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Archives de Tag: Agatha Christie

Le crime de l’Orient-Express

12 mercredi Août 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, En train, Hercule Poirot, Le crime de l'Orient-Express, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l’Orient-Express – ce train de luxe qui traverse l’Europe – où un crime féroce a été commis.
Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge.
Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d’alibis.

Dans la série des voyages en train, impossible de ne pas relire cette célèbre enquête d’Hercule Poirot ! Un petit classique de temps en temps, cela ne fait vraiment pas de mal…

Bien sûr, comme pour Le meurtre de Roger Ackroyd, je me souvenais de la clé de l’énigme mais pas des détails, des mobiles, des différents personnages qui se retrouvent comme par hasard dans cette voiture de l’Orient-Express qui relie Stamboul à Calais par un hiver glacial. Un train prestigieux bloqué par la neige, des personnes de toutes catégories sociales réunies au même endroit, le meurtre d’un homme particulièrement odieux (kidnappeur et assassin d’enfant) et bien sûr la présence d’un détective hors-pair, tout est réuni pour un excellent huis-clos !

Comme aucune communication avec l’extérieur n’est possible (on dirait – providentiellement – que personne ne sait que le train est arrêté en pleine tempête de neige et que personne ne fait rien pour le débloquer) et comme il n’y a donc aucun moyen de vérifier les dires des douze suspects, Poirot ne peut se fier qu’à son sens de l’observation et de la déduction, ainsi qu’à sa mémoire et à sa connaissance du genre humain (en résumé « notre perspicacité et notre jugement » p. 134). Toute l’enquête se joue sur les détails observés et sur les interrogatoires des voyageurs, de la princesse Dragomiroff au conducteur du wagon en passant par le secrétaire de la victime, une dame américaine pathétique, une jolie Anglaise intrigante et son colonel chevalier servant, un couple de diplomates hongrois, un Italien volubile et une femme de chambre suédoise timorée, une Allemande… Toutes les classes sociales et les nationalités sont représentées ! Mais rien n’est dû au hasard et Poirot ne mettra pas longtemps à dénouer l’écheveau des mobiles et des actes criminels…

Autant dire que, bien sûr, Dame Agatha nous gâte dans ce huis-clos presque construit comme une pièce avec ses très nombreux dialogues et ses coups de théâtre.

J’ai encore noté une bonne réflexion sur les Belges, j’adore repérer ça dans les romans ! Poirot affirme ainsi : « Certes, j’admire l’Amérique, le pays du progrès, mais j’avoue préférer mes compatriotes aux femmes américaines. La jeune fille belge ou française surpasse en charme et en finesse celle des autres nations. » (p. 146) Et c’est une vraie dame anglaise qui vous l’affirme aussi derrière le petit homme !

Impossible de ne pas repenser à l’expo présentée il y a un an à l’Institut du Monde arabe « Il était une fois l’Orient-Express » avec deux vraies voitures du train dans la cour de l’Institut, où l’on avait reproduit des éléments du célèbre roman d’Agatha Christie. Je vous en propose quelques souvenirs en images :

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Agatha CHRISTIE, Le crime de l’Orient-Express, traduit de l’anglais par Jean-Marc Mendel, Le livre de poche, 1992 (mon édition date de 2013) – Première édition du roman original en 1934

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Mr Brown

28 samedi Juin 2014

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

≈ 14 Commentaires

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Agatha Christie, Mois anglais, Mr Brown

     

Quatrième de couverture :

C‘est toujours après le drame qu’on s’avise qu’un personnage falot a traversé la scène sans que personne lui prête attention. 
Et, justement, dans le bureau de Mr Winttington, il y avait un clerc qui se faisait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n’était capable de se rappeler quoi que ce fût de Mr Brown. Pas même son visage. La description qu’on donne invariablement de Mr Brown, c’est qu’il ressemble à tout le monde.

Ce Mr Brown est le deuxième roman écrit par Agatha Christie en 1922, c’est son mari Archie qui l’engagea à continuer à écrire alors que La mystérieuse affaire de Styles (premier roman de Dame Agatha, première apparition d’Hercule Poirot) semblait ne pas lui avoir fait gagner assez d’argent pour entretenir la maison familiale de la mère d’Agatha Christie. Elle met donc en scène pour la première fois Tommy et Tuppence Beresford, les Jeunes Aventuriers, qui se marieront à la fin de ce premier opus et qui, paraît-il, ressemblent au coupe que formaient Archie et Agatha. Ils seront les héros de cinq romans, dont le dernier de l’auteur, Le cheval à bascule, écrit en 1973.

Le roman démarre en 1915, lors du naufrage du Lusitania : un Américain, porteur d’un plan secret capital pour les Alliés, confie le document à une jeune femme « parce que les femmes et les enfants seront sauvés en priorité ». Mais dès sa descente du bateau, la jeune Jane Finn sera le jouet d’une organisation secrète elle aussi, dirigée par un certain Mr Brown. C’est après la guerre que Thomas Beresford et Prudence Cowley, dite Tuppence, tous deux en mal d’indépendance et de l’argent qui va avec, seront amenés à rechercher la jeune Américaine disparue. Ils seront aidés en cela par Mr Carter, un vieux diplomate anglais, Julius Hersheimmer, cousin de Jane Finn et le brillant avocat James Peel Edgerton. Aidés ou manipulés ? Car très vite, nos deux aventuriers se rendront compte qu’ils ne doivent pas faire confiance à tout le monde. Leur intelligence, leur intuition, leur fraîcheur ne seront pas de trop pour venir à bout des sombres manoeuvres de Mr Brown.

On s’en doute, le bien triomphera du mal au bout de ce roman de 231 pages (dans la version intégrale des Beresford que je possède) et les événements s’enchaînent sur un rythme trépidant et avec des coïncidences un peu trop bienvenues pour être tout à fait vraisemblables, mais ne boudons pas notre plaisir : Dame Agatha se révèle déjà un grand maître du suspense et de la construction d’une intrigue pleine de rebondissements, elle s’essaye au roman d’espionnage avec un goût pour la parodie assez amusant (notamment des le personnage d’Albert, jeune aide des Beresford féru de romans policiers « de quatre sous ») et surtout elle nous présente avec humour un couple de héros vraiment rafraîchissants, typiquement anglais et bien plus efficaces qu’on ne pourrait le craindre ! Et c’est ainsi qu’on se rend compte qu’à l’époque des i-phones et autres gadgets électroniques hyper-rapides, ce genre de roman a un charme fou avec ses télégrammes, ses mots griffonnés à la hâte et portés par coursier, ses inquiétudes quand on est sans nouvelles de quelqu’un pendant au moins trois jours (et pas dix minutes…)

(C’est Carter qui parle) « A première vue, c’est un jeune Anglais comme tant d’autres, sain et même un peu lourdaud. Lent dans ses raisonnements, incapable de se laisser entraîner par son imagination, pour la bonne raison qu’il en est dépourvu. Difficile à tromper. Il réfléchit lentement et, quand il a une idée en tête, il ne la lâche pas. La jeune fille est tout à fait différente. Plus d’intuition et moins de bon sens. Ils forment un couple charmant et une bonne association : pondération et dynamisme. » (p. 179)

Malgré les petites invraisemblances (mais c’est pour que le bien l’emporte à la fin et que le méchant soit totalement battu) j’ai donc passé un bon moment en compagnie des Beresford, encore une fois un roman parfait pour la fin des joyeusetés scolaires de juin et un beau point final à ce mois anglais !

Agatha CHRISTIE, Mr Brown, traduit de l’anglais par Albine Vigroux, Le Masque, 2010 (L’intégrale Les Beresford, Le Masque, 2008)

C’est la journée Agatha Christie aujourd’hui dans le Mois anglais.

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Petit Bac 2014   logo Challenge littérature anglaise   Logo Thrillers et polars

 

Le meurtre de Roger Ackroyd

25 mercredi Avr 2012

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

≈ 54 Commentaires

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Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, l’industriel Roger Ackroyd se confie à son ami le Dr Sheppard. La veuve qu’il envisageait d’épouser s’est suicidée pour échapper à un chantage. Dans une ultime lettre, elle lui révèle nom de celui qui détient un terrible secret : un an plus tôt, elle a assassiné son mari.

Je rêvais de relire Agatha Christie, dont j’ai dévoré pas mal de romans quand j’avais quinze, seize ans, j’empruntais des éditions de trois ou quatre titres à la bibliothèque et je buvais du petit lait, sans aucun discernement mais avec un maximum de plaisir. J’ai relu Dix petits nègres il y a quelques années, pour un travail scolaire, et cette fois, ça y est, je relis « pour le plaisir » avec ce septième roman de Dame Agatha, paru en anglais en 1926, le quatrième où apparaît Hercule Poirot. Il me semble avoir lu sur un forum un commentaire beaucoup trop complet, dont l’auteur révélait le coupable, ou alors je deviens maligne pour résoudre les énigmes : en tout cas, que j’aie bien retenu le commentaire ou que j’aie deviné très vite qui était le meurtrier, cela n’a gâché en rien mon plaisir (pardon, je me répète beaucoup avec ce mot).

Je ne me souvenais pas qu’Agatha Christie a autant d’humour, du moins de l’humour anglais, très flegmatique et piquant. Page 10, le décor est planté : « King’s Abbott, notre village, ressemble sans doute à beaucoup d’autres. Cranchester, la ville la plus proche, se trouve à douze kilomètres. Nous possédons une gare importante, un petit bureau de poste et deux magasins qui se font concurrence et où on trouve à peu près totu ce qu’on veut. Tous les hommes valides s’empressent de partir dès qu’ils sont en âge de le faire, mais nous ne manquons ni de vieilles filles ni d’officiers à la retraite. Quant à nos passe-temps et distractions favorites, un verbe suffira pour les décrire : cancaner. » Page 30, un rapide portrait au vitriol atteste cet humour : « Je regrette d’avoir à l’admettre, mais je déteste Mrs Ackroyd. Cette femme est un fort déplaisant amalgame de colliers, de dents et d’os. Ses petits yeux bleu pâle ont la dureté du silex et leur froideur calculatrice dément les paroles aimables qu’elle prodigue si volontiers. » J’adore cette ambiance, que l’on retrouve aussi chez Mary Wesley ou encore Barbara Pym.

L’apparition d’Hercule Poirot dans cet opus est tout aussi savoureuse : il a pris sa retraite incognito dans ce village, et pour s’occuper il cultive les courges ! Heureusement pour nous, il va vite se lasser de cette activité peu nourricière pour « les petites cellules grises ».

Quant à l’enquête, qui se déroule essentiellement dans la propriété de Roger Ackroyd, elle progresse à coups de questions, d’indiscrétions, de précisions horaires, de personnages qui apparaissent ou disparaissent mystérieusement, de secrets plus ou moins bien dissimulés… comme les pièces d’un puzzle qui se mettent en place lentement jusqu’à ce que Hercule Poirot y apporte la touche finale. Certes, il y a parfois quelques questions un peu trop bien amenées par la police locale, quelques coïncidences bien précieuses pour notre détective à moustaches, mais quand même, ce Belge, avouez, c’est un as !! Et cette technique narrative, quelle bonne idée pour nous relater la découverte du crime et la résolution de l’énigme.

Une lecture détente donc, un plaisir anglais que je n’ai pas boudé. A renouveler sans tarder, j’espère !

L’avis d’Enna qui l’a relu aussi il y a quelques jours, et celui d’Antoni.

Agatha CHRISTIE, Le meurtre de Roger Ackroyd, traduit de l’anglais par Françoise Jamoul, Le livre de Poche, 1990 (La couverture de mon édition date de 2009)

Un livre qui entre bien sûr dans le challenge d’Antoni

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