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Archives de Tag: Gaëlle Josse

Le dernier gardien d’Ellis Island

20 mardi Sep 2016

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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exil, Gaëlle Josse, Le dernier gardien d'Ellis Island, Les éditions Noir sur blanc, migrations

Quatrième de couverture :

New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Island va fermer. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’événements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.

À travers ce récit résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité d’un homme face à ses choix les plus terribles.

Je me sens incapable d’écrire un avis (à peu près) construit sur ce roman, dont on a beaucoup parlé à sa sortie. Je ne l’ai lu que cette année, à l’occasion du mois américain, parce qu’un documentaire vu cet été sur les immigrants d’Europe centrale et orientale vers les Etats-Unis m’a particulièrement intéressée  et parce que j’ai le dernier roman de Gaëlle Josse est au chaud dans ma PAL récente : je déteste l’idée de ne plus rien avoir à lire d’un(e) auteur que j’apprécie profondément. Je me souviens aussi de la rencontre avec Gaëlle au Bateau-Livre, que la libraire avait animée en faisant réagir la romancière sur des photos en lien avec Ellis Island et le livre, c’était très agréable.

Le dernier gardien d’Ellis Island est un roman prenant, sans aucun doute parce que Gaëlle Josse a elle-même été profondément touchée par sa visite des lieux et aussi parce qu’elle réussit à se glisser avec une surprenante empathie dans la tête de John Mitchell et parvient à rendre attachant ce personnage qui, s’il avait réellement existé, aurait été assez antipathique. Cet homme rigide, tatillon, incapable d’exprimer ses émotions (mais il n’était pas le seul à son époque) s’est pourtant laissé toucher par la grâce de Liz mais leur mariage a duré si peu de temps qu’il semble n’avoir porté aucun fruit et John semble incapable de surmonter ce deuil. L’arrivée de Nella et de son frère avec le Cincinnatti, en 1923, apporte du désordre et même une forme de sauvagerie dans le monde si structuré du directeur d’Ellis, qui ne sera plus jamais le même homme, jusqu’à la fermeture du centre en 1954.

Le lieu est évidemment un personnage à part entière du récit, cette petite île, ce centre de rétention qui a façonné la vie et la carrière de John Mitchell, qui réussit finalement à témoigner dans des pages où « il y a trop d’amour, trop de peine » (p. 161). Le style à la fois fluide et net de Gaëlle Josse a pour moi participé du plaisir de lecture, de l’intelligence (dans les deux sens du terme) du récit et m’a émue. J’ai retrouvé à la fois la ligne tendue, la douceur et l’infinie nostalgie des Heures silencieuses. J’ai sûrement laissé de côté des tas d’aspects de ce beau roman… Bravo, Madame.

« Pendant quarante-cinq années – j’ai eu le temps de les compter -, j’ai vu passer ces hommes, ces femmes, ces enfants, dignes et égarés dans leurs vêtements les plus convenables, dans leur sueur, leur fatigue, leurs regards perdus, essayant de comprendre une langue dont ils ne savaient pas un mot, avec leurs rêves posés là au milieu de leurs bagages. Des malles, des cantines, des paniers, des valises, des sacs, des tapis, des couvertures, et à l’intérieur tout ce qui reste d’une vie d’avant, celle qu’ils ont quittée, et qu’ils doivent, pour ne pas l’oublier, garder dans un lieu fermé au plus profond de leur cœur afin de ne pas céder au déchirement des séparations, à la douleur de se souvenir des visages qu’ils ne reverront jamais. Il faut avancer, s’adapter à une autre vie, à une autre langue, à d’autres gestes, à d’autres habitudes, à d’autres nourritures, à un autre climat. Apprendre, apprendre vite et ne pas se retourner. Je ne sais pas si pour la plupart d’entre eux le rêve s’est accompli, ou s’ils ont brutalement été jetés dans un quotidien qui valait à peine celui qu’ils avaient fui. Trop tard pour y penser, leur exil est sans retour. »

Gaëlle JOSSE, Le dernier gardien d’Ellis Island, Les éditions Noir sur blanc, 2014 (également en J’ai lu)

J’ajoute ce titre à ma mini-thématique de l’été sur l’exil.

Mois américain

Noces de neige

07 vendredi Août 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français

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Autrement, En train, Gaëlle Josse, Noces de neige

Quatrième de couverture :

« Irina sait qu’elle a menti. Un peu. Rien de très grave.
Mais menti quand même. Certes, elle a bien vingt-six ans… Mais elle n’a jamais travaillé au Grand Café Pouchkine, comme elle l’a écrit à Enzo. »
Elles sont des centaines à rêver d’une autre vie. Mais pour Irina, rêver ne suffit pas. De Moscou, le Riviera Express doit la conduire à Nice, jusqu’à Enzo. Elle est prête à saisir sa chance. N’importe quelle chance. Mais sait-on vraiment ce qui nous attend ?
Irina n’a jamais entendu parler d’Anna Alexandrovna, jeune aristocrate russe, ni de son long voyage en train, en sens inverse, de la côte d’Azur à Saint-Pétersbourg, un huis clos où les événements tragiques se succèdent. Qui s’en souvient ? Un siècle les sépare, et pourtant leurs histoires sont liées à jamais.

Après un détour par Constantine durant la seconde guerre mondiale, nous repartons en train en compagnie de deux femmes qui font le trajet entre Nice et Moscou, l’une en 1881, l’autre en sens inverse et en 2012.

En quelques pages, Gaëlle Josse réussit à rendre vivantes et proches ces deux jeunes femmes, à la fois si différentes dans leurs origines, leur histoire, le sens qu’elle veulent donner à leur vie, et si proches dans leur rapport compliqué à leur mère et aux hommes et surtout dans leur maladroite quête de bonheur. Petit à petit se révèlent les parcours de la jeune aristocrate russe qui aspire à retrouver les grands espaces et ses chers chevaux après une saison hivernale oppressante à Nice et de la jeune femme moderne qui, au contraire, souhaite de toutes ses forces fuir le froid et la violence d’un homme blessé par la guerre. Le lecteur peut ainsi tisser les liens qui unissent ces deux histoires, s’ouvrir à l’inconnu du voyage et passer avec elles par toute une gamme d’émotions très variées et parfois surprenantes !

J’avoue que je me serais bien passée du tout dernier chapitre qui explique vraiment le lien « historique » entre Anna Alexandrovna et Irina. Certes, le roman aurait été encore plus court, certes certains lecteurs aiment que l’auteur leur explique tout jusqu’au bout, mais ça ne m’a pas paru indispensable. J’aurais limite préféré un bond dans le temps et une évocation de ce que les deux héroïnes deviennent quelques années après ce voyage en train.

Mais ce petit bémol n’enlève rien au talent de Gaëlle Josse à nous raconter une histoire tirée de l’observation du réel, du quotidien (on la sent interpellée par les sites de rencontres, en particulier ceux où de nombreuses jeunes Russes s’exposent et nouent des liens plus ou moins tarifés avec des Occidentaux), à tracer le portrait de personnages attachants dans leurs fêlures et à croiser des destins qui paraissent bien éloignés mais se rejoignent dans ce huis-clos qu’est un long voyage en train.

« Le train poursuit son avancée dans la nuit, comme s’il ouvrait la route droit devant lui, rejetant les ténèbres de part et d’autre de la voie. La nuit est noire, d’un noir dense, serré, d’où toute trace de gris a disparu.

