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Quatrième de couverture :
À Bruges, la bijouterie Degroof a été cambriolée. Rien n’a été volé, mais le malfaiteur a fondu tous les bijoux dans un bain d’acide. Sa signature : un énigmatique message en latin… L’enquête est confiée au commissaire Van In, un flic buté criblé de dettes, au sale caractère et à l’humour caustique. Amateur d’art, de cigares, de bières et de jolies femmes, il n’a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Avec Versavel, jumeau d’Hercule Poirot à l’homosexualité revendiquée, et Hannelore Martens, substitut du procureur affriolante et ambitieuse, Van In plonge dans la grande bourgeoisie brugeoise où il ne fait pas bon déterrer les secrets enfouis… Premier volet de la série, Le Carré de la vengeance fait de Pieter Aspe le Simenon flamand.
Pour ce rendez-vous polar, j’ai décidé de découvrir Pieter Aspe, dont j’ai trouvé quelques tomes en bon état dans ma bouquinerie préférée ! Et je sens que j’ai bien fait de ne pas m’en tenir au premier de la série…
Je n’en dirai peut-être pas grand-chose, étant donné que c’est une découverte, en tout cas je sais que c’est le genre de polar que j’aime bien : un roman à énigme (ici pas de crime sanglant, mais un cambriolage mystérieux et un enlèvement) mettant en scène un trio : un commissaire de police au caractère bien trempé (je ne qualifierais pas cela de « sale caractère » comme la quatrième de couverture…), Pieter Van In, qui connaît déjà bien le brigadier Guido Versavel et qui va faire, dans ce premier numéro, la connaissance explosive de Hannelore Martens, substitut du procureur du roi pour le moins affriolante et un rien sulfureuse ! J’espère que le personnage de Versavel sera plus élaboré dans les enquêtes suivantes, on sent qu’il y a chez lui un fort potentiel d’intelligence et de répartie, d’humour et de prise de risque très intéressant !
Dans ce Carré de la vengeance, c’est Van In et Hannelore qui sont aux avant-postes, confrontés aux secrets d’une grande famille brugeoise apparemment bien sous tous rapports. Mais les apparences sont trompeuses et les rebondissements de l’affaire vont mener nos enquêteurs de Bruges à La Panne en passant par Marche-les-Dames et ils auront bien du mal à démêler le faux du vrai, la vengeance de l’ésotérisme. Au grand dam de leurs hiérarchies respectives, et pour notre plaisir de lecteur : dans un contexte de pré-élections communales, les portraits et les descriptions des jeux de pouvoir sont bien observés et bien corrosifs sous la plume de Pieter Aspe !
L’autre grande héroïne de la série, c’est bien sûr la ville de Bruges, on le sent dès ce premier opus, où nous nous baladons dans les rues touristiques et sur le Zand autour de l’affaire Degroof, et où nous découvrons l’histoire de la maison du commissaire Van In, située Impasse du Poisson gras ! Il faudra donc bientôt prévoir une promenade à Bruges, roman en main et boire comme lui une ou deux Duvel (le roman en est arrosé !!)
Comme je le disais d’emblée, je retournerai au moins m’y promener littérairement parlant en compagnie de Van In, Versavel et Martens !
Pieter ASPE, Le carré de la vengeance, traduit du néerlandais (Belgique) par Emanuèle Sandron, Albin Michel, 2008 (et au Livre de poche, 2009)
A écouter en lisant : les Carmina burana, de Carl Orff, une musique qui semble faire planer le commissaire Van In…
Rendez-vous autour d’un polar
desmotsetdesnotes.wordpress.com 
J’ai un vague souvenir d’avoir lu un roman avec ce policier là, mais c’est loin. Je tenterais bien celui-ci.
J’ai consulté Wikimachin pour connaitre l’ordre de parution. Le prochain, c’est Chaos sur Bruges.
J’avais beaucoup aimé ce roman autant pour son histoire policière que pour sa saveur belge. J’ai même ricané à qques reprises parce qu’on voit bien qu’il a été écrit avant la réforme des polices et ça m’a fait penser aux anecdotes de bureau de ma marraine.
C’est vrai qu’on sent très fort la gueguerre police et gendarmerie ! Ca fait partie des éléments corrosifs auxquels je pense 😉
De manière générale, j’ai du mal avec les polars… Une enquête à Bruges, ça doit le faire quand même 🙂 Et puis ces noms bien de chez nous… j’adore!!!!
J’en lis de moins en moins… mais là c’est tout ce que j’aime, genre Hercule Poirot, une série dans laquelle je crois que je vais m’installer confortablement !
C’est justement ce cet auteur et ce titre que j’avais jeté mon dévolu avant de me rendre compte que je ne serai pas dans les clous pour le 15 ! C’est donc remis à une date ultérieur pour moi mais je le garde sous le coude puisqu’il semble agréable 🙂
C’est classique et douillet, je trouve ! Quoique la Duvel coule à flot, le commissaire aime le beau et a une maison très originale, et la belle Hannelre le fait sortir de sa zone de confort !!
Jamais lu, mais on dirait de bons petits polars classiques (ça fait du bien!)
C’est tout à fait ça, tu comprends tout !!
J’avais tenté Chaos sur Bruges et pas accroché du tout… abandon par KO ! Je n’ai pas compris ce qui m’étais arrivée… 😉
Ca peut arriver, justement ! Il te faut d’abord venir visiter Bruges pour être sous le charme. 😉
N’étant pas naturellement friande de roman policier, je ne me jetterai pas dessus. D’autant plus que ceci ne me rassure guère : « Le Carré de la vengeance fait de Pieter Aspe le Simenon flamand. »
Je ne connais vraiment pas assez Simenon mais ce commentaire me semble inapproprié (c’est pour attirer le client) : il y a de l’action, pas seulement de l’atmosphère, et Van In est quand même nettement plus rock-and-roll que Maigret ! 😉
Alors, peut-être que si je le croise, je me laisserai tenter… pour Bruges !
Je n’ai pas encore lu cet auteur. Je ne savais même pas qu’il était belge. J’aurais quand même pu m’en douter vu son prénom.
Bonne soirée.
Eh oui il est Belge, de toute façon il n’y a que ça par ici en ce moment 😉
Bonjour Anne, j’ai lu un Pieter Aspe. L’histoire était pas mal mais j’ai eu du mal avec le style pas terrible. Bonne journée.
Le style ne m’a pas gênée, j’étais contente de lire une bonne histoire et dans le polar, ce n’est pas l’essentiel ?
j’aime assez me retrouver à Bruges en compagnie de Carmina Burana (tient il y a longtemps que je ne l’ai pas écouté )
Je ne sais pas si les Carmina agrémenteront les numéros suivants, mais ici c’est carrément en citation épigraphe 😉
Jamais lu cet auteur… Mais je ne suis pas plus tentée que ça je dois dire… Même si j’adore Bruges…!
Tu ne lis pas beaucoup de polars si j’en crois ton blog 😉
J’avais bien aimé pour le côté belge, flamand, le caractère explosif des protagonistes et j’avais acheté le deuxième dans la foulée. Bien sûr, toujours pas lu 😀
Tu le liras un jour, tu le liras ! 😉
J’irais bien faire un tour à Bruges, mais pas dans ce roman, comme tu t’en doutes. Je n’ai pas assez de patience pour ces romans, j’ai envie de connaître la fin tout de suite.
Pourtant on ne s’ennuie pas, je t’assure ! 😉
Je connaissais, vaguement, uniquement de nom. Mais là, c’est décidé, je sens que je vais succomber ! Ma PAL te dit merci !
D’habitude, on ne me remercie pas de faire gonfler les PAL, je suis flattée 😉
Forcément ! S’il y avait de la Duvel, je comprends mieux ton engouement ! Je note, les personnages et la ville me font de l’œil ! 😉
C’est bon, mais c’est très (trop) fort la Duvel ! Il a de l’endurance, le Van In 😉