• Anniversaires Maisons d’édition
  • Je remplis ma PAL…
  • Je vide ma PAL…
  • Le Mois belge
  • Lectures thématiques
  • Mémoire 14-18
  • Mots amis à visiter
  • Présentation et contact
  • Quelques projets et challenges

~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Résultat de recherche pour: Auden

Alice & Merveilles

02 jeudi Nov 2017

Posted by anne7500 in Des albums à noter

≈ 5 Commentaires

Étiquettes

Clémence Pollet, Didier Benetti, Didier Jeunesse, Stéphane Michaka

Présentation de l’éditeur :

Un livre-disque joyeux, léger et emprunt d’humour pour découvrir un classique
du « non-sens » !  Un Concert-fiction de Radio France de très belle ambition !

Le texte de Stéphane Michaka, avec ses jeux de mots astucieux et sa verve toute
contemporaine, revisite avec bonheur le roman de Lewis Caroll.
Si les métamorphoses d’Alice étonnent et séduisent, elles n’éveillent ici aucun sentiment d’angoisse. Bien plutôt, une impression de légèreté qu’on retrouve dans le jeu des comédiens, un casting parfait avec Samir Guesmi, Juliette Roudet, Emeline Bayart, Jean-Paul Faré et Philippe Laudenbach.
Entre théâtre et comédie musicale, des compositions et des chansons originales de Didier Benetti accompagnent la pièce.  
Les illustrations de Clémence Pollet, aux lignes claires, ont un petit air faussement sage et classique. On y trouve une Alice brunette, pétillante et délicieuse à souhait dans un décor coloré où chaque chapitre possède sa gamme chromatique propre.

C’st le nom de Stéphane Michaka qui a déclenché mon envie de lire et d’écouter cet album-CD : son adaptation du roman de Lewis Carroll, commandée par Radio-France à l’occasion des  150 ans d’Alice au pays des merveilles, est moderne et pétillante et elle est magnifiquement interprétée par Juliette Roudet, une Alice toute en naïveté et en malice (oui, la comédienne qui joue Adèle Dellettre dans Profilage et qui est aussi prof de danse et qui chante aussi très bien), Philippe Laudenbach, Emeline Bayart et Samir Guesmi entre autres. Les aventures d’Alice de cette version composent un récit d’initiation frais et léger, soutenu par la musique tour à tour aventureuse et rêveuse de Didier Bennetti.

Le spectacle s’est complété de ce livre illustré par Clémence Pollet : ses planches mêlent BD à l’ancienne et papiers découpés dans des ambiances colorées propres à chaque tableau. C’est très graphique, tout en légèreté aussi, même si ce n’est pas le style que je préfère. Clairement c’est le CD que j’ai le plus apprécié et que je vous conseille d’écouter et de réécouter pour de grands moments de plaisir.

Merci infiniment à Didier Jeunesse et à Amélie Naton pour cet album qui sort aujourd’hui en librairie.

Alice & Merveilles, un conte musical de Stéphane Michaka d’après le roman de Lewis Carroll, illustré par Clémentine Pollet. Musique originale : Didier Benetti. Avec l’Orchestre national de France et les solistes de la Maîtrise de Radio-France. Didier Jeunesse, 2017

Les notes du jeudi : A l’américaine (2) Leonard Bernstein

14 jeudi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

≈ 7 Commentaires

Étiquettes

Etats-Unis, Kristian Zimmerman, Leonard Bernstein

En janvier 2018 on fêtera le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein (mort en 1990), pianiste et chef d’orchestre, compositeur inoubliable de West Side Story mais de tant d’autres oeuvres dans des genres multiples, opéras, ballets, musique symphonique, concertante…

Je vous propose d’écouter sa Symphonie n°2 « The Age of Anxiety » (d’après William Auden), une symphonie avec piano. Kristian Zimmerman est au piano et Leonard Bernstein dirige le London Symphony Orchestra.

Funeral blue

01 dimanche Juin 2014

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques, Des Mots en Poésie

≈ 23 Commentaires

Étiquettes

Funeral blue, Mois anglais, Quatre mariages et un enterrement, W.H. Auden

Pour inaugurer ce mois anglais, je ne résiste pas à publier ce poème de Wystan H. Auden, devenu célébrissime sans doute grâce à un certain film…

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song ;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one ;
Pack up the moon and dismantle the sun ;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.

En français :

Arrêter les pendules, couper le téléphone,
Empêcher le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne.
Faire taire les pianos, et sans roulements de tambours,
Sortir le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors,
Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il Est Mort.
Nouer des voiles noirs aux colonnes des édifices,
Ganter de noir les mains des agents de police.

