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Archives de Tag: à la ferme

Nous étions les Mulvaney

04 vendredi Sep 2020

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots nord-américains

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à la ferme, Joyce Carol Oates, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

À Mont-Ephraim, une petite ville des États-Unis située dans l’Etat de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme qui respire le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir. Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar… Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial. Joyce Carol Oates épingle l’hypocrisie d’une société où le paraître règne en maître ; où un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux ; où il faut se taire, au risque de briser l’éclat du rêve américain.

Dans ma série « A la ferme » voici aussi un pavé d’été et un bon gros roman de Joyce Carol Oates. Une histoire de famille inextricablement liée à un lieu, à une maison : High Point Farm. Ici il n’est pas vraiment question de travail à la ferme puisque Michael Mulvaney, le père, dirige une entreprise de couverture de toits et que la mère, Corinne, gagne un peu d’argent en vendant des objets de brocante ; mais il s’agit bien d’une ferme dont les dépendances abritent des chevaux, des animaux de basse-cour, de nombreux chiens et chats dont certains reçoivent un prénom et sont quasiment des membres de la famille, et les enfants Mulvaney doivent prendre soin des animaux en plus de leur travail scolaire et de leurs diverses activités sportives et sociales. Une vraie famille américaine, née du coup de foudre entre Michael et Corinne en 1955, une famille soudée, avec l’aîné Michael Junior, le sportif, Patrick, l’intellectuel, Marianne, la seule fille, lumineuse et généreuse, et Judd, le benjamin et narrateur.

Cette famille à la fois traditionnelle et originale (tous ses membres se donnent des surnoms pittoresques qui témoignent de leurs liens profonds), cette famille enviée va voir son unité voler en éclats le jour où, en 1976, Marianne subit une agression qui va changer à jamais le destin des Mulvaney. Le mot « viol » ne sera jamais prononcé et l’agresseur de Marianne ne sera jamais inquiété officiellement, même sa propre mère ne parvient pas à aider sa propre fille, qui restera longtemps persuadée que tout est de sa faute. Quant au père, sa propre culpabilité de n’avoir pas su protéger sa fille va le faire lentement dégringoler, socialement et physiquement. Corinne se range de son côté – toujours implicitement -, la fille est écartée de la famille et envoyée chez une lointaine cousine et les garçons sont livrés à eux-mêmes. Tout en faisant semblant de préserver les apparences, chacun va devoir tracer son chemin pour simplement vivre et se réaliser. Le silence est d’une violence insoutenable.

Avec pour toile de fond l’histoire de l’Amérique, de John Kennedy à Ronald Reagan en passant par la guerre du Vietnam et la prise d’otages à Téhéran sous Jimmy Carter,  Joyce Carol Oates suit chacun des membres de cette famille avec attention, leurs portraits, leurs chemin de vie, leur psychologie, sont fouillés, elle aime ses personnages, même si chacun (sauf Judd) peut sembler au lecteur tantôt éminemment sympathique, tantôt parfaitement détestable dans sa fuite des responsabilités ou sa naïveté aveugle. C’est ce que signifie sans doute la scène annoncée par plusieurs effets de prolepse : que les bons et les méchants (ou catalogués comme tels) peuvent tous être couverts de la même boue noire et que le chemin de la résilience frôle sans cesse le précipice.

La lecture de ce roman à l’époque du #metoo et du #balance ton porc secoue, interpelle sur le traitement réservé aux victimes d’agressions sexuelles mais c’est aussi l’inoubliable portrait d’une famille, d’une maison au charme fou, de personnages dont je me souviendrai longtemps.

« Je ne sais pas ce que maman a dit à Sable sur papa. Sur notre famille. J’ai tendance à penser qu’elle lui en a dit très peu. Car quels mots peuvent résumer une vie entière, un bonheur brouillon et foisonnant se terminant par une souffrance aussi profonde et prolongée ? » (p. 666)

Joyce Carol OATES, Nous étions les Mulvaney, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claude Seban, Le Livre de poche, 2011 (Stock, 1998)

#alassautdespaves

Challenge Pavé de l’été chez Brize

Le Mois américain : journée féminine

Pumpkin Autumn Challenge –Automne frissonnant – Esprit es-tu là ?

