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Jacques Brel, La chanson des vieux amants, La Fanette, Mathilde
Les Bonbons – Les AMis – Les Villes
Et voici les Amours
25 jeudi Oct 2018
Posted De la Belgitude, Des Notes de Musique
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Jacques Brel, La chanson des vieux amants, La Fanette, Mathilde
Les Bonbons – Les AMis – Les Villes
Et voici les Amours
18 jeudi Oct 2018
Posted De la Belgitude, Des Notes de Musique
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Après les Bonbons et les Amis, voici les Villes.
11 jeudi Oct 2018
Posted De la Belgitude, Des Notes de Musique
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Après Les Bonbons, voici les Amis.
09 mardi Oct 2018
Posted Des Mots français
inQuatrième de couverture :
À bord d’un grand voilier, un homme laisse derrière lui le ciel gris et bas de Belgique, les paparazzis, les salles de concert enfumées. Sur les îles Marquises, il veut devenir un autre et retrouver le paradis perdu de l’enfance. Mais il reste toujours le plus grand : Jacques Brel.
Roman biographique et onirique, Mourir n’est pas de mise redonne vie avec grâce et émotion aux quatre dernières années mythiques de Jacques Brel, entre grandes fêtes, vie solitaire, compositions, échappées sur mer ou dans les airs. Des années de beauté, de gravité, d’une vie réinventée, tel un conte merveilleux et cruel.
En septembre, je suis tombée tout à fait par hasard sur ce livre en librairie et je me suis dit que je le présenterais le jour des quarante ans de la mort de Jacques Brel, le 9 octobre 1978.
« Il y avait tant de personnes qui ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir qu’il était loin déjà. Et qu’il avait le dos tourné. C’était peut-être la seule chose qui ne mentait pas sur la photo. Il n’avait pas imaginé, depuis qu’il avait annoncé son retrait de la scène, qu’on le presserait autant dans l’espoir de lui arracher des regrets. Il fallait vraiment ne pas le connaître pour se le figurer déjà nostalgique ou incertain de son choix. » ‘p. 16-17)
En de très courts chapitres, David Hennebelle raconte les quatre dernières années de Jacques Brel : cette sorte de fuite sur les mers loin de toute forme de notoriété, avec celle qui s’impose sur le bateau et qui sera finalement sa dernière compagne, fidèle et amoureuse jusqu’au bout, Maddly Bamy ; le projet de tour du monde à la voile stoppé par la première attaque du cancer ; la reprise du voyage et l’arrêt aux Marquises, sur la petite île d’Hiva Oa, parce que là au moins, personne, vraiment personne ne sait qui est Jacques Brel ; la vie douce, apaisée, accordée à une nature exceptionnelle, marquée par les navettes en avion entre Tahiti et les Marquises (notamment pour transporter le courrier), les soirées où Brel cuisine et s’habille en smoking parce que rien n’est trop beau pour recevoir les amis ; l’écriture des chansons du dernier album, celui qui s’arrachera comme des petits pains, composé et enregistré à la fois dans la jubilation et le doute ; et puis la fin, la maladie qui le rattrape et le foudroie dans la grisaille parisienne.
A mon sens la quatrième de couverture sur-vend ce court roman en disant qu’il redonne vie à ces quatre années « avec grâce et émotion » je l’ai trouvé certes agréable à lire mais assez factuel et ce n’est que normal car finalement peu de gens ont raconté ce qui s’est passé sur le bateau de Brel ou dans la maison d’Hiva Oa. Quand il revenait en Europe, Brel fuyait les journalistes, nombreux à ses trousses. Et le combat contre la maladie est sans doute – et heureusement – resté le secret du chanteur et de ses intimes. Et donc ce récit m’a paru un peu sec… mais il y a parfois au détour d’une page un moment d’émotion, notamment à travers les rares paroles que Brel a vraiment laissées : vers d’une chanson dédiée à son ami Georges Pasquier (« Jojo était son ami le plus cher depuis leur rencontre aux Trois Baudets, depuis ces fins fonds de la nuit où aucun des deux n’arrivait à dire à l’autre que, peut-être, il serait préférable d’aller dormir. ») ou lettre à un autre ami, Charley Marouani (« Je t’écris sur le pont,à la lueur d’une lampe à pétrole. Il fait doux. La terre bruisse et respire. Un moment rare et merveilleux, trop formidable pour un homme seul. Envie de t’écrire. Acte rare et important pour moi. J’ai tant d’amitié et de respect pour toi que les mots me semblent insolents et que, de toujours, j’ai préféré le silence. Mais me reste l’envie de dire aux hommes que j’aime, que je les aime. Et je t’aime. »)
Et puis, ne serait-ce que pour approcher un peu l’homme Jacques Brel, le chanteur, l’auteur, l’amoureux, le rêveur qui brûla d’une flamme inextinguible, cette lecture en valait bien la peine.
David HENNEBELLE, Mourir n’est pas de mise, Autrement, 2018
04 jeudi Oct 2018
Posted De la Belgitude, Des Notes de Musique
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Jacques Brel est mort le 9 octobre 1978, il y a quarante ans donc. Il avait quarante-neuf ans. Une bonne raison de mettre à l’honneur ses chansons, picorées de façon tout à fait subjective et sans trop de commentaires…
Les bonbons (les deux chansons) à déguster sur scène sans modération, tout simplement parce que les bonbons… ça est tellement bon !
