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Je ne porte pas mon nom

Quatrième de couverture :

Rien de pire que l’ennui, même pour un dépressif notoire comme Dan ! Au repos dans sa villa de Christianssund, acquise grâce à une brillante carrière dans la pub, le mystère s’invite dans sa vie. Un ami, le commissaire Flemming, fait appel à lui : une employée de son agence a été tuée et, étrangement, personne ne connaît son nom. Dan enquête et se retrouve sur les traces d’un réseau de prostitution…

Née en 1957 au Danemark, Anna Grue a débuté comme graphiste et journaliste dans la presse écrite avant de se consacrer à l’écriture. Je ne porte pas mon nom est le premier opus d’un série de polars mettant en scène Dan Sommerdahl, dit « le Détective chauve ».

C’est le deuxième polar de la sélection 2012 que je lis, et mon avis sera encore plus mitigé que pour La femme congelée, c’est dire ! Pour une fois j’aurais même envie d’être lapidaire : intrigue cousue de fil blanc, grosses ficelles, coïncidences trop parfaites pour être crédibles, suspense quasi inexistant… jusqu’au titre français finalement pas très attrayant quand on a lu le roman jusqu’au bout.

Le point de départ des deux romans est quasi le même : il s’agit ici aussi de la découverte d’une femme assassinée, dont on ne connaît pas le nom, et les premiers pas de l’enquête mèneront très vite à une histoire sordide de traite des femmes et de réseaux de prostitution, le tout assaisonné d’une bonne dose de jalousie et d’argent gagné sous couvert d’aider des filles perdues, sans papiers. D’ailleurs, si la politique danoise est réellement comme elle est présentée dans le livre, cela fait encore plus froid dans le dos.

J’ai bien conscience de dévoiler beaucoup de choses sur ce roman, ce n’est pas dans mes habitudes, mais… le sujet était intéressant mais la manière de le traiter ne l’est pas du tout ! Et les personnages, trop lisses, trop attendus, ne sont pas là pour rattraper la sauce.

J’ai pensé à Purge, de Sofi Oksanen, à cause de la traite des femmes ou à la série Millenium, de Stig Larson, qui révèle les côtés sombres de la politique suédoise. Mais vous vous doutez que la balance n’a pas penché en faveur d’Anna Grue… Je ne comprends pas l’extrait de critique publié sur la 4e de …couverture…

Une expérience décevante que cette lecture !

Mimipinson ne l’a même pas terminé

Anna GRUE, Je ne porte pas mon nom, Editions Gaia, 2010 et Points, 2012

Un polar danois qui compte donc pour la Scandinavie noire…

Challenge Thrillers et Polars