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.
Je croyais que l’amour jamais ne finirait, j’avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye.
Démonter la lune et le soleil,
Vider l’océan, arracher la forêt,
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

Logo Mois anglais 2014

 

Couleur de peau : miel

22 mercredi Jan 2014

Posted by anne7500 in Des mots en images, Non classé

≈ 34 Commentaires

Étiquettes

BD du mercredi, Couleur de peau : miel, Jung

Cette BD manga en trois tomes parus en 2007, 2008 et 2013 raconte l’histoire personnelle de son auteur, Jun Jung-Sik, Coréen adopté (une expression qui revient sans cesse dans ses pages) en 1970 par une famille belge. Trouvé dans la rue par un policier, conduit dans un orphelinat américain, il est examiné sous toutes les coutures avant d’être proposé à l’adoption comme 200 000 enfants coréens au cours des années 1970. Jung n’a aucun souvenir de ses parents biologiques, sinon une image idéalisée de sa mère. Le premier tome retrace donc l’histoire de Jung jusqu’à son arrivée en Belgique et son adaptation dans sa famille adoptée, où les sentiments ne s’expriment pas vraiment avec tendresse et où il trouvera un frère et trois soeurs, plus une petite soeur coréenne adoptée elle aussi. 

Le deuxième numéro raconte l’adolescence de Jung : période souvent délicate, elle se révèle difficile pour le jeune Belgo-Coréen (si je puis me permettre cette expression) écartelé entre deux cultures éloignées. Le garçon timide a un penchant à l’auto-destruction, comme pour évacuer ces questions qui le taraudent sur ses origines, sa véritable identité, l’abandon… Heureusement il a un véritable don pour le dessin et sa créativité lui ouvre de belles portes.

En 2013 seulement cinq ans après le tome 2, Jung boucle la boucle en narrant son émouvant voyage en Corée, sur la piste de ses origines. Il a la quarantaine mais dialogue toujours dans sa tête et dans son coeur avec le petit garçon qu’il était à cinq ans, quand il a été adopté…

C’est une histoire à la fois belle et douloureuse que nous conte Jung, une histoire authentique pleine d’attente, de soif de reconnaissance, de tendresse… Il nous dit avec simplicité les questions (souvent sans réponses), le mal être mais aussi les petits et grands bonheurs des enfants adoptés, tout en ne cachant pas l’issue tragique que choisissent beaucoup de jeunes qui n’ont pas été suffisamment ou bien accompagnés dans leur « inculturation ».

J’ai trouvé très touchants ces dialogues constants entre le garçon, l’ado, l’homme, qui restera toujours un adopté dans sa tête, et le petit garçon de cinq ans trouvé dans la rue. Un « dédoublement » de personnalité qui aide à vivre, à comprendre, à accepter. Très émouvants aussi les motifs et thèmes graphiques qui reviennent régulièrement dans les trois tomes : la silhouette imaginée de la maman coréenne avec son ombrelle, l’arbre et ses racines tellement symboliques, les épis de blé qui marquent toujours le retour au pays d’origine de Jung. Le dessin, en noir et blanc et la mise en page sont assez simples, accessibles comme le souhaitait l’auteur, dont on peut lire des interviews à la fin de chaque album. Si les sujets abordés sont graves, il n’a pas oublié l’humour, l’auto-dérision, autres moyens de rendre son histoire plus facile à aborder. La simplicité n’empêche pas la beauté du trait et des ambiances, des paysages, des frimousses d’enfants toutes rondes.

Une belle découverte, j’y ai appris plein de choses sur la Corée et sur cette politique qui a mené à laisser partir des milliers d’enfants à l’étranger. L’histoire particulière de Jung prend des dimensions universelles.

JUNG, Couleur de peau : miel, Editions Quadrants, collection Astrolabe, 2007, 2008 et 2013

L’avis tout récent de Cuné sur les tomes 1 et 2 et celui de Noukette (avec plein d’autres liens !)

Petit Bac 2014    Logo BD Mango bleu (1)

Vraiment, Miss Annie ?

28 mercredi Août 2013

Posted by anne7500 in Des mots en images

≈ 16 Commentaires

Étiquettes

BD du mercredi, chats, Vraiment Miss Annie

Présentation de l’éditeur :

Curieuse, malicieuse et pas très obéissante, Miss Annie est une petite chatte très choyée qui a tout pour être heureuse : des croquettes savoureuses, des amis souris qui ont élu domicile dans les murs de la maison, des coussins moelleux. Pourtant des idées noires la taraudent. Sa maîtresse étant sur le point d’avoir un bébé, Miss Annie se sent un peu délaissée. Où est donc sa famille de chats à elle, si elle en a une ?

