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Archives de Tag: francophonie

Meursault, contre-enquête

28 dimanche Mar 2021

Posted by anne7500 in Des Mots africains

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Actes Sud, francophonie, Kamel Daoud, Premier Roman

Quatrième de couverture :

Il est le frère de “l’Arabe” tué par un certain Meursault dont le crime est relaté dans un célèbre roman du XXe siècle. Soixante-dix ans après les faits, Haroun, qui depuis l’enfance a vécu dans l’ombre et le souvenir de l’absent, ne se résigne pas à laisser celui-ci dans l’anonymat : il redonne un nom et une histoire à Moussa, mort par hasard sur une plage trop ensoleillée.

Haroun est un vieil homme tourmenté par la frustration. Soir après soir, dans un bar d’Oran, il rumine sa solitude, sa colère contre les hommes qui ont tant besoin d’un dieu, son désarroi face à un pays qui l’a déçu. Étranger parmi les siens, il voudrait mourir enfin…

Hommage en forme de contrepoint rendu à L’Étranger d’Albert Camus, Meursault, contre-enquête joue vertigineusement des doubles et des faux-semblants pour évoquer la question de l’identité. En appliquant cette réflexion à l’Algérie contemporaine, Kamel Daoud, connu pour ses articles polémiques, choisit cette fois la littérature pour traduire la complexité des héritages qui conditionnent le présent.

Ce livre est dans ma PAL depuis sept ans et je dois avouer qu’il me faisait un peu peur. Peut-être est-ce pour cela, pour le sortir de la PAL, que j’ai proposé une semaine Francophonie à Marilyne, tout en sachant qu’elle avait beaucoup aimé ce roman et que j’aborderais le clavier les doigts tremblants pour en parler. Et en effet, j’ai un peu traîné sur ma lecture alors que j’étais saisie par la force du texte et j’ai les doigts tremblants à l’instant où j’écris ce billet.

J’ai lu et relu L’étranger d’Albert Camus, j’adore ce roman et je trouve l’idée de Kamel Daoud à la fois bluffante et vertigineuse : imaginer d’écrire l’histoire du point de vue de « l’Arabe » tué par Meursault, ou plutôt de son frère Haroun, qui a dû porter sa vie durant l’histoire de ce frère assassiné sur une plage d’Alger, que Camus ne cite que comme « l’Arabe », en lui niant ? lui refusant ? une identité qu’Haroun va s’évertuer à lui reconstituer.

Haroun va raconter cette histoire dans un bar rempli de fantômes, où il assume son athéisme face à un personnage sans doute en train d’écrire une thèse. Comme Meursault, Moussa (et Haroun) ont une mère, Haroun a lui aussi été amoureux d’une femme nommée Meriem (l’équivalent en arabe de la Marie de Meursault), il porte lui aussi un crime sur la conscience, qu’il a commis sous l’influence de la lune tandis que Meursault était écrasé de la chaleur du soleil. Ce savant jeu de doubles m’a éblouie : puissance de la littérature qui fait d’une fiction une réalité qui devient elle-même fiction, mise en abyme construite en spirale, se nourrissant du récit pour avancer et aller jusqu’aux limites de l’absurde.

Mais ce premier roman brillant n’est pas qu’un hommage à Camus. On y sent à vif les blessures de la colonisation et de la décolonisation, on y devine l’évolution de la société algérienne jusqu’à une époque où la religion domine le mode de vie et où les femmes ne sont plus aussi libres que la Meriem d’Haroun. Haroun qui, comme Meursault face au prêtre dans sa prison, – autre jeu de doubles – est confronté, à la fin du récit, à l’iman de son quartier oranais.

Enfin, pour tenter de rendre justice à ce texte magnifique, j’ai particulièrement apprécié le style de Kamel Daoud. Je me suis souvent lu des passages à haute voix : le texte m’y appelait, par le choix du narrateur de s’adresser à un « tu » imaginaire, par le genre du plaidoyer et par le choix par Haroun du français comme langue pour comprendre l’histoire de ce frère disparu.

La première page : « Aujourd’hui, M’ma est encore vivante.
Elle ne dit plus rien, mais elle pourrait raconter bien des choses. Contrairement à moi, qui, à force de ressasser cette histoire, ne s’en souviens presque plus.
Je veux dire que c’est une histoire qui remonte à plus d’un demi-siècle. Elle a eu lieu et on en a beaucoup parlé. Les gens en parlent encore, mais n’évoquent qu’un seul mort – sans honte vois-tu, alors qu’il y en avait deux, de morts. Oui, deux. La raison de cette omission? Le premier savait raconter, au point qu’il a réussi à faire oublier son crime, alors que le second était un pauvre illettré que Dieu a créé uniquement, semble-t-il, pour qu’il reçoive une balle et retourne à la poussière, un anonyme qui n’a même pas eu le temps d’avoir un prénom.
Je te le dis d’emblée : le second mort, celui qui a été assassiné, est mon frère. Il n’en reste rien. Il ne reste que moi pour parler à sa place, assis dans ce bar, à attendre des condoléances que jamais personne ne me présentera.
« 

« J’ai tué et, depuis, la vie n’est plus sacrée à mes yeux. Dès lors, le corps de chaque femme que j’ai rencontrée perdait très vite sa sensualité, sa possibilité de m’offrir l’illusion de l’absolu. A chaque élan du désir, je savais que le vivant ne reposait sur rien de dur. Je pouvais le supprimer avec une telle facilité que je ne pouvais l’adorer – ç’aurait été me leurrer. J’avais refroidi tous les corps de l’humanité en en tuant un seul. D’ailleurs, mon cher ami, le seul verset du Coran qui résonne en moi est bien celui-ci : « Si vous tuez une seule âme, c’est comme si vous aviez tué l’humanité entière. »

« J’ai toujours eu cette impression quand j’écoute le Coran . J’ai le sentiment qu’il ne s’agit pas d’un livre, mais d’une dispute entre un ciel et une créature. La religion pour moi est un transport collectif que je ne prends pas. J’aime aller vers ce Dieu à pied s’il le faut, mais pas en voyage organisé. »

Kamel DAOUD, Meursault, contre-enquête, Actes Sud, 2014

Le très beau billet de Marilyne sur ce roman qui a obtenu le prix des Cinq continents de la Francophonie en 2014

Ainsi s’achève ma semaine Francophonie avec Marilyne qui vous propose de découvrir le roman Em de Kim Thuy. Merci de m’avoir accompagnée durant ce voyage immobile en littérature francophone !

La déesse des mouches à feu

26 vendredi Mar 2021

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des mots du Québec

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francophonie, Geneviève Pettersen, Le Quartanier, Québec

Quatrième de couverture :

La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant.

La déesse des mouches à feu (des lucioles), c’est un peu une claque en pleine face : le lecteur est immergé dans la tête de Catherine, 14 ans, qui reçoit parmi ses cadeaux d’anniversaire le livre Moi Christiane F., droguée, prostituée. Un récit qui, plutôt que de l’effrayer, la fascine et dont on sent l’influence tout au long de cette année où les parents de Catherine divorcent, et où la jeune fille va toucher aux paradis interdits. Amitiés d’ados, premières amours, premières relations sexuelles, fascination pour Kurt Cobain ou Gun’s and Roses, l’adolescente et ses copains et copines flirtent sans cesse avec les interdits, face à des adultes qui croient jouer leur rôle mais ne voient pas ce qui se passe sous leur nez. Jusqu’au drame qui marquera sans doute à vie l’adolescente. Ca pourrait paraître noir et imbuvable à des lecteurs adultes mais il y a une énergie, un rythme dans ce récit qui lui donnent malgré tout un côté lumineux (c’est du moins ce que j’ai ressenti). L’adolescence comme naufrage de l’enfance ? C’est peut-être le sens que Geneviève Pettersen a voulu imprimer à son premier roman en imaginant la fin sur fond de catastrophe naturelle. 

Ce roman, c’est aussi une claque par la langue parlée de Catherine, typiquement du Saguenay, paraît-il, qui freinera sans doute des lecteurs peu habitués. Je ne dis pas que je m’y connais, loin de là, je n’ai pas toujours compris toutes les expressions mais le contexte permettait de le faire et finalement, ça participait au plaisir de lecture. Voilà une facette du français que je suis bien contente d’avoir découvert en cette semaine Francophonie.

« Le bord du Canadian Tire, c’était pour les pouilleux. C’était des genres de BS à pinch pis à pad qui venaient de Falardeau en char pour se tirer un rang. Ils portaient tout le temps des Sugi blanches pis des chandails de Slayer. Les pouilleux avaient pas de manteaux d’hiver. Ils portaient des vestes de skidoo Arctic Cat. Je me rappelle qu’ils étaient vraiment gigons. »

« Ça a pris deux heures à Michel pour me transformer en Mia Wallace. Quand il a eu fini de me sécher les cheveux, je me suis regardée dans le grand miroir pis j’ai capoté. J’avais jamais été aussi belle de toute ma vie. J’avais l’air d’avoir dix-huit ans. Marie-Ève allait halluciner, tellement elle allait trouver ça beau. Pis Pascal aussi. Il arrêtait pas de me dire qu’il trouvait ça beau, les filles avec des cheveux noirs. Il les appelait les Pocahontas. Bon, c’est sûr qu’avec ma peau transparente, je ressemblais pas à une Indienne pantoute, mais pareil. »

Geneviève PETTERSEN, La déesse des mouches à feu, Le Quartanier, Collection Polygraphe, 2014

Semaine Francophonie avec Marilyne

Challenge Petit Bac 2021 – Animal

Le désespoir est un péché

20 samedi Mar 2021

Posted by anne7500 in Des Mots du Proche-Orient

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francophonie, Seuil, Yasmine Khlat

Quatrième de couverture :

Le désespoir est un péché. Elle avait honte de laver les latrines, de jeter les poubelles. Elle avait honte de manger et de boire. Elle avait honte de sa bosse, de ses vêtements, de son matelas, de sa mère, du père qu’elle n’avait pas. Elle avait honte de son corps. Elle se mit à maigrir et ses pantalons, deux vieux pantalons qui avaient appartenu à Nour, la fille aînée de la maison, étaient maintenant trop larges. Elle devait les faire tenir avec un cordon qu’elle serrait fort. La maison Nassour était comme frappée du silence de sa honte. Son nom n’y retentissait plus comme avant : Nada ! Nada ! Mais que restait-il dans cette demeure, à part Ichhane qui, lui-même, ne l’appelait plus ?

Destin d’un cœur simple confronté à un lourd secret de famille, l’histoire de Nada s’écrit sur le fil invisible et mouvant qui sépare l’ombre de la lumière dans le patio.

—-

Nada a été vendue par sa mère à la famille de Nasri Nassour, un veuf qui règne avec calme sur sa famille. La maison est ordonnée autour d’un patio au milieu duquel coule une fontaine, centre de la maisonnée. « L’eau, me disait mon maître Nasri, l’eau, c’est la vie même. » Nada grandit vaille que vaille dans cette maison tout en accomplissant les tâches d’une domestique ordinaire. Personne ne lui explique les mystères du corps, elle ne reçoit aucune éducation, ou plutôt son éducation se fait par les sensations, les émotions brutes ou délicates, suivant les jours : le bruit du vent, le sang qui coule pour la première fois, le fumet d’un plat, le miaulement d’un chat dans la cour. Le soir, Nada déplie un matelas dans u coi du patio et se replie sur elle-même. En grandissant, Nada devient bossue et est en butte aux moqueries des gamins du quartier. La servante observe les gens de la maison, les filles du maître qui partent l’une après l’autre pour se marier. Dans cette initiation brute à la vie, il y a les hommes : le maitre, toujours paisible et rassurant, auquel la lie un attachement sans paroles, le cousin Teymour, musicien sensible et timide et Ichhane, le fils au regard noir qui terrorise Nada et disparaît un jour sans explication.

Ainsi se déroule la vie de Nada (dont le nom signifie « rien » en espagnol), une existence marquée de silence forcé, de monotonie, une vie qui parait si pauvre, si dépouillée, si instinctive aussi. Une vie à comprendre pourquoi « Le désespoir est un péché ». Le récit de Yasmine Khlat (née en Egypte dans une famille libanaise) est à la fois sec et brûlant, très sensoriel et économe de paroles. C’est un court roman hypnotique dont j’ai un peu de mal à parler mais que je suis contente d’avoir découvert.

« Lorsque, à l’âge de sept ans, elle entra pour la première fois, d’un pas hésitant et craintif, dans la demeure où elle devait passer  le restant de ses jours, son regard miel, étonné par le sort, était d’une telle grâce qu’il saisit Nasri Nassour au cœur.

Elle grandit là, entre la cuisine, la cour intérieure où elle ramassait les feuilles du marronnier, l’étroit escalier de pierre qui naissait sous l’arbre et menait aux chambres du haut et dont l’aspérité lui brûlait les genoux. Cet escalier, elle le redescendait parfois à vive allure, courant vers les toilettes sur lesquelles elle refermait la lourde porte en bois, la bloquant à l’aide du verrou rouillé qu’elle ne pouvait atteindre qu’en se hissant sur la pointe des pieds. Dans la pénombre, elle baissait sa culotte parfois déjà un peu mouillée, s’accroupissait, le regard vers le jet d’urine qui éclaboussait le marbre et dont les gouttes rejaillissaient sur le haut de ses cuisses, sur ses mollets. Elle restait parfois plus longtemps, attendant que la traverse et tombe lourdement sur le marbre, glissant vers le néant boueux, ce qui oppressait son bassin. Des chambres, on l’appelait. Elle ne répondait pas, tapie dans l’ odeur chaude qui lui rappelait celle des champs où elle était née, de ce temps sans père dont les bribes, peu à peu, sombraient, crépitantes, dans l’unique survivance des feux. » (p. 13-14)

« Il y avait bien entendu son maître, Nasri Nassour, auquel elle aurait pu se confier. Mais il était son fils aîné, l’espoir de sa vieillesse, son héritier, comment lui révéler le malheur de ce fils dont il s’enorgueillissait ? Comment pouvait-elle à lui, qu’on appelait Abou Ichhane, c’est-à-dire le père d’Ichhane, infliger pareille déception ? Elle n’avait qu’un désir, l’épargner, le protéger. Chacun de ses gestes était empreint d’ une pesanteur qui l’intriguait. Elle cherchait la réponse dans ses yeux. Ils lui disaient : Oh ma servante, si tu savais combien de deuils, combien de deuils. » (p.21)

« On ne sait jamais ce que la mer mais dit.  ce qu’elle s’apprête à donner ou à reprendre. » (p. 25)

Yasmine KHLAT, Le désespoir est un péché, Seuil, 2001

Ce roman a obtenu le Prix des Cinq Continents de la Francophonie en 2001.

Voilà qui démarre notre Semaine Francophonie avec Marilyne qui vous présente aujourd’hui un roman de l’ile Maurice, Whitman de Barlen Pyamootoo.

 

Encart

04 dimanche Mar 2018

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie

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francophonie, Poésie, René Char

Les routes qui ne promettent pas le pays de leur destination sont les routes aimées.

La générosité est une proie facile.
Rien n’est plus attaqué, confondu, diffamé qu’elle.
Générosité qui crée nos bourreaux futurs, nos resserrements, des rêves écrits à la craie, mais aussi la chaleur qui une fois reçoit et, deux fois,
donne.

Il n’y a plus de peuple-trésor, mais, de proche en proche, le savoir vivre infini de l’éclair pour les survivants de ce peuple.

La pluie, école de croissance, rapetisse la vitre par où nous l’observons.

Nous demandons à l’imprévisible de décevoir l’attendu.
Deux étrangers acharnés à se contredire — et à se fondre ensemble si leur rencontre aboutissait!

En amour, en poésie, la neige n’est pas la louve de janvier mais la perdrix du renouveau.

René CHAR (1907-1988)

Saul LEITER, Rear window (Fenêtre arrière), Paris, 1960

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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