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10/18, Carin Clevidence, La maison de Salt Hay Road, Long Island, Premier Roman, Quai Voltaire
Présentation de l’éditeur :
Trois générations cohabitent dans la maison de Salt Hay Road, au cœur de Long Island : Scudder, le patriarche bourru ; Roy, son fils célibataire endurci ; Mavis, sa fille revenue au nid ; et Nancy et Clayton, les enfants de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt.
Quand Nancy rencontre Robert Landgraf, un ornithologue en vadrouille sur l’île, c’est le coup de foudre. En un mois, elle accepte sa demande en mariage et décide de le suivre à Boston.
Tout l’édifice qui sous-tend cette singulière famille s’en trouve alors ébranlé.
Incroyable comme ces nouvelles romancières américaines ont du talent ! Après Amy Grace Loyd (Le bruit des autres) ou Maggie Shipstead (Plan de table), voici Carin Clevidence, qui a grandi à Long Island et y plante le décor de son premier roman, La maison de Salt Hay Road. Cette maison, transportée par bateau avant d’être arrimée par le grand-père Scudder dans cette rue, joue un grand rôle (et j’adore les romans où la maison est importante) : c’est le point de repère, le port d’attache de Scudder, bien sûr, de Roy et Mavis, ses deux enfants qui vivent auprès de lui (le premier parce qu’il n’a jamais osé se marier, la seconde parce qu’elle a été mal mariée) et Nancy et Clayton, ses deux petits-enfants orphelins, venus vivre là après la mort prématurée de leurs parents.
Si Nancy tient avant tout à garder son indépendance, croyant que l’attachement qui l’unissait déjà à son frère avant la maladie de leur mère prévaudra dans toutes les circonstances de leur vie, Clayon, plus jeune, s’est adapté à son nouvel environnement : ses pérégrinations buissonnières dans l’le, ses petits boulots nous entourent de vols d’oiseaux, nous ébouriffent les cheveux et donnent un goût de sel à nos lèvres. Car la nature joue elle aussi un grand rôle dans ce roman : le temps de quatre saisons, entre 1937 et 1938, elle accompagne, apaise, excite et même elle brutalise sérieusement les personnages que nous suivons tour à tour, découvrant ainsi progressivement leur histoire, leur caractère, leurs occupations quotidiennes, leurs blessures secrètes, leurs relations.
C’est vivant, captivant, je n’ai pas eu envie une minute de lâcher ce livre tant Carin Clevidence rend ses personnages attachants. On suit leur évolution au cours de cet été et de cet automne qui, outre les sales coups que la vie leur a déjà réservés auparavant, marqueront leur vie à jamais.
C’est une lecture que je vous recommande si vous voulez prendre une bonne goulée d’air salé et de vagues, elle m’a procuré une belle évasion et des émotions mémorables cet été.
Carin CLEVIDENCE, La maison de Salt Hay Road, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Cécile Arnaud, Quai Voltaire, 2012 et 10/18, 2015
C’est chez Kathel que j’avais repéré ce roman, que j’ai trouvé en bibliothèque. Cuné en donne très envie aussi. Vous trouverez chez toutes les deux de jolis extraits du roman.
Et merci, ma bibli !
Ce genre de roman est complètement pour moi (j’ai lu et aimé les deux autres que tu cites)
Mais c’est que tu me donnerais envie de lire de la littérature américaine 😉
( je me permets d’ajouter que tu as fais le bon choix avec Ron Rash, dévoré » Un pied au paradis « , du style, et c’est puissant ! )
Mais c’est bien, la littérature américaine !! Je lis plus vite que mes annonces sur le blog, donc je peux te dire que j’ai beaucoup aimé Un pied au paradis, que j’ai été très touchée par Home de Toni Morrison et que je vais enchaîner avec Par la petite porte, de Gaines. Beau programme, n’est-ce pas ! 😉
Très beau programme !! ( et, ouf, je ne me laisserai tenter pas aucun, déjà lus ;)) ( Il est grand ce roman de T.Morrison » Home « , n’est-ce pas. Je croise les doigts pour le Gaines ). ( et je retourne à mes francophones ^-^ )
« Home »… le terminant hier soir dans mon lit, je me suis dit : « je n’ai plus envie de parler de mes lectures, à quoi bon le blog, comment parler de certains livres comme celui-là ??? » Bon, si ça peut te rassurer je ne suis plus dans le même état d’esprit cet aprem.
Très bonne idée pour le mois américain ! Si on me dit Long Island, je démarre aussitôt au quart de tour, et j’avais passé un bon moment avec cette famille.
C’est un roman frais à tous points de vue, mais pas léger, j’ai aimé l’évolution des personnages et le lien entre l’explosion du début et ce qui se passe à la fin (je ne vais pas le révéler ici).
Je note! J’adore les romans qui se déroulent sur la côte Est américaine! Merci!
Plan de table se passait déjà dans cet univers, j’aime bien aussi (j’ai encore deux bouquins qui se passent à Cape Cod dans ma PAL, tiens !)
J’adore la couverture!! Et justement j’ai besoin d’évasion, c’est parfait, je le note 🙂
Je l’aime beaucoup aussi ! Comme c’est un emprunt de bibli reporté depuis longtemps, je ne peux pas te citer les sources !
Les sensations que tu décrits rejoignent celles que je viens de ressentir avec deux romans de Joyce Maynard! Je n’étais, jusque là, pas tellement portée « littérature américaine » mais j’avoue avoir ADORE! Je prends note des noms que tu conseilles!
Oh Joyce Maynard, j’adore (je n’en ai lu que deux mais je me jette sur les sorties en poche). Lesquels as-tu lus ? Les deux romans que je cite sont assez différents mais j’ai adoré découvrir ces nouvelles voix féminines d’Amérique du Nord. Et vendredi ce sera encore un excellent premier roman, mais l’auteur est désormais connu.
J’ai lu, à la suite, « Long week-end » et « L’homme de la montagne », dévorés tous les deux (j’avais du temps, durant mon congé maladie!). Une grande découverte!!! Mes avis vont arriver 🙂 Je note le rdv pour vendredi!
J’adore aussi les romans de Joyce Maynard ! Long Week-end et L’homme de la montagne sont géniaux !
J’ai lu Les filles de l’ouragan (dévoré plutôt) et Long week-end. L’homme de la montagne vient de sortir en poche, je l’ai en ligne de mire 😉
Lu aussi Les filles de l’ouragan tiens! 😉 Pour le moment j’ai en ligne de mire son dernier Prête à tout, mais j’ai déjà explosé mon budget livre pour le moment…!
L’air salé et les vagues me vont très bien aussi. Et puis j’aime beaucoup les livres centres sur une maison. Je note ce titre.
Je devrais fouiller mes titres et faire une petite thématique « maison », je dois encore avoir des réserves.
Ah oui, voilà une très bonne idée…
Je l’avais déjà repéré chez Kathel, maintenant je n’ai plus qu’à surligner.
Et voilà, tu es cuite ! 😉
Je saute dessus ! Je dois aller chercher un livre que j’avais réservé et je vais en profiter pour piquer celui-ci au passage (il est en rayon). j’adore Joyce Maynard (j’en ai lu 3 je te conseille fortement Et devant moi, le monde) et comme tu le dis : merci la bibli !
Eh bien j’espère que la récolte a été bonne pour toi ! 😉
Je le note pour l’été prochain !
Je l’ai eu en mains mais je l’ai reposé, flûte !
Ce sera pour la prochaine fois ! (Si c’est pas du prétexte…)