• Anniversaires Maisons d’édition
  • Je remplis ma PAL…
  • Je vide ma PAL…
  • Le Mois belge
  • Lectures thématiques
  • Mémoire 14-18
  • Mots amis à visiter
  • Présentation et contact
  • Quelques projets et challenges

~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Tag: L’école des loisirs

L’éblouissante lumière des deux étoiles rouges

12 mardi Mai 2020

Posted by anne7500 in Des Mots en Jeunesse, Des Mots italiens

≈ 18 Commentaires

Étiquettes

1941, Davie Morosinotto, L'école des loisirs, Leningrad, URSS

Quatrième de couverture :

1941. Hitler décide d’envahir l’Union soviétique. Les chars allemands progressent sur l’immense territoire russe, vers le Nord, en direction de Leningrad. Dans la précipitation, avant que la ville soit encerclée, on organise l’évacuation de milliers d’enfants. Viktor et Nadia sont parmi eux. Mais, pour la première fois de leur vie, les voilà séparés. Viktor est envoyé dans un kolkhoze à Kazan, pendant que Nadia se retrouve bloquée à proximité du front des combats. Désormais, Viktor n’a plus qu’une idée en tête : traverser le pays dévasté par la guerre, les bombardements et la faim, pour retrouver sa soeur. Et pour cela, il doit être prêt à tout. Car, dans un pays en guerre, nécessité fait loi.

Oh le magnifique livre que voilà !! L’objet livre déjà est très beau : couverture à rabats, typographie en relief sur la couverture, les pages intérieures présentent un aspect un peu sali comme les cahiers de Viktor et Nadia qui ont subi moult tribulations, encre bleue pour Nadia, rouge pur Viktor et dans les marges, de nombreuses inscriptions « manuscrites » de l’officier du Commissariat du peuple aux affaires intérieures qui lit les cahiers pour décider si les deux ados sont coupables ou innocents, il y a aussi es cartes, des photos et dessins qui permettent de situer les différents lieux et l’évolution du siège de Leningrad en 1941. (Voyez ci-dessous quelques exemples de pages.)

Viktoret Nadia sont jumeaux, ils ont douze ans quand leurs parents obéissent aux autorités et les font évacuer avec des centaines d’autres enfants quand l’avancée des troupes allemandes qui foncent vers Leningrad pour l’encercler est inéluctable. Sûrs de tenir bon car ils ne peuvent être séparés et parce qu’ils ont toujours respecté les injonctions du pouvoir, Viktor et Nadia quittent leurs parents avec la promesse d’écrire leurs aventures dans des cahiers d’écoliers. Mais dès la gare de départ, ils sont séparés, ils ne font pas partie du même train. Viktor atterrit dans un kolkhoze près de Kazan tandis que le train de Nadia reste bloqué en pleine voie à proximité de Leningrad.

Je n’ai pas envie de vous raconter toutes leurs aventures, mais sachez qu’elles seront faites de courage, d’audace, d’angoisse et de peur aussi, avec un soupçon d’espionnage et de trahison, et que l’amitié et la solidarité des groupes d’enfants y jouera un grand rôle. Même quand la propagande soviétique fait croire que le train de Nadia a été bombardé et que tous les enfants sont morts, le frère et la soeur restent intimement persuadés l’un que Nadia est toujours en vie, l’autre que Viktor tentera envers et contre tout de la rejoindre. Ils passent du musée de l’Ermitage où travaille leur mère à un kolkhoze, un goulag, une forteresse isolée, tout cela en suivant tant bien que mal les nouvelles de l’encerclement de Leningrad et en affrontant l’hiver russe, qui fut particulièrement mordant cette année-là.

C’est donc un roman d’aventures, un roman de guerre où les ados apprennent que rien n’est tout noir ou tout blanc et où ils comprennent que la vérité soviétique n’est pas aussi reluisante que ce que le camarade Staline en laisse croire. Il y a aussi tout l’art subtil de la mise en abyme des cahiers dans le roman. C’est aussi un roman d’initiation que nous offre Davide Morosinotto, auteur italien marqué par les récits e son grand-père qui fit partie de l’Armée italienne de Russie, « à ses yeux (…) un endroit immense, glacial et terrible, où la nature elle-même semblait devenir un ennemi. » Eh bien, c’est un bel hommage et une belle réussite qui m’a emportée (j’ai dévoré les 514 pages en peu de temps).

« J’ai toujours cru dans la force des histoires et dans l’importance des livres. Et, comme le dit Nadia à un moment donné, je crois que nous avons le devoir de nous rappeler ce qui s’est passé. Et de nous battre pour que cela ne se reproduise plus. »

« Finalement, c’est ça la guerre: des personnes normales qui commettent des choses atroces sans trouver ça anormales. »

« L’hiver arrive, et avec l’hiver, l’ennemi.
Il balaie tout.
Les gens, les pensées, ce qui était mon univers
et ce qu’il ne sera jamais plus.
Tout est détruit, tout.
Mais je suis encore en vie.

J’attendrai sous la première neige,
comme la braise cachée
sous un voile de cendres.
Je suis Nadia.
Et je suis là… »

« Je voulais juste être un bon frère.
Un bon Pionnier.
Un bon fils, un bon écolier. Un bon camarade.
L’ennui, c’est que je fais n’importe quoi.
Ou peut-être pas.
C’est peut-être le monde qui fait n’importe quoi. Mais je ne m’en étais jamais aperçu avant… »

Davide MOROSINOTTO, L’éblouissante lumière des deux étoiles rouges, traduit de l’italien par Marc Lesage, L’école des loisirs, 2019

Mai en Italie avec Martine

 

Dans la forêt de Hokkaido

06 vendredi Oct 2017

Posted by anne7500 in Des Mots en Jeunesse, Des Mots français

≈ 23 Commentaires

Étiquettes

Dans la forêt de Hokkaido, Eric Pessan, L'école des loisirs, Rentrée littéraire 2017

Présentation de l’éditeur :

Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?

Avec ce titre tout récent, je découvre Eric Pessan et son univers, sa voix vraiment particulière. Il a été interpellé par un fait divers qui s’est réellement passé en 2016 : excédés par leur fils ingérable, des parents japonais l’ont fait sortir de la voiture avec l’idée de le récupérer quelques minutes après ; le temps de faire demi-tour, le gamin avait disparu dans les bois. On ne l’a retrouvé que six jours plus tard dans une base militaire désaffectée, il avait survécu grâce à un robinet d’eau potable.

Eric Pessan interprète ce fait-divers en l’associant à un personnage déjà vu dans un autre roman, Julie, adolescente apparemment fragile mais surtout hyper-sensible, dont les parents vibrent aussi aux drames du monde et de leurs contemporains, particulièrement la situation des « migrants ». En quelques jours, à travers l’histoire d’une famille française et d’une ado attachantes, l’auteur nous ouvre au monde, fait se côtoyer des gens par des canaux subtils, souvent inconscients. Le message, pas du tout moralisant, est évidemment que nous ne pouvons être indifférents à tout ce qui se passe autour de nous et aux gens que nous croisons, de près ou de loin dans cette société connectée sur le monde. Et si cette parole, derrière une couverture mystérieuse à souhait, est portée par une belle écriture fluide et évocatrice, nous ne bouderons évidemment pas notre plaisir.

« Le silence de la forêt est un vacarme feutré, tendu, qui naît de la joie des aigles autant que de la mastication des chenilles, du balancement des feuilles, comme de la brusque détente d’un prédateur vers la gorge d’une proie. »

« Jamais un rêve n’a été aussi réel, jamais les branches des arbres n’ont comporté autant de feuilles, jamais les nuances de vert n’ont été aussi nombreuses, jamais la fraîcheur n’a été aussi mordante. Dans un rêve, les choses sont faites d’un seul bloc. On a froid et le froid est un tout, pas un engourdissement progressif des mains, une humidité qui saisit le visage, qui traverse les chaussures trop légères, qui mord les pieds avant de geler les orteils puis de paralyser les mollets. »

Eric PESSAN, Dans la forêt de Hokkaido, L’Ecole des loisirs, 2017

Comme le dit Mina, si c’est à droite sur la carte, c’est à l’Est, donc ça rentre (un peu) dans mon projet de passer octobre à l’est. Et – OMG – aussitôt acheté, aussitôt lu, j’ai lu un livre de la rentrée littéraire 2017 !!

Octobre, un crime

01 mardi Sep 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots en Jeunesse, Des Mots sud-américains

≈ 21 Commentaires

Étiquettes

Argentine, L'école des loisirs, Norma Huidobro, Octobre un crime

Quatrième de couverture :

Le 22 octobre 1958, à Buenos Aires, une jeune fille, prénommée Elena, envoie un appel au secours à une amie. Elle lui dit qu’on est en train d’empoisonner son père et que, s’il meurt, elle est certaine d’être la prochaine victime. Quarante ans plus tard, une autre jeune fille, Inès, achète une robe en organdi jaune dans un magasin de vieux vêtements… et découvre la lettre désespérée d’Elena, dissimulée dans l’ourlet de la robe. Le message n’est jamais parvenu à sa destinataire. En cachette de ses parents, qui ne prennent pas du tout cette histoire au sérieux, Inès décide de retrouver la trace d’Elena en se faisant passer pour une apprentie journaliste. C’est ainsi qu’elle rencontre Amparito, une femme qui n’a peur de rien et qui a travaillé autrefois pour la famille d’Elena. Elles vont mener l’enquête ensemble. Car elles sont persuadées qu’il y a eu meurtre. Et si le terrible destin d’Elena a été scellé il y a quarante ans, les assassins, eux, sont toujours en vie.

Ce roman jeunesse, recommandé par la section Jeunesse de la librairie Tropismes, a croisé ma route un jour de cet été. J’ai déjà un autre roman « adulte » de Norma Huidobro dans ma PAL mais j’ai préféré présenter un roman jeunesse dans ce voyage argentin.

Nous voilà donc embarqués à la suite d’Inès, une jeune fille de Buenos Aires, un peu coincée entre deux frères envahissants, dans une enquête sur cette « bouteille à la mer » qui lui est parvenue sous la forme d’une lettre cachée dans un ourlet. Avec Amparito, défenseuse inlassable des droits des retraités dans un pays qui ne leur offre pas grand-chose, elle va remonter le temps et chercher à savoir ce qui est arrivé à Elena, ce que sont devenus les habitants de cette maison de Buenos Aires si spéciale avec sa coupole effondrée. Elles devront mobiliser toutes leurs ressources d’observation, de déduction et d’audace pour oser affronter les fantômes du passé. De ce point de vue, Norma Huidobro nous offre une histoire plaisante qui réserve son lot de surprises et rien que cela vaut la peine de conseiller ce roman à des jeunes d’au moins 11-12 ans à mon avis (je suis un peu surprise qu’il soit paru dans la collection Neuf, il aurait pu être en Medium).

Mais le roman a aussi une portée morale non négligeable : les allusions au contexte social et historique de l’Argentine sont discrètes, mais il y a bien une référence à la dictature que les parents d’Inès ont fuie pendant plusieurs années et à la situation économique des personnes âgées qu’Amparito dénonce. Cette amitié et cette enquête la jeune flle et la vieille dame rappelle la nécessité de ne pas se taire, de dénoncer les injustices, de s’engager, de chercher à rendre le monde autour de soi meilleur et plus juste. Le tout sans moralisme pesant et cela donne vraiment une valeur ajoutée à cette belle histoire.

Plusieurs autres romans jeunesse de Norma Huidobro sont traduits à L’école des loisirs et j’aurai sûrement plaisir à lire Le lieu perdu, son premier roman adulte (une autre semaine en Argentine sera bien nécessaire !)

Norma HUIDOBRO, Octobre, un crime, traduit de l’espagnol (Argentine) par Myriam Amfreville, L’école des loisirs, 2015 (1è édition en Argentine en 2004) – avec une illustration de Soledad Bravi en couverture !

Une étape jeunesse dans ce voyage en Argentine que je poursuis avec Marilyne, qui vous présente aujourd’hui un titre plus qu’étrange et attirant… Journal de la guerre au cochon de Adolfo Bioy Casares !

Et toujours un titre pour le challenge d’Eimelle

6aa63-chili

Broken Soup

26 vendredi Juin 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 13 Commentaires

Étiquettes

Broken Soup, deuil, Jenny Valentine, L'école des loisirs, résilience

Quatrième de couverture :

Un jour, à la caisse du magasin, un inconnu tend à Rowan un objet qu’elle aurait laissé tomber par terre. C’est le négatif d’une photographie. On y distingue un visage radieux. Cela fait deux ans que Rowan ne sait plus ce que c’est, un visage radieux. Depuis la mort de son frère Jack, Rowan doit faire face. Ses parents se sont séparés, sa mère a perdu goût à la vie. Et c’est elle, Rowan, à quatorze ans, qui élève sa petite soeur au quotidien. Mais comment quelque chose qui ne nous appartient pas peut-il transfigurer l’existence ? Rowan est persuadée que ce négatif n’est pas à elle. Pourtant, il va révéler bien des secrets, et éclairer sa vie d’un jour nouveau.

Quel beau roman que ce Broken Soup ! Difficile de ne pas admirer Rowan dans son parcours de fille qui a perdu son frère (pas de mot pour cela, de même que pour les parents ayant perdu un enfant) dans des circonstances tragiques et qui s’occupe bravement de sa soeur et de la tenue de la maison, tout en veillant à préserver son indépendance.

Une ligne qui va bouger quand les révélations concernant ce fameux négatif vont s’enchaîner et que Rowan va pouvoir apprécier et compter sur le soutien de ses nouveaux amis, Bee, sa nouvelle copine, Harper, le routard qui parcourt le monde dans une vieille ambulance reconvertie en van, Carl, le père de Bee… Et comme la vie, ses amis, la romancière prennent soin de distiller progressivement ces révélations, on y croit, on se laisse prendre par la main et on suit le bouleversement initiatique de cette fille qui porte un deuil terrible, surtout parce que ses parents ont tellement lâché prise. On admire au passage la formidable capacité de résilience et le sens de la répartie de l’adorable Stroma, la petite soeur de six ans qui, mine de rien, porte elle aussi Rowan à bout de bras.

On a la gorge serrée mais on sourit aussi devant le sens de l’autodérision de la jeune fille. Tout n’est pas entièrement résolu à la fin, tout n’est pas parfait – la vraie vie, en somme – mais on aura pris une belle leçon de vie et on aura passé un excellent moment en compagnie de Rowan et Harper. Je leur souhaite, à eux et à leur petit monde transformé à jamais par l’épreuve de la mort et du deuil, le meilleur possible.

« Une autre aurait peut-être ménagé davantage Stroma mais moi, j’ai été assez directe. Je crois qu’elle le méritait. De toute façon, je n’ai jamais été douée pour enrober les choses. Papa et maman ne nous ont pas habitués à cela. Je ne ferai jamais la queue pour admirer une statue qui pleure, une femme qui aurait la faculté de guérir les malades par imposition des mains ou le visage de Jésus dessiné sur une tortilla. Je n’ai jamais cru que Jack, perché sur un nuage, nous observait depuis sa nouvelle demeure, ou qu’il allait se réincarner dans le futur, par exemple en sage-femme indienne ou en gardien de chèvres dans les Andes.

En revanche, je crois dur comme fer à certains miracles. Ceux qui ont lieu ici-bas, tous les jours, et qu’on ne remarque pas. Les miracles de la probabilité, comme par exemple le fait qu’on naisse tels qu’on est et pas autrement. » (p.149-150)

Jenny VALENTINE, Broken Soup, traduit de l’anglais par Marie-Claude Mapaula, L’école des loisirs, 2014

L’avis de Clarabel et de Nadael

Logo Mois anglais 2015 1

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

Les mots en cours

Animaux solitaires

Les challenges maison !

Le Mois belge d'Anne et Mina
Cliquez sur le logo pour accéder au récapitulatif 2022 et déposer vos liens


Mémoire 14-18


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications de nouveaux articles par mail.

Rejoignez 248 autres abonnés

Articles récents

  • Les notes du jeudi : Hommages (3) Philippe Boesmans
  • Quand je reviendrai
  • Deux lectures décevantes
  • Les notes du jeudi : Hommages (2) Yves Teicher
  • Le Mois belge 2022 : qui a gagné ?

Vos mots récents

A_girl_from_earth dans Quand je reviendrai
anne7500 dans Quand je reviendrai
anne7500 dans Quand je reviendrai
anne7500 dans Quand je reviendrai
anne7500 dans Quand je reviendrai

Les catégories de mots

Les Mots d’archives

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Étiquettes

10/18 14-18 2013 2015 2016 Actes Sud Agatha Christie Agatha Raisin enquête Albin Michel Anne Perry Argentine Armel Job Babel bande dessinée BD BD du mercredi Camille Saint-Saëns Casterman Concours Reine Elisabeth Dargaud Didier Jeunesse Editions Bruno Doucey Editions Luce Wilquin Emile Verhaeren En train Esperluète éditions Flammarion Folio Gallimard Gallmeister Guy Goffette haïkus hiver Jacques Brel Jazz Jean Sébastien Bach Le Livre de poche Le mois anglais Le Mois belge Le Mois belge 2020 Le mois belge d'Anne et Mina Leonard Bernstein Liana Levi Ludwig von Beethoven Maurice Ravel Mozart Mémoire d'encrier Métailié nouvelles Noël nuit Paris Paul Verlaine piano Pieter Aspe Pocket Points polar Poésie Premier Roman Première guerre mondiale printemps Prix Première Quadrature Québec Rentrée littéraire 2012 Rentrée littéraire 2013 Rentrée littéraire 2014 Résistance violoncelle Weyrich Wilfred Owen Xavier Hanotte Zulma étoiles

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

  • Suivre Abonné
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Rejoignez 248 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…