Là-haut, tout est calme

21 vendredi Août 2020

Posted by anne7500 in Des mots néerlandais

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à la ferme, Folio, Gerbrand Bakker

Quatrième de couverture :

Helmer van Wonderen vit depuis trente-cinq ans dans la ferme familiale, malgré lui. C’est Henk, son frère jumeau, qui aurait dû reprendre l’affaire. Mais il a disparu dans un tragique accident, à l’âge de vingt ans. Alors Helmer travaille, accomplissant les mêmes gestes, invariablement, machinalement. Un jour, sans raison apparente, il décide d’installer son vieux père au premier étage, de changer de meubles, de refaire la décoration de la maison. Le besoin de rompre la monotonie de sa vie et l’envie de mettre fin à ce face-à-face presque silencieux avec un homme devenu grabataire le font agir, plein de colère retenue. Les choses s’accélèrent le jour où il reçoit une lettre de Riet lui demandant de l’aide : Riet était la fiancée de son frère. Elle fut aussi à l’origine de son accident mortel… 

Comme dans L’Annonce, un fermier hollandais de 55 ans décide de prendre sa vie en main, de changer les choses : cela fait 35 ans qu’il travaille malgré lui avec son père, 35 ans que son frère jumeau Henk est mort dans un accident et que lui, Helmer, a dû abandonner ses études de lettres pour « remplacer » son frère à la ferme. 

Comme dans L’Annonce, il y a aussi une dualité entre le dedans et le dehors, à un double titre : le dedans de la ferme qu’Helmer se décide à changer, à rafraîchir pour vivre selon ses goûts et le dehors dont il est finalement assez lointain, les visites du collecteur de lait, du marchand de bestiaux ou celles de sa voisine ne semblent pas troubler un quotidien bien établi ; le dedans, l’intimité d’Helmer, les sentiments ui se font peu à peu droit de cité, qui remuent profondément l’homme et le dehors, la nature, les canaux, les saisons, les oiseaux et le travail avec les animaux de la ferme qui paraissent immuables, hors du temps.

C’est un magnifique roman, lent et intense, dont les pages se déroulent toutes seules pour dire avec simplicité le deuil, la gémellité, le corps, la nature. Pour tenter de faire la paix avec le passé, avec le père, pour crever le plafond de solitude qui pèse sur Helmer, pour oser être soi-même. Cela m’a un peu fait penser aux Chaussures italiennes de Henning Mankell avec l’arrivée inattendue d’un personnage surgi du passé mais Gerbrand Baker possède une voix bien personnelle que je retrouverai avec joie dans d’autres lectures.

« – Comment c’est d’avoir un frère jumeau ?
– C’est la plus belle chose qui soit, Henk.
– À présent, tu te sens diminué de moitié?
Je veux dire quelque chose, mais n’y parvient pas. je suis même obligé de m’agripper à l’une des barres métalliques pour ne pas tomber. J’ai toujours été ignoré, j’étais le frère, papa et maman comptaient davantage, Riet a revendiqué – si peu que cela ait duré – son veuvage, et voilà le fils de Riet ici, face à moi, en train de me demander si je me sens diminué de moitié. Henk m’attrape par les épaules, je lui fais lâcher prise.
– Pourquoi pleures-tu ? demande-t-il.
-Pour tout, dis-je. »

« Tout ça n’est jamais venu. Je ne l’ai plus jamais revu. A l’automne je suis entré quelquefois dans la maison d’ouvrier vide. C’est là que j’avais été quelqu’un. L’odeur du tabac a persisté longtemps. Sept mois après, Henk était mort et, quelques jours plus tard, j’avais la tête sous les vaches.

