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Archives de Tag: Belfond

Le vase où meurt cette verveine

24 vendredi Juil 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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Belfond, Frédérique Martin, Le vase où meurt cette verveine, Pocket, roman épistolaire

Quatrième de couverture :

Après cinquante-six ans d’un mariage fusionnel, la maladie de Zika la contraint à quitter Joseph et leur maison pour Paris. Hébergée chez leur fille, elle pourra plus aisément bénéficier de soins hospitaliers tandis que son mari, recueilli par leur fils, se languit loin d’elle, à Montfort. Dès lors, les amants esseulés nourrissent une correspondance passionnée ou chacun redécouvre ses enfants, leurs failles, leurs blessures et leurs reproches – les fruits amers d’un amour exclusif, tragiquement récoltés au soir de leur vie…

Je crois que beaucoup de lectrices ont aimé ce roman, tant pis si je suis le vilain petit canard mais il ne m’a pas totalement convaincue… Je vais essayer d’expliquer pourquoi.

D’abord, le fait d’accepter de se séparer comme ça si on s’aime si fort m’a paru assez invraisemblable. Joseph le reconnaît dans une de ses lettres à Zika : n’y avait-il vraiment aucun hôpital plus proche dans la France moderne ? Ce couple se laisse-t-il si facilement influencer par ses enfants, alors que ces derniers sont assez éloignés, sinon par la distance, du moins par le coeur ?

Ensuite, je trouve qu’ils se parlent l’un à l’autre avec beaucoup de solennité, de componction, surtout Joseph. Certaines tournures de phrases m’ont franchement agacée, par leur manque de naturel, de spontanéité ; elles semblaient peu en adéquation avec les origines paysannes de Joseph et Zika. (« Je vais encore être cause de ton affliction » par exemple !)

Cela m’a amenée à me poser une question (j’ai été en cela influencée par Mina, toujours attentive à cet aspect d’un roman par lettres) : le genre épistolaire convient-il vraiment à cette histoire ? Certes, si les deux époux ne sont pas séparés, il n’y a plus de situation initiale et les lettres n’ont aucune raison d’être, mais le fait que tantôt Joseph tantôt Zika réagit immédiatement à la lettre reçue, sans réflexion, sans prise de distance est un autre élément un peu invraisemblable du roman. Je me suis demandé s’il n’aurait pas été plus intéressant d’avoir un roman polyphonique, qui aurait permis de confronter les points de vue et de mieux comprendre ce que ressentent Isabelle et Gauthier, les enfants du vieux couple.

Enfin, l’enchaînement des circonstances, les révélations successives, cette séparation qui dure si longtemps et le déchaînement de violence qui arrive à la fin du roman m’ont laissée un peu de marbre. Même s’ils m’ont fait frémir, je ne parviens pas tout à fait à y croire… Au final, ces personnages ne m’ont pas paru sympathiques, je crois que c’est la clé de ma « non-conviction »…

Frédérique MARTIN, Le vase où meurt cette verveine, Belfond, 2012 (et Pocket, 2014)

Trois grands fauves

11 mercredi Fév 2015

Posted by anne7500 in Des Mots français

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Belfond, Danton, Hugo Boris, Trois grands fauves, Victor Hugo, Winston Churchill

Présentation de l’éditeur :

Le portrait de trois prédateurs : Danton, Hugo et Churchill. Trois héros qui ont en commun d’avoir été confrontés très tôt à la mort, d’avoir survécu et d’y avoir puisé une force dévorante. Trois survivants qui ont opposé leur monstruosité à la faucheuse.

Trois grands fauves, ou comment défier la mort en trois leçons.

Trois portraits fragmentés et subjectifs, raccourcis saisissants d’une vérité qui échappe aux historiens. Une filiation imaginaire se tisse entre les personnages, dessinant une figure nouvelle. Qu’est-ce qu’un grand homme ? Où est son exception ?

Quel beau rendez-vous, puissant, intéressant, passionnant, que cette rencontre avec trois « monstres sacrés » de l’Histoire, j’allais dire de France, mais il y a Winston Churchill ! Quoique… il était assez francophile (si, si) (ça dépend des moments), donc…

On sent bien que tous les grands événements, le contexte général du roman sont tout à fait véridiques et que l’auteur se glisse entre les mailles de ces destins individuels pour faire oeuvre romanesque : il choisit un angle, un thème et comble les blancs de la grande Histoire pour raconter la petite histoire de trois hommes. Leurs points communs ? Ils ont tous trois eu un destin politique assez exceptionnel et surtout (l’angle choisi ici) ils ont un rapport particulier à la mort, qu’ils ont fréquentée dès leur prime enfance ou leur jeunesse. C’est notamment à travers leurs enfants qu’ils narguent la camarde : Danton survit à nombre d’enfants morts en bas âge, Victor Hugo semble dévorer l’énergie vitale de ses enfants, tandis que Winston Churchill inverse plutôt le cours des choses en défiant son propre père.

A noter qu’avec une de mes classes, j’ai travaillé en janvier sur le romantisme et Victor Hugo dans le cadre d’une séquence documentaire et ce livre m’a limite donné envie d’en savoir plus sur le grand Totor, un auteur que je n’apprécie pourtant pas plus que ça ! Pour Winston, aucun problème, je suis déjà tombée dans la marmite.

C’était aussi une rencontre avec Hugo Boris, dont l’écriture est puissante et évocatrice, pleine d’images et de sensualité. J’ai apprécié, oserais-je dire savouré la marche de Danton à l’échafaud, la séance de spiritisme à Guernesey, la descente dans les profondeurs des caves du Negresco avec Churchill, et ce ne sont là que trois exemples parmi tant d’autres.

Pour finir, une petite note esthétique : c’est la première fois que je lis un roman Belfond français dans la nouvelle charte graphique (oui, je sais, elle existe depuis au moins deux ans, mais je ne suis pas une fille à la mode, j’assume) et je trouve particulièrement bien la couverture à rabat et le marque-page à découper (chose que je n’ai pas faite parce que je suis maniaque, je veux garder le livre dans l’état où je l’ai acheté, mais c’est bien quand même !)

Hugo BORIS, Trois grands fauves, Belfond, 2013

Ca n’a pas l’air comme ça mais c’est le livre que j’ai tiré de ma PAL en janvier 2015 et le nouvel auteur que j’ai découvert (c’est mon projet PAL 2015).

Une collection de trésors minuscules

15 samedi Mar 2014

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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Belfond, Caroline Vermalle, Giverny, Une collection de trésors minuscules

Présentation de l’éditeur :

Il rêvait d’un trésor unique au monde : un tableau impressionniste sans prix… Ce rêve va le mener de surprise en surprise, et vers des trésors moins coûteux, mais bien plus précieux.

La trentaine séduisante, Frédéric Solis est un brillant avocat qui collectionne les succès et les tableaux impressionnistes. Son assistante, Pétronille, n’a d’yeux que pour lui mais il ne la voit pas, tout à son ambition et à son appétit de collectionneur… jusqu’au jour où un notaire lui annonce qu’il a fait un mystérieux héritage. Persuadé d’avoir touché le jackpot, Frédéric tombe de haut lorsqu’il découvre que son legs consiste en quelques tickets de métro et en une étrange carte aux trésors. Et puis la chance tourne. Quelques mauvaises affaires, et le voilà acculé : ses clients disparaissent et ses biens sont saisis. Il ne lui reste plus qu’à suivre la trace de l’étrange héritage, tandis que dans l’ombre Pétronille fait tout pour l’aider. De rencontre en rencontre et de surprise en surprise, le jeu de piste légué par un défunt bienveillant lui permettra de regarder, enfin, la vie au fond des yeux. 

Quand un flirt avec la dérive se transforme en aventure trépidante et savoureuse, généreuse et… amoureuse.

Caroline Vermalle est une romancière dont on parle pas mal sur les blogs et je suis ravie d’avoir eu l’occasion de la découvrir pour une lecture que je peux encore classer dans « les livres qui font du bien » (il y a un petit effet série par ici…)

Au début, on entre éberlué dans l’appartement de Frédéric Solis, sur les pas de Pétronille, et on est partagé entre « C’est trop beau pour être vrai ! » et « Mais tu es dingue de te donner autant de mal, ma pauvre Pétronille ! » On, c’est je plutôt, bien sûr… Et il faut avouer que ça continue comme ça pendant plusieurs pages et que j’ai craint l’ennui… Mais non… parce que, très vite, une plongée dans l’enfance de Frédéric m’a accroché le coeur et que cet héritage surprenant pour un homme du standing de Frédéric l’entraîne dans un jeu de piste finement mené, au point que je me suis retrouvée un soir, très tard dans mon lit, sans plus lâcher le livre jusqu’à la fin.

Il faut dire que les thématiques et certains détails choisis par Caroline Vermalle avaient tout pour me plaire : ça commence dans l’Ile Saint-Louis (et même si c’est assez anecdotique, j’étais ravie d’y faire un tour sur papier), on suit Frédéric sur les pas de Claude Monet à Vétheuil et à Giverny (voyage très agréable aussi, avec une pointe d’originalité, puisque nous avons la chance de nous promener dans les jardins en hiver), on passe par le Musée d’Orsay et à l’hôpital de Pontoise, on croise une galerie de personnages pittoresques et touchants.

Même si le jeu de piste n’a rien d’un jeu de hasard comme le naïf Frédéric le croit au début, même si tous les fils sont évidemment destinés à se croiser et à se rejoindre pour une fin apaisée, le roman se laisse pourtant lire très agréablement et n’est pas si léger que cela : les vieilles blessures mordent bien plus qu’on ne veut le croire, le lâcher prise est tout sauf évident, et si l’apaisement vient doucement, les larmes et les sourires ne sot jamais loin les uns des autres.

Un joli roman plein de petits choux, de flocons et de tendresse.

« Il était dans le jardin de Monet, et il était enchanté. Il avait tellement pensé à Fabrice Nile et au ticket qu’il n’avait pas prévu d’être émerveillé par ce jardin légendaire. Les arbres nus, les parterres encore blancs, la déclinaison incroyable de couleurs muettes, soudain, tout lui disait une poésie qu’il avait recherchée dans les salles de vente et les catalogues des galeries alors qu’il avait tout ici. Pourquoi n’était-il jamais venu ? Le soleil pâle se levait sur le silence du parc. Pas une âme. Le jardin hibernait, et tout était sublime. Parti, le souvenir des couleurs des fleurs et les chants des oiseaux, parties, l’opulence d’un printemps ou la sérénité d’un été. Restaient la perfection de ces lignes au coeur battant, la majesté des arbres nus, l’imagination généreuse d’un jardinier amoureux, un jardin touché par la grâce dans sa forme la plus épurée. Et l’hiver, beau comme un fantôme. » (p. 166)

Caroline VERMALLE, Une collection de trésors minuscules, Belfond, 2014

Un grand merci aux éditions Belfond pour l’envoi de ce livre !

Antigone et Keisha ont bien aimé aussi.

Un dernier pour cette contrainte :

22 Britannia Road

16 mardi Juil 2013

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 25 Commentaires

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Belfond, Rentrée littéraire 2012

Présentation de l’éditeur :

Séparé par la guerre, un couple se retrouve après sept années d’absence. Loin de la Pologne, dans cette petite maison anglaise du 22 Britannia Road, parviendront-ils à reconstruire leur foyer ? À s’aimer de nouveau alors que chacun porte en lui un très lourd secret ? Émouvant et poétique, un premier roman plein de charme par l’une des nouvelles voix de la littérature féminine.

Ample et envoûtant, un premier roman qui entremêle les voix et les époques pour évoquer le déracinement, la force de l’amour et l’incroyable volonté de survie de ceux qui ont affronté les drames de l’Histoire. 

22 Britannia Road : c’est ici que Janusz, soldat polonais réfugié en Angleterre, s’apprête à retrouver sa femme Silvana et leur fils Aurek. Après sept ans de séparation, un nouveau pays, une nouvelle adresse pour se reconstruire loin de la Pologne dévastée. 

Mais sur le bateau qui la ramène, Silvana s’interroge : comment renouer le fil ? Et si Janusz ne les reconnaissait pas, elle et Aurek ? Et si l’amour n’était plus là ? 
Car la guerre a laissé des traces. L’exode, la faim et la souffrance ont imprimé de la tristesse dans les yeux de Silvana. Sans parler de leur fils Aurek, muet et méfiant devant ce père qu’il nomme l’Ennemi. Face au malaise, Janusz choisit le silence. 

Quelques lettres jaunies dans une boîte à chaussure, des soupçons qu’on refuse de formuler… Et un terrible secret qui pourrait bien détruire à jamais cette famille.

—

J’ai beaucoup aimé ce premier roman, très maîtrisé, dont l’histoire m’a captivée. C’est l’alternance des chapitres entre la Pologne et la petite ville d’Ipswich, entre le point de vue de Silvana (et Aurek) et celui de Janusz jusqu’à la convergence finale qui fait le suspense et l’intérêt de ce roman.

Bon, évidement, un roman qui se passe avant, pendant et surtout juste après la deuxième guerre mondiale, entre Pologne et Angleterre, une histoire de couple, de famille, un secret… tout était là pour me plaire et cela a bien fonctionné ! L’histoire de ce jeune couple encore fragile, et très vite séparé par le fracas de l’invasion de la Pologne par les troupes d’Hitler est touchante : ils sont plus que séparés, Silvana, Aurek et Janusz, la guerre va les broyer, les diviser profondément. Jusqu’à l’espoir d’improbables retrouvailles dans une petite maison emblématique du désir de reconstruction, d’intégration de Janusz au 22, Britannia Road (sans oublier les voisins, personnages secondaires piquants…)

Ce rêve d’adaptation m’a touchée aussi : il a voulu être Français d’abord puis Anglais. Même s’il a envie de prendre un nouveau départ, il se rendra compte que ses racines polonaises compteront toujours pour lui, mais il est vraiment ancré en Angleterre. La preuve : le jardin de la maison anglaise, témoin symbolique de l’évolution des personnages. (Il faut absolument que je lise Jack Rosenblum rêve en anglais maintenant !)

Le parcours de Silvana et Aurek est quant à lui ahurissant : dans un pays qui n’en est plus un, ils survivent dans la forêt comme des créatures sauvages, presque des animaux. De quelle résistance fait preuve cette jeune femme boxée par le destin… Et ce que cet enfant a subi, et sa capacité de résilience malgré tout… En lisant l’histoire de Silvana dans la Pologne envahie par les Allemands et les Russes, celles de gens ordinaires qui se sont volés, trahis, ont changé de camp pour survivre, j’ai repensé aux traces profondes laissées par cette guerre évoquées dans le roman de Charles T. Powers, En mémoire de la forêt.

Même s’il souffre de quelques longueurs et si ce fameux secret se laisse deviner assez facilement (quoique.. l’auteur est quand même assez habile pour nous interroger sur son exactitude et il faut le lire jusqu’au bout pour tout comprendre !), j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier roman, une bonne histoire britannique, à la fois vivante et sensible !

Un grand merci à Enna pour avoir fait voyager ce livre !

Amanda HODGKINSON, 22 Britannia Road, traduit de l’anglais par Françoise Rose, Belfond, octobre 2012

D’autres avis chez Aifelle, Theoma, Liliba, Evalire, Bonheur de lire

Un premier roman féminin de la rentrée littéraire 2012, britannique donc européen et un chiffre pour le Petit Bac

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