De loin en loin, le halo clair tracé par les lumières d’une ville devinée, comme un témoignage de vie, ou la possible existence d’une galaxie proche, quelque part dans des espaces interstellaires, et l’idée que les hommes n’ont pas renoncé à exister là, pas encore. Cela dure quelques secondes, puis la nuit reprend possession des espaces brièvement concédés. Le train continue sa course, sans arrêt, avec de simples ralentissements dans des gares inconnues, avec leurs panneaux illisibles, leurs quais grisouilles et leurs réverbères transis. » (p. 52-53)

Gaëlle JOSSE, Noces de neige, Editions Autrement, 2013

 

Nos vies désaccordées

21 jeudi Juin 2012

Posted by anne7500 in Des Mots français

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Gaëlle Josse, Schumann

Gaëlle Josse - Nos vies désaccordées.   Quatrième de couverture : « Avec Sophie, j’ai tout reçu, et tout perdu. Je me suis cru invincible. Je nous ai crus invincibles. Jamais je n’ai été aussi désarmé qu’aujourd’hui, plus serein peut-être. » François Vallier, jeune pianiste célèbre, découvre un jour que Sophie, qu’il a aimée passionnément puis abandonnée dans des circonstances dramatiques, est internée depuis plusieurs années. Il quitte tout pour la retrouver.
Confronté à un univers inconnu, il va devoir se dépouiller de son personnage, se regarder en face. Dans ce temps suspendu, il va revivre son histoire avec Sophie, une artiste fragile et imprévisible, jusqu’au basculement. La musique de nos vies parfois nous échappe. Comment la retrouver ?

 

Voici le roman que j’ai choisi pour cette journée de la fête de la musique, le deuxième de Gaëlle Josse, après  Les heures silencieuses. Quel étrange roman, quelle étrange histoire que celle de ce pianiste qui lâche tout pour des retrouvailles improbables avec son ancienne compagne. Dans son hôpital psychiatrique, Sophie passe ses journées à écouter les enregistrements de Schumann réalisés par François, à peindre en mono-couches successives de noir et de blanc. Sans un mot. Elle ne parle plus. Lui se souvient de leur rencontre, de leur histoire, et pendant tout ce temps où il tente de revoir Sophie, d’affronter ses propres angoisses, ses propres lâchetés, il ne joue plus. Il attend. Silence prolongé sur la partition de la vie et de la folie. Echo du couple formé par Robert et Clara Schumann, de la folie de Robert interné à sa propre demande, l’histoire de François et Sophie prend vie sous la plume toujours aussi fine de Gaëlle Josse, qui parvient à se glisser dans la peau de François, narrateur de ce récit. Quelques écrits à la troisième personne l’accompagnent, comme en un contrepoint mystérieux. Cependant, malgré de beaux passages, je n’ai pas été aussi séduite par ce texte que par le premier roman de l’auteur. J’ai eu l’impression d’avoir un peu de mal à m’y installer, et que le propos y était un peu éclaté entre l’histoire de Sophie, celle de François et celle de deux amis du couple, Zev et Sandro. Je n’ai pas retrouvé toute l’émotion contenue dans Les heures silencieuses. Cependant quelques belles pages éclairent ce roman et j’ai vraiment envie de découvrir davantage l’oeuvre de Robert Schumann.

Aimer comme on écrit une icône. On l’écrit avec du temps, du temps infini, avec des couleurs comme du rouge, de l’orange, du brun, avec des traces d’or et infinient d’amour. On l’écrit pour se souvenir d’un amour plus fort que le poids des jours, plus fort que ces fragments de mosaïque que nous tentons de rassembler afin que nos vies rencontrent un jour leur visage. Il s’y mêle toutes les larmes et le souvenir des musiques oubliées. Ecrire une icône à la mesure de ce qu’on ne connaît pas, de ce qui demeure plus grand et plus aimant que nous. On l’écrit en écoutant le silence, le vent, les feuilles, et en oubliant la rumeur. En interrogeant un regard grave qui murmure de croire encore alors que la nuit s’avance. On l’écrit en se souvenant de la trace des pas minuscules de ceux qui nous ont précédés dans le labyrinthe, à la poursuite d’un rêve qui s’envole, dans l’offrande d’une poussière colorée, les laissant désolés autant qu’éblouis. (p. 101-102)

A écouter en lisant : évidemment du Robert Schumann, les Klavierstücke ou les Kreisleriana. Personnellement, je possède un CD de pièces diverses des Schumann, Robert et Clara, (dont le Concerto pour piano) et de Brahms, par Hélène Gimaud, un album qui dit en musique la relation amoureuse qui existait entre ces trois-là.

Gaëlle JOSSE, Nos vies désaccordées, Editions Autrement, 2012

L’avis de Jostein et celui de Lucie (Clavier bien tempéré)

Les heures silencieuses

07 samedi Jan 2012

Posted by anne7500 in Des Mots français

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Gaëlle Josse, Premier Roman

heures_silencieuses

Intérieur avec femme jouant de l’épinette, c’est le tableau de Emmanuel de Witte, peintre ayant vécu à Delft, qui est le point de départ de ce premier roman.

La femme que l’on voit de dos, c’est Magdalena, épouse de Pieter Van Beyeren, administrateur de la Compagnie des Indes orientales à Delft. Nous sommes en novembre 1667, Magdalena a trente-six ans et commence à se confier à son journal intime. Elle y raconte son enfance, ses souvenirs de jeune fille, de jeune femme. Aînée d’une famille de cinq filles, à la grande déception du père, elle a cependant appris de lui les finesses du métier, elle a su mériter sa confiance et son estime pour l’aider à administrer la Compagnie des Indes orientales, elle est familière du monde maritime, des bateaux, elle connaît bien les épices et autres produits précieux ramenés de Chine, du Japon, de la côte de Coromandel, elle sait flairer les modes et faire évoluer le commerce de l’époque.

Elle a fait un bon mariage avec Pieter Van Beyeren, capitaine de bateau, elle a connu les joies et les affres de la maternité en ce siècle où les petits enfants sont facilement emportés par un simple refroidissement. Elle parle avec simplicité de sa condition de femme aisée, qui était assez compétente et avisée pour succéder à son père mais qui a dû se contenter de la vie au foyer. Une soumission « obligée » à l’homme, le père ou le mari, mais des aspirations modernes dans ce récit.

Dans son journal, elle conte ses secrets, ses douleurs, ses déceptions et ses désirs. Elle explique pourquoi elle a voulu se faire représenter de dos, alors que la toile est censée mettre en valeur la richesse de la famille.

Voilà un roman très court, et cependant riche de l’évocation d’une compagnie maritime et d’un intérieur au 17e siècle, empli de la bonté et de la sensibilité de Magdalena. Un texte au phrasé élégant, qui accompagne à merveille la délicatesse, la fraîcheur de son héroïne. Sa mélancolie aussi…

Magda fait référence au maître Vermeer de Delft et à quelques-unes de ses toiles les plus célèbres. Je n’ai pu m’empêcher de penser à La jeune fille à la perle bien sûr, mais ici le point de vue et le contexte sont très différents.

Une belle découverte, un premier roman tel un bijou fin et délicat, qui augure un bel avenir à celle qui est déjà l’auteur de plusieurs recueils de poésie. Cela se ressent avec bonheur dans son écriture.

« Du plus loin que je me souvienne, les histoires de marine et de négoce m’ot tenu lieu de contes, et je m’endormais bercée par des songes peuplés de navires, d’océans, d’îles, de cités lointaines, d’animaux et de peuples extraordinaires.

Dois-je confesser ici que je prenais le plus grand plaisir aux conversations sérieuses qui me grandissaient aux yeux de mon père, et me tenaient éloignée des choses de la maison ? » (p. 47 dans l’édition de La Loupe)

La musique à écouter pendant ou après : Les quatre saisons de Vivaldi, et plus particulièrement L’hiver

L’avis de Manu (Chaplum) , de Clara, de Fransoaz, de Mimipinson

Gaëlle JOSSE, Les heures silencieuses, Autrement, 2011

Biblioth_que_et_LALGrâce à ce livre j’entame officiellement le défi Premier Roman ! 

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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