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Archives de Tag: 1914-1918

Ypres Memories

20 lundi Avr 2015

Posted by anne7500 in De la Belgitude, Des mots en images

≈ 8 Commentaires

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1914-1918, BD, Philippe Glogowski, TJ Editions, Ypres Memories

Présentation de l’éditeur :

Une extension de la bande dessinée originale de Philippe Glogowski , Ypres – Carnet de Henry , Ypres memories offre un regard intérieur sur le sort de l’armée écossaise qui a combattu pendant la Première Guerre mondiale. Avec une histoire tournant autour d’un voyage à l’Edinburgh Military Tattoo , et les souvenirs que cela déclenche chez un vétéran d’un certain âge, cette histoire instructive et émouvante est due à la libération générale en Août 2013.

Cette BD de la maison TJ-Editions, spécialisée dans la BD historique, évoque deux des batailles d’Ypres. D’abord celle du 19 octobre au 22 novembre 1914, où l’armée britannique dut absolument tenir pour empêcher les Allemands d’atteindre les ports de la côte, ce qui aurait privé la première de ravitaillement et de recrues fraîches. Ensuite celle de 1917, marquée par des noms et des faits comme Hill 60 (une colline qui explose sous les mines amassées dans un tunnel géant creusé par les Britanniques), Passendaele, où les Australiens et les Néo-Zélandais se sont distingués.

Rien de nouveau bien sûr dans cet album, où l’évocation se fait principalement sous forme de flash-back à travers deux soldats. Le premier, Gordon, qui, à l’occasion du Royal Edimburgh Military Tattoo, se souvient de cet automne à Ypres, où les jeunes soldats de dix-huit ans se retrouvaient vétérans au bout de horribles semaines de combats. Gordon, grièvement blessé dès 1914, sera rapatrié en Ecosse après avoir été soigné à Poperinghe. Le second soldat, Henry Naylor, arrive plus tard à Ypres. C’est la mort de son ami d’enfance qui le pousse à consigner ses souvenirs dans un journal intime qui sera découvert par un soldat allemand. Il raconte la première utilisation des gaz de combat le 22 avril 1915, l’explosion de Hill 60 en juin 1917, la bataille de Passendaele, il dit ses actes de bravoure, si dérisoires au regard de la violence sans nom dans laquelle les chefs militaires et politiques ont précipité des milliers et des milliers de jeunes gens, tant du côté allié que du côté allemand… Une planche en noir et blanc, au crayonné, sépare les deux récits, comme si les souvenirs risquaient de s’effacer sous les violences sans cesse nouvelles qui marquent l’humanité.

Rien de nouveau, non, ni sur le plan historique ni sur le plan des émotions vécues par les soldats, mais un témoignage de plus, au trait clair, aux couleurs et à l’atmosphère réalistes, sur la peur, l’attente, la faim, les blessures, la crasse, les poux. Et la fraternité vécue tant bien que mal dans ce premier conflit mondial, sur ce coin de terre belge, flamande, où des soldats de tous pays sont venus combattre entre 1914 et 1918.

Philippe GLOGOWSKI, Ypres Memories, History Collection, TJ Editions, 2013

La maison TJ Editions est anglaise mais elle a une antenne à Gerpinnes et Philippe Glogowski est un artiste 100 % belge !

Les batailles d’Ypres : 1914 – 1915 – 1917 – 1918

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Poppy Thiepval

Paroles de poilus – Tome 1 Lettres et carnets du front

05 mercredi Nov 2014

Posted by anne7500 in Des mots en images, Non Fiction

≈ 20 Commentaires

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1914-1918, BD, Paroles de poilus

Présentation de l’éditeur :

Ils avaient 17 à 25 ans. Se prénommaient Gaston, Louis, Réné. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers…
Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l’uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés. Sur 8 millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de 2 millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal.
Plus de 4 millions subirent de graves blessures.
Cet ouvrage exceptionnel regroupe des adaptations en BD de véritables lettres de Poilus par Guarnido, Bajram, De Metter, Lepage, Lidwine, Parnotte, Mallié, Juan Gimenez et bien d’autres. Des mots écrits dans la boue et qui n’ont pas vieilli d’un jour. Des dessins chargés d’émotion qui marqueront les esprits.

Depuis longtemps, traîne dans ma bibliothèque le Librio n°245 Paroles de poilus, sous la direction de Jean-Pierre Guéno et Yves Laplume (ça ne s’invente pas…). Et il me faut avouer que je n’ai certainement pas tout lu de ces lettres et carnets du front, classées en six chapitres : premier été, automnes, hivers, printemps, été, dernier automne. Chaque saison est introduite par un texte très poétique, un procédé paradoxal qui donne d’autant plus de relief à l’horreur de cette guerre.

Cette division en saison est toujours présente  et ce paradoxe est encore amplifié dans l’adaptation en BD. Jean-Pierre Guéno a choisi vingt lettres ou extraits de journaux intimes et vingt dessinateurs au style très varié ont présenté ces lettres en images. Alors que le sujet m’intéresse énormément, ce n’est pas un scoop, alors que j’ai déjà visionné quantité de documentaires, visité trois expos, lus quelques livres et BD sur le sujet (et ce n’est pas fini !), j’ai souvent été soufflée par le regard porté par ces illustrateurs : paysages lunaires, tons sépia ou couleurs flashy, soldats harassés, cadavres pourrissants, têtes de morts, collages de photos de famille, visions proches de la science-fiction… Des images qui illustrent la mythologie qui a longtemps « collé » à la première guerre mondiale, et qui, en même temps, rendent bien présent son côté sordide si réel… Il me semble donc que cette représentation du premier conflit mondial relève plus de l’interprétation que de la représentation. Et quelle interprétation… souvent les dessinateurs ont choisi de placer le minimum de texte, laissant toute la place à la force des images, et quand il y en a, il se fait calligraphie dont les courbes et les couleurs s’accordent à la douleur des écrits. J’ai particulièrement aimé les planches de Teddy Kristiansen, Emmanuel Lepage, Franck Biancarelli, Jean-Philippe Bramanti et Pierre Mary.

On est forcément touché par la simplicité, l’opiniâtreté avec laquelle les « poilus » racontent la vie au front, les tranchées, les combats en première ligne, le souci qu’ils ont de leur famille, femme, enfants, soeur ou mère. L’humour, la tendresse, la fraternité ne sont pas absents des lettres présentées ici, une franche ironie habite la lettre envoyée par Louis Bloch à l’Administrateur délégué de la Compagnie du Gaz de Paris. Quant aux dernières écrites par Henry Lange à sa soeur Hélène (tous deux d’une famille d’origine juive et alsacienne), elles sont emplies d’une lucidité sans appel sur le sort qui sera réservé aux héros et l’oubli dans lequel tomberont les poilus après la guerre.

Une lecture remuante donc, et qui apporte un éclairage nouveau (pour moi) à cette guerre qui a bouleversé le début du vingtième siècle. J’espère présenter plusieurs BD sur le sujet au cours de ce mois de novembre !

Paroles de poilus – Tome 1 Lettres et carnets du front, d’après les ouvrages de Jean-Pierre Guéno. Un album sous la direction de Jean Wacquet, Soleil, 2012 (nouvelle édition)

J’ai découvert ces BD (je vous parlerai bientôt du tome 2) sur le blog Le Bateau Livre.

Projet Non-Fiction avec Marilyne

Poppy Thiepval

Logo BD Mango bleu (1)

Petit Bac 2014

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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