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Archives de Tag: Marie-Renée Lavoie

La curieuse histoire d’un chat moribond

13 vendredi Nov 2020

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des mots du Québec, Des Mots en Jeunesse

≈ 12 Commentaires

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Hurtubise, Marie-Renée Lavoie

Quatrième de couverture :

Après avoir été trouvé dans la forêt par une petite fille qui pique-niquait, Ti-Chat se refait une vie dans une ruelle d’une ville du Québec, alors qu’il se croit en Australie. Le sauveront aussi du danger : Prémâché, le gros chat pas propre de la ruelle; l’USA, l’unité spéciale des araignées de sous-sol; Billy, le gentil voisin; et les parents de la petite fille, qui ont la chance incroyable d’être des bonshommes allumettes.

La drôle d’histoire d’un chat qui meurt souvent et ne grandit pas.

Après La femme qui fuit, il me fallait une transition pour éviter que le roman suivant ne souffre de la comparaison. J’ai donc sorti ce roman jeunesse de la PAL, c’était aussi l’occasion de retrouver Marie-Renée Lavoie dans une autre veine que La petite et le vieux. Et puis c’est vendredi 13, date idéale pour parler d’un petit chat noir 😉

C’est un roman jeunesse que l’éditeur conseille à partir de 10 ans (oui, il faut un peu de second degré pour apprécier) et mon âme d’enfant a adoré ce Ti-Chat qui, attiré par une mouche, a quitté les flancs maternels et s’est perdu pendant au moins deux mille jours dans la forêt d’où il a eu le courage de ressortir pour être – ouf ! – recueilli par une adorable petite fille qui va lui offrir tout son amour et une chouette famille. Sans compter tous les occupants de la maison et de la ruelle avec qui Ti-Chat va nouer des liens particuliers. Ti-Chat flanque régulièrement la frousse à sa famille car il a ramené de la forêt un drôle de truc qui l’empêche de grandir et lui fait faire de drôles de crises. Et c’est sans compter son goût inné pour les bêtises en tous genres qui mettent aussi sa vie en péril. Mais heureusement il peut compter sur ses amis pleins de ressources et il nous donne le sourire à chaque page. En plus les parents de la petite fille sont des bonshommes allumettes et Marie-Renée Lavoie s’amuse à nous dessiner des scènes de leur vie au fil des chapitres, un mini-roman dans le roman. Il y a une suite que je lirai avec plaisir… une autre fois.

« On dira ce qu’on voudra, il n’y a pas d’avenir possible pour un bébé chat tout seul dans les bois. Un tout petit mini riquiqui chat perdu dans la forêt, ça n’a aucune chance. Je sais de quoi je parle.

C’est un peu gênant à avouer, mais je me suis perdu à cause d’une grosse mouche moche aux pattes pleines de crottes avec des yeux de merlan frit. Je siestais gentiment dans la grange avec mes frères et soeurs quand elle s’est mise à me ziiiiziiiiter dans les oreilles. De quoi me rendre complètement fou ! J’ai dû la poursuivre jusque dans les tréfonds de la forêt pour qu’elle finisse par me laisser tranquille.

Après ça, quand j’ai voulu revenir chez moi, à la ferme, impossible de la retrouver. Pouf ! Envolée, la ferme ! Et plus je la cherchais, plus je m’enfonçais dans le labyrinthe tortueux des sentiers de la forêt. J’ai bien marché deux ou trois millions de kilomètres comme ça, sans m’arrêter. Je me suis retrouvé à l’autre bout du monde, assurément pas loin de l’Australie. J’étais même étonné de ne pas marcher la tête en bas. » (p. 7-8)

« -Nous sommes l’unité spéciale d’arachno-intervention, l’USA.

-C’est drôle, ça me dit quelque chose… Ce ne serait pas un acronyme pour autre chose ?

-Il y a des tas d’organisations qui essaient de nous copier, faut se méfier. » (p. 74)

Marie-Renée LAVOIE, La curieuse histoire d’un chat moribond, Hurtubise, 2014

Québec en novembre – Catégorie Tit-Cul (un roman jeunesse)

Ce livre a aussi traversé l’Atlantique et est édité en Belgique par les éditions Alice.

La petite et le vieux

17 vendredi Nov 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des mots du Québec

≈ 33 Commentaires

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Folio, La petite et le vieux, Marie-Renée Lavoie, Québec

Quatrième de couverture :

«Certaines nuits, j’étais tenaillée par d’horribles crampes aux mollets, et là, pas de Roger possible. Et quand ma carapace d’héroïne se fissurait de partout comme un hublot de sous-marin plongé à des profondeurs abyssales, il y avait maman. Je me projetais sur un champ de bataille, la jambe en charpie, les fourmis qui la rongeaient dans mon lit devenant du sang qui se répandait en me brûlant la chair. Il ne fallait pas crier ni geindre, rien. Endurer en silence pour faire honneur à la compagnie. Avaler la douleur pour m’en trouver grandie.»

Elle se fait appeler Joe. Elle aimerait vivre au XVIIIe siècle car elle a l’âme romantique et le goût pour les drames. Elle vit dans un quartier peuplé de gens cabossés par la vie. Le plus étrange est son nouveau voisin, M. Roger, un vieil homme aux dons chamaniques qui passe son temps à jurer comme un charretier tout en attendant sa dernière heure. 

Un roman réjouissant sur l’amitié et les désillusions de l’enfance.

Quelle galerie de personnages attachants dans ce roman ! Difficile de ne pas penser à La grosse femme d’à côté est enceinte pour le décor, un quartier populaire où vivent des gens isolés, des oubliés de la vie et de l’administration (ou presque), des gens border line et des familles comme celle d’Hélène ou plutôt Joe. Une gamine de huit ans au coeur et au courage grands comme ça, qui puise de la noblesse et du courage dans les aventures de son héroïne télévisuelle (on est dans les années 80), Lady Oscar, qui se faitpasser pour un homme à la fin du 18è siècle. Alors Hélène se fait appeler Joe et s’imagine un destin merveilleux pour transcender un peu son quotidien ordinaire. Alors Hélène livre des journaux tôt le matin pour améliorer discrètement l’ordinaire de sa famille, de ses parents et de ses trois soeurs. Son père qui noie ses doutes dans l’alcool (c’est la première fois que je trouve un alcoolique sympathique), sa mère qui tient la maison d’une main de fer pour cacher le velours de son coeur de maman.

Il y a plein d’amour et de tendresse dans ce roman, de l’humour, cette proximité de Joe avec la mort, son bon sens instinctif. Et l’art de la romancière de se mettre dans la peau d’une petite fille puis d’une jeune adolescente. Et la collection inénarrable de jurons de Roger dont on découvre l’émouvant secret à la fin du roman.

Bon, encore une fois j’ai du mal à parler de ce (premier !) roman, mais c’est parce que je l’ai tellement aimé !!

« Roger m’avait expliqué que les sœurs étaient toutes mariées au même homme et qu’elles devaient prier très fort pour ne pas mourir d’ennui. Le cercle posé sur la tête du gars en question illustrait très bien le caractère cercle-vicieux de la vie qu’il leur réservait : prier pour survivre à une infernale vie de prière. » 

« Ça devenait supportable de souffrir seulement quand elle se flanquait à mes côtés pour me regarder faire. Autrement, ça débordait. Comme quand j’étais seule à regarder quelque chose de trop beau — une pleine lune sur le toit d’un immeuble, par exemple — et que je sentais que la beauté se gaspillait parce que ça me semblait beau au moins pour deux.

C’était une femme au visage complètement fané dont les yeux sans couleur ne s’accrochaient à rien. Des ombres floues dans des flaques d’une gélatine inconsistante. Même ses cheveux de paille séchée avaient renoncé à faire vivre ce visage déserté.

Je ne savais même pas qu’il fallait mourir de quelque chose. Et encore moins qu’il y avait une meilleure façon de le faire.

Toutes les éternités ont une fin.

Ma mère savait tout et devinait le reste. »

« Elle était si belle quand elle oubliait d’être dure ma mère. J’avais depuis longtemps compris que maman C’est-Toute, ce n’était pas pour moi ni pour mes sœurs, mais pour elle, une façon de tenir le coup et de ne pas ramollir ses enfants, une façon de se convaincre qu’elle était dure, alors qu’en réalité c’était tout friable en dedans. Ma mère était une gaufrette. « 

Marie-Renée LAVOIE, La petite et le vieux, Folio, 2015 (première édition au Québec chez XYZ en 2010)

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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