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Archives de Tag: Louise Penny

Sous la glace

20 vendredi Nov 2020

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des mots du Québec, Des Mots noirs

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Armand Gamache, Babel noir, Louise Penny

Présentation de l’éditeur :

Lorsque l’inspecteur Armand Gamache est chargé d’enquêter sur un nouveau meurtre survenu au sein de la petite communauté de Three Pines, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que la victime ne manquera à personne. D’ailleurs, personne ne l’a vue se faire électrocuter en plein milieu d’un lac gelé lors d’une compétition de curling. Pourtant, il y a forcément eu des témoins… Un deuxième roman qui confirme que Louise Penny est l’héritière naturelle d’Agatha Christie.

Nous revoilà à Three Pines, ce charmant village des Cantons de l’Est, un peu avant Noël. Louise Penny prend le temps d’installer à nouveau ses personnages, la vie du village à l’approche des fêtes, jusqu’au lendemain de Noël, où une femme récemment installée dans la maison des Hadley (là où s’était terminée la première enquête) est assassinée pendant le traditionnel match de curling. Et il faut reconnaître que la méthode employée est inhabituelle et sophistiquée : CC de Poitiers a été électrocutée grâce à un stratagème soigneusement préparé mais personne n’a rien vu ni entendu parmi les clameurs des supporters de l’équipe locale. L’inspecteur-chef Armand Gamache est appelé sur les lieux avec toute son équipe, alors qu’il tentait de comprendre pourquoi une clocharde a été assassinée devant un grand magasin de Montréal. 

Nous retrouvons donc les collègues de Gamache, son adjoint Jean-Guy Beauvoir, l’agente Isabelle Lacoste et même la détestable Yvette Nichol qui débarque sans avoir été invitée. Un petit nouveau prometteur se joint aux enquêteurs, l’agent Lemieux qui essaye de profiter au mieux des leçons de Gamache. Celui-ci mène l’enquête comme à son habitude, en faisant parler les gens, en observant la vie du village, en marchant dans la neige pour réfléchir. Pourquoi CC a-t-elle tuée et surtout qui l’a tuée ? Cette femme arrogante, blessante, créatrice d’une méthode spirituelle qui veut bannir toute émotion, était aussi l’épouse d’un homme falot et une mère toxique que tout le monde détestait. Pourquoi a-t-elle tenu à venir habiter à Three Pines ? L’inspecteur-chef va peu à peu comprendre l’influence du passé sur le crime d’aujourd’hui et va nouer les fils entre le meurtre de CC et le meurtre de la sans-abri de Montréal.

J’avais déjà été conquise par le personnage de l’inspecteur-chef Gamache dans le premier tome de la série, mais là je suis définitivement séduite par sa personne, son équanimité, sa bienveillance, son humour discret, sa droiture qui le font tenir bon sans hésiter, même si nous sentons bien que l’ombre d’une ancienne affaire tragique plane sur toute l’équipe et que Gamache risque gros par rapport à sa hiérarchie. C’est un grand homme, ce monsieur Gamache, et je le retrouverai avec plaisir une prochaine fois, dans ce merveilleux petit village bien caché dans la forêt, qui m’a déjà fait ressentir l’ambiance de Noël en cette année compliquée. Merci, Madame Penny…

« Le bistro était son arme secrète pour traquer les meurtriers. Non seulement à Three Pines, mais dans chaque ville et village du Québec. Il trouvait d’abord un café, une brasserie ou un bistro confortable, puis il trouvait le meurtrier. »

« Armand Gamache savait ce qu’un grand nombre de ses collègues n’avaient jamais compris. Le meurtre est profondément humain ; la victime et le meurtrier. Décrire ce dernier sous un jour monstrueux ou grotesque, c’est lui donner un avantage injuste. Les tueurs sont des humains et chaque meurtre prend racine dans une émotion. » 

« Cette librairie faisait penser à une vieille bibliothèque dans une maison de campagne. Les murs étaient tapissés d’étagères de bois aux couleurs chaudes, elles mêmes couvertes de livres. Des tapis au crochet étaient éparpillés ici et là et un poêle à bois Vermont Castings trônait au milieu de la pièce, devant un canapé flanqué de deux chaises à bascule. Gamache, qui adorait les librairies, n’en avait pas vu de plus belle. »

« Comment savait-il qu’il y avait un ‘mais’ ? Beauvoir espérait que Gamache ne pouvait pas vraiment lire dans ses pensées, et ce n’était pas la première fois. Comme disait son grand-père : Ne va pas voir tout seul dans ta tête, mon petit garçon. C’est un endroit terrible. »

« Les gens me croient cynique à cause de mon travail, dit Gamache, mais ils ne comprennent pas. C’est exactement comme vous venez de le décrire. Je passe mes journées à examiner la pièce du fond, celle qu’on garde verrouillée et cachée, même à nos propres yeux. Celle qui contient tous nos monstres, fétides, pourrissants, qui attendent. Ma tâche consiste à trouver des gens qui ôtent la vie à d’autres. Et, pour y parvenir, à découvrir pourquoi. Pour cela, il faut que j’entre dans leur tête et que j’ouvre cette dernière porte. Puis quand j’en ressors – il ouvrit les bras dans un grand geste – , le monde est soudain plus beau, plus vivant, plus merveilleux que jamais. Lorsqu’on voit le pire, on apprécie le meilleur. »

