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Archives de Tag: ségrégation raciale

La couleur des sentiments

26 vendredi Fév 2021

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots nord-américains

≈ 32 Commentaires

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Editions Jacqueline Chambon, Kathryn Stockett, Mississipi, ségrégation raciale

Quatrième de couverture :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.

Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.

Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Je dois être une des dernières à lire La couleur des sentiments, publié en 2010, l’année où j’ai ouvert mon blog, et sans doute découvert à cette occasion (une des premières tentations sur la loooongue liste liée aux blogs). Je l’avais offert à ma maman, qui me l’a prêté et… oui, honte sur moi, je le lis seulement maintenant.

Nous sommes en 1962, à Jackson, Mississipi. Elles sont trois, deux Noires et une Blanche, trois femmes unies par un sentiment d’injustice, une colère sourde, trois femmes qui vont s’atteler à un projet commun et qui vont comprendre que les limites déterminées par la couleur de peau ne sont que des barrières extérieures, qu’on peut les empêcher de vous pourrir la tête. Elles, ce sont : Aibileen, la bonne des Leefolt, déjà d’un certain âge, qui se sent pousser une petite graine dure comme pierre depuis la mort accidentelle de son fils ; Minny, cinq enfants, un mari alcoolique et violent, toujours en colère, la bonne qui n’a trouvé du travail que chez une jeune femme étrangère à la ville, Miss Celia, qui – heureusement – ne comprend rien aux codes et aux diktats de la Ligue des femmes, même si elle voudrait tant en faire partie ; Skeeter, jeune diplômée blanche qui vit toujours chez ses parents, sur la plantation de coton, et qui est encouragée par une éditrice new-yorkaise à écrire sur un sujet fort qui lui tient à coeur. 

Et c’est ainsi que naît ce projet d’un livre de témoignages des bonnes noires sur leur travail et leurs relations avec les familles blanches chez qui elles travaillent, particulièrement les femmes et les enfants. N’oublions pas qu’on est en 1962 seulement et que, s’il venait à être découvert, ce projet coûterait cher aux bonnes. Car si les hommes blancs règlent brutalement leurs comptes à coups de poings ou de revolver, (le Ku Klux Klan n’est jamais loin), les femmes blanches – du moins les plus influentes, les plus racistes (ou les plus frustrées ?) – s’y entendent vicieusement bien pour détruire peu à peu la vie des Noires si nécessaire.

Le roman alterne les points de vue des trois principales protagonistes, tout en dressant un portrait rapproché d’autres femmes, Miss Leefolt, Miss Hilly ou la mère de Miss Skeeter, sans oublier Constantine, l’ancienne bonne de Skeeter dont celle-ci est sans nouvelles. Les pages se tournent toutes seules, on rit, on a la gorge serrée, on espère avec nos trois héroïnes que leur livre sera bien édité mais on tremble des conséquences qu’elles pourraient subir. Et puis ne croyez pas que tout est manichéen, il y a beaucoup de nuances dans ce roman qui montre que les relations entre les maîtresses de maison et leurs bonnes oscillent entre mépris racial et amour, avec surtout beaucoup d’amour, même s’il est fondé sur des rapports de ségrégation. Il porte aussi le message que l’on peut trouver sa place dans la vie, même si on n’est pas né au bon endroit dans les bonnes conditions ou si on ne se sent pas bien dans sa peau : c’est un message commun à Aibileen, Minny, Skeeter et bien d’autres, si elles veulent bien le comprendre.

Kathryn Stockett explique à la fin comment elle s’est inspirée de sa propre nounou noire, Demetrie, et combien elle s’est sente marcher en équilibriste sur le fil de son roman, puisqu’elle a osé se mettre dans la peau de deux femmes noires et parler à leur place, en quelque sorte. Pari audacieux, mais réussi.

« Je suis revenue à la maison ce matin-là, après qu’on m’a renvoyée, et je suis restée dehors avec mes chaussures de travail toutes neuves. Les chaussures qui avaient coûté autant à ma mère qu’un mois d’électricité. C’est à ce moment, je crois, que j’ai compris ce qu’était la honte, et la couleur qu’elle avait. La honte n’est pas noire, comme la saleté, comme je l’avais toujours cru. La honte a la couleur de l’uniforme blanc tout neuf quand votre mère a passé une nuit à repasser pour gagner de quoi vous l’acheter et que vous le lui rapportez sans une tache, sans une trace de travail. »

« La laideur, on l’a en dedans. Être laid, ça veut dire être méchant et faire du mal aux autres. Alors, t’es comme ça toi ?
– Je ne sais pas… Je ne crois pas », sanglotais-je.
Constantine s’assit à côté de moi à la table de la cuisine. J’entendis craquer ses articulations enflammées. Je sentis son pouce s’enfoncer dans la paume de ma main, ce qui, nous le savions elle et moi, signifiait, Ecoute. Ecoute-moi bien.
« Chaque jour de ta vie, jusqu’à ce que tu sois morte et enterrée, tu devras te poser cette question et y répondre. »
Constantine était si près que je voyais la noirceur de ses gencives.  » Tu devras te demander, est-ce que je vais croire ce que ces crétins diront de moi aujourd’hui? »

« N’était-ce pas le sujet du livre ? Amener les femmes à comprendre. Nous sommes simplement deux personnes. Il n’y a pas tant de choses qui nous séparent. Pas autant que je l’aurais cru. »

Plein d’avis et de citations sur Babelio

Kathryn STOCKETT, La couleur des sentiments, traduit de l’anglais (Etats-Uis) par Pierre Girard, Editions Jacqueline Chambon, 2010 (Babel, 2012)

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Little Rock, 1957

13 samedi Fév 2021

Posted by anne7500 in Non Fiction

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10/18, droits civiques, ségrégation raciale, Thomas Snégaroff

Quatrième de couverture :

4 septembre 1957, Little Rock, Arkansas, rentrée des classes sous le signe de la fin de la ségrégation scolaire. Les neuf enfants noirs inscrits au lycée jusque-là réservé aux seuls blancs sont encerclés par une foule hystérique.

La photographie de l’une des Neuf, Elizabeth Eckford, 15 ans, huée et insultée, fait la une des journaux le lendemain. L’Amérique est bouleversée. Commence alors un bras de fer qui oppose le gouverneur de l’Arkansas Orval Faubus au président des États-Unis Dwight Eisenhower. Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis, est allé sur place pour enquêter sur cet épisode majeur de l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits. Grâce à des témoignages inédits et des archives publiques exploitées pour la première fois, il nous livre un récit captivant et émouvant qui brosse un portrait de l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui.

Le journaliste et historien Thomas Snégaroff (qui intervient notamment le dimanche soir dans C Politique sur France 5) s’est emparé de « L’histoire des neuf lycéens noirs qui ont bouleversé l’Amérique » (le sous-titre de son livre). C’est l’histoire dont s’est inspirée Annelise Heurtier pour son roman Sweet Sixteen dont je vous ai parlé il y a une semaine.

L’intérêt du livre de Thomas Snégaroff est qu’il contextualise cette fameuse rentrée scolaire de 1957 à Little Rock. Il rappelle les combats pour l’égalité scolaire dans les états du sud, il explique en détail comment la Cour suprême des Etats-Unis a ordonné de déségréger les écoles, il rappelle aussi les violences dont ont été victimes les noirs de l’Arkansas, notamment l’horrible lynchage de John Carter en mai 1927, dont l’ombre planait encore sur la communauté noire de Little Rock en 1957. Thomas Snégaroff démonte aussi les mensonges et les manigances électoralistes d’Orval Faubus, le gouverneur de l’Arkansas (cela ne l’a pas empêché d’être réélu en 1958…) Etonnamment, on apprend que le président Dwight Eisenhower, qui a certes soutenu officiellement les neuf étudiants, ne voulait pas intervenir trop fortement car il ne voulait pas enflammer les états du Sud. 

Thomas Snégaroff s’intéresse à chacun des neuf lycéens, il nous raconte leur histoire individuelle tout en les considérant aussi comme un ensemble (d’ailleurs les neuf garderont toujours des liens étroits, on parlera longtemps d’eux ;  devenus adultes, ils témoigneront longuement de cette année d’intégration et ils ont été invités à l’investiture de Barack Obama en janvier 2009). Les neuf n’auraient pas pu tenir bon sans Daisy Bates, militante de la NAACP (National Association for Advancement of Colored People), une femme qui aurait pu se laisser dévorer par la haine envers les Blancs mais qui a su (grâce à son père) tourner cette haine en combat pour les droits civiques.

« Tu es pleine de haine… La haine peut te détruire, Daisy. Ne hais pas les Blancs juste parce qu’ils sont blancs. Si tu hais, fais en sorte que ça soit pour quelque chose. Hais les humiliations que nous subissons dans le Sud. Hais la discrimination qui détruit l’âme de chaque homme et femme noirs. Hais les insultes hurlées par les Blancs. Et essaye de faire quelque chose de cette haine, sinon elle n’aura servi à rien. »

« Ce soir-là, dans ce salon balayé par le vent chaud du mois d’août qui pénétrait par le trou béant de la baie vitrée, Daisy Bates prit conscience qu’elle était une cible dans la guerre qui se profilait. Non qu’elle eût peur. Ce sentiment lui fut toujours étranger, mais elle comprit l’importance historique de l’événement qui s’annonçait . Et qu’il faudrait du courage. Pour elle, mais aussi, et davantage encore, pour les jeunes Noirs qui allait braver un interdit séculaire. Daisy refusa de faire réparer sa baie vitrée. Cela aurait été un trop bel encouragement à la détruire de nouveau. Et puis, il fallait que la ville sache que la violence était du côté des ségrégationnistes et non de la NAACP. »

Le livre de Thomas Snégaroff se lit facilement, c’est fluide, rythmé, il s’est documenté sur place, en rencontrant notamment quelques-uns des neuf lycéens de 1957 et on apprend (ou plutôt j’ai appris) de nombreuses informations sur les droits civiques (un certain pasteur Martin Luther King, pas encore célèbre, a soutenu les lycéens noirs de Little Rock) et sur la ségrégation « cachée » qui règne encore aux Etats-Unis (ainsi, le programme d’amélioration des routes lancé par Eisenhower a systématiquement fait passer les autoroutes urbaines par les quartiers noirs, les démantelant et les privant de leur vitalité, aucun quarter blanc n’a jamais été touché par des expropriations). C’était, malgré la rudesse du sujet, une lecture passionnante.

« Dans cette ville traumatisée par l’histoire, où le système « separate but equal » est encore bien vivant, Central High dénote. Comme si l’on avait voulu préserver le mythe, le grand lycée de la ville offre aujourd’hui le visage d’une déségrégation réussie. Central High, qui affiche un excellent niveau académique, moderne, dynamique, envoie chaque année des élèves dans les plus grandes universités du pays. Les parents blancs n’hésitent pas à parcourir de longues distances chaque matin pour conduire leurs enfants dans un lycée pourtant situé dans un quartier majoritairement noir. Aujourd’hui, 58% des élèves de Central High sont noirs, un chiffre étonnamment stable depuis les années 1980. Le lycée devait demeurer un symbole. Un symbole, quitte à être une exception. »

Thomas SNEGAROFF, Little Rock 1957, L’histoire des neuf lycéens noirs qui ont bouleversé l’Amérique, 10/18, 2019 (Taillandier, 2018)

Sweet Sixteen

06 samedi Fév 2021

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots en Jeunesse, Des Mots français

≈ 16 Commentaires

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Annelise Heurtier, Casterman, droits civiques, ségrégation raciale

Quatrième de couverture :

Rentrée 1957.
Le plus prestigieux lycée de l’Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs.
Ils sont neuf à tenter l’aventure.
Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.

Cette histoire est inspirée de faits réels.

Annelise Heurtier s’est emparée de l’histoire vraie des neuf lycéens noirs qui ont accepté, en 1957, à Little Rock (Arkansas), de vivre l’intégration des étudiants noirs dans un lycée public jusque là réservé aux Blancs. La déségrégation scolaire avait été affirmée en 1954 par la Cour suprême des Etats-Unis. Malgré les résistances des états du Sud, puis du gouverneur de l’Arkansas et de nombreuses associations prétendant protéger les étudiants blancs de cette décision, l’intégration a effectivement lieu en 1957. Neuf lycéens, âgés de quatorze à dix-sept ans, ont accepté de se livrer à « l’expérience ». « Ces jeunes (…) n’y resteront qu’une année. », explique l’auteure dans l’introduction. « Une année d’une violence inouïe, qui nous fait mesurer le chemin qui a été parcouru depuis… et, surtout, le courage qu’iol leur a fallu pour le tracer. »

Annelise Heurtier s’est inspirée de la vraie Melba Pattillo pour créer le personnage de Molly Costello, quinze ans, qui fait donc partie des neuf courageux. En alternance avec ce que vit et ressent Molly, nous suivons aussi le personnage de Grace Anderson, lycéenne blanche jolie et populaire, qui a une bonne noire qu’elle adore mais dont elle ne connaît rien ou presque. La mère d’une des amies de Grace est la présidente de la Ligue des mères,  particulièrement active pour lutter contre l’intégration des étudiants noirs.

Pendant toute l’année scolaire, nous vivons les humiliations, les injures dont sont abreuvés les neuf noirs, même de la part de leur propre communauté, inquiète de subir des violences encore pires que d’habitude à cause d’eux. Heureusement, ils sont soutenus par des militants pour les droits civiques (la NAACP) et sont protégés, su intervention du président Eisenhower, par des soldats gardes du corps. Molly résiste au désespoir grâce à sa mère et à sa grand-mère. Ce qui devait être la merveilleuse fête de ses « sweet sixteen » n’aura pas du tout le goût attendu. Dans la même classe, face à elle, Grace va se laisser mettre en question… mais je ne vous en dis pas plus.

J’ai beaucoup aimé ce roman jeunesse, rythmé, réaliste et sensible à la fois, bien documenté, les années 50 et la vie étudiante sont bien rendues bien que ce ne soit pas le propos principal du roman. On ressent terriblement bien la violence que subissent Molly et ses camarades de classe mais aussi la violence du clan d’en face, une violence blanche qui, bien sûr, n’est jamais assumée comme telle ni punie comme elle devrait l’être.

Annelise HEURTIER, Sweet Sixteen, Casterman poche, 2014

50 états, 50 romans : Arkansas

Dans quelques jours, quand je l’aurai achevé, je vous présenterai le livre de l’historien et journaliste Thomas Snégaroff à propos de cette même histoire.

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