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Angleterre, BD, Edith, Editions Soleil, Le jardin de Minuit, Philippa Pearce
Présentation de l’éditeur :
Édith s’empare d’un classique de la littérature anglaise, et entrelace finement réalité et imaginaire.
Été. Angleterre, XXe siècle.
Tom Long est contraint de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, car son frère a la rougeole. Ils habitent un appartement, situé dans un immeuble sur cour. L’ennui s’installe… Quand soudain, une nuit, un événement étrange se produit : l’horloge du hall sonne treize coups ! La cour a laissé place à un immense jardin…
Tom s’y risque, il y devient invisible sauf aux yeux d’une petite fille de son âge, Hatty, vêtue d’une tenue du siècle dernier. Elle semble vivre dans un temps qui n’obéit pas aux lois chronologiques… Quel mystère se dissimule derrière ce bouleversement temporel?…
Philippa Pearce reçut, en 1958, la médaille de Carnegie pour ce roman qui s’imposa comme un chef-d’oeuvre de langue anglaise. Édith en propose une adaptation ciselée. Elle use de son dessin comme d’une écriture afin de recentrer le récit autour de cette perception d’un paradis perdu et d’un espace d’éternité pour le retrouver.
Je découvre grâce à cette jolie BD l’existence de ce roman apparemment très connu en Angleterre (et qui est publié en France par Gallimard Jeunesse).
Inutile d’en dire beaucoup plus que la présentation de l’éditeur sur le site des éditions Soleil. Si le roman et la BD s’adressent à un jeune public (je dirais à partir de 9-10 ans) il propose derrière son histoire d’horloge mystérieuse, de jardin enchanté, de personnages fantomatiques, de rêves éveillés et de confusion entre les saisons et les époques, une jolie réflexion sur le temps qui passe, sur le poids des rêves, sur la nostalgie de l’enfance et la vieillesse.
Le dessin d’Edith est vraiment charmant, espiègle comme Tom et Hatty dans le jardin de minuit et ses couleurs s’adaptent vraiment aux différentes atmosphères de l’histoire : des couleurs assez ternes dans l’appartement de l’oncle et de la tante de Tom, assez conventionnels et peu adaptés à l’univers et à l’imagination de Tom, des couleurs très sombres, un peu effrayantes pour un enfant qui ose se promener en pleine nuit et bien sûr, des couleurs vives et fraîches dans le jardin. Le trait est fin et sensible, il rend vraiment service à cette jolie histoire.
A noter aussi la touchante correspondance et les confidences entre les deux frères éloignés par la rougeole.
EDITH, Le jardin de Minuit, librement adapté du roman de Philippa PEARCE, Collection Noctambule, Editions Soleil, 2015
Le roman existe en Folio Junior.
J’ai lu plusieurs avis de personnes déçues mais j’aime tellement le trait d’Edith que je vais le lire dès que possible.
Ca a sans doute déçu ceux qui connaissaient bien le roman ? Comme je n’en avais jamais entendu parler, j’ai pu apprécier la BD (et même l’histoire) sans a priori. Et c’est vrai que c’est joliment dessiné.
Les critiques portaient essentiellement sur l’essoufflement du scénario au fil des pages… Je me ferai mon propre avis mais disons que le tien me rassure.
Je n’ai jamais entendu parler du roman, la BD est tentante. Je ne connais pas non plus Edith, mais je ne suis pas calée en BD.
Si ça peut te rassurer, je ne connaissais ni le roman ni la dessinatrice !
C’est plutôt amusant : j’ai lu cette BD hier ! Ça m’a donné envie de lire le roman. Comme toi, j’ai beaucoup aimé le trait de la dessinatrice et toute cette réflexion sur les souvenirs et le temps qui passe.
Oui, c’était plaisant. Je n’ai pas trouvé le scénario si faiblard que ça (voir la crainte de Mokamilla).
J’aime beaucoup le dessin de cette BD et je ne connaissais pas non plus ce roman. je note !
J’aurais cru qu’il était très connu, d’après les explications d’Edith en fin de volume.
Je fais partie des déçus, surtout par rapport à l’histoire. Car le trait d’Edith, j’en suis fan !
Oui, elle a un bel univers graphique et coloré.