« Sonnez les cloches qui peuvent encore sonner,
Oubliez l’offrande parfaite,
Il y a en toute chose une fêlure
Par laquelle la lumière pénètre. »

Louise PENNY, Sous la glace, traduit de l’anglais (Canada) par Michel Saint-Germain, Babel noir, 2013

L’avis d’Aifelle

Québec en novembre – Catégorie La nuit qui tombe (polar, thriller, …) + LC Louise Penny ce 20 novembre

Nature morte

24 vendredi Nov 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots canadiens, Des mots du Québec

≈ 26 Commentaires

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Armand Gamache, Babel noir, Louise Penny, Nature orte, Québec

Quatrième de couverture :

Un dimanche d’automne, le jour se lève sur le charmant village de Three Pines, et les maisons reprennent vie peu à peu. Toutes, sauf une… La découverte dans la forêt du cadavre de Jane Neal bouleverse la petite communauté. Qui pouvait souhaiter la mort de cette enseignante à la retraite, peintre à ses heures qui a vu grandir les enfants du village et dirigeait l’association des femmes anglicanes ?

L’inspecteur-chef Armand Gamache, de la Sûreté du Québec, est dépêché sur les lieux. Tandis que ses adjoints procèdent aux premiers interrogatoires, il s’abstrait du tumulte, s’assied sur un banc, dans le parc du village, s’imprègne des lieux et observe. Alors, lentement, la perfection du tableau s’estompe. Des craquelures d’abord invisibles lézardent le vernis, l’oeil averti devine les retouches, les coupables repentirs, les inavouables repeints. Bientôt, la fresque idyllique livrera ses terribles secrets…

Avec ce premier volet des enquêtes de l’inspecteur-chef Armand Gamache, Louise Penny a concocté un roman plein de charme, de subtilité et d’humour, dans la plus pure tradition des grands maîtres de la littérature policière.

Oh que voilà une délicieuse sortie de PAL ! J’ai acheté ce livre avant 2014 (l’achat se perd dans les limbes palesques…) et surtout, j’ai enfin fait la connaissance de l’inspecteur-chef Gamache !

Ce roman est un polar « confortable » : pas de crime violent, de stress incoercible face au meurtrier, pas de rebondissements horriblement haletants. Non, plutôt un polar à la Agatha Christie, où l’enquêteur observe un village et ses habitants, explore presque tranquillement les différentes pistes possibles avant de profiter de certains hasards pour laisser le puzzle se mettre en place. L’observation, la patience, la politesse extrême, telles sont les qualités éprouvées d’Armand Gamache, qui n’hésite pas à les transmettre généreusement à ses jeunes subordonnés. Cela ne marche pas toujours… dans cet opus, l’agente Yvette Nichol est trop arrogante pour le bon inspecteur-chef (mais ses gaffes aideront quand même à la résolution de l’enquête).

J’aime beaucoup le vocabulaire pictural développé dans la quatrième de couverture : oui, tout tourne autour d’un tableau peint par la victime, Jane Neal, abattue par une flèche de chasse. Qui, d’une bande d’ados violents, de la nièce cupide et superficielle, des amis dévoués, peut-être même de la fille de coeur, est coupable ? Louise Penny déroule l’enquête tout en dressant le portrait de ce joli village de Three Pines, avec un enquêteur attachant et des personnages secondaires bien trempés, finement caractérisés. Jusqu’à la révélation finale, que j’ai trouvée subtile dans cette étude de caractères.

Un autre point intéressant : Louise Penny écrit en anglais, mais ses romans se déroulent au Québec et on voit se côtoyer les cultures anglophone et francophone avec de jolies pointes d’humour.

Je vais m’empresser de me procurer le deuxième tome de la série !

« Il ressentait toujours un pincement au cœur en regardant les mains des nouveaux morts, imaginant tous les objets et les gens que ces mains avaient touchés. La nourriture, les visages, les poignées de porte. Tous les gestes qui avaient servi à signaler le plaisir ou la peine. Les plus poignantes étaient les mains des jeunes gens, qui n’allaient jamais écarter machinalement une boucle de cheveux gris de leurs propres yeux. »

« Le crime était profondément humain, Gamache le savait. La cause et l’effet. La seule façon qu’il connaissait d’attraper un criminel, c’était d’établir une relation avec les humains concernés. Bavarder dans un café était la plus agréable façon de le faire. La plus désarmante aussi. »

« Chaque jour de la vie de Lucy [la chienne de Jane], Jane avait tranché une banane au petit déjeuner et miraculeusement laissé tomber l’un des disques parfaits sur le plancher, où il était aussitôt happé. Chaque matin, les prières de Lucy étaient exaucées, ce qui confirmait sa croyance : Dieu était une vieille femme maladroite qui sentait la rose et habitait dans la cuisine. »

Louise PENNY, Nature morte, traduit de l’anglais (Canada) par Michel Saint-Germain, Babel noir, 2011

 

 

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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