• Anniversaires Maisons d’édition
  • Je remplis ma PAL…
  • Je vide ma PAL…
  • Le Mois belge
  • Lectures thématiques
  • Mémoire 14-18
  • Mots amis à visiter
  • Présentation et contact
  • Quelques projets et challenges

~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Tag: Folio policier

Back up

04 samedi Avr 2020

Posted by anne7500 in De la Belgitude, Des Mots noirs

≈ 23 Commentaires

Étiquettes

Back up, Folio policier, Paul Colize

Quatrième de couverture :

Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010 ? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du Locked-in Syndrome, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Des caves enfumées de Paris, Londres et Berlin, où se croisent les Beatles, les Stones, Clapton et les Who, à l’enfer du Vietnam, il se souvient de l’effervescence et de la folie des années 1960, quand tout a commencé…

Voilà, nous sommes déjà le 4 avril et c’est mon premier billet de lecture pour ce Mois belge. Il me semble que d’habitude je suis un peu plus au taquet pour mettre en ligne un billet de lecture. En fait je suis assez motivée à lire, le confinement ne me dérange pas trop – il faut même dire que c’est Back up qui m’a bien mis le pied à l’étrier – mais la rédaction des avis laisse à désirer… Donc je pense que ces avis ne seront peut-être pas très longs…  Allez, c’est parti !

J’ai trouvé Back up à la bibliothèque (et c’est le confinement qui m’a permis de le lire à l’aise en dépassant la date de remise pour cause de fermeture des bibliothèques…). Autant le dire, retrouver Paul Colize dans ce titre a été un vrai coup de coeur !

L’histoire est palpitante, la construction narrative est éblouissante, la trame de fond (l’histoire du rock and roll, les années 60) est passionnante. Voilà. Carrément. (Je développe un peu quand même ?)

L’homme qui est renversé à la Gare du Midi et est atteint du syndrome d’enfermement revisite sa vie et dans le livre, s’entremêlent ses souvenirs, depuis son enfance jusqu’à son retour à Bruxelles la veille de son accident, en passant par Paris, Londres et Berlin, une vie marquée par la timidité, la fuite, les paradis artificiels mais surtout le rock – ses souvenirs donc (à la première personne, forcément), l’enquête et les soins qui lui sont apporté pour tenter de savoir qui il est et ce qui lui est arrivé – avec un kinésithérapeute dont tout le monde rêve – et aussi ses réactions face à ces recherches, réactions forcément intérieures puisqu’il est incapable de s’exprimer. Autant dire que ce mélange fait tourner les pages à toute vitesse, et quand on arrive à la fin, quand on croit que l’histoire est bouclée, Paul Colize continue à nous faire frissonner jusqu’à la dernière ligne, glaçante.

C’est vrai que ce qui est arrivé aux Pearl Harbor ou plutôt ce qu’on a fait d’eux fait froid dans le dos. Je ne vous en dirai rien, c’est le noeud du roman mais j’imagine que Paul Colize s’est documenté sur le sujet, sur cette forme de manipulation. Il aime aussi le rock, l’auteur, cela se sent, cela se déguste et vous pouvez en profiter grâce à la play-list abondante fournie dès le début du livre. Le titre lui-même a un lien avec ce monde musical, j’ai appris plein, plein de choses grâce à cette lecture.

Enfin, malgré le côté plus sombre de ce roman (par rapport aux deux que j’ai déjà lus, ici et ici), l’auteur réussit toujours à y glisser un grain de fantaisie avec la jovialité du kiné et les titres de chapitres constitués des derniers mots de ceux-ci.

Un coup de coeur donc. Qui m’a donné envie d’écouter les Beatles en montant le son à fond.

« J’ai jeté un coup d’œil à la pochette. La chanson titre s’intitulait Love Me Do. Le groupe , inconnu s’appelait The Beatles. Sur la photo, quatre types à l’air songeur posaient tels des quadruplés, deux assis, deux debout. Ils étaient vêtus du même costume gris souris et portaient une coupe de cheveux identique ; un montage capillaire qui ressemblait au balai à franges que ma mère utilisait pour laver le carrelage de la cuisine. J’ai mis le disque sur le plateau, j’ai posé l’aiguille et les anges sont descendus du ciel . »

Paul COLIZE, Back up, Folio policier, 2018 (1è édition : 2012)

Le Mois belge – Rendez-vous Polar

Quai des enfers

11 vendredi Août 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français, Des Mots noirs

≈ 13 Commentaires

Étiquettes

Folio policier, Gallimard, Ingrid Astier, Paris, Quai des enfers, Seine

Quatrième de couverture :

Dans l’aube fantomatique de l’hiver parisien, la Brigade fluviale découvre une barque amarrée au quai des Orfèvres. A l’intérieur, le cadavre d’une jeune femme drapée de blanc et la carte de visite d’un célèbre parfumeur.

Le commandant Desprez de la Criminelle, aidé de la Fluviale, se trouve embarqué dans une enquête obsédante. Au fleuve sondé répond la mémoire remuée. La Seine, en ses méandres, charrie de noirs secrets. Alors, l’histoire peut dériver…

En juillet, j’ai passé deux jours à Paris, c’était l’occasion de sortir de ma PAL ce premier roman d’Ingrid Astier à la Série noire. Comme par hasard, il faisait très chaud ces jours-là et Quai des enfers m’a transportée dans une atmosphère de froid polaire sur les bords de la Seine : le dépaysement (et le rafraîchissement) peut prendre de multiples visages ! Tiens, des visages, il y en a de bien jolis parmi les mortes que charrie le fleuve : l’équipe du commandant Desprez est narguée sous ses propres fenêtres puisque le premier cadavre est découvert à l’aplomb des bureaux du 36 quai des Orfèvres. L’enquête va investiguer dans les milieux de la mode, de la parfumerie, de l’art contemporain et va croiser des personnages vénéneux des nuits parisiennes nourries de drogue et de heavy metal. C’est passionnant parce qu’on sent qu’Ingrid Astier aime la Seine et Paris, qu’elle s’est documentée très soigneusement sur la Brigade fluviale, les méthodes de la Crim’, la pêche, la parfumerie, l’art contemporain pour ne citer que ces thématiques. Elle offre aussi de nombreuses références historiques ou mythologiques. Elle prend son temps pour installer son histoire et son ambiance glaçante à travers le travail d’une équipe assez sympathique mais elle ne ménage pas son lecteur en lui offrant des rebondissements, tant prévisibles qu’inattendus. Ajoutez à cela un style travaillé, imagé et musical parfois – et pour ceux qui aiment ça, une play-list très actuelle et bien fournie – et vous aurez la recette d’un polar maîtrisé. A lire en hiver si vous préférez accorder la saison de lecture à l’intrigue.

« Quai de la Rapée.

Un drôle de nom où finissaient les morts violentes, subites ou suspectes. Des qualificatifs qui débutaient comme la vengeance, le venin, la vipère, le sexe, les sévices ou les supplices. La Rapée, on ne savait plus vraiment si c’était un commissaire des guerres civiles de Louis XV ou un vin de piquette qui grisait l’esprit : un vin de râpure autrement nommé rapé. En tout cas, avant les tremplins bétonnés et la dentelle métallique du pont, s’épanouissaient des vignes, des marronniers et même un étang : l’étang du Berci, quand l’eau se la filait douce depuis Montreuil avant d’embrasser la Seine. Un temps s’égaya une guinguette : la guinguette des Grands Marronniers, où l’on venait danser pour se goinfrer de matelote et de friture. Aujourd’hui, on était loin de l’orangerie et de la ménagerie du sieur de la Rapée. 

Pourtant, la morgue valait tous les cabinets de curiosités. » (p. 45)

Ingrid ASTIER, Quai des enfers, Gallimard, 2010 (Folio Policier, 2012)

Pour faire bonne mesure, j’ai enchaîné avec un livre en rapport avec le paradis. 😉

Le Bloc

12 vendredi Mai 2017

Posted by anne7500 in Des Mots français, Des Mots noirs

≈ 14 Commentaires

Étiquettes

Folio policier, Jérôme Leroy, Le Bloc

Quatrième de couverture :

Cette nuit, tout peut basculer, le destin de la France comme ceux d’Agnès Dorgelles, d’Antoine Maynard et de Stanko. Demain, Antoine sera peut-être ministre, Stanko, lui, sera mort. Cette nuit, c’est la nuit où se négocie l’entrée au gouvernement du Bloc Patriotique, le parti d’extrême droite dirigé par Agnès. Cette nuit, c’est la nuit qui doit marquer l’aboutissement de vingt-cinq ans d’une histoire obscure, où ont dominé le secret, la violence et la manipulation.

J’ai lu ce roman dans la semaine à cheval sur le second tour de l’élection présidentielle française. C’est le livre qui a inspiré le film de Lucas Belvaux, Chez nous, mais franchement le lien entre le film et le roman est assez anecdotique, je trouve. Ce dernier fait froid dans le dos, mais il faut reconnaître qu’il est diaboliquement construit. Il met en scène tour à tour deux personnages du Bloc, un parti qui ressemble à s’y méprendre au FN (non, ce n’est pas seulement parce que j’étais tellement dans le stress de ce choix du second tour), deux hommes, l’un, Antoine Maynard, cultivé, aisé, élégant, et… compagnon d’Agnès Dorgelles, la fille du fondateur du Bloc, l’autre, Stéphane Stankowiac, peu éduqué, d’origine modeste, et en cavale. Car durant cette longue nuit romanesque, Agnès négocie avec le gouvernement en place l’entrée au pouvoir du Bloc, pour contrer les émeutes meurtrières qui secouent la France depuis plusieurs mois (toute ressemblance avec les émeutes de novembre 2005 n’est évidemment pas fortuite) ; le prix de cette prise de pouvoir : l’élimination de Stanko, symbole des années de violence plus ou moins cachée, de règlements de compte, de fascisme affiché à l’intérieur du Bloc.

Dans son bel appartement feutré, Antoine se parle à lui-même en tu, dans le métro, dans les rues de Paris, dans sa piaule minable, Stanko parle en je mais tous deux se souviennent en attendant l’un, la femme qu’il aime encore passionnément, l’autre, la mort qui ne tardera pas. Ils se souviennent de leur enfance, de leur jeunesse, de leurs amours, de leur entrée au Bloc et de leur montée en grade, des conseils politiques avec « le Vieux » (Dorgelles), du racisme ordinaire, des magouilles, des expéditions punitives contre des opposants ou des extrémistes de l’autre bord ou même des gens du parti qui dépassaient les bornes. Au fur et à mesure que la nuit s’avance, on se rend compte des liens profonds qui unissent les deux hommes entre eux et avec le parti. C’est construit comme une tragédie grecque (pleine de références culturelles), avec cette unité de temps sur une nuit, avec de la trahison, de la nostalgie d’un âge d’or, d’une France rêvée, avec la mort au bout de la pièce savamment orchestrée. Avec de la violence aussi, beaucoup de violence, des pulsions qui font frémir, qui révulsent.

Un livre engagé, qui prend parti, c’est certain, mais en nous faisant vivre de l’intérieur la vie de ce parti que Jérôme Leroy dénonce. C’est fascinant. C’est troublant. C’est flippant.

Jérôme LEROY, Le Bloc, Gallimard, 2011 (Folio policier, 2013)

 

 

Le bourgmestre de Furnes

08 vendredi Avr 2016

Posted by anne7500 in De la Belgitude

≈ 14 Commentaires

Étiquettes

Folio policier, Georges Simenon, Le bourgmestre de Furnes, Le Mois belge

Quatrième de couverture :

Dans la très ancienne ville de Furnes, dans une Flandre tiraillée entre le progrès et les souvenirs du Moyen Âge, le bourgmestre s’impose par son autorité et sa froideur extrême. C’est un personnage que le doute n’effleure pas, un monstre ordinaire cloîtrant chez lui sa fille handicapée, un homme qui refuse la moindre charité. L’avait-on aidé lui? Lui avait-on fait le moindre cadeau? Jamais. À son tour, il regarde ses semblables comme on regarde quelque chose, n’importe quoi, un mur ou la pluie qui tombe, semant tout autour de lui la peur et les larmes. Ce même homme pourtant, un jour, se met à changer doucement. Plus personne ne le reconnaît… Que s’est-il passé?

J’ai lu très peu de Simenon dans ma (déjà un peu) longue carrière de lectrice, aussi j’ai décidé de sortir ce titre de ma PAL pour le classique du Mois belge. Je ne sais pas pourquoi il a été réédité par Folio dans sa collection Policier parce qu’il n’y a ici absolument aucun élément de polar, sauf une mort violente, qui ne donne pas lieu à une enquête, une accusation portée contre le héros à la fin.

Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié ma lecture ; non que je me sois attachée au personnage de Joris Terlinck, le bourgmestre de Furnes, que tous appellent « Baas » (ce qui veut dire « Maître » en flamand), de sa servante aux employés de sa manufacture de cigares en passant par le personnel de l’Hôtel de Ville. Tous ont peur de cet homme froid, distant, insensible, qui s’est construit à la force du poignet et qui engage sa petite ville flamande dans une certaine forme de modernité tout en maintenant des habitudes, des coutumes rigides, d’un autre âge.

Non, si je ne me suis pas attachée à monsieur Terlinck, c’est à cause de (ou grâce à ?) tout l’art de Georges Simenon de construire son portrait et d’observer – aussi froidement qu’est son personnage – comment le suicide d’un de ses employés va le faire évoluer, dans son rapport aux femmes de sa maison, aux femmes liées au mort et aux hommes du conseil communal. A ce moment, force est de reconnaître également la force de la construction de Simenon, qui fait se répondre le début et la fin de son roman, avec ce poids des convenances, de l’apparence, de l’ambition de Joris Terlinck, alors qu’il passe par un tumulte de sentiments inattendus au centre de la narration.

Ce qui renforce le côté glaçant de ce Bourgmestre de Furnes, c’est que son auteur le décrit et l’observe avec beaucoup de distance : on n’est jamais sûr de disposer de toutes les clés pour comprendre les ressorts de sa psychologie. Ce sont les personnages secondaires (saa femme souffreteuse et terrorisée, sa servante, sa fille lourdement handicapée, sa mère méprisante, son adversaire politique, pour ne citer qu’eux) qui, par leur comportement, leurs paroles, permettent de mieux saisir pourquoi Joris Terlinck est devenu ce personnage.

Enfin, si Simenon précise en ouverture que la ville de Furnes n’est qu’un décor, « un motif musical », il faut lui reconnaître un solide travail documentaire sur les us et coutumes flamands et son art de dépendre des ambiances. Cela donne un relief particulier au bourgmestre.

« Pas de ciel. Aucun fond à l’atmosphère, aucune couleur. Rien que de l’eau glacée. Des bonnes femmes troussaient haut leurs jupes et montraient leurs bas attachés par des cordons; des parapluies devenaient flasques et suintaient par-dessous; des visages comme en conserve, ternis maussades, flottaient derrière les rideaux des maisons. »

« C’ était la seconde fois qu’il tombait en panne en revenant d’Ostende à Furnes. Il faisait noir depuis longtemps. D’un côté de la route, les villas fermées pour l’hiver étaient tapies dans les dunes. De l’autre, au-delà d’un premier plan de sable et de grandes herbes rêches, le noir, plus vivant qu’ailleurs, qui exhalait comme une respiration fraîche et humide, c’était la mer et la lueur à l’horizon celle du bateau-phare. »

Georges SIMENON, Le bourgmestre de Furnes, Folio policier, 2000 (Première parution chez Gallimard en 1940)

Rendez-vous classique aujourd’hui pour ce mois belge

Mois belge Logo Khnopff

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

Les mots en cours

Le Mercato d'hiver (Le Mercato d'hiver, Tome 1)

Les challenges maison !

Le Mois belge d'Anne et Mina
Cliquez sur le logo pour accéder au écapitulatif 2020 et déposer vos liens


Mémoire 14-18


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications de nouveaux articles par mail.

Rejoignez 240 autres abonnés

Articles récents

  • La couleur des sentiments
  • Les notes du jeudi : Ame afro-américaine (4) Gospel
  • La maîtresse de Carlos Gardel
  • Les notes du jeudi : Ame afro-américaine (3) Paul McCartney
  • Le Mois belge 2021, ça vous dit ?

Vos mots récents

anne7500 dans La maîtresse de Carlos Ga…
anne7500 dans La couleur des sentiments
anne7500 dans La couleur des sentiments
Athalie dans La maîtresse de Carlos Ga…
Enna dans La couleur des sentiments

Les catégories de mots

Les Mots d’archives

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Étiquettes

10/18 14-18 2013 2015 2016 Actes Sud Agatha Christie Agatha Raisin enquête Albin Michel Anne Perry Argentine Armel Job Babel BD BD du mercredi Belgique Casterman Concours Reine Elisabeth Dargaud Didier Jeunesse Editions Bruno Doucey Editions Luce Wilquin Emile Verhaeren En train Esperluète éditions exil Flammarion Folio Gallimard Guillaume Apollinaire Guy Goffette haïkus hiver Jacques Brel Jazz Jean Sébastien Bach Le Livre de poche Le mois anglais Le Mois belge Le Mois belge 2020 Le mois belge d'Anne et Mina Leonard Bernstein Liana Levi Ludwig von Beethoven Maurice Ravel Mozart Mémoire d'encrier Métailié Norvège nouvelles Noël Ouverture Paris Paul Verlaine piano Pocket Points polar Poésie Premier Roman Première guerre mondiale printemps Prix Première Quadrature Québec Rentrée littéraire 2012 Rentrée littéraire 2013 Rentrée littéraire 2014 Résistance Violon violoncelle Wilfred Owen Xavier Hanotte Zulma étoiles

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Annuler

 
Chargement des commentaires…
Commentaire
    ×
    Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
    Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies