Ca tombe bien, janvier compte cinq jeudis cette année, et cela me permet de vous proposer les deux dernières ouvertures créées par Beethoven : Jour de fête (1815) (liée au jour de fête de François Ier d’Autriche))et La Consécration de la maison (1822), la dernière écrite par Beethven pour l’inauguration du théâtre de la Josefstadt .
(Claudio Abbado, Orchestre philharmonique de Vienne)
Aujourd’hui voici deux oeuvres de circonstance écrites par Beethoven : « L’empereur François Ier d’Autriche, pour apaiser les sentiments nationalistes naissants en Hongrie, avait fait construire dès 1808 un grand théâtre à Pest, en Hongrie, pour célébrer la fidélité de la Hongrie à la monarchie autrichienne. À l’occasion de l’inauguration de ce théâtre en 1812, Beethoven fut appelé à mettre en musique deux textes de circonstance écrits par August von Kotzebue : Le Roi Étienne et Les Ruines d’Athènes. Ces ouvertures font partie des œuvres orchestrales les moins jouées du compositeur. » (Source : Wikipedia)
Ce jeudi je vous propose l’ouverture d’Egmont, « une musique de scène constituée d’une ouverture et de neuf parties pour soprano, récitant et grand orchestre composée par Ludwig van Beethoven entre octobre 1809 et juin 1810, destinée à la pièce de Goethe Egmont. L’histoire et l’héroïsme du comte d’Egmont fournirent à Beethoven l’occasion d’exprimer au passage ses propres préoccupations politiques, et d’exalter le sacrifice de l’homme condamné à mort pour s’être dressé contre ‘oppresseur. » (Source : Wikipedia)
En voici une version enregistrée en 2014 par l’Orchestre national de France dirigé par Daniele Gatti.
Aujourd’hui voici l’ouverture Coriolan, composée en 1807, une des plus connues par sa puissance dramatique, un bon témoin de la musique « héroïque » de Beethoven.
Coriolan était un général romain qui devait son surnom à la ville de Corioles, au sud du Latyum, qu’il avait conquise en 493 avant Jésus-Christ. Exilé de Rome après s’être violemment querellé avec les tribuns de la plèbe nouvellement instituée, Coriolan fait allégeance aux Volsques qu’il avait autrefois combattus. Il les persuade de rompre le traité passé avec Rome et de lever une armée d’invasion. Lorsque les troupes volsques menées par Coriolan menacent Rome, les matrones romaines, dont son épouse Volumnia et sa mère Veturia, sont envoyées pour le dissuader d’attaquer. Voyant sa mère, son épouse et leurs enfants se jeter à ses pieds, Coriolan fléchit, ramène ses troupes aux frontières du territoire romain et se suicide. C’est de cette dernière partie de l’histoire que Beethoven s’est inspiré pour écrire son ouverture. (Source : Wikipedia)
Voici une version du Wiener Philharmoniker dirigé par Leonard Bernstein.
Cela ne vous aura sans doute pas échappé, en 2020 on fête les 250 ans de la naissance de Ludwig von Beethoven, l’un des trois grands classiques viennois avec Haydn et Mozart, l’un des trois « grands B »de la musique allemande (Bach, Beethoven, Brahms), le précurseur du romantisme. Aussi pour commencer cette nouvelle année, je vous propose une série dédiée aux ouvertures composées par Beethoven. Il n’a composé qu’un seul opéra, Fidelio, mais il a écrit plusieurs ouvertures.
Pour commencer sans modération, je vous propose les trois ouvertures Leonor (1805, 1806, 1807) et l’ouverture Fidelio (1814) qu’il a composées pour le même opéra (Fidelio), L’oeuvre a en effet connu plusieurs versions (le premier essai s’appelait Leonor) et le compositeur a eu du mal à l’imposer.
D’autres rendez-vous avec Beethoven émailleront sûrement l’année. C’est l’occasion pour moi de vous présenter tous mes voeux pour 2020 !
(Orchestre de Paris – Herbert Blomstedt)
(Orchestre de la Radio bavaroise – Leonard Bernstein)
(Orchestre du Staatsoper de Vienne – Leonard Bernstein)
Cette année, Pâques va tomber très tôt et donc le Carnaval aussi : c’est déjà le 9 février que sera célébré le Mardi gras ! Théoriquement la période qui suit, le Carême, est un temps plus « spirituel », moins « abondant » mais pas du tout une raison de faire la gueule, aussi je n’hésite pas à vous proposer des airs de Carnaval durant tout ce mois. Je vous les présenterai par ordre de naissance des compositeurs que j’ai repérés (et souvent ce fut une découverte pour moi).
Voici d’abord une Ouverture d’Hector Berlioz (183-1869) : Le Carnaval roman, op. 9. Voici ce qui est expliqué avec la vidéo :
« Le Carnaval romain op. 9 est une ouverture caractéristique basée sur des thèmes de l’opéra Benvenuto Cellini d’Hector Berlioz, dédiée au Prince de Hechingen-Hohenzollern et créée le 3 février 1844 salle Herz à Paris. En 1838, son opéra Benvenuto Cellini, d’après la vie du célèbre sculpteur italien de la Renaissance, ayant été un échec en France (il n’y eut que sept représentations), Berlioz composa une grande pièce symphonique de concert à partir de deux thèmes extraits du premier acte. Nullement écrite pour remplacer l’ouverture originale, Le Carnaval romain est un excellent exemple de mise en application des principes du grand traité d’instrumentation et d’orchestration modernes publié la même année. • Le premier thème, andante sostenuto, emprunté à la cantilène de Cellini Ô Térésa, vous que j’aime plus que ma vie, est confié au cor anglais solo, suivi d’une orchestration subtile du duo Cellini/Térésa (altos/petits bois). • Le deuxième, danse endiablée transtévérine, est un rapide saltarello à 6/8 évoquant le Carnaval de Rome vers la fin du premier acte. Il donne son titre à l’œuvre. À noter la réexposition du premier thème en canon (fugato des violoncelles, altos, bassons, flûtes, hautbois, violons) sur le rythme d’accompagnement du saltarello. »
Cet été, tous les jeudis, je vous propose des oeuvres musicales dont le titre nous fait un peu voyager. Commençons en toute légèreté avec l’ouverture de L’Italienne à Alger, de Rossini !
(Orchestre de chambre de l’Europe sous la direction d’Ivan Fischer.