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Archives de Tag: Autrement

Mourir n’est pas de mise

09 mardi Oct 2018

Posted by anne7500 in Des Mots français

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Autrement, David Hennebelle, Ils Marquises, Jacques Brel, Mourir n'est pas de mise

Quatrième de couverture :

À bord d’un grand voilier, un homme laisse derrière lui le ciel gris et bas de Belgique, les paparazzis, les salles de concert enfumées. Sur les îles Marquises, il veut devenir un autre et retrouver le paradis perdu de l’enfance. Mais il reste toujours le plus grand : Jacques Brel.

Roman biographique et onirique, Mourir n’est pas de mise redonne vie avec grâce et émotion aux quatre dernières années mythiques de Jacques Brel, entre grandes fêtes, vie solitaire, compositions, échappées sur mer ou dans les airs. Des années de beauté, de gravité, d’une vie réinventée, tel un conte merveilleux et cruel.

En septembre, je suis tombée tout à fait par hasard sur ce livre en librairie et je me suis dit que je le présenterais le jour des quarante ans de la mort de Jacques Brel, le 9 octobre 1978.

« Il y avait tant de personnes qui ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir qu’il était loin déjà. Et qu’il avait le dos tourné. C’était peut-être la seule chose qui ne mentait pas sur la photo. Il n’avait pas imaginé, depuis qu’il avait annoncé son retrait de la scène, qu’on le presserait autant dans l’espoir de lui arracher des regrets. Il fallait vraiment ne pas le connaître pour se le figurer déjà nostalgique ou incertain de son choix. » ‘p. 16-17)

En de très courts chapitres, David Hennebelle raconte les quatre dernières années de Jacques Brel : cette sorte de fuite sur les mers loin de toute forme de notoriété, avec celle qui s’impose sur le bateau et qui sera finalement sa dernière compagne, fidèle et amoureuse jusqu’au bout, Maddly Bamy ; le projet de tour du monde à la voile stoppé par la première attaque du cancer ; la reprise du voyage et l’arrêt aux Marquises, sur la petite île d’Hiva Oa, parce que là au moins, personne, vraiment personne ne sait qui est Jacques Brel ; la vie douce, apaisée, accordée à une nature exceptionnelle, marquée par les navettes en avion entre Tahiti et les Marquises (notamment pour transporter le courrier), les soirées où Brel cuisine et s’habille en smoking parce que rien n’est trop beau pour recevoir les amis ; l’écriture des chansons du dernier album, celui qui s’arrachera comme des petits pains, composé et enregistré à la fois dans la jubilation et le doute ; et puis la fin, la maladie qui le rattrape et le foudroie dans la grisaille parisienne.

A mon sens la quatrième de couverture sur-vend ce court roman en disant qu’il redonne vie à ces quatre années « avec grâce et émotion »  je l’ai trouvé certes agréable à lire mais assez factuel et ce n’est que normal car finalement peu de gens ont raconté ce qui s’est passé sur le bateau de Brel ou dans la maison d’Hiva Oa. Quand il revenait en Europe, Brel fuyait les journalistes, nombreux à ses trousses. Et le combat contre la maladie est sans doute – et heureusement – resté le secret du chanteur et de ses intimes. Et donc ce récit m’a paru un peu sec… mais il y a parfois au détour d’une page un moment d’émotion, notamment à travers les rares paroles que Brel a vraiment laissées  : vers d’une chanson dédiée à son ami Georges Pasquier (« Jojo était son ami le plus cher depuis leur rencontre aux Trois Baudets, depuis ces fins fonds de la nuit où aucun des deux n’arrivait à dire à l’autre que, peut-être, il serait préférable d’aller dormir. ») ou lettre à un autre ami, Charley Marouani (« Je t’écris sur le pont,à la lueur d’une lampe à pétrole. Il fait doux. La terre bruisse et respire. Un moment rare et merveilleux, trop formidable pour un homme seul. Envie de t’écrire. Acte rare et important pour moi. J’ai tant d’amitié et de respect pour toi que les mots me semblent insolents et que, de toujours, j’ai préféré le silence. Mais me reste l’envie de dire aux hommes que j’aime, que je les aime. Et je t’aime. »)

Et puis, ne serait-ce que pour approcher un peu l’homme Jacques Brel, le chanteur, l’auteur, l’amoureux, le rêveur qui brûla d’une flamme inextinguible, cette lecture en valait bien la peine.

David HENNEBELLE, Mourir n’est pas de mise, Autrement, 2018

 

Le journal intime de Baby George

21 mercredi Juin 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Autrement, Clare Bennett, Le mois anglais, Rentrée littéraire 2016

Quatrième de couverture :

« Superstar médiatique. Titan de la mode internationale. Sauveur potentiel de l’Écosse. Combien de rôles ces gens veulent-ils que je remplisse ? »
Mon nom est George, Prince George de Cambridge, mais vous pouvez m’appeler Baby George. Je suis le fils aîné de William et de Kate, l’héritier de la couronne d’Angleterre, le bébé le plus photographié au monde. J’ai décidé de vous dévoiler l’intimité de mon quotidien royal et celui de mon illustre famille.
Pour la toute première fois, l’oeil perçant d’un minuscule colosse littéraire – petit de taille mais doté d’un énorme pouvoir – dévoile les secrets les plus jalousement gardés de la monarchie britannique. Comment est-ce possible ? Simplement parce qu’il est l’un d’entre eux.

Voilà un livre bien malicieux qui m’a fait passer un bon moment en cette période chargée (sourire et même rigolade garantis, du moins en ce qui me concerne). Attention, hein, ça ne casse pas trois pattes à un canard et ça risque bien d’être un des rares livres à se périmer tout seul, il valait mieux le sortir de ma PAL avant que le prince George atteigne un âge… respectable.

Clare Bennett, considérée comme la spécialiste de la famille royale britannique, se met dans la peau de George, qui commence un journal intime le jour de son premier anniversaire. L’événement principal qui marquera sa deuxième année sera l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur. Un(r) rival’e) potentiel (nom de code : Ringo) pour celui qui déchaîne les passions du peuple à chacune de ses apparitions ou de la publication d’une de ses photos. Normal, il a une équipe de communication et de stylistes hors-pair. Pas sûr que l’équipe de son frère ou sa soeur (qui se prépare bien sûr déjà à l’événement) puisse être à la hauteur…

Rien au’avec cette idée d’équipe, Clara Bennett se moque gentiment de tous ces conseillers en image, attachés de presse, serviteurs en tous genres qui sont censés maîtriser toutes les situations possibles et tout faciliter à leurs royaux employeurs. Et en laissant la parole au prince George, tous les membres de la famille royale sont passés à la moulinette, sous l’angle de vue d’un enfant d’un an et avec le concours des clichés ou des fantasmes attachés à ces royales personnes. Par exemple, Charles, le grand-père, surnommé Beanie (parce qu’il aime Mr Bean) passe son temps à parler à ses plantes et à ses poules, Camilla aime les blagues vulgaires, David Cameron est boulimique, le père de Kate adore les déguisements, William se laisse dominer par Kate… bon, je ne vais pas tout révéler, quand même, sauf qu’à la fin, c’est la Queen qui siffle la fin de la récréation. Avec toute la force de sa diplomatie légendaire.

« La vie est prometteuse. J’aime l’Angleterre. Quitte à devenir roi d’un pays, je suis content que ce soit de celui-ci. Même si la lune ne m’aurait pas déplu. »

« Eh bien, tu es prévenu, Père Noël, moi aussi je tiens une liste. C’est la liste des gens qui ne seront jamais anoblis. A bon entendeur salut ! »

Clare BENNETT, Le journal intime de Baby George, traduit de l’anglais par Géraldine D’Amico, éditions Autrement, 2016

Un livre hautement recommandé par Hugh Grant lui-même.

Vous saurez tout sur le choix des tenues du prince George en lisant son journal intime.

Meurtres au manoir

03 vendredi Juin 2016

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Autrement, Le mois anglais, Meurtres au manoir, Willa Marsh

Quatrième de couverture :

« – Apparemment, dit-elle lentement, Thomas ne sera plus en mesure de… vous savez… Je n’aurai peut-être jamais d’enfant.
– Inutile de compter les poulets avant que les oeufs n’éclosent, conseille tante Gwyneth, tout en remplissant sa tasse de café chaud.
– Il y a plus de manières de tuer un chat qu’en le noyant dans la crème, ajoute tante Olwen en faisant tourner les sablés…
Clarissa a l’étrange impression que quelque chose d’immense vient d’être suggéré. Elle regarde les tantes, qui la toisent de leurs yeux luisant d’une étrange et intelligente lueur… »
Clarissa s’ennuie à Londres et sa vie sentimentale est une catastrophe. Thomas est un veuf encore jeune, héritier d’un délicieux manoir Tudor. Le mari idéal, ou presque : il habite avec ses deux vieilles tantes, Olwen et Gwyneth. Elles ont l’air plutôt inoffensives, avec leur jupe en laine et leurs croquenots… Qui oserait soupçonner ces deux adorables vieilles chouettes de manigances diaboliques ?

Comme d’autres lectrices du Mois anglais qui ont choisi ce roman, j’ai été un peu déçue par ce roman de Willa Marsh, le deuxième traduit en français et dont on a sans doute voulu assurer le même succès que Meurtres entre soeurs en lui donnant un titre similaire. Honnêtement c’est un titre trompeur et ce livre est nettement moins pétillant que le premier. (Je dois avouer que je le savais, j’avais déjà lu des avis mitigés et je n’ai donc pas été déçue outre-mesure.)

Pour la thématique « Vieilles dames indignes » de ce jour, on est servi : deux vieilles dames, deux soeurs conspirent et complotent à garder intacte les pouvoirs une vieille demeure galloise, pouvoirs entretenus par toute une lignée de Mortimer et maison habitée par « les vifs et les morts » de la dynastie familiale. On peut dire que la maison est l’héroïne du roman, même si, bien sûr, il faut des personnages humains pour faire vivre l’histoire.

Dans les humains, à part les tantes Olwen et Gwyneth (au service de la Déesse), nous avons Thomas, le propriétaire de la maison, opportunément veuf, sa fille Megan, Clarissa, une Londonienne en mal de mari qui rencontre – opportunément – Thomas et réussit à l’épouser et Georgy, la « meilleure meilleure amie » de Clarissa. Clarissa est terriblement influençable, indécise, paresseuse et Georgy est maligne, audacieuse et sans scrupules, une parfaite manipulatrice.

Oui mais pour jouir pleinement de la maison et/ou pour assurer sa « sécurité », il va falloir à tous ces humains de l’habileté, de l’instinct, de la détermination. Et Georgy ne sera pas la seule à manipuler les autres.

Bon, il faut accepter cette intervention du surnaturel, assez prégnante, il faut accepter des longueurs, qui accompagnent les atermoiements de Clarissa et les manoeuvres des tantes et de Georgy, la fin est peut-être « too much » mais bon, ça se lit pas trop mal, il y a quand même quelques piques typiques de Willa Marsh. A vous de voir. Heureusement que je sais que les deux autres romans traduits sont mieux…

Willa MARSH, Meurtres au manoir, traduit de l’anglais par Eric McComber, Editions Autrement, 2012

L’avis de Mrs Pepys

Rendez-vous avec des vieilles dames indign(é)es aujourd’hui.

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Noces de neige

07 vendredi Août 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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Autrement, En train, Gaëlle Josse, Noces de neige

Quatrième de couverture :

« Irina sait qu’elle a menti. Un peu. Rien de très grave.
Mais menti quand même. Certes, elle a bien vingt-six ans… Mais elle n’a jamais travaillé au Grand Café Pouchkine, comme elle l’a écrit à Enzo. »
Elles sont des centaines à rêver d’une autre vie. Mais pour Irina, rêver ne suffit pas. De Moscou, le Riviera Express doit la conduire à Nice, jusqu’à Enzo. Elle est prête à saisir sa chance. N’importe quelle chance. Mais sait-on vraiment ce qui nous attend ?
Irina n’a jamais entendu parler d’Anna Alexandrovna, jeune aristocrate russe, ni de son long voyage en train, en sens inverse, de la côte d’Azur à Saint-Pétersbourg, un huis clos où les événements tragiques se succèdent. Qui s’en souvient ? Un siècle les sépare, et pourtant leurs histoires sont liées à jamais.

Après un détour par Constantine durant la seconde guerre mondiale, nous repartons en train en compagnie de deux femmes qui font le trajet entre Nice et Moscou, l’une en 1881, l’autre en sens inverse et en 2012.

En quelques pages, Gaëlle Josse réussit à rendre vivantes et proches ces deux jeunes femmes, à la fois si différentes dans leurs origines, leur histoire, le sens qu’elle veulent donner à leur vie, et si proches dans leur rapport compliqué à leur mère et aux hommes et surtout dans leur maladroite quête de bonheur. Petit à petit se révèlent les parcours de la jeune aristocrate russe qui aspire à retrouver les grands espaces et ses chers chevaux après une saison hivernale oppressante à Nice et de la jeune femme moderne qui, au contraire, souhaite de toutes ses forces fuir le froid et la violence d’un homme blessé par la guerre. Le lecteur peut ainsi tisser les liens qui unissent ces deux histoires, s’ouvrir à l’inconnu du voyage et passer avec elles par toute une gamme d’émotions très variées et parfois surprenantes !

J’avoue que je me serais bien passée du tout dernier chapitre qui explique vraiment le lien « historique » entre Anna Alexandrovna et Irina. Certes, le roman aurait été encore plus court, certes certains lecteurs aiment que l’auteur leur explique tout jusqu’au bout, mais ça ne m’a pas paru indispensable. J’aurais limite préféré un bond dans le temps et une évocation de ce que les deux héroïnes deviennent quelques années après ce voyage en train.

Mais ce petit bémol n’enlève rien au talent de Gaëlle Josse à nous raconter une histoire tirée de l’observation du réel, du quotidien (on la sent interpellée par les sites de rencontres, en particulier ceux où de nombreuses jeunes Russes s’exposent et nouent des liens plus ou moins tarifés avec des Occidentaux), à tracer le portrait de personnages attachants dans leurs fêlures et à croiser des destins qui paraissent bien éloignés mais se rejoignent dans ce huis-clos qu’est un long voyage en train.

« Le train poursuit son avancée dans la nuit, comme s’il ouvrait la route droit devant lui, rejetant les ténèbres de part et d’autre de la voie. La nuit est noire, d’un noir dense, serré, d’où toute trace de gris a disparu.

De loin en loin, le halo clair tracé par les lumières d’une ville devinée, comme un témoignage de vie, ou la possible existence d’une galaxie proche, quelque part dans des espaces interstellaires, et l’idée que les hommes n’ont pas renoncé à exister là, pas encore. Cela dure quelques secondes, puis la nuit reprend possession des espaces brièvement concédés. Le train continue sa course, sans arrêt, avec de simples ralentissements dans des gares inconnues, avec leurs panneaux illisibles, leurs quais grisouilles et leurs réverbères transis. » (p. 52-53)

Gaëlle JOSSE, Noces de neige, Editions Autrement, 2013

 

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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