Je ne l’ai plus jamais sortie de là. »

« Nous appartenions l’un à l’autre, nous étions deux garçons et un seul corps.
Mais il y a eu Riet. Lorsqu’en janvier 1966 je suis entré dans sa chambre [celle de Henk] et ai voulu me coucher près de lui, il m’a renvoyé. « Fous le camp », a-t-il fait. Je lui ai demandé pourquoi. « Idiot », m’a-t-il répondu. En quittant sa chambre je l’entendais pousser des soupirs de mépris. J’ai regagné mon lit en frissonnant. Il gelait, la nouvelle année venait de commencer et, le matin d’après, la fenêtre était couverte de haut en bas de fleurs de givre. Nous étions désormais deux jumeaux et deux corps. »

Gerbrand BAKKER, Là-haut, tout est calme, traduit du néerlandais par Bertrand Abraham, Folio, 2011 (Gallimard, 2009)

L’Annonce

18 mardi Août 2020

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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à la ferme, Folio, L'Annonce, Marie-Hélène Lafon

Quatrième de couverture :

«À Nevers, la deuxième fois, Annette et Paul avait apporté des photos. Ils avaient eu l’idée le premier jour, en novembre. Ils ne savaient plus qui l’avait pensé et proposé d’abord. Ils avaient été du même avis ; ça aiderait pour raconter pour faire comprendre ; ils n’étaient pas seuls dans cette affaire, ils n’étaient pas neufs ; l’enfant la mère les sœurs les oncles, on les imaginerait mieux, chacun de son côté, avant de les connaître en vrai.»

Paul, quarante-six ans, paysan à Fridières dans le Cantal, ne veut pas finir seul. 
Annette, trente-sept ans, vit à Bailleul dans le Nord. Après avoir rompu avec le père de son fils, elle doit s’en aller, recommencer ailleurs… 
Marie-Hélène Lafon nous raconte leur rencontre, née d’une petite annonce dans un journal, lue et découpée. C’est une histoire d’amour.

Avec ce petit roman de 151 pages, j’ai enfin découvert la plume de Marie-Hélène Lafon et j’ai été épatée par la finesse de son regard, l’intelligence de son histoire et la richesse de sa langue.

Ce roman confronte des mondes et des êtres : le Cantal rural, rude et le Nord urbain et grouillant ; le travail à la ferme et le travail en usine ou à la caisse d’un supermarché ; un homme de 46 ans qui décide soudain de construire un couple face aux habitudes bien ancrées de sa soeur et de ses oncles et une femme de 37 ans séparée d’un compagnon alcoolique et violent qui l’a laissée sans force sur le bord de la route ; les pensées du dedans, les mots qui ne peuvent ou ne savent pas sortir et ce que l’on montre au dehors. Mais ce qui rassemble sans doute Paul et Annette (avec des nuances très différentes qu’ils ne peuvent entièrement exprimer), c’est la solitude et le silence. Et c’est avec ces fragilités incertaines et leur désir inavoué de changement qu’ils osent (re)commencer quelque chose ensemble, avec aussi Eric, le fils d’Annette, qui noue d’emblée une amitié avec Lola, la chienne de la ferme.

En quelques pages, Marie-Hélène passe d’un personnage à l’autre et plonge dans son histoire personnelle, son intimité, ses motivations, ses secrets, tout en maintenant cette tension entre le dedans et le dehors. Hommes et bêtes, rien n’est oublié de ce Cantal rude à apprivoiser ni de la construction d’une vie nouvelle, ou plutôt renouvelée de l’intérieur. La langue riche de la romancière contraste avec l’économie de langage de ses personnages : elle coule en de longues phrases abondantes, resserre le propos avec une ponctuation particulière, évoque par tous les sens la vie à la ferme et les sentiments intimes.

C’est un petit roman captivant par sa densité et l’acuité de son regard. Une belle inauguration d’une série de lectures « à la ferme » et le désir de poursuivre l’exploration de l’oeuvre de Marie-Hélène Lafon.

