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Présentation de l’éditeur :
Tous les jours, un homme s’assoit sur le banc du parc. Son père est mort, puis sa maman, et lui, il doit continuer à vivre. Pour combler son chagrin, il s’assoit sur ce banc, qui est pile au centre de la ville, et il regarde les autres vivre. Parfois, des gens viennent s’asseoir à côté de lui, tout près ou à l’autre bout du banc, et ils partagent avec lui un petit bout de leur existence.
C’est comme un conte, ou un long rêve éveillé, peut-être. C’est l’histoire d’un homme qui a toujours vécu avec ses parents, il sait qu’il n’a jamais vraiment été un homme, il est resté un fils. Pour tromper la solitude, il vient s’asseoir sur un banc au milieu du parc, au milieu du monde. Le chagrin,le silence, et puis quelques rencontres insolites, la renaissance du désir, les souvenirs d’enfance… l’homme apprivoise le chagrin, se réveille doucement, se met à écrire…
Les dessins d’Ingrid Godon qui illustrent le texte de Paul Verrept sont tout en douceur et en naïveté, ses pastels sourds sont illuminés de jaune, d’orange, de rouge pour accompagner l’évolution du personnage. C’est un joli livre très soigné déniché chez Alice jeunesse (éditions jeunesse belges) à la Foire du livre de Bruxelles 2019 dans le cadre du thème « Flirt flamand ».
Paul VERREPT, Le banc au milieu du monde, illustré par Ingrid GODON, traduit du néerlandais par Emmanuèle Sandron, collection Le Chapelier fou, Alice éditions, 2019
Les illustrations sont magnifiques. Ce livre fait un peu écho en moi à celui que je lis en ce moment, « Les cerfs » 🙂
Oh « Les Cerfs » quel bon souvenir de lecture !
Ah, comme toi, je craque pour de jolis albums jeunesse. Et par ton billet, jevrealise que les éditions Alice sont belge.
C’est une belle « petite » maison d’édition avec des collections originales.
Ca me fait un effet de grande solitude quand même. Peut-être parce que j’ai connu de ces gens que leurs parents n’ont jamais « libérés » du lien parents-enfant, et que ça me semble si long, une telle vie. Mon père a connu ainsi une « vieille demoiselle » qui s’occupait de ses parents, tandis que le frère s’était marié et était parti vivre en Argentine (Because commerce de la laine comme presque tout le monde dans ma ville). Elle était vraiment la vieille fille typique. Les parents sont morts, et des années plus tard mon père l’a revue en Argentine, elle était partie rejoindre son frère, et ce n’était plus la même personne : elle était épanouie, heureuse à n’en plus pouvoir. Et sa vie avait commencé vraiment tard, mais alors là… elle vivait!
C’est une belle histoire que celle de cette femme.
Etrange sensation avec cette histoire qui semble hors du temps et pourtant au milieu du monde. Un petit moment de poésie sans doute…
C’est un joli conte sur le deuil, le chagrin et la résilience.
Une histoire qui a l’air très triste, même s’il y a un peu d’éveil ..
C’est vrai que c’est assez mélancolique mais c’est tout doux.