• Anniversaires Maisons d’édition
  • Je remplis ma PAL…
  • Je vide ma PAL…
  • Le Mois belge
  • Lectures thématiques
  • Mémoire 14-18
  • Mots amis à visiter
  • Présentation et contact
  • Quelques projets et challenges

~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Tag: Anne Perry

L’inconnue de Blackheath

18 vendredi Nov 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

≈ 4 Commentaires

Étiquettes

10/18, Anne Perry

Quatrième de couverture :

En 1897, alors que la Grande-Bretagne est lancée dans une course à l’armement, l’inspecteur Pitt doit trouver celui qui a sauvagement tué puis défiguré une jeune femme ressemblant fort à la servante du haut fonctionnaire Dudley Kynaston.
Derrière ce meurtre sanglant, chercherait-on à atteindre cet expert du gouvernement détenteur de nombreux secrets sur la stratégie navale britannique ?
Tandis que d’autres meurtres surviennent, Pitt aura besoin de tout le secours de Charlotte et de sa sœur Emily, dont le mari vient d’obtenir un siège de député au Parlement.

Une des dernières enquêtes de Thomas Pitt avec l’aide de sa femme Charlotte (je sais déjà que bientôt, c’st son fils Daniel qui sera en première ligne). Mon billet sera court vu l’habitude – toujours aussi agréable – que j’ai de cette série.

Ici il est question de meurtres d’une femme, affreusement mutilée, dont on essaye difficilement de savoir si elle est la femme de chambre de Mrs Kynaston. Tomas Pitt et son adjoint Stoker prennent l’enquête en charge puisque Dudley Kynaston est un expert en stratégie navale. En cette fin de siècle où les grandes puissances s’équipent de matériel sophistiqué (les premiers sous-marins) en vue d’un éventuel conflit, l’affaire est sensible et regarde donc bien la Special Branch. Si la femme de chambre a été témoin de ce qu’elle ne devait pas voir, il est urgent de la retrouver ou de l’identifier.

Comme toujours chez Anne Perry, l’enquête démarre et avance lentement, c’est toujours le petit défaut. Le thème ici, c’est la place de la femme dans la société : qu’elles fassent ou non partie de la haute société, elles sont complètement dépendantes de leurs pères ou de leurs maris ; si elles sont servantes, elles dépendent de leurs maîtres et ne peuvent se permettre le moindre écart de conduite. Toutes ont des droits quasi inexistants. Et quand elles commencent à vieillir, elles peinent souvent à compenser la fuite du temps et de la beauté. C’est ce qui transparaît à travers les personnages de la femme de chambre Kitty Ryder, la soeur de Charlotte, Emily et tante Vespasia. Il est également question de secrets d’Etat et Thomas Pitt va grâce à cette enquête acquérir plus d’assurance dans son poste de hef de la Special Branch.

A bientôt donc, chers amis de papier !

Anne PERRY, L’inconnue de Blackheath, traduit de l’anglais par Florence Bertrand, 10/18, 2014

British Mysteries 2022

Petit Bac 2022 – Lieu 4

Le manoir d’Alderney

04 mardi Juin 2019

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 24 Commentaires

Étiquettes

10-18, Anne Perry, Le manoir d'Alderney

Quatrième de couverture :

Londres, 1910. Tout accable Philip Sidney, diplomate britannique à l’ambassade de Washington, accusé officiellement de détournement de fonds, officieusement d’avoir agressé la fille d’une famille américaine respectée et dérobé un bijou. Chargé de sa défense, Daniel Pitt doute de son client, du dossier, tressé d’étranges coïncidences, et tout autant de luimême : sa propre soeur est proche de la victime. L’affaire en cache bien une autre et lorsqu’un cadavre vient entraver le procès, le jeune avocat se lance dans une enquête dangereuse, aux rouages labyrinthiques. Une histoire de passions, de vengeance et d’idéaux pervertis, qui, dans l’ombre de la Grande Guerre à venir, le mènera jusque dans la Manche, sur la mystérieuse île d’Alderney…

J’ai loupé plusieurs épisodes de la série consacrée à Charlotte et Thomas Pitt et voilà qu’au début de ce Manoir d’Alderney, je découvre qu’on doit dire « Sir Thomas » puisque ce dernier a été anobli par la reine Victoria, que ses enfants sont de jeunes adultes établis dans la vie, Jemima mariée à un Américain d’origine irlandaise, résidant à Washington et mère de deux petites filles, et Daniel, jeune avocat employé par un grand cabinet londonien. C’est lui, Daniel, qui semble devenir le personnage central de la série puisqu’il a déjà plaidé et résolu une affaire très délicate dans Un innocent à l’Old Bailey.

En cet été 1910, Jemima est venue passer un mois à Londres avec son mari Patrick et ses deux enfants, Cassie et Sophie. Mais il semble que le moment de leur séjour n’est pas tout à fait une coïncidence : en effet, on vient d’accuser publiquement pour détournement de fond un jeune homme employé de l’ambassade britannique à Washington ; officieusement, Philip Sidney est accusé aussi d’avoir agressé et volé une jeune héritière américaine. jetant ainsi l’opprobre sur son propre pays qui a organisé sa fuite grâce à l’immunité diplomatique. Mais alors pourquoi un procès public amplifiant la « gêne », le scandale causé par un Anglais à l’étranger, pour un détournement de fonds qui ne s’élève qu’à quelques centaines de livres ? Cela paraît contradictoire et cela se complique quand Daniel, chargé de défendre le jeune homme, apprend que celui-cil aurait tué un autre employé britannique aux Etats-Unis.

Daniel est confronté à un dilemme : assurer la meilleure défense d’un client qui a pourtant – selon toutes les apparences – commis une agression abjecte et rester fidèleà sa famille, particulièrement à sa soeur et à son beau-frère qu’il connaît mal, tous deux proches de Rebecca Thorwood (la jeune fille agressée).

Comme d’habitude chez Anne Perry, une bonne partie de l’enquête semble piétiner sur place, les détails sont révélés au compte-goutte et accompagnent ls atermoiements moraux des différents personnages, bien compréhensibles pour l’époque mais qui génèrent quand même certaines longueurs. Soudain tout s’anime quand Daniel se rend compte que la mort d’une tante résidant dans les îles anglo-normandes (à Alderney) st sans doute liée à l’agression de Rebecca Thorwood. Et là entre en scène un personnage bien intéressant, Miriam fford Croft, fille du patron de Daniel et médecin légiste de son état. En réalité elle ne peut pas exercer puisqu’elle est une femme mais elle met ses compétences au service de l’affaire au cours d’un weekend bien peu conventionnel sur l’ile d’Alderney. Outre le côté très mouvementé de la révélation finale, cette orientation féministe plus marquée dans les romans d’Anne Perry est bien intéressante. Les épisodes suivants nous approcheront sûrement de la Première guerre mondiale et donneront sûrement des éclairages nouveaux sur la situation des femmes à l’époque. De quoi me donner envie de continuer à la lire malgré ses longueurs 😉

Merci à Babelio et à 10/18 pour cette lecture !

Anne PERRY, Le manoir d’Alderney, traduit de l’anglais par Florence Bertrand, 10/18, 2019

C’est le Mois anglais chez Lou et Titine !

Challenge Voisins Voisines 2019 – Angleterre

Un Noël à Jérusalem

02 mercredi Jan 2019

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 18 Commentaires

Étiquettes

10/18, Anne Perry, Jérusalem, Noël

Quatrième de couverture :

Après avoir visité toutes les grandes villes d’Europe, Vespasia avait un rêve : s’aventurer plus loin vers l’Orient. C’est pourquoi ce voyage vers Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël que son mari, Victor Narraway, pouvait lui faire. Et la réalité dépasse rapidement ses attentes : au plaisir de la découverte d’une terre chargée d’histoire et de signification vient s’ajouter celui des rencontres faites en chemin. Comme cet astronome avec qui le couple se lie à Jaffa, un homme fascinant qui semble avoir parcouru le monde entier. Mais quand ce dernier est retrouvé égorgé, le seul indice étant un morceau de parchemin écrit dans une langue étrangère, accompagné d’un message implorant Victor de poursuivre la quête du défunt, le voyage des Narraway vers Jérusalem prend une tournure inattendue…

C’est une petite sucrerie de Noël que de lire la cuvée de l’année dans la série des Noëls d’Anne Perry. Mais il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à un mini-dessert. C’estdonc Lady Vespasia et Lord Narraway, désormais mariés, qui sont les héros de cette aventure en Terre sainte. Ce qui devait être au départ un cadeau de Noël pour Vespasia se révèle dès Jaffa comme un périple à la fois dangereux et ésotérique. L’auteur place dans les pensées et les paroles de Vespasia toute une série de questions sur la foi, l’intérêt d’en avoir une ou simplement respecter des valeurs humaines qui peuvent transcender une vie, le sens de cette vie aussi, de son origine à sa fin, ce qui constituera au final le coeur de l’énigme des parchemins (on s’en doute un peu dès le début…)

Bon, il faut reconnaître quand même que tout ce questionnement était assez redondant… J’ai regretté aussi que le roman ne se passe pas à Jérusalem, contrairement à ce qu’annonce le titre : ce n’est que le but du voyage, réel et spirituel, qu’accomplissent Victor et Vespasia, qui ressortiront de cette équipée un peu capillotractée plus forts et plus unis que jamais.

Premières pages:

« Dans sa chambre d’hôtel, Vespasia contemplait les toits de la ville devant la fenêtre grande ouverte. A l’ouest, le soleil couchant sombrait tel du sang écarlate dans les eaux de la Méditerranée. La lumière déclinait rapidement et l’air s’était rafraîchi. Mais on était déjà à la mi-décembre, et même ici, sur la cote palestinienne à Jaffa, les hivers étaient froids.
Elle resserra son châle en souriant. Ce voyage à Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël qu’on lui ait jamais fait. Elle avait visité toutes les grandes villes d’Europe, mais elle n’était jamais allée plus loin vers l’Orient. Était-ce son imagination, ou ce pays était-il diffèrent de tous ceux qu’elle connaissait ? Que valait un endroit que l’on se représente à travers le prisme de l’imaginaire, en le colorant des rêves que l’on en fait et des évènements qui s’y sont déroulés ?
Entend-on à Paris des rires et de la musique, et voit-on les fantômes de la Révolution et de la Terreur ? A Rome, le piétinement des légions résonne-t-il sur les voies pavées de pierre ? Voit-on César, le front couronné de laurier, et le monde a ses pieds ?
Que voyait-on dans ce pays qui était sacré à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens ?
Elle aurait dû refermer la fenêtre pour conserver la chaleur dans la chambre. Mais elle avait envie de regarder le ciel s’obscurcir jusqu’au moment ou ne resplendiraient plus que les étoiles. »

Anne PERRY, Un Noël à Jérusalem, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2018

Challenge Petit Bac 2019 – Lieu

Challenge Voisins voisines 2019 – Angleterre

Un Noël en Sicile

26 mardi Déc 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 29 Commentaires

Étiquettes

10/18, Anne Perry, Noël, Un Noël en Sicile

Quatrième de couverture :

Île de Stromboli. Le solitaire James Latterly arrive à son petit hôtel en espérant que le ciel bleu, la douce brise et l’esprit de Noël lui changeront les idées.

Malheureusement, la compagnie – un acteur pompeux, un colonel guindé, des époux mal assortis et un vieillard malade – se révèle d’un ennui mortel. À une charmante exception près : Candace Finbar, jeune adolescente orpheline qui prend James sous son aile et lui fait découvrir les beautés de l’île. Mais le ciel limpide de Sicile se voile bientôt de nuages menaçants : une violente querelle, un gentleman désagréable qui clame être suivi, le volcan qui commence à s’agiter…

Puis c’est le coup de tonnerre : un corps est découvert, et James comprend que le tueur doit se trouver parmi les clients de l’hôtel.

Comment aurais-je pu résister à une telle couverture ?! Rien que pour cette porte bleue patinée par le temps et pour cette couronne de citrons, il ma fallait ce joli objet, sans oublier le côté doudou de cette lecture sans prise de tête pour commencer les vacances.

Soyons honnête, ce n’est absolument pas pour l’intrigue policière – presque anecdotique ici – qu’il « faudrait » lire ce petit roman de 150 pages à peine. Anne Perry a choisi d’y mettre en scène James Latterly, frère d’Hester Latterly épouse Monk, un homme veuf depuis peu et qui porte toujours en lui la honte liée à la ruine de ses parents. Il vient chercher un peu de repos et de réconfort dans l’île de Stromboli. Et c’est là tout l’intérêt de la lecture : cette évocation sensorielle de la douceur de vivre à l’italienne (on est loin du New York enneigé de l’épisode de Noël 2017) – avec l’accueil et les plats colorés de Stefano, les jeux de lumière sur les pentes du volcan – et de la violence de l’éruption du Stromboli durant laquelle se place également une mort violente. Les pensionnaires de l’hôtel ne pourront compter que sur eux-mêmes pour échapper au volcan en furie et au tueur qui se trouve forcément parmi eux. Il faut avouer que cette expédition est assez rocambolesque et peu vraisemblable mais les rapports humains sont comme souvent finement étudiés par Anne Perry et se terminent sur une note positive. Cerise (ou plutôt citron) sur le gâteau : quand, sur le rivage, nos héros épuisés entendent les douze coups de la messe de minuit, tout est bien qui finit bien.

Anne PERRY, Un Noël en Sicile, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2017

      spécial Noël

Dorchester Terrace

01 mardi Août 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 17 Commentaires

Étiquettes

10/18, Anne Perry

Quatrième de couverture :

Tout à prouver et aucun droit à l’erreur : devenu directeur de la Special Branch, Thomas Pitt est seul aux commandes. Lorsqu’il reçoit des informations à propos d’un projet d’attentat visant un Habsbourg sur le sol britannique, Pitt doit redoubler de vigilance. Sa carrière et la paix de l’empire ne tiennent plus qu’à un fil et aux souvenirs d’une aventurière italienne…

Dans cette 27è enquête, Thomas Pitt est devenu directeur de la Special Branch (il est en quelque sorte l’ancêtre de M au service spécial de Sa Majesté la reine Victoria 😉 ) mais il est tourmenté par les doutes : sera-t-il à la hauteur de la fonction ? Sera-t-il capable de réagir  uniquement avec son cerveau et de prendre des décisions rapides et tranchantes si nécessaire, lui qui reste dans l’âme un policier plein d’humanité ? Son anxiété est partagée en secret par Charlotte, avec qui il ne peut plus partager les difficultés secrètes de son travail mais qui est prête à tout faire pour l’aider et l’assurer de sa confiance. Dans l’ombre, tante Vespasia et Victor Narraway (le prédécesseur de Pitt qui s’ennuie désormais comme un rat mort à la Chambre des Lords) sont là aussi pour assister discrètement Thomas.

Le contexte historique mis en place par Anne Perry ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qui a amené la Première guerre mondiale : nous sommes en 1896, l’empire austro-hongrois finissant assure quand même la cohésion de peuples antagonistes,  l’empire russe est sur le déclin, la Prusse gagne en puissance et l’empire britannique vit sur sa gloire. L’annonce d’un probable attentat contre un obscur duc habsbourgeois sur le sol anglais risque de précipiter tout ce beau monde dans un conflit sanglant aux conséquences imprévisibles et néanmoins terribles. Avouez que tout cela rappelle furieusement l’attentat de Sarajevo en juin 1914. Mais cela ne manque pas de pertinence puisque nous savons que les puissances européennes s’agitaient depuis la fin du 19è siècle et qu’un rien suffisait alors pour mettre le feu aux poudres.

Ajoutons à cela le fait que le moindre faux pas pourrait évidemment se retourner contre Thomas Pitt et la Special Branch et le suspense se densifie. Bien sûr, Anne Perry prend tout son temps pour dérouler son intrigue et amener parcimonieusement des éléments nouveaux qui font avancer l’action. Mais n’oublions pas qu’internet et les téléphones portables n’existaient pas à l’époque – après tout, cela fait du bien de prendre son temps… de temps en temps et je n’ai pas boudé mon plaisir même si, à la fin, on se doute de qui tire les ficelles de ce complot dans l’ombre.

Anne PERRY, Dorchester Terrace, traduit de l’anglais par Florence Bertrand, 10/18, 2012

                

Un Noël à New York

17 samedi Déc 2016

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 12 Commentaires

Étiquettes

10/18, Anne Perry, Un Noël à New York

Quatrième de couverture :

Jemima Pitt, la fille du célèbre directeur de la Special Branch, a 23 ans durant l’hiver 1904. Elle décide d’accompagner à New York son amie Delphinia Cardew, sur le point de se marier avec l’aristocratique Brent Albright. Dans la haute société new-yorkaise, ce mariage est une grande affaire qui liera deux familles fabuleusement riches. Mais Jemima détecte une ombre mystérieuse planant sur la célébration. Maria, la mère de Delphinia, est absente de la fête. Il y a près de seize ans, elle a abandonnée sa fille avant de disparaître et les Albright refusent de mentionner son nom. Et quand le frère du marié demande à Jemima de l’aider à retrouver Maria afin de prévenir un scandale, elle n’hésite pas à se lancer dans une enquête aussi inattendue que périlleuse.

De Hell’s Kitchen à Central Park, Jemima devra trouver son chemin à travers les rues enneigées de New York, sans se douter qu’un danger mortel la menace.

Comme cela fait plaisir de retrouver l’univers d’Anne Perry, avec un de ses confortables petits romans de Noël, qui met chaque fois en scène un personnage secondaire de sa série principale. Une sorte de spin-off de la série Charlotte et Thomas Pitt. Comme j’ai juste un peu de retard dans cette série, je ne suis pas censée être au courant que Pitt dirige la Special Branch et que sa fille a déjà vingt-trois ans, mais ça m’a fait plaisir de voyager jusqu’à New York en sa compagnie.

Jemina chaperonne une amie dont le père, trop malade, ne peut l’accompagner et que le demoiselle Pitt croit orpheline de mère. Mais en fait, non, et non seulement Jemina sera entraînée, non sans danger, dans la mystérieuse recherche de la dame mais elle devra aussi dénouer les fils de la vérité et du mensonge, ne sachant plus trop à qui faire confiance dans cette famille huppée de New York. La jeune femme devra faire appel au solide bon sens et à la finesse d’analyse hérités de ses parents, tout en faisant preuve de sang-froid et d’ouverture d’esprit envers et contre tout (les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas…)

Certe, un « petit » Anne Perry vous laisse un peu sur votre faim, certes j’avais bien deviné le piège dans lequel « on » avait attiré Jemina mais je n’avais pas deviné du tout le mobile. Et en cette saison un peu frileuse, où les copies à corriger s’empilent comme les flocons de neige à Central Park, un petit Anne Perry à New York vaut mieux qu’un pavé indigeste… et puis la couverture à rabats illustrés eux aussi est si jolie… Laissez-vous tenter.

Anne PERRY, Un Noël à New York, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2016

Une LC Anne Perry de Noël avec les British Mysteries et une lecture anglaise, bien sûr

Challenge British Mysteries    10410370_10207397555288124_8949646824688617113_n

 

Le mystère de High Street

01 lundi Juin 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 27 Commentaires

Étiquettes

Anne Perry, Le mois anglais, Le mystère de High Street, Ombres noires

Quatrième de couverture :

Lorsque Monty Danforth, libraire dans le quartier de Cambridge, retire d’un carton un très vieux parchemin, il ne sait pas encore que plus rien ne sera comme avant.
Trois individus énigmatiques se présentent successivement à lui, voulant tous – et à n’importe quel prix – acquérir le mystérieux manuscrit.
Qui sont ces étranges personnages et comment expliquer les phénomènes inquiétants qui envahissent peu à peu la vie de Monty? Malédiction ou anathème? Qui pourrait détenir la clé du mystère?

Ce court roman, ou cette nouvelle, se déroule à Cambridge, dans une librairie qui vend des éditions anciennes. Un mystérieux parchemin fait surface dans les éditions vendues lors d’une succession. Trois personnages étranges ou inquiétants, un vieil homme et sa bizarre petite-fille, un évêque et un scientifique sont prêts à l’acquérir à n’importe quel prix. Face à eux, Monty, rondouillard libraire sensible aux manifestations surnaturelles et son ami Hank, solide rationaliste au flegme tout britannique. Au mystère du manuscrit se mêle la mort criminelle du patron de la librairie où travaille Monty.

Dans ce petit opus, ouvrage de commande, Anne Perry mêle les genres : enquête criminelle, milieu intellectuel de Cambridge, fantastique voire ésotérisme avec les révélations supposées du manuscrit en rapport avec la foi et la raison. Et ma foi, c’est sympathique, vivant, mais trop court pour ne pas me laisser sur ma faim. Anne Perry nous a habitués à camper ses personnages dans un décor longuement décrit, à leur tracer un portrait fouillé : ici ça va trop vite pour garder mémoire de cette lecture.

C’est donc un pétard mouillé qui inaugure ma série de lectures anglaises, c’est dommage car les éditions Ombres noires (dont le site n’affiche bizarrement pas les informations sur les livres (et pourtant ma connexion fonctionne) semblent bien prometteuses (à part quelques malheureuses fautes d’orthographe…) : elles veulent publier des romans noirs, de diverses origines et la qualité éditoriale est au rendez-vous, avec une jolie couverture à rabats, interview de l’auteure en fin de volume.

Qu’à cela ne tienne, il vaut mieux être déçue au début qu’à la fin de ce mois anglais qui ne fait que commencer !

Anne PERRY, Le mystère de High Street, traduit de l’anglais par Pascale Haas, Ombres noires, 2014

Logo Mois anglais 2015 2

Lisson Grove

03 vendredi Jan 2014

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

≈ 18 Commentaires

Étiquettes

10-18, Anne Perry, Lisson Grove

Quatrième de couverture :

Un vent révolutionnaire souffle sur Londres : certains groupes d’anarchistes semblent déterminés à faire trembler la Couronne, et ce malgré la vigilance de Thomas Pitt et celle de son supérieur à la Special Branch, Victor Narraway. Aussi, lorsqu’un informateur est assassiné, Thomas n’hésite pas à suivre son meurtrier jusqu’à Saint-Malo pour en savoir plus sur l’identité des commanditaires. Pendant ce temps, à Londres, Victor Narraway, victime d’un piège, est démis de ses fonctions. N’écoutant que son courage, Charlotte décide de lui venir en aide et de l’accompagner à Dublin, où les rancunes contre les Anglais et le chef de la Special Branch en particulier sont extrêmement vivaces. De salles de théâtre en salons de thé, Charlotte va découvrir que la bonne société irlandaise de cette fin de XIXe siècle n’a rien à envier à l’Angleterre en matière de mensonges et de faux-semblants…

Ce roman est le 26e de la série Thomas et Charlotte Pitt, donc si vous n’en avez jamais lu ou si vous n’êtes pas encore arrivé à ce tome, attention, ne lisez peut-être pas ce billet ni même la quatrième de couverture pour découvrir les choses à votre rythme !

Nous avions laissé Thomas à Buckingham Palace dans le tome 25, avec le Prince de Galles en personne, Gracie, la bonne des Pitt, avait joué un rôle important. La voilà (enfin !) mariée à Tellman, l’ancien collègue de Pitt, mais elle ne jouera ici qu’un tout petit rôle d’aide envers Charlotte. Normal : elle est mariée et vit maintenant dans sa propre maison, elle a donc quitté le service des Pitt et sa remplaçante est peu amène, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais ce n’est qu’un détail : dès le premier chapitre, voilà Thomas et son collègue Gower, de la Special Branch (l’ancêtre du MI5 en quelque sorte ?) lancés dans une folle poursuite à travers les bas quartiers de Londres, à courir comme des perdus aux trousses d’un informateur qui va se faire égorger presque sous leurs yeux. Poursuivant alors l’assassin présumé, ils vont se retrouver… à Saint-Malo en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Là, ils surveilleront l’homme, soupçonné de faire partie des mouvements révolutionnaires qui agitent alors l’Europe (des révolutionnaires socialistes… ah c’était pas comme aujourd’hui, il y avait de la conviction et un vrai désir de changement chez ces gens, même s’ils étaient surveillés de près, considérés au minimum comme des agitateurs dangereux).

Et Pitt ne réapparaîtra pas avant la page 200… Pendant ce temps, comme l’explique si bien la 4e de couv’ que je ne répéterai pas, Charlotte arrive à Dublin, pour tenter d’aider Narraway à se blanchir en espérant trouver la racine du piège qui l’a fait renvoyer dans une vieille affaire irlandaise qui remonte à vingt ans.

De piège, il n’y en a pas qu’un, et Narraway n’est pas la seule cible de ces traquenards. J’ai trouvé cet épisode assez palpitant de ce point de vue, sans certaines longueurs que l’on pouvait parfois regretter dans certaines enquêtes précédentes. Anne Perry nous balade de Londres à Saint-Malo, de Dublin à Londres dans un jeu de pistes qui dévoile lentement de noirs desseins, des rancunes et des jalousies jamais éteintes, des espoirs piétinés, et finalement un complot audacieux et habilement mené. Mais c’est sans compter sur la perspicacité, le courage et l’intelligence de Charlotte, Thomas et Narraway…

Les liens entre ces trois personnages se renforcent, se complexifient et je me demande bien comment tout cela va évoluer au prochain épisode ! Et puis, la cerise sur le gâteau (attention, ne lisez pas si…) dans ce roman victorien par excellence, enfin la reine Victoria apparaît en personne (je ne vous dis quand même pas comment ni pourquoi) et j’ai trouvé ça excellent (même si c’est honnêtement un peu tiré par les cheveux).

Le plaisir de retrouver des personnages « amis, qui évoluent sans cesse, une bonne intrigue : vous l’aurez compris, voilà une lecture doudou de plus à ajouter à mon compte Anne Perry !

Anne PERRY, Lisson Grove, traduit de l’anglais par Florence Bernard, 10-18, 2010

Objectif PAL   logo Challenge littérature anglaise

Challenge Anne Perry      Logo Thrillers et polars

Buckingham Palace Gardens

04 samedi Août 2012

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

≈ 19 Commentaires

Étiquettes

Anne Perry, néo-victorien

couverture

Quatrième de couverture :

Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était « invitée » à une fête très privée donnée par le prince de Galles… Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…

En cette année de jubilé de la Reine Elizabeth II, en cette quinzaine de Jeux Olympiques à Londres, lire des livres britanniques s’imposait. Et quelle meilleure idée que de lire un Anne Perry ? Cela faisait tellement longtemps…

Avec ce 25e numéro de la série Charlotte et Thomas Pitt, je n’ai pas été déçue : Anne Perry ose placer un cadavre de prostituée horriblement mutilée dans un placard à linge de Buckingham Palace et elle ose mettre en position délicate (une fois de plus…) le Prince de Galles de l’époque, le fils de la Reine Victoria elle-même !

Evidemment, je vous en dirai très peu sur l’énigme, mais sachez que la romancière joue admirablement bien de sa connaissance de l’époque et qu’elle parvient habilement à placer un meurtre qui aurait pu avoir lieu en cet endroit célébrissime, étant donné la vraie réputation sulfureuse du Prince de Galles (rappelez-vous, on s’est demandé un temps si ce n’était pas lui, Jack l’Eventreur…) Le prétexte à faire venir des prostituées pour amuser ces messieurs au palais, c’est une réunion d’importance qui concerne le projet de construire une ligne de chemin de fer qui relie Le Cap au Caire, autrement dit une ligne qui permettrait à la Couronne britannique de contrôler quasiment tout le continent africain. L’enjeu est de taille, malgré les obstacles naturels, techniques et humains. Tout le monde n’a pas le même point de ue sur ce projet… pharaonique ! On y parle même du roi Léopold II de Belgique avec qui il aurait fallu négocier pour traverser le Congo…

Dans ce numéro de la série, Pitt, introduit et secondé tant bien que mal à l’extérieur par son chef, Victor Narraway, va se retrouver en quelque sorte enfermé à Buckingham, tenu de trouver l’assassin avant le retour de la reine (ouf, elle est en voyage entre Osborne et Balmoral !!). Ici, impossible que Charlotte lui apporte une aide quelconque : c’est Gracie Phipps, leur bonne, qui va être « engagée » au palais pour seconder Pitt. Elle n’a même pas eu le temps de prévenir Samuel Tellman, son fiancé, et elle se montrera vraiment très intelligente dans cette aventure risquée. Pendant ce temps, les sentiments, la personnalité de Narraway se dévoilent quelque peu, laissant présager une suite pour le moins intéressante… du moins, je l’espère !

Chère Madame Perry, je ne me lasse pas de lire vos livres et ce 25e opus ne m’a en rien déçue, au contraire : il m’a encore donné l’occasion de découvrir de nouveaux aspects de la noirceur humaine et d’apprécier l’intégrité, les combats moraux que mène Thomas Pitt, cette fois flanqué de sa fidèle Gracie. A très bientôt, j’espère !

Anne PERRY, Buckingham Palace Gardens, traduit de l’anglais par Luc Baranger, 10/18, 2009

Un livre, six challenges, pas moins : un roman britannique, un polar, bien contemporain malgré son sujet, placé dans l’époque victorienne et une participation au challenge Anne Perry, ainsi qu’un Lieu pour le Petit Bac ! J’espérais même le faire participer au challenge Welcome to London, mais le blog de Meryl, Le Club de lecture semble avoir été supprimé…

     

     

 Challenge Thrillers et Polars

     

Long Spoon Lane

10 jeudi Mar 2011

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

≈ 14 Commentaires

Étiquettes

Anne Perry

couverture

Quatrième de couverture :

Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street où des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.

Si j’ai simplement (paresseusement aussi, d’accord, mais c’est les vacances aussi) simplement, disais-je, copié la quatrième de couverture, ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé. Non, je suis une fan d’Anne Perry, les lecteurs (lectrices) attentifs qui ont suivi ma série de janvier le savent ! Non, c’est simplement que je ne pouvais pas mieux faire pour résumer le début et ne rien dévoiler de la suite du roman.

Et j’ai trouvé celui-ci très bien ! Du rythme, du souffle, des aventures palpitantes : cette fois, Thomas Pitt est confronté aux anarchistes, à des poseurs de bombes, certains vraiment brûlés d’un idéal de justice et de liberté, tout anarchistes qu’ils soient, d’autres animés d’ambitions nettement moins nobles… Dans son alliance avec Charles Voisey, l’ancien chef du Cercle intérieur, une société secrète qui hante les cercles du pouvoir, il va vivre des situations haletantes, et surtout devoir faire appel à son ancien collègue, l’inspecteur Tellman, qui prendra des risques énormes pour aider Pitt. Cette fois, Charlotte, l’épouse de Thomas, restera dans l’ombre, à se faire de plus en plus de souci pour la vie de son mari.

Du rythme, ai-je souligné : je n’ai pas ressenti de temps mort à rechercher inlassablement des idées sur les mobiles des uns et des autres, les rebondissements étaient nombreux jusqu’aux coups de théâtre des derniers chapitres. Je suis curieuse de voir ce qui se passera dans le suivant, Buckingham Palace Gardens, le vingt-cinquième de la série !

Et toujours le bonheur de pénétrer dans l’intimité des acteurs de cette époque victorienne, les riches demeures des nobles londoniens comme les pubs des quartiers pauvres et mal famés, grâce à la plume bien documentée d’Anne Perry. Pour une fois, le nom de rue qui constitue le titre a un rapport plus fort que le simple lieu où se situe l’action de départ.

C’était une lecture doudou, cela faisait longtemps que je n’avais lu cet auteur !

Anne PERRY, Long Spoon Lane, 10/18, 2008

Un livre retiré de ma PAL, objectif_pal_le_retour

et qui participe aussi au challenge des Romans néo-victoriens de Whoopsy Daisy

et qui peut, je crois, entrer dans le challenge d’Antoni

EDIT du 20 mai : ce livre entre de façon rétroactive dans le challenge Anne Perry organisé par Syl 

← Articles Précédents

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

Les mots en cours

C'est dur de mourir au printemps

Les challenges maison !

Le Mois belge d'Anne et Mina
Cliquez sur le logo pour accéder au récapitulatif 2022 et déposer vos liens


Mémoire 14-18


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications de nouveaux articles par mail.

Rejoignez les 252 autres abonnés

Articles récents

  • La troisième fille
  • Les notes du jeudi : Alors on danse… (3) Alexandre Glazounov
  • 20 ans avec mon chat
  • Les indiscrétions d’Hercule Poirot
  • Garçon ou fille

Vos mots récents

ToursEtCulture dans La troisième fille
aifelle dans Les notes du jeudi : Alors on…
anne7500 dans 20 ans avec mon chat
anne7500 dans 20 ans avec mon chat
anne7500 dans Les blablas du lundi (39) : Re…

Les catégories de mots

Les Mots d’archives

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Étiquettes

10/18 14-18 2013 2015 2016 Actes Sud Agatha Christie Agatha Raisin enquête Albin Michel Anne Perry Argentine Armel Job automne Babel BD BD du mercredi Camille Saint-Saëns Casterman Concours Reine Elisabeth Dargaud Didier Jeunesse Editions Bruno Doucey Editions Luce Wilquin Emