Présentation de l’éditeur :

Ce recueil de nouvelles signe le retour de l’excellence de Bernard Quiriny. Tout comme dans les Contes carnivores, en une vingtaine de petites nouvelles, l’auteur fait preuve ici d’une inépuisable fécondité imaginative, mêlant avec un talent inimitable le burlesque au fantastique, le grotesque au tragique, l’ironie la plus mordante à l’onirisme le plus scabreux.

N’ayant jamais lu Bernard Quiriny, je me suis dit que le mois belge et un SP étaient deux bonnes raisons de le découvrir. La quatrième me plaisait bien : elle annonçait du rire, de l’émerveillement. L’histoire du critique qui descend littéralement les écrivains m’amusait d’avance. Je me réjouissais, vraiment. Et j’ai déchanté aussi brutalement. Je n’ai pas ri, je ne me suis absolument pas émerveillée. La nouvelle du fameux critique s’est avéré une longue énumération de crimes sans intérêt. Tout comme les autres textes, d’ailleurs. Quoi de pire que de se dire : « ah je crois que j’étais censée rire à ce moment-là… » et ne même pas trouver de quoi sourire… ?

Pourtant, il y a de l’idée dans ce recueil, mais cela tombe à plat à chaque fois. Je suis allée jusqu’au bout, espérant trouver une étincelle, un élan, une chute même… mais rien, rien, rien, désespérément rien.

Le recueil s’intitule « Histoires assassines ». Si le but était de faire mourir le lecteur d’ennui, alors en ce qui me concerne, c’est réussi…

Bernard QUIRINY, Histoires assassines, Rivages, 2015

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