Déterminée à découvrir sa véritable identité, Miss Annie quitte le confort douillet de la maison pour s’aventurer dans le quartier des matous, où, lui a-t-on dit, elle trouvera les réponses à ses questions. Mais les révélations qui l’attendent là-bas ne sont peut-être pas celles qu’elle espérait. Pis encore, un terrible danger l’y guette… Ses amis chiens et souris pourront-ils intervenir à temps pour la sauver ?

Et voilà le second tome des aventures de Miss Annie, toujours emprunté à la bibliothèque. Je l’ai lu dans la foulée du premier, présenté la semaine dernière.

Cette fois, le scénario est plus construit, plus ample, on passe de 73 à 118 pages, la BD se présente presque comme un roman divisé en chapitres (c’était déjà le cas dans le premier tome), un petit artifice qui donne un peu de suspense aux aventures de Miss Annie. Un peu plus de noirceur dans les sentiments de la jeune chatte ici : alors que ses maîtres sont absents pour cause d’accouchement tout proche (la famille va s’agrandir de… combien de petits humains, on se le demande), Miss Annie déprime en pleins préparatifs de Noël : elle ressent « un sale goût de tête de poisson trop vieille ». Elle se pose plein de questions sur ses origines, sur sa famille. Il est temps qu’elle affronte l’inconnu pour retrouver ses parents et ses frères et soeurs, s’ils sont encore en vie quelque part. L’inconnu prendra notamment la tête d’un gros chien patibulaire : décidément, rien ne l’arrête, Miss Annie et elle se prend d’amitié pour des êtres bien différents d’elle ! Encore une fois, ses amis chats et souris ne seront pas de trop pour venir à la rescousse d’Annie.

Le même dessin tout simple, le trait fin de Flore Balthazar et les couleurs de Robin Doo donnent vie au scénario de Frank Le Gall dans une histoire qui mêle aventures, humour tendre et sentiments félins très forts !

Frank LE GALL (scénario) et Florence BALTHAZAR (dessin), Vraiment, Miss Annie ?, Dupuis, 2013

Logo BD Mango bleu (1)

 

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

Les mots en cours

Les challenges maison !

Le Mois belge d'Anne et Mina
Cliquez sur le logo pour accéder au récapitulatif 2021 et déposer vos liens


Mémoire 14-18


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications de nouveaux articles par mail.

Rejoignez 243 autres abonnés

Articles récents

  • Lettres d’amour en héritage
  • Il fait bleu sous les tombes
  • Les mots de Nadège : James Ensor à Bruxelles
  • Venus poetica / Brûler Brûler Brûler
  • La mort à marée basse

Vos mots récents

anne7500 dans La mort à marée basse
anne7500 dans Il fait bleu sous les tom…
anne7500 dans Lettres d’amour en …
anne7500 dans Lettres d’amour en …
anne7500 dans Il fait bleu sous les tom…

Les catégories de mots

Les Mots d’archives

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Étiquettes

10/18 14-18 2013 2015 2016 Actes Sud Agatha Christie Albin Michel Anne Perry Argentine Armel Job Babel BD BD du mercredi Belgique Casterman Concours Reine Elisabeth Dargaud Didier Jeunesse Editions Bruno Doucey Editions Luce Wilquin Emile Verhaeren En train Esperluète éditions exil Flammarion Folio Gallimard Guillaume Apollinaire Guy Goffette haïkus hiver Jacques Brel Jazz Jean Sébastien Bach Le Livre de poche Le mois anglais Le Mois belge Le Mois belge 2020 Le mois belge d'Anne et Mina Leonard Bernstein Liana Levi Ludwig von Beethoven Maurice Ravel Mozart Mémoire d'encrier Métailié Norvège nouvelles Noël Ouverture Paris Paul Verlaine piano Pieter Aspe Pocket Points polar Poésie Premier Roman Première guerre mondiale printemps Prix Première Quadrature Québec Rentrée littéraire 2012 Rentrée littéraire 2013 Rentrée littéraire 2014 Résistance Violon violoncelle Wilfred Owen Xavier Hanotte Zulma étoiles

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Annuler

 
Chargement des commentaires…
Commentaire
    ×
    Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
    Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies