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~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Tag: Etats-Unis

Montana 1948

30 samedi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Mots nord-américains

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Etats-Unis, Gallmeister, Larry Watson, Montana 1948

Quatrième de couverture : 

« De l’été de mes douze ans, je garde les images les plus saisissantes et les plus tenaces de toute mon enfance, que le temps passant n’a pu chasser ni même estomper. » Ainsi s’ouvre le récit du jeune David Hayden. Cet été 1948, une jeune femme sioux porte de lourdes accusations à l’encontre de l’oncle du garçon, charismatique héros de guerre et médecin respecté. Le père de David, shérif d’une petite ville du Montana, doit alors affronter son frère aîné. Impuissant, David assistera au déchirement des deux frères et découvrira la difficulté d’avoir à choisir entre la loyauté à sa famille et la justice.

Mon mois américain, maigrichon cette année, se termine comme il a commencé, par un roman dont le narrateur se souvient avec émotion d’un été de son adolescence et du rôle de son père dans des circonstances tragiques.

Ce roman d’une apparente simplicité (on pourrait presque dire qu’on est dans un « simple » western avec des cow-boys et des Indiens, un shérif et des tartes au chocolat) cache bien des valeurs en ses quelques pages (163 seulement). Roman de formation, de passage de l’enfance à l’âge adulte, roman de l’admiration éperdue d’un fils unique envers ses parents et surtout son père, roman de l’écartèlement entre la justice et la famille (et de quelles pressions est témoin le jeune narrateur !), roman de courage et d’amour meurtri, roman de remise en question des valeurs et de la place des minorités, particulièrement des femmes, roman ancré dans la terre du Montana, c’est tout cela, Montana 1948, porté par une écriture pudique, suggestive (et une belle traduction). Un roman dont la petite musique retentira sans doute longtemps dans mon coeur de lectrice.

Larry WATSON, Montana 1948, traduit de l’américain par Bertrand Péguillan, Totem Gallmeister, 2010

Fin du mois américain et étape dans le Montana

Les notes du jeudi : A l’américaine (4) John Adams

28 jeudi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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Chairman Dances, Etats-Unis, John Adams

C’est avec le compositeur John Adams que nous terminons notre voyage en musique américaine moderne. John Adams est né en 1947 (il y a donc 70 ans cette année), il est chef d’orchestre et compositeur de musique contemporaine. Comme il est particulièrement habile en orchestration, je vous propose ce Foxtrot pour orchestre, extrait des Chairman Dances (un « produit dérivé » de l’opéra Nixon in China).

La nuit du renard

22 vendredi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots noirs, Des Mots nord-américains

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Etats-Unis, La nuit du renard, Mary Higgins Clark, polar

Présentation de l’éditeur :

La Nuit du renard… Un de ces livres à suspense qu’il n’est pas question de poser avant d’être arrivé à la dernière page ! On serait même tenté, parfois, d’aller voir comment il finit pour pouvoir supporter la palpitante angoisse de tous ses rebondissements. Cependant on suit pas à pas, dans leurs cheminements périlleux ou inquiétants, des personnages attachants auxquels on croit de la façon la plus absolue. Le rythme et la tension de ce roman sont véritablement hallucinants. Mary Higgins Clark crée un extraordinaire climat de terreur. Et le dénouement, saisissant, fait passer des frissons dans le dos.

Cette présentation de l’éditeur est bien sûr hyper positive mais autant lire ça plutôt que la vraie quatrième de couverture qui révèle bien trop de choses à mon goût : si vous n’avez encore jamais lu ce classique de Mary Higgins Clark, ne la lisez pas avant de commencer ! Pourquoi ? Parce que, de toute façon, le lecteur suit l’histoire à travers le point de vue de tous les personnages, que l’on suit alternativement, au fil de chapitres assez courts qui entretiennent évidemment le suspense. Sachez juste qu’à Carley (Connecticut), un homme, qui se fait appeler Renard, enlève Neil et Sharon, un enfant asthmatique et une journaliste qui était presque prête à épouser Steve Peterson, le père de Neil. Nina, la première épouse de Steve, a été assassinée quelques années auparavant, sous les yeux de son fils, et il se fait que l’enlèvement coïncide avec les jours où l’assassin présumé sera exécuté. Dès lors une course contre la montre va s’engager entre le kidnappeur, le FBI, l’avocat du meurtrier et d’autres personnages secondaires qui apportent chacun leur petite pierre au suspense. Un suspense haletant même si le lecteur a toujours, comme le kidnappeur, un coup d’avance sur les enquêteurs, puisque nous accompagnons tous les personnages dans l’aventure, une sorte de puzzle où les moindres détails s’enchaînent et s’emboîtent jusqu’au finale, particulièrement bien orchestré par Mary Higgins Clark. Un bon moment de lecture !

Mary HIGGINS CLARK, La nuit du renard, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Damour, Le Livre de poche, 2016 (première édition Albin Michel, 1979)

Comme le roman se passe entre le Connecticut et New York, j’ajoute cet état à ma balade aux Etats-Unis en 50 romans.

 

Les notes du jeudi : A l’américaine (3) Philip Glass

21 jeudi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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Etats-Unis, Heroes, Marin Alsop, Philip Glass, Symphonie

Philip Glass, né en 1937 (cela faisait 80 ans en janvier) est un compositeur américain bien connu : il a notamment écrit la musique du film The Hours. Mais c’est aussi un compositeur de classique contemporain très influent, passé par le mouvement minimaliste, la musique lyrique et symphonique, la musique de film… sa palette est large.

Voici la Symphonie n°4 « Heroes » jouée par le Bornemouth Symphony Orchestra, dirigé par une femme chef américaine, Marin Alsop.

Les notes du jeudi : A l’américaine (2) Leonard Bernstein

14 jeudi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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Etats-Unis, Kristian Zimmerman, Leonard Bernstein

En janvier 2018 on fêtera le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein (mort en 1990), pianiste et chef d’orchestre, compositeur inoubliable de West Side Story mais de tant d’autres oeuvres dans des genres multiples, opéras, ballets, musique symphonique, concertante…

Je vous propose d’écouter sa Symphonie n°2 « The Age of Anxiety » (d’après William Auden), une symphonie avec piano. Kristian Zimmerman est au piano et Leonard Bernstein dirige le London Symphony Orchestra.

Les notes du jeudi : A l’américaine (1) Samuel Barber

07 jeudi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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Barbara Hendrickx, Etats-Unis, Knoxville Summer of 1915, Samuel Barber

Septembre, c’est le Mois américain organisé par Titine. J’ai choisi de vous faire écouter des compositeurs modernes et contemporains des Etats-Unis. J’en vois déjà qui se bouchent les oreilles au mot « contemporain » mais rassurez-vous, je pense que ce sera audible. D’ailleurs, commencez par vous laisser charmer par cette oeuvre de Samuel Barber pour voix et orchestre, Knoxville -Summer of 1915. C’est une oeuvre qu’on pourrait presque qualifier de rurale, c’est une rhapsodie en un mouvement qui évoque de façon simple et onirique une soirée dans le Sud américain. J’en ai une très belle version chantée par la merveilleuse soprano belge Anne-Catherine Gillet, impossible à trouver sur le net. Ecoutez la non moins délicieuse soprano américaine Barbara Hendrickx, avec le London Symphony Orchestra dirigé par Michael Tilson Thomas.

Une mort qui en vaut la peine

15 mardi Nov 2016

Posted by anne7500 in Des Mots nord-américains

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1917, Albin Michel, Donald R. Pollock, Etats-Unis, Ohio, Une mort qui en vaut la peine

Quatrième de couverture :

Après Le Diable, tout le temps, couronné par de nombreux prix, Donald Ray Pollock revient avec une fresque grinçante à l’humour très noir.

1917. Quelque part entre la Géorgie et l’Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d’un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d’ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l’enfer auquel ils viennent d’échapper ?

Fidèle au sens du grotesque sudiste de Flannery O’Connor, avec une bonne dose de violence à la Sam Peckinpah mâtiné de Tarantino, cette odyssée sauvage confirme le talent hors norme de Donald Ray Pollock.

