Étiquettes
Le Livre de poche, Les masques de la nuit, Pieter Aspe, polar
Quatrième de couverture :
Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et redoutable substitut du procureur, Hannelore Martens.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le commissaire Van In par une fin d’été assez chaude… à tous points de vue. Il est évidemment toujours fou amoureux de sa jolie Hannelore, toujours substitut du procureur à Bruges et… enceinte de cinq mois, ce qui procure quelques émotions un peu déstabilisantes au couple. Celui-ci va être confronté à une enquête plus que scabreuse quand une petite fille déterre un os (humain, bien sûr) dans le jardin de la fermette familiale.
Le squelette semble bien difficile à identifier mais l’enquête progresse relativement vite quand on réussit à déterminer que la fermette a autrefois été un bordel de luxe, cédé ensuite à… une association d’aide aux démunis, le Secours flamand. Van In et ses collègues interrogent les notables qui fréquentaient vraisemblablement le Love et soupçonnent rapidement que le Secours flamand est la couverture d’un réseau de prostitution et de blanchiment d’argent. Mais il leur est bien difficile d’obtenir des preuves, d’autant que les notables concernés ont vraiment beaucoup de pouvoir… Les méthodes musclées de Van In, le zèle inconscient d’une agent sous couverture, la compassion et l’intelligence d’Hannelore vont se conjuguer pour arriver à bout de toutes les embûches. Mais le prix à payer sera lourd, pour tous les acteurs de ce drame sordide.
Pieter et Hannelore naviguent dans un marigot où des gens censés être exemplaires conjuguent leurs instincts les plus bas pour assouvir leur soif d’argent et de sexe (ça parvient toujours à me choquer – heureusement, me direz-vous). Je suis épatée de la persévérance et de l’audace de Van In qui ne craint pas de se mettre à dos ses supérieurs et les puissants brugeois et autres pour venir à bout de son enquête. Dans celle-ci, ses collègues seront source soit d’obstacles soit d’aide, mais il ne pourra guère compter sur son fidèle brigadier (et néanmoins ami) Guido Versavel, en peine d’amour. Heureusement la Duvel est toujours fidèle, même si Van In est rationné par la belle Hannelore, soucieuse de sa santé et… de son régime. L’humour et l’ironie sont donc toujours bien au rendez-vous, malgré la noirceur des faits.
A la prochaine, donc, Commissaire Van In !
Pieter ASPE, Les masques de la nuit, traduit du néerlandais (Belgique) par Marie Belina-Podgaetsky et Emmanuèle Sandron, Le Livre de poche, 2010 (Albin Michel, 2009)
Il est noté ce Peter Aspe, il faut que je le lise ! J’essaierai quand même de les lire dans l’ordre ! Pour l’instant je suis dans les « Erlendur » avec Indridasson et j’en ai encore 6 ou 7 devant moi… Arf !
Ah oui, quand on commence une série…
Oh mais j’avais lu un Peter Aspe il y a quelques années. Le carré de la vengeance je crois. Il me semble que j’avais plutôt bien aimé. A vérifier. J’aurais pu y penser pour le mois belge !
C’est le premier, je l’ai lu l y a quatre ans, pour le premier mois belge 😉
C’est donc le premier de la série ? Il va falloir que j’essaie, pas de raison que je n’aime pas ..
PS. C’est « le carré de la vengeance » qui est le premier ?
Oui, en effet,celui-ci est le troisième.
Je n’ai lu qu’une fois cet auteur, mais j’avais détesté son style…
Ah bon ? Il n’est pas particulièrement imbuvable ?
Impossible de boire une Duvel sans penser à Van In, désormais…
Je n’ai finalement pas eu le temps de lire Peter Aspe cette année. Mais ce sera pour l’an prochain, car la série est fort longue (et toujours en cours, si je ne m’abuse).