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Archives de Tag: Henning Mankell

La faille souterraine et autres enquêtes

29 lundi Août 2022

Posted by anne7500 in Des Mots suédois

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Henning Mankell, nouvelles, Points

Quatrième de couverture :

On croit bien connaître Kurt Wallander, enquêteur solitaire hanté par la mort… Savons-nous comment le jeune agent hésitant et sans méthode, qui se demandait s’il serait un jour un bon flic, est devenu le commissaire d’Ystad ? Réparties sur une vingtaine d’années, ces enquêtes reviennent au point d’origine : cette première affaire, en 1969, où Wallander échappe de peu à la mort.

De Henning Mankell, j’ai lu et aimé Les chaussures italiennes et Les bottes suédoises. De la série Wallander, dont j’ai acheté plusieurs titres en bouquinerie et que j’avais envie de découvrir à fond, j’ai lu uniquement Meurtriers sans visage, le premier officiel de la série, en… 2012. Bon, ben ça fait dix ans, ça se fête ! Comme j’avais une vague envie de nordique cet été, j’ai sorti ces nouvelles, qui racontent le parcours du jeune policier Kurt Wallander de 1969 (il a 22 ans et est encore en uniforme) à la veille du coup de fil qui l’emmène dans la ferme de Meurtriers sans visage.

La première nouvelle Le coup de couteau part de la mort apparemment par suicide du voisin de Wallander. On suit l’apprentissage, les hésitations, les maladresses mais aussi l’intuition profondément juste de Wallander, intuition qui pousse le jeune policier à agir seul contre les évidences et qui va l’amener aux portes de la mort. Une première enquête qui va le hanter toute sa vie de flic.

La faille est le texte le plus court : au cours d’une vérification de routine, Wallander surprend un jeune étranger qui a assassiné une commerçante.

L’homme sur la plage met en scène la mort d’un industriel à l’arrière d’un taxi. L’enquête piétine avant que l’équipe de Wallander fasse un lien entre la victime et un habitant de la plage.

La mort du photographe est aussi une enquête qui peine à démarrer : le photographe assassiné faisait certes de bizarres recompositions très critiques des visages au pouvoir en Suède et dans le monde (y compris celui de Wallander) mais c’était un homme d’une discrétion absolue.

Enfin, La pyramide, qui part de l’incendie criminel d’une mercerie tenue par deux vieilles dames tout à fait respectables, tient son titre d’un voyage rocambolesque en Egypte par le père de Wallander : la pyramide devient le symbole d’une organisation criminelle dont Wallander veut découvrir tous les « sommets ».

Tout au long de ces cinq nouvelles, nous suivons l’évolution personnelle de Wallander, son couple avec Mona qui bat de plus en plus de l’aile, sa fille Linda qui suivra un chemin éloigné de ses parents, son père avec qui il a toujours eu une relation très compliquée. Nous comprenons aussi l’importance de ses mentors dans la police, à Malmö d’abord puis à Ystad. Enfin, si la série qui démarre en 1990 interroge constamment les policiers sur l’évolution de la société et sur la place de l’état de droit en Suède, on sent que ces questions sont déjà bien présentes dans les premières enquêtes de Wallander.

Je ne suis pas sûre que ce soit un héros très sympathique : il montre peu ses émotions même si elles sont bien réelles, il ne semble pas avoir beaucoup d’humour (mais Henning Mankell en a pour lui en parlant du choix maniaque de ses pulls adaptés aux différentes températures suédoises), il est assez mélancolique… Mais ces nouvelles consistantes (des mini-romans bien construits et détaillés) donnent envie de continuer à découvrir la société à travers les yeux de Kurt Wallander.

« Que se passait-il ? Une faille souterraine avait brusquement fait surface dans la société suédoise. Les séismographes radicaux, les plus sensibles, l’enregistraient. Mais d’où venait-elle ? L’évolution perpétuelle du crime n’avait rien de surprenant en soi. (…) Cette faille à laquelle il pensait (…) se manifestait sous la forme d’une brutalité aveugle. D’une violence gratuite. » (p. 161-162)

« Il possédait différents pulls pour différentes météos et veillait à ne pas les confondre. » (p. 293)

« Peut-être certains se sentent-ils si impuissants aujourd’hui qu’ils refusent de participer à ce que nous appelons le débat démocratique. Eux, de leur côté, sont déjà passés à autre chose. A un monde de rites et de rituels, pour faire court. Si c’est le cas, la démocratie est en mauvaise posture. » (p. 310)

« Qu’est-ce que tu appelles « Suédois » ? Il n’y a plus de frontières. Ni pour les avions, ni pour les criminels. Autrefois, Ystad était à la périphérie du monde. Ce qui arrivait à Stockholm n’arrivait pas ici. Et même Malmö : ce qui arrivait à Malmö n’arrivait pas dans une petite ville telle que Ystad. Ce temps-là est révolu.

Et après ?

Il faudra des policiers d’un genre nouveau. Surtout sur le terrain. Mais des gens comme toi et moi, qui sommes encore capables de réfléchir, on en aura toujours besoin. »

Henning MANKELL, La faille souterraine et autres nouvelles, traduit du suédois par Anna Gibson, Points, 2014 (Editions du Seuil, 2012)

(Finalement cela aura été la seule lecture nordique des vacances.)

Les bottes suédoises

18 vendredi Août 2017

Posted by anne7500 in Des Mots suédois

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Henning Mankell, Rentrée littéraire 2016, Seuil, Suède

Quatrième de couverture :

Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n’est plus qu’une ruine fumante.
Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s’interroge : à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre ?
Mais c’est compter sans les révélations de sa fille Louise et, surtout, l’apparition d’une femme, Lisa Modin, journaliste de la presse locale.
Tandis que l’hiver prend possession de l’archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu’à l’inimaginable dénouement…

Après Les chaussures italiennes, Henning Mankell nous offre, dans son dernier roman, publié à titre posthume, l’occasion de retrouver l’univers de Fredrik Welin, son île, la nature de son archipel, ses habitudes de vieux solitaire. Mais son univers bascule la nuit où sa maison brûle complètement. Très vite, l’enquête détermine que l’incendie est d’origine criminelle. Pendant de longues semaines, Fredrik va vivre non seulement avec cette perte immense (la maison avait été construite par ses grands-parents) mais aussi avec le soupçon qui pèse sur lui, celui d’avoir lui-même bouté le feu à sa maison. Fragilisé, Fredrik fait appel à sa fille Louise, aussi mystérieuse et secrète que son père. Dans le même temps, il fait connaissance de Lisa Modin, une jeune journaliste locale. Encore une fois, ce sont deux femmes qui vont secouer et ressusciter de manière peu conventionnelle la vie du septuagénaire.

La vie et la mort, les secrets et les mensonges, le désir et le doute, les apparences et la réalité des vies se côtoient dans ce roman sobre, où Fredrik se révèle d’autant plus attachant qu’il est tellement humain, à la fois fragile et déterminé, tantôt empathique tantôt colérique. Sa vie semble se défaire autour de lui, être cernée de très près par la mort mais elle va trouver des voies de renaissance tout au long du roman.

Des objets symboliques prendront place dans ce processus : une boucle de chaussure, une miniature dans une bouteille, ainsi que les rochers qui peuplent l’île de Fredrik. Et les bottes suédoises, bien sûr.

En mettant en scène un personnage qui ne sait s’empêcher de mentir, Mankell pose subtilement l’art de la fiction, l’art du romancier qui invente sans cesse des histoires. Je me réjouis de n’avoir encore lu que bien peu de celles-ci, pour retrouver cet homme si plein d’humanité.

« Elle [Louise] était pour moi une énigme. Mais je faisais partie d’elle comme elle faisait partie de moi. C’était un récit qui venait à peine de commencer. » (p. 255)

Henning MANKELL, Les bottes suédoises, traduit du suédois par Anna Gibson, Seuil, 2016 (et Points)

La rentrée littéraire 2017 commence à chauffer un peu partout mais je m’en tiens assez à l’écart pour le moment avec ce roman de la rentrée… 2016. Avec ce titre déniché en bibliothèque, j’inaugure ma participation au Challenge nordique proposé par Margotte (bon, je ne désespère pas de faire baisser un peu ma PAL scandinave mais parfois, la bibli ça a du bon aussi).

Meurtriers sans visage

05 samedi Mai 2012

Posted by anne7500 in Des Mots suédois

≈ 45 Commentaires

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Henning Mankell

Meurtriers sans visage

Quatrième de couverture :

En pleine campagne suédoise, dans une ferme isolée, un couple de paysans retraités est torturé et sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille femme a juste le temps de murmurer un mot :  » étranger « .

Il n’en faut pas plus pour qu’une vague de violence et d’attentats se déclenche contre les demandeurs d’asile d’un camp de réfugiés de la région. Les médias s’emparent du fait divers et lui donnent une résonance nationale. La pression augmente sur les épaules de l’inspecteur Wallander, chargé de mener l’enquête. Il va devoir agir vite, avec sang froid et détermination, et sans tomber dans le piège de la xénophobie ambiante qui brouille les pistes…

Cela faisait un certain temps que j’avais envie de faire connaissance avec Kurt Wallander. Ce livre était dans la PAL depuis quelques mois, et comme je viens de recevoir le dernier Wallander dans le cadre du jury Meilleur Polar Points, il fallait absolument découvrir ce personnage en commençant par le début. Je n’aurai pas le temps de tout lire dans l’ordre avant L’homme inquiet, mais j’essayerai d’en lire encore au moins un avant ce dernier titre.