Comme Purge de Sofie Oksanen, voilà encore un bouquin dont je me souviendrai immanquablement du début : les odeurs corporelles et animales, les suggestions visuelles, le portrait des trois frères Jewett et de leur vieux toqué de père sont inoubliables ! Dès le début, on a à la fois le sourire et la grimace de dégoût aux lèvres tant Donald Ray Pollock a de talent et d’humour très noir pour lancer ses personnages dans leur vie romanesque. En alternance avec les trois frères, nous entrerons aussi dans l’intimité d’Ellsworth et Eula Fiddler, un vieux coupe de paysans grugés par un escroc et dont le fils a disparu, le lieutenant Bovard, pressé de partir en Europe pour combattre dans les tranchées viriles, Jasper Cone, inspecteur des sanitaires au pénis surdimensionné, et bien d’autres encore qui, tous, au terme d’une construction impeccable (qui fait un peu penser aux feuilletons du 19è siècle), participeront au final en apothéose de ce western moderne.

Moderne… prenons l’expression avec des bémols : certes nous sommes en 1917, la modernité du vingtième siècle est en marche avec l’entrée en guerre des Etats-Unis, l’apparition de plus en plus répandue des voitures automobiles et des WC individuels, mais nous sommes aussi dans l’Ohio et dans un roman de Donald Ray Pollock dont les personnages, marqués de vieilles croyances, de préjugés, voire de folies en tous genres qui les tiennent carrément à l’écart du monde nouveau en train d’émerger, à l’image des Fiddler qui ne savaient même pas que l’Allemagne existait et encore moins où la situer.

Si Pollock était profondément noir dans Le Diable, tout le temps, son premier roman, il l’est tout autant dans cet opus mais son regard est assorti d’une causticité et d’une imagination féroce. Ca crisse, ça croque sous la dent, ça pétarade, ça sent le vomi, la pisse, l’alcool et la sueur, le sperme et la merde, c’est loqueteux, hallucinant… en un mot, c’est jubilatoire !

Les frères Jewett seront-ils admis au banquet céleste ? Vous le saurez en lisant Une mort qui en vaut la peine !

« J’ai encore vu deux de ces nègres la nuit dernière, annonça Pearl en regardant par l’ouverture grossière qui faisait office d’unique fenêtre. Là-bas, assis dans le tulipier, à chanter leurs chansons. Et ça y allait ! « 
D’après le propriétaire du terrain, le major Thaddeus Tardweller, les derniers locataires des lieux – une famille entière de mulâtres de Louisiane – avaient été décimés par la fièvre il y a plusieurs années de cela et ils étaient enterrés à l’arrière, parmi les mauvaises herbes, en bordure du périmètre de l’enclos à cochons aujourd’hui désert. La hantise que cet endroit où s’étaient mélangés Noirs et Blancs soit toujours contaminé était telle que le major n’avait pu convaincre personne de s’y installer jusqu’à l’arrivée du vieux et de ses fils l’automne précédent, affamés et en quête de travail. Depuis quelques temps, Pearl voyait leurs fantômes partout. Hier matin encore, il en avait compté cinq. Avec son visage émacié et ses cheveux grisonnants, sa mâchoire inférieure pendante et le devant de son pantalon jauni par une vessie incontinente, il avait l’impression d’être à tout instant sur le point de les rejoindre sur l’autre rive. » (p. 10)

« La veille au soir, comme chaque fois ou presque que Pearl s’endormait comme une masse sur sa couverture avant qu’il fasse trop sombre pour y voir, Cane avait lu à ses frères un extrait de « La Vie et les aventures de Bloody Bill Bucket », un roman de gare en lambeaux, aux pages gondolées, qui chantait les exploits criminels d’un ancien soldat confédéré semant la terreur dans tout l’Ouest après s’être converti au braquage de banque. A la suite de quoi les songes de Chimney avaient été peuplés de fusillades dans des plaines désertiques brûlées par le soleil et de foufounes au goût de miel. Il jeta un coup d’œil sur ses frères, qui étaient en train de bâiller en se grattant comme des chiens et mastiquaient ce qui pourrait s’apparenter des morceaux d’agile tandis qu’ils écoutaient l’autre vieux cinglé dégoiser sur ses potes noirs du monde des esprits. » (p. 12-13)

Donald Ray POLLOCK, Une mort qui en vaut la peine, traduit de l’américain par Bruno Boudard, Albin Michel, 2016

Merci à Aurore Pelliet (partie sous d’autres cieux éditoriaux) et à Albin Michel pour l’envoi de ce livre. Désolée pour le temps que j’ai mis à le chroniquer.

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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