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Archives de Tag: Kate Atkinson

Lectures de juillet 2020

03 lundi Août 2020

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques, Des Mots français

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10/18, Adrien Goetz, Kate Atkinson, Le Livre de poche, Minette Walters, Pocket, Rhidian Brook

Voici quelques avis très courts pour garder une trace de mes lectures de juillet 2020.

Hambourg, 1946. La ville est en ruines et la nation brisée. Si la guerre est terminée, la vie, elle peine à reprendre ses droits. Des ombres fantomatiques errent parmi les décombres à la recherche de nourriture, d’un proche, d’un espoir. Lewis Morgan, colonel de l’armée britannique, est chargé de superviser les opérations de reconstruction du territoire et de dénazification de la population. Il s’installe dans une somptueuse villa réquisitionnée à son intention avec son épouse et leur dernier fils encore en vie.   Touché par leur situation, le colonel propose aux propriétaires des lieux, un architecte allemand éploré par la mort de sa femme et sa fille adolescente, de rester. Les deux familles partagent alors le même toit, se croisent, se frôlent, mais comment supporter pareille situation quand une haine viscérale continue d’opposer les deux peuples ? Dans cette ambiance oppressante, inimitiés et hostilités vont laisser place à des sentiments plus dangereux encore… 

Magnifique roman inspiré de la vraie histoire du grand-père de Rhidian Brook, engagé dans la dénazification et la reconstruction de l’Allemagne après la seconde guerre mondiale. A Hambourg, le colonel Lewis Morgan décidé de partager la maison réquisitionnée pour sa famille avec ses occupants allemands, un architecte et sa fille. Morgan a perdu un fils pendant la guerre, victime d’une dernière bombe larguée par un bombardier allemand dans son vol de retour, la femme de l’architecte est portée disparue. Les retrouvailles entre le héros de guerre, sa femme et son cadet sont délicates… Dans la maison de l’autre, les sentiments sont forts, ambivalents. Les personnages sont dessinés avec finesse, le contexte historique est troublant et pathétique à la fois : comme les certificats de « blanchissement » qu’attendent les Allemands pour reprendre une vie normale, personne n’est ni tout noir ni tout blanc. Lewis Morgan est attachant et inoubliable, même s’il paraît « absent ». Symboliquement saisie sur une saison, l’hiver 1946 et le début du printemps, c’est une belle histoire de courage, de deuil et de résilience. J’ai beaucoup aimé !

Rhidian BROOK, Dans la maison de l’autre, traduit de l’anglais par Gabrielle Merchez et Frédérique Daber, 1à/18, 2015

« D’où provenait la fascination qu’exercait Olive Martin ? Du spectacle grotesque de son mètre cinquante-cinq pour quelque cent vingt kilos ? De la répulsion qu’elle inspirait ? Elle avait débité sa mère et sa sœur en morceaux qu’elle avait rassemblés sur le sol de la cuisine en une composition abstraite sanguinolente. Le crime mis à part, ce qui rendait son cas exceptionnel, c’est qu’elle avait plaidé coupable et même refusé de se défendre. »

Dès sa première rencontre avec Olive Martin, Rosalind Leigh, qui a accepté d’écrire un livre sur elle, a le sentiment que la meurtrière obèse n’est pas coupable. Mais alors pourquoi ces aveux ?

Rosalind Leigh accepte à contrecœur d’écrire un livre sur une affaire retentissante : celle du meurtre de sa mère et de sa sœur par Olive Martin, une fille énorme qui fait peur à tout le monde dans sa prison et qui a tout avoué de comment elle a égorgé et découpé les corps. Dès sa première rencontre avec Olive, Roz comprend que ces aveux ne correspondent pas à la réalité. Elle-même profondément déprimée (on comprend pourquoi bien plus tard) démêle petit à petit tous les fils de l’affaire, aidée par un ancien flic reconverti en patron de restaurant bizarrement vide.
Roz reprend vie grâce à cette enquête qui révèle des négligences et des lâchetés coupables envers une jeune femme qui ne demandait sans doute qu’à aimer et à être aimée. Retrouvailles avec la romancière Minette Walters : on ne s’ennuie pas une seconde, les dialogues sont acérés (surtout entre Roz et l’ex-sergent Hawksley) et l’autrice laisse planer le doute jusqu’à la dernière page…

