Étiquettes
Quatrième de couverture :
Après avoir visité toutes les grandes villes d’Europe, Vespasia avait un rêve : s’aventurer plus loin vers l’Orient. C’est pourquoi ce voyage vers Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël que son mari, Victor Narraway, pouvait lui faire. Et la réalité dépasse rapidement ses attentes : au plaisir de la découverte d’une terre chargée d’histoire et de signification vient s’ajouter celui des rencontres faites en chemin. Comme cet astronome avec qui le couple se lie à Jaffa, un homme fascinant qui semble avoir parcouru le monde entier. Mais quand ce dernier est retrouvé égorgé, le seul indice étant un morceau de parchemin écrit dans une langue étrangère, accompagné d’un message implorant Victor de poursuivre la quête du défunt, le voyage des Narraway vers Jérusalem prend une tournure inattendue…
C’est une petite sucrerie de Noël que de lire la cuvée de l’année dans la série des Noëls d’Anne Perry. Mais il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à un mini-dessert. C’estdonc Lady Vespasia et Lord Narraway, désormais mariés, qui sont les héros de cette aventure en Terre sainte. Ce qui devait être au départ un cadeau de Noël pour Vespasia se révèle dès Jaffa comme un périple à la fois dangereux et ésotérique. L’auteur place dans les pensées et les paroles de Vespasia toute une série de questions sur la foi, l’intérêt d’en avoir une ou simplement respecter des valeurs humaines qui peuvent transcender une vie, le sens de cette vie aussi, de son origine à sa fin, ce qui constituera au final le coeur de l’énigme des parchemins (on s’en doute un peu dès le début…)
Bon, il faut reconnaître quand même que tout ce questionnement était assez redondant… J’ai regretté aussi que le roman ne se passe pas à Jérusalem, contrairement à ce qu’annonce le titre : ce n’est que le but du voyage, réel et spirituel, qu’accomplissent Victor et Vespasia, qui ressortiront de cette équipée un peu capillotractée plus forts et plus unis que jamais.
Premières pages:
« Dans sa chambre d’hôtel, Vespasia contemplait les toits de la ville devant la fenêtre grande ouverte. A l’ouest, le soleil couchant sombrait tel du sang écarlate dans les eaux de la Méditerranée. La lumière déclinait rapidement et l’air s’était rafraîchi. Mais on était déjà à la mi-décembre, et même ici, sur la cote palestinienne à Jaffa, les hivers étaient froids.
Elle resserra son châle en souriant. Ce voyage à Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël qu’on lui ait jamais fait. Elle avait visité toutes les grandes villes d’Europe, mais elle n’était jamais allée plus loin vers l’Orient. Était-ce son imagination, ou ce pays était-il diffèrent de tous ceux qu’elle connaissait ? Que valait un endroit que l’on se représente à travers le prisme de l’imaginaire, en le colorant des rêves que l’on en fait et des évènements qui s’y sont déroulés ?
Entend-on à Paris des rires et de la musique, et voit-on les fantômes de la Révolution et de la Terreur ? A Rome, le piétinement des légions résonne-t-il sur les voies pavées de pierre ? Voit-on César, le front couronné de laurier, et le monde a ses pieds ?
Que voyait-on dans ce pays qui était sacré à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens ?
Elle aurait dû refermer la fenêtre pour conserver la chaleur dans la chambre. Mais elle avait envie de regarder le ciel s’obscurcir jusqu’au moment ou ne resplendiraient plus que les étoiles. »
Anne PERRY, Un Noël à Jérusalem, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2018
Challenge Petit Bac 2019 – Lieu
Challenge Voisins voisines 2019 – Angleterre
dominiqueivredelivres a dit:
ces romans là m’ont un temps amusé mais maintenant je dois dire que je lasse un peu
anne7500 a dit:
Je vais essayer de ne plus craquer l’année prochaine 😉
Edmée a dit:
La présentation me tentait comme, ainsi que tu le dis, une sucrerie. Mais en lisant plus avant… je pense que j’attendrai une autre sucrerie 🙂
Bonne année 🙂
anne7500 a dit:
J’aimais mieux celle de l’année passée, en Sicile 😉 Bonne année, Edmée.
Le livre d'après a dit:
Cela fait longtemps que je n’ai pas lu de roman d’Anne Perry mais je crois que je vais d’abord essayer de lire celui qui est dans ma Pal, bien que celui-ci semble un peu dépaysant…
anne7500 a dit:
Il n’y avait pas grand dépaysement malgré la promesse du titre. Ce n’est en effet pas une lecture indispensable…
keisha a dit:
Je ne connais pas cette vespasia, tant pis (ou alors j’ai oublié là où elle intervenait chez Perry)
anne7500 a dit:
Tout le monde l’appelle Tante Vespasia mais si je me souviens bien, elle est apparentée au premier mari d’Emily, la soeur de Charlotte Pitt.
Litterama (Les femmes en littérature) a dit:
Cela fait vraiment très longtemps que je n’ai pas lu Anne Perry. je l’ai peut-être trop lue !
anne7500 a dit:
J’en ai lu pas mal mais ça ne m’a pas encore lassée 😉
A_girl_from_earth a dit:
Je me suis toujours demandée si ces thrillers de Noël valaient le détour. J’ai failli me laisser tenter en décembre d’ailleurs (mais j’avais trop de retard dans mes lectures prioritaires). Bon, visiblement, on peut passer, ce qui n’est pas plus mal.:-)
anne7500 a dit:
Oh ça n’a rien d’un thriller, c’est très pépère (et oui, on peut passer clairement son tour) 🙂
Bonheur du Jour a dit:
Je ne m’en lasse pas…. Quelle pêche elle a, cette Vespasia ! Et quel prénom aussi !
Bonne année !
anne7500 a dit:
Oui, c’est un prénom spécial…
Une ribambelle a dit:
Je vais me laisser tenter. J’ai déjà commencé à en lire plusieurs de cette série.
anne7500 a dit:
Je préfère les romans des différentes séries aux « Special Christmas » 😉
coupsdecoeurgeraldine a dit:
Titre et pitch étaient bien tentant, mais au final, je vais passer !
anne7500 a dit:
Oh oui c’est tout à fait dispensable 😉