« Annette regardait la nuit. Elle comprenait que, avant de venir vivre à Fridières, elle ne l’avait pas connue. La nuit de Fridières ne tombait pas, elle montait à l’assaut, elle prenait les maisons, les bêtes et les gens, elle suintait de partout à la fois, s’insinuait, noyait d’encre les contours des choses, des corps, avalait les arbres, les pierres, effaçait les chemins, gommait, broyait. Les phares des voitures et le réverbère de la commune la trouaient à peine, l’effleuraient seulement, en vain. Elle était grasse de présences aveugles qui se signalaient par force craquements, crissements, feulements, la nuit avait des mains et un souffle, elle faisait battre le volet disjoint et la porte mal fermée, elle avait un regard sans fond qui vous prenait dans son étau par les fenêtres, et ne vous lâchait pas, vous les humains réfugiés blottis dans les pièces éclairées des maisons dérisoires. »

« En juin le pays était un bouquet, une folie. Les deux tilleuls dans la cour, l’érable au fond du jardin, le lilas sur le mur, tout bruissait frémissait ondulait ; c’était gonflé de lumière verte, luisant, vernissé, presque noir dans les coins d’ombre, une gloire inouïe qui, les jours de vent léger, vous saisissait, vous coupait les mots, les engorgeait dans le ventre où ils restaient tapis, insuffisants, inaudibles. Sans les mots on se tenait éberlué dans cette rutilance somptueuse. C’était de tout temps; cette confluence de juin, ce rassemblement des forces, lumière vent eau feuilles herbes fleurs bêtes, pour terrasser l’homme, l’impétrant, le bipède aventuré, confiné dans sa peau étroite, infime. »

« A Nevers, le lundi 19 novembre, Annette avait vu sans le voir le corps de Paul. Toute son attention avait été happée, dévorée par les mots de Paul. Et par ses mains. Qui parlaient avec lui, soutenaient sa parole, la relançaient ou reposaient à plat sur la table, dans les creux de silence, et frémissaient comme mues de l’intérieur par de sourds tressaillements qui disaient ou tentaient de dire ce que Paul taisait, ce qu’il gardait tapi sous le flot des choses audibles. Ni Annette ni Paul n’iraient extirper ce qui restait, s’incrustait, dessous. On ne gratterait pas les vieilles plaies de solitude et de peur, on n’était pas armé pour ça, pas équipé ; on s’arrangerait autrement. »

« Pour les oncles la conduite de la voiture se pratiquait à deux, et Paul ne se souvenait pas qu’ils eussent jamais dérogé à cet usage, même en pleine force de l’âge. Désormais, et ce depuis onze ans, depuis l’achat de la languide Citroën BX diesel vert sapin métallisé, chaque dimanche en fin de matinée entre onze heures et midi, les oncles dégourdissaient la voiture. On la démarrait, et elle vrombissait longuement dans le garage étroit dont les portes avaient été au préalable ouvertes au plus large ; une marche arrière et quelques manœuvres délicates se révélant nécessaires pour extraire le précieux véhicule de son étui et de la cour, directives mimées et injonctions vociférées se succédaient, l’un des oncles s’évertuant au volant tandis que l’autre se plantait en sémaphore devant les cages à lapins en toutes circonstances et saisons. Seule la neige empêchait la cérémonie, et encore fallait-il que la couche tombée fût assez sérieuse pour dissuader les coéquipiers intrépides. On n’allait pas loin ; selon un itinéraire immuable, on se rendait aux limites de la propriété afin d’examiner les terres les plus écartées, et, le cas échéant, bêtes et clôtures, d’un regard que la vigilance requise pour la bonne conduite du véhicule, toujours à moins de cinquante kilomètre à l’heure, ne privait qu’en partie de sa coutumière acuité. L’affaire était connue dans le pays, le dimanche entre onze heures et midi les oncles de Fridières dégourdissaient la voiture ; s’ils n’étaient pas passés sur le pont des Chêvres à onze heures et quart et sur la place à onze heures vingt, on pouvait sonner le tocsin, la guerre était déclarée, le canton se trouvait à la dernière extrémité. Un détail, enfin, ravissait les habitués et fortifiait auprès d’eux la solide réputation d’originaux qui auréolait les oncles faussement jumeaux ; non contents de se succéder au volant d’un dimanche à l’autre, Louis et Pierre n’auraient pour rien au monde renoncé à la compagnie de Lola. Elle trônait, magnanime, la truffe écrasée contre la vitre, à la droite du conducteur tandis que le frère réduit au rôle de passager tenait le milieu de la banquette arrière. »

Marie-Hélène LAFON, L’Annonce, Folio, 2011 (Buchet-Chastel, 2009)

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