Minette WALTERS, Cuisine sanglante, traduit de l’anglais par Philippe Bonnet, Pocket, 2007

Parce qu’il a été témoin d’un violent accrochage entre deux automobilistes, Jackson Brodie, dont nous avons fait connaissance dans La Souris Bleue, va se trouver propulsé dans une série d’aventures incroyables. Les choses s’arrangent… est un thriller, une comédie noire et une satire de la vie contemporaine britannique.
Kate Atkinson y brocarde, entre autres, le théâtre d’avant-garde, une certaine littérature populaire, les promoteurs immobiliers, les nouveaux riches, etc., avec l’humour corrosif qu’on lui connaît.

Dans ce roman de 450 pages, on suit les histoires de quelques témoins d’une violente altercation entre automobilistes suite à un accrochage en plein Edimbourg. Parmi eux, un gentil écrivain de polars doux rêveur, la femme d’un entrepreneur véreux et… Jackson Brodie, qui accompagne sa Julia au festival de théâtre. Ajoutez-y une policière qui habite une des maisons construites par le promoteur véreux, une jeune femme russe déterminée, un sbire armé d’une batte de base-ball et vous obtenez un roman à la construction éblouissante où tout ce beau monde se retrouve pour un final déchaîné et une pirouette de fin encore plus inattendue. J’ai beaucoup ri… J’ai adoré (comme tous les romans de Kate Atkinson d’ailleurs).

Kate ATKINSON, Les choses s’arrangent mais ça ne va pas mieux, traduit de l’anglais par Isabele Caron, 2007

Trois mètres de toile manquent à la fameuse tapisserie de Bayeux, qui décrit la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Que représentaient-ils ? Les historiens se perdent en conjectures. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, s’ennuie au musée de Bayeux, jusqu’au jour où la directrice du musée, dont elle est l’adjointe, est victime d’une tentative de meurtre ! Entre-temps, des fragments de tapisserie ont été mis aux enchères à Drouot. Pénélope, chargée par le directeur du Louvre de mener discrètement une enquête, va jouer les détectives et reconstituer l’histoire millénaire de la tapisserie, de 1066 à la mort tragique de Lady Diana sous le pont de l’Alma…

J’ai choisi ce livre pour ma semaine de vacances en Normandie, puisqu’il est question de la Tapisserie de Bayeux (que je ne suis pas allée revoir pour autant) C’était sympa, instructif, l’idée que la fin de la Tapisserie manque était intéressante, et mêler les deux fins possibles au destin de la monarchie anglaise contemporaine était carrément rocambolesque (avec l’abdication d’Edouard VIII pour épouser Wallis Simpson et les frasques de Diana avec Dodi Al-Fayed avant sa fin tragique à Paris)mais je me suis un peu perdue dans toutes les théories possibles et ça ne me laissera sans doute pas un grand souvenir… J’ai trouvé le couple Pénélope (conservatrice fraîche émoulue de l’école) et Wandrille (journaliste et dandy dilettante) un peu léger. J’ai quelque part Intrigue à Giverny, issu d’une opération Deux poches achetés un gratuit, mais je vais attendre avant de l’extirper de la PAL…

Adrien GOETZ, Intrigue à l’anglaise, Le Livre de poche, 2008

La Souris Bleue

23 lundi Juin 2014

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Kate Atkinson, La Souris Bleue, Mois anglais

Quatrième de couverture :

Un détective privé enquête à Cambridge sur des affaires criminelles dont le mystère n’a jamais été éclairci. Il doit remonter à des événements antérieurs, souvent très lointains, pour suivre les traces de la mystérieuse « souris bleue ». Les intrigues sont situées dans des milieux sociaux très divers, allant de la classe ouvrière à la gentry. Les drames les plus poignants alternent avec les épisodes désopilants. On retrouve le regard caustique de Kate Atkinson sur notre monde moderne, la télévision et la « néfaste food », entre autres. Anticipations et retours en arrière tiennent le lecteur en haleine. Les maux de notre société, l’amour parental avec ses excès et ses carences sont dépeints avec une étonnante âpreté de ton.

Ce mois anglais est l’occasion de sortir, que dis-je d’exhumer ce roman de Kate Atkinson de ma PAL. Je crois avoir eu l’intention de le lire un peu plus tôt l’année dernière mais la diffusion de la série télévisée sur France 3 m’a fait reporter la lecture. Et je dois avouer que malgré tout, quelques images et quelques souvenirs de ce premier numéro de la série Jackson Brodie ont à la fois aidé (parce que je suis un peu à la masse en ce moment) et pollué ma lecture. Je connaissais déjà Jackson, car évidemment, en toute logique, je me suis un jour précipitée sur Parti tôt, pris mon chien à la bibliothèque, je l’ai adoré sans me rendre compte que Kate Atkinson avait créé un personnage récurrent. C’est donc, je crois, ce personnage de détective privé, ex-soldat, ex-policier, père divorcé de Marlee, gamine délurée et addict au sucre, que j’ai adoré re-découvrir dans cette Souris bleue.

Bien sûr, l’intrigue est intéressante : Jackson vivote un peu aux prises avec une vieille excentrique amoureuse de chats et dans une filature sans intérêt quand soudain, trois affaires de disparition, sur le point d’être classées ou que le hasard ravive, lui tombent sur les bras. La disparition d’Olivia Land, trois ans, le meurtre non résolu de Laura Wyre, dix-huit ans, et la disparition d’une jeune fille malmenée par une histoire familiale chaotique. Kate Atkinson mène habilement ces histoires entrecroisées : des retours en arrière, des passages incessants d’un personnage à l’autre, les doutes quant aux possibilités de quelque résolution que ce soit, les intuitions et les déboires de Jackson, la romancière nous balade avec allégresse dans tous les coins de Cambridge et du Yorkshire, en mettant en scène des personnages savoureux dont on se doute qu’ils ont entre eux bien plus de liens qu’ils ne le croient.

Nous, lecteurs, devinons des choses et prenons plaisir à nous laisser ainsi mener, mais je le répète, c’est surtout cette galerie de personnages, Jackson Brodie en tête, qui était particulièrement intéressante et même touchante dans ce roman : lire les « débuts » de Jackson Brodie, cet écorché vif à l’humour impitoyable avec ses soucis de divorcé, ses inquiétudes de père et surtout son incroyable faculté d’empathie avec ses clients était un vrai plaisir comme seuls les romanciers britanniques savent en procurer ! Le duo des soeurs Amelia – Julia, la vieille sorcière Binky Rain, la cynique Caroline et la troublante Shirley, la petite Marlee et sa mère apparemment si antipathique (enfin, je suis influencée par le regard de Jackson) forment, mine de rien, un tableau kaléidoscopique de la famille anglaise dans tous ses états. Si j’ai apprécié, comme toujours, l’humour de Kate Atkinson, je n’ai pas éclaté de rire comme dans d’autres romans, et j’ai même été très touchée par Theo et Laura Wyre (et oui, par Jackson, si attachant et dont je suis définitivement fan).

L’extrait que je vous propose reflète quand même mon goût de l’humour potache et… la qualité de la traduction !

« Il aurait sû avoir Marlee pendant les deux dernières semaines des vacances scolaires, mais Josie lui avait téléphoné et dit : « Ecoute, des amis de David nous ont proposé un gîte rural en Ardèche pour une semaine et on s’est dit que ce serait bien d’y aller seuls tous les deux.

– Pour pouvoir baiser sans être gênés par la présence de votre enfant ? avait dit Jackson, et Josie lui avait raccroché au nez. Il leur fallut deux autres coups de fil avant de parvenir à avoir un échange à peu près civilisé sur le sujet. Naturellement, David avait une tête à avoir « des amis qui ont un gîte rural en Ardèche ». D’ailleurs tête d’anchois ne rimait-il pas avec gîte ardéchois ? » (p. 268)

Kate ATKINSON, La Souris Bleue, traduit de l’anglais par Isabele Caron, éditions de Fallois, 2004

C’était une LC (en retard) avec Karine et… d’autres ! (à voir sur la page FB du Mois anglais)

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Petit Bac 2014     Objectif PAL   logo Challenge littérature anglaise

 

 

Parti tôt, pris mon chien

18 lundi Avr 2011

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

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Kate Atkinson

Parti tôt, pris mon chien

Il y a bien longtemps que je n’avais lu de roman de Kate Atkinson, et en plus je ne les ai pas tous lus et je ne connaissais pas encore le détective privé Jackson Brodie ! Autant vous dire si j’ai dégusté, jubilé, souri, ri aux éclats… Bref un coup de coeur !

On ne peut trop en dire sur l’histoire sans risque de priver le nouveau lecteur de son plaisir. Sachez simplement que Jackson Brodie enquête dans tout le Yorkshire pour retrouver les parents biologiques de Hope MacMaster, une jeune femme adoptée par des Anglais qui se sont établis en Nouvelle-Zélande. Pendant ce temps, Tracy Waterhouse, une ancienne commissaire obèse reconvertie dans la sécurité d’un centre commercial de Leeds, fait un achat surprenant qui va bouleverser sa vie. Ajoutez à cela une vieille actrice qui perd la mémoire, des enfants enlevés ou abandonnés, un petit chien maltraité, des policiers véreux, un tueur en série, un vieux gangster rangé des voitures ou presque… Autant de pièces d’un puzzle qui nous balade entre 1975 et aujourd’hui et qui s’emboîtent les unes dans les autres, qui tissent autant de fils entre les personnages et se réunissent à la fin comme par magie, en ayant bien malmené nos neurones entretemps.

Le tout évidemment à la sauce Atkinson, plein d’humour, truffé de petits coups de griffe sur la société anglaise, et de références littéraires, Shakespeare et Emily Dickinson en tête, mais pas seulement. (On sent d’ailleurs la qualité de la traduction, où toutes ces références typiquement anglaises nous sont expliquées en notes.) « Jackson Brodie, l’homme aux semelles de vent » et Tracy Waterhouse nous emmènent dans une sorte de road-movie décalé, et finiront par faire la lumière sur une histoire assez glauque. Sans perdre une parcelle de ce flegme et de cet humour britanniques imparables.

« Elle savait ça uniquement parce qu’elle était sortie quelques semaines avec un boudhiste. C’était une chiffe molle de Wrexham qui dirigeait une librairie de livres d’occasion. Elle espérait l’illumination et avait récolté une mononucléose infectieuse. Ca l’avait dégoûtée de la spiritualité à vie. » (p. 127)

« (…) elle pivota sur ses talons et balança son sac à la gueule de son poursuivant. Il le reçut en plein poire et s’effondra. Jackson tressaillit intérieurement et se demanda ce qu’une femme pouvait transporter dans son sac qui ocasionne de tels dégâts. Une enclume ? Voilà un sac qui aurait plu à Mrs Thatcher. » (p. 260)

Un roman jubilatoire, émouvant, intelligent… J’en redemande !

Kate ATKINSON, Parti tôt, pris mon chien, Editions de Fallois, 2010

Les avis d’Aifelle, de Cathulu, de Clara et de Keisha…

Un livre pioché en bibliothèque, qui compte pour le challenge de Kathel, Voisins voisines et celui d’Antoni 

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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