Aujourd’hui, je vous propose d’écouter un peu de piano avec une oeuvre écrite à l’âge de quinze ans par Franz Liszt, qui a révolutionné par toute son oeuvre et ses interprétations l’art pianistique. Il s’agit des Etudes en douze exercices, op. 6, que Liszt reprendra plus tard et qui deviendront les Douze études d’exécution transcendante.
A l’heure où je rédige ces billets musicaux pour septembre, je ne peux évidemment pas préjuger du temps qu’il fera quand vous lirez cette page. Je sais seulement que l’eau, la sécheresse ont été et sont un grand sujet de préoccupation. Arrêtons-nous donc et rafraîchissons-nous Au bord d’une source, un extrait des Années de pèlerinage de Franz List joué par Bertrand Chamayou.
Aujourd’hui, voici la Totendanz (Danse macabre) de Franz Liszt ‘1811-1886), une pièce pour piano et orchestre qui a pour sous-titre Paraphrase du Dies irae. « Selon les sources elle aurait été inspirée soit par les gravures sur bois de Hans Holbein, soit par l’horreur de la scène représentée au xixe siècle dans Il trionfo della Morte (Le Triomphe de la Mort), fresque du Campo Santo (le cimetière ancien) de Pise, soit de la fresque Il trionfo della Morte attribuée au florentin Andrea Orcagna. » (source : Wikipedia)
Boris Berezovsky est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Constantin Trinks.
Pour ce dernier jeudi d’avril, je vous propose de méditer avec Liszt et un jeune pianiste belge, Julien Libeer (il n’a que 30 ans) qui a été élève de Daniel Blumenthal au Concervatoire de Bruxelles et de Maria Joao Pires à la Chapelle musicale (une haute école de musique voulue par la reine Elisabeth – oui, celle du Concours -, nichée dans la forêt de Soignes, à Argenteuil) dont il est maintenant artiste associé. Il joue souvent de la musique de chambre avec Franck Braley, Augustin Dumay, Camille Thomas ou encore le violoniste belge Lorenzo Gatto avec qui il a enregistré l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven (très remarquée par la critique).
Bénédiction de Dieu dans la solitude, c’est le titre de cette pièce de Liszt ; la vidéo est extraite d’un portrait de Julien Libeer « Technique doesn’t exist », visible sur Youtube.
En ce mos de juillet, je vous propose une balade musicale… mouillée. Oui, je sais, c’est de l’humour noir, vu le printemps si humide et le début d’été décevant que beaucoup de régions (dont la Belgique) vivent. Allez, espérons que cette touche d’humour conjure le mauvais sort !
On commence en s’évadant d’abord à la Villa d’Este, à Rome, avec les Jeux d’eau de Franz Liszt, extraits du troisième livre de ses Années de pèlerinage. Ils sont interprétés par Claudio Arrau au piano. (Et sur un autre air, vous pouvez vous souvenir de la célèbre scène tournée sur les lieux pour le film Le Corniaud… 😉 )
Dans la série des héros tragiques du grand Will, voici aujourd’hui Hamlet dont Franz Liszt a vu une représentation à Weimar en 1856. L’interprétation de l’acteur principal Bogumil Dawilson frappe le compositeur qui en tire ce poème symphonique n° 10.
D’après Wikipedia : « Il voit en Hamlet, à la différence de Gœthe, un « prince intelligent, entreprenant, à hautes visées politiques, quiattend le moment propice pour accomplir sa vengeance », et la folie d’Ophélie semble pouvoir s’expliquer par le fait que l’être aimé, Hamlet, lui est infiniment supérieur « c’est elle qui est écrasée sous sa mission par son impuissance d’aimer Hamlet comme il lui faut être aimé, et sa folie n’est que le decrescendo d’un sentiment dont l’inconsistance ne lui permet pas de se maintenir dans la région de Hamlet ». Deux ans plus tard, Liszt compose à Weimar ce dixième poème symphonique qui présente la caractéristique de résumer en quelque neuf à dix minutes la pièce de Shakespeare. »
En voici une version avec le London Philharmonic Orchestra dirigé par Barnard Haitink.