d’eux croise mon chemin… peut être (je suis trop faible)
Commence par le premier, c’est important de suivre les personnages dans leur évolution, je trouve.
Je me suis lassé de cette série. Mais un petit tag t’attend chez moi (sans obligation bien sûr) : http://www.chaplum.com/tag-blogueur-convivial-8259
Tu es la seconde à me le proposer… je vais peut-être le faire, mais sinon, tu ne m’en voudras pas ?
Cela fait bien longtemps que je n’ai rien lu de cette écrivaine : un tort car en général, je prends grand plaisir à la lire !
Bonne année à toi 🙂
Une lecture doudou, j’vous dis 😉 Bonne année, Margotte !
26 tomes ! Impossible que je suive une série aussi longtemps, j’ai déjà beaucoup de mal avec les trilogies…
Et il y en a déjà d’autres parus… Et ce n’est pas la seule série d’Anne Perry… 😉
les lectures doudous, ça fait du bien durant cette période !
Oh oui, pour ne pas tomber dans la panne de lecture !
C’est exactement cela une lecture doudou. 🙂 J’aime bien et mon préféré c’est Monk…et sa femme
Je les aime beaucoup aussi, j’espère les retrouver bientôt aussi dans les aventures qui dorment dans ma PAL !
Et bien je ne lis pas le billet, puisque je n’ai encore aucun livre de cette dame, même si je sais que je devrais !
Mais non, on peut très bien vivre sans Anne Perry, Géraldine ! Sauf si on chope le virus… 😉