Pour terminer ce mois consacré aux compositeurs ayant beaucoup voyagé en Europe et s’étant nourris de diverses influences, je vous propose d’écouter le dernier mouvement de la 9è Symphonie de Beethoven, avec cet Hymne à la joie (paroles de Schiller) qui est devenu l’Hymne européen.
En voici une version jouée aux BBC Proms, avec :
Anna Samuil (soprano), Waltraud Meier (mezzo-soprano), Michael König (tenor), René Pape (basse), le National Youth Choir of Great Britain et le West-Eastern Divan Orchestra dirigé par Daniel Barenboim.
Passons du 18è au 19è siècle avec nos musiciens voyageurs et écoutons aujourd’hui une oeuvre de Felix Mendelssohn (1802 – 1847), qui voyagea lui aussi dans l’Europe entière et fut particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne. Comment ne pas choisir sa Symphonie n°3 en la mineur dite « Ecossaise » avec une pensée pour les Ecossais qui ne voulaient majoritairement pas du Brexit…
Voici l’histoire de cette oeuvre selon Wikipedia :
« Le jeune musicien en a eu l’idée lors d’un voyage en Grande-Bretagne où il se fit apprécier par l’entourage de la future reine Victoria. Une histoire raconte que c’est en voyant la chapelle mortuaire de Mary Stuart, envahie par les herbes et le lierre, qu’il eut l’inspiration de la symphonie. Interrompu dans sa composition par un voyage en Italie, il ne reprend cependant la partition que douze ans plus tard, pour finalement l’achever en 1842 à Londres. La nouvelle symphonie, qui en raison de sa naissance datant de 1829, porte le numéro 3 dans la liste des symphonies de Mendelssohn, fut créée le à Leipzig où elle remporta un franc succès. Elle fut applaudie par la reine Victoria à qui l’œuvre a été dédiée, le 13 juin suivant.
Aujourd’hui, la Symphonie écossaise est l’une des œuvres orchestrales les plus connues de Mendelssohn. »
Voici une version jouée au Conservatoire de Bruxelles par le Symphonic Orcestra of Students dirigé par Arnaud Giroud.
Comment ne pas évoquer Mozart parmi ces musiciens qui ont voyagé dans toute l’Europe et se sont nourris des diverses richesses musicales du vieux continent ? Mozart a entrepris « le Grand Tour » entre 1752 et 1766 (tr!s jeune donc) et s’est rendu avec son père et sa soeur Nannerl en Allemagne, en France, en Italie, en Suisse, en Angleterre. Il compose des opéras en langue italienne et allemande. Et aujourd’hui, comme nous sommes la veille de la Saint-Valentin, je vous propose d’écouter des extraits des Noces de Figaro, livret inspiré de la pièce du Français Beaumarchais et écrit en italien par Lorenzo Da Ponte.
Alors que la Grande-Bretagne vient de quitter officiellement l’Europe, les notes du jeudi de février seront consacrées à trois musiciens qui ont beaucoup voyagé en Europe au cours de leur carrière. On finira bien sûr par un clin d’oeil beethovénien avec l’Hymne à la joie.
On commence avec le compositeur Georg Friedrich Haendel dont Wikipedia nous dit : « Né et formé en Saxe, installé quelques mois à Hambourg avant un séjour initiatique et itinérant de trois ans en Italie, revenu brièvement à Hanovre avant de s’établir définitivement en Angleterre, il réalisa dans son œuvre une synthèse magistrale des traditions musicales de l’Allemagne, de l’Italie, de la France et de l’Angleterre ».
Je vous propose d’écouter une oeuvre particulière,ni opéra ni oratorio, une grande ode pastorale L’Allegro, il Penderoso et il Moderato, (tout sur l’oeuvre ici) avec les Gabrieli Consort and Players dirigés par Paul Mc Creesh.