Étiquettes

Présentation de l’éditeur :
Souvent aux beaux jours, Ágústína grimpe sur les hauteurs du village pour s’allonger dans le carré de rhubarbe sauvage, à méditer sur Dieu, la beauté des nombres, le chaos du monde et ses jambes de coton. C’est là, dit-on, qu’elle fut conçue, avant d’être confiée aux bons soins de la chère Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices.
Singulière, arrogante et tendre, Ágústína ignore avec une dignité de chat les contingences de la vie, collectionne les lettres de sa mère partie aux antipodes à la poursuite des oiseaux migrateurs, chante en solo dans un groupe de rock et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux de Salómon. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la « Montagne », huit cent quarante-quatre mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d’en haut…
D’Audur Ava Olafsdottir, je n’avais encore lu que Rosa candida, il y a plus de dix ans (et bien sûr, j’en ai déjà d’autres dans la PAL) ; Le rouge vif de la rhubarbe est son tout premier roman et il me donne envie de relire Rosa candida. C’est un roman assez court (156 pages) plein de douceur et de fraîcheur. Ce sont ses personnages qui lui donnent ces qualités mais aussi la rudesse du paysage et du climat islandais qui offrent de longues périodes de nuit hivernale et une terre qui ne peut produire grand-chose à manger mais aussi des aurores boréales magiques et de la rhubarbe, de quoi confectionner des confitures réjouissantes et entretenir les liens de bon voisinage. Car il y a aussi de la solidarité dans ce village où vit Agustina, recueillie par la vieille Nina à l’amour indéfectible, pendant que la mère de la jeune fille est absente, occupée à observer les oiseaux dans une jungle tropicale. Autour de Nina et Agustina, il y a aussi Vermundur, toujours prêt à rendre service aux dames, et le jeune Salomon au regard singulier.
Nous suivons l’originale Agustina pendant environ une année, dans sa tour où elle cultive son haut potentiel pour les mots et les nombres, dans le champ de rhubarbe d’où elle observe la Montagne qu’elle veut escalader avec ses béquilles, dans le garage où elle révèle sa voix singulière. Oui, elle est originale, Agustina, et j’ai pris plaisir à cueillir avec elle les petits bonheurs simples du quotidien malgré une nature et une condition physique parfois hostiles.
Plein de citations sur Babelio.
Audur Ava OLAFSDOTTIR, Le rouge vif de la rhubarbe, traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson, Zulma, 2016
Un Zulma par mois
Petit Bac 2021 – Couleur 3
Comme toi j’ai lu Rosa Candida, sans poursuivre vraiment ensuite…
J’ai envie de continuer plus nettement maintenant 😉
Ah Rosa Candida, sur ma LAL depuis sa parution…^^
Ca alors, c’est étonnant 😉
J’ai lu tous les romans de l’auteure et, à part le dernier, un peu en dehors de son genre habituel, j’ai beaucoup aimé les atmosphères poétiques qu’elle arrive à créer.
J’en ai encore deux dans la PAL 😉
je suis un peu passée à côté de celui là!
Ca arrive 😉
Ce n’est pas mon préféré de l’auteure mais la lire n’est jamais désagréable.
J’adore cette autrice, vraiment beaucoup !
Moi aussi !
Elle le mérite 😉
Ca fait du bien, je trouve.
J’aime tant cette auteure !
Je comprends !
Comme toi, je n’ai lu que Rosa Candida… Comme toi, j’en ai d’autres dans ma PAL, mais ce titre pourrait les coiffer au poteau car il me tente et semble me parler vraiment !
Bonne découverte alors !
J’avais lu Rosa Candida à sa parution et alors que j’avais adoré cette lecture, j’ai laissé cette auteure de côté pendant plus de dix ans, comme toi et c’est aussi avec le titre que tu présentes que j’ai retrouvé son charme … Les trois personnages forment une petite famille singulière au milieu d’une communauté dont les rituels sont très poétiques ! Pas d’autres titres d’elle dans ma PAL, cependant. Mais on ne sait jamais …
Je serai contente de la retrouver dans d’autres titres 😉