19 jeudi Avr 2018
Posted De la Belgitude, Des Notes de Musique
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25 ans de l’Ensemble Oxalys, 30 ans du Choeur de chambre de Namur… On arrive aux 40 ans de la mort de Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek (amis français, entraînez-vous à prononcer) et mort à Paris le 9 octobre 1978. Il a commencé à chanter en public en 1952 et a mis fin à sa carrière sur scène en 1967. Il repose aux Marquises aux côtés de Paul Gauguin.
Je vous propose quelques chansons, petits concentrés de Flandre, de Bruxelles, d’énergie, de talent.
31 jeudi Juil 2014
Posted Des Notes de Musique
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Aujourd’hui je m’écarte un peu de la route des vacances et des voyages musicaux pour célébrer un anniversaire qui, il y a cent ans, a marqué les jours agités d’avant la guerre. 31 juillet 1914 : Jean Jaurès est assassiné (notamment à cause de ses positions pacifistes), et Jacques Brel se demande encore et encore pourquoi…
09 mercredi Oct 2013
Posted Des Notes de Musique
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Je ne sais pas, peut-être que Je suis un soir d’été ? En tout cas, ce soir, La ville s’endormait, et j’ai pourtant croisé Ces gens-là, qu’Il nous faut regarder : Zangra, Rosa, Les singes et Les biches, Fernand qui aurait aimé être le bon Dieu, Le Diable (Ca va), Les paumés du petit matin, Jef, et même Isabelle qui m’a ramené à Mon enfance. L’enfance dans Le plat pays que j’ai chanté avec ses Flamandes, Les bigotes, Les bourgeois, en ne dédaignant jamais La bière non plus… On n’oublie rien… J’ai beau avoir couru de Bruxelles à Amsterdam en passant par Vesoul et Orly, j’ai beau avoir murmuré Les prénoms de Paris, je n’ai pas oublié Marieke, Madeleine, qui ne voulait manifestement pas goûter Les bonbons que j’avais apportés, Mathilde, La Fanette, toutes celles avec qui j’ai dansé La valse à mille temps, celle qui m’a fait supplier : Ne me quitte pas… A quand Le prochain amour ? Au suivant ! Un jour, quand je serai parmi Les vieux, après La chanson de Jacky. peut-être connaîtrai-je enfin La chanson des vieux amants, avant d’être Le moribond. Vous partagerez Le dernier repas en mon honneur. Quand on n’a que l’amour, quand on n’est pas Fils de, réussit-on La quête ? J’irai rejoindre alors Jojo, et Jaurès, peut-être atteindrai-je Une île, ça ressemblera aux Marquises… J’arrive !
Il y a 35 ans aujourd’hui que Jacques Brel nous quittait. Il allait peut-être trouver la réponse aux interrogations qu’il chantait avec tant d’énergie, rejoindre tous ces personnages pittoresques et attachants qui peuplent ses chansons…
Merci à Emilie et à la maison Barclay de m’avoir permis d’écouter avec émotion, à l’occasion de cet anniversaire, le triple CD « Les cinquante plus belles chansons », un choix qui a dû être difficile… A part Le gaz, je crois avoir réussi caser à caser les 49 autres titres dans ce maladroit hommage ci-dessus… J’ai particulièrement apprécié de réécouter avec attention le choix des instruments et des orchestrations qui accompagnent avec délicatesse ou avec truculence les textes de Jacques Brel. Ces paroles sont souvent très connues, mais allez essayer de chanter avec Brel : pas évident… Preuve de l’exigence de cet home qui faisait vivre ses chansons comme pas un…
Chapeau l’artiste…
21 dimanche Juil 2013
Posted De la Belgitude, Des Mots en Poésie
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En ce jour de fête nationale belge, une fête qui a un goût particulier cette année avec l’abdication d’Albert II et la prestation de serment de Philippe, notre nouveau roi, c’est encore Jacques Brel qui est à l’honneur avec une chanson emblématique de la Belgique (même si le plat pays, c’est surtout la Flandre, mais allez, soyons pas chauvins-wallonisants en ce beau jour !).
Les télévisions et radios belges sont mobilisées pour faire vivre cet événement. Hier soir, 20 juillet, à Bozar (la salle du Concours Reine Elisabeth), était donné le concert classique en prélude à la Fête nationale et dans le quartier des Marolles, le coeur populaire de Bruxelles, des concerts de divers artistes belges, et le bal de la Fête nationale. La famille royale a assisté aux deux événements (ah les réactions populaires sur la place du Jeu de Balle, c’était… savoureux et tellement « brusselaire » !!!), il y avait des surprises : la Framboise frivole à Bozar et un montage d’hommages réalisé par les rois des Marolles, Berre et Swan : touchant et… chouette ! Ca fera sans doute les délices de ceux qui se moquent (plus ou moins) doucement de ce qu’ils croient être l’accent « belge » (mais il y en a plusieurs, mon bon monsieur, la Belgique est un pays plein de richesses culturelles et gourmandes !!) Et avant les actes et manifestations officielles et très protocolaires de ce dimanche, on a vu une famille royale très détendue, émue, très proche des gens, c’était très sympathique.
A retenir : le gâteau créé pour la prestation de serment de Philippe, par la célèbre maison de la place du Sablon, Wittamer, fournisseur de la Cour, et les pralines spéciales que les présentateurs de « C’est du belge » ont pris plaisir à faire goûter à leurs invités, si ce n’est pas narguer les téléspectateurs !
Bonne fête nationale et vive le Roi !
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Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l´est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d´ouest écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu´un canal s´est perdu
Avec un ciel si bas qu´il fait l´humilité
Avec un ciel si gris qu´un canal s´est pendu
Avec un ciel si gris qu´il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s´écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec de l´Italie qui descendrait l´Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.