Autant l’avouer tout de suite, je ne suis pas encore complètement séduite par Kurt Wallander. Mais je n’ai pas envie non plus de lui claquer la porte au nez (ça vaut mieux, si je veux tenir dignement mon rôle de juré…) C’est sans doute compréhensible parce que c’est un vrai anti-héros ? Peut-être mon léger manque d’enthousiasme est-il dû aux petites longueurs qui caractérisent les ennuis du commissaire : sa femme qui l’a quitté, sa fille qui vit sa vie loin de lui, son père qui perd la tête et qui peint sans cesse le même tableau bizarre… Ce qui m’a touchée, chez lui, c’est son humanité, sa capacité à se laisser blesser, à ne pas s’habituer aux morts violentes, à predre des risques, à ne pas se résigner aux impasses apparentes dans lesquelles son enquête piétine. Ici, les meurtres touchent aux peurs et aux lâchetés de la population face aux étrangers autant dire que, si l’épisode date de 1990, il est encore pleinement d’actualité !

J’ai bien aimé aussi l’esprit de solidarité qui règne dans l’équipe de Wallander, une solidarité presque sans mots. On est dans un univers très masculin dans ce premier épisode ! Et comme l’un des collègues de Kurt n’est pas en grande forme à la fin du livre, je peux craindre que la mélancolie du commissaire s’aggrave encore au prochain numéro !

J’ai été surprise de la place des médias dans une enquête policière en Suède et de la facilité avec laquelle les rapports humains s’établissent : le tutoiement est de rigueur en toutes circonstances, ou presque.

Jusqu’à présent, j’ai nettement préféré Les chaussures italiennes, mais j’ai comme l’idée que Wallander va réussir à faire entrer sa petite musque dans ma tête de lectrice. D’ailleurs, cet homme a une qualité qui m’a frappée d’emblée (ciel, j’allais oublier d’en parler) : il aime l’opéra ! Il ne peut donc être tout à fait mauvais…

Henning MANKELL, Meurtriers sans visage, traduit du suédois par Philippe Bouquet, Points, 2004

Les avis d’Aifelle et Aproposdelivres

Un livre suédois, donc europén – mon premier titre du challenge Scandinavie noire ! – avec une partie du corps humain dans le titre…

laurier-couronne-fdb39

Les chaussures italiennes

16 vendredi Sep 2011

Posted by anne7500 in Des Mots suédois

≈ 46 Commentaires

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Henning Mankell

Présentation de l’éditeur :

A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.

Non, vous ne rêvez pas, vous êtes bien en train de découvrir enfin mon billet sur ces Chaussures italiennes. Que dire de ce livre ?

D’abord c’était ma première découverte de l’auteur Henning Mankell. J’ai, paraît-il, la chance d’être « vierge » de Wallander, que j’espère bien, désormais, rencontrer un jour ! J’ai déjà lu des auteurs nordiques, mais je suis chaque fois épatée par cette proximité avec une nature rude, les hivers longs, la mer prise dans la glace, les rochers, l’isolement. Je suis dépaysée aussi par le naturel des personnages, leur côté direct, sans chichis. Harriet qui débarque sans crier gare, Louise qui dort entre ses deux parents sans complexe, des gens qui se saoûlent tranquillement tout en fêtant la vie (et pourtant Dieu sait que je suis allergique aux alcooliques)… Nature + naturel, c’était déjà un régal !

Mais surtout « c’était un long hiver« . Cette petite phrase soufflée par Fredrik à la page 223 est une métaphore de sa propre existence, de son propre coeur gelé depuis l’erreur médicale qu’il a commise. Il en a eu de l’audace, Henning Mankell, de faire entrer sur la glace une femme en fin de vie qui va réveiller ce « coeur en hiver »…

Une île, un lac, une caravane, une forêt, quatre femmes « révélantes » et « réveillantes » : le roman dévoile peu à peu ses richesses, des failles, des peurs, des brisures, des désirs…

J’ai beaucoup aimé le personnage de Louise, tellement attachante. Il me faut avouer aussi que je me suis reconnue dans certains traits de la personnalité de Fredrik (une lectrice qui s’identifie à un héros masculin ??)

Comme je n’ai pas lu aussi vite que je l’espérais, j’ai eu peur de passer à côté, mais finalement, non. Moi aussi, je suis « arrivée jusque là. Pas plus loin. Mais jusque là. » C’est difficile de parler de ce livre car il touche aux émotions, à la vérité de soi, à notre relation aux autres… Se contenter de dire : Merci, Monsieur Mankell. Je reviendrai.

« Peut-être pendant toutes ces années étais-tu en route sans le savoir ? Il est aussi facile de se perdre à l’intérieur de soi que sur les chemins des bois ou dans les rues des villes. » (p. 155-156)

Henning MANKELL, Les chaussures italiennes, traduit du suédois par Anne Gibson, Le Seuil, 2009 (et Points Seuil)

Le coup de coeur de Noukette ! L’avis de Richard et d’Asphodèle, celui de Valou

Et hop, trois challenges : l’objet du Petit bac, une étape suédoise pour les challenges de Prune et de Kathel (et un livre de PAL en moins…)

laurier_couronne_fdb39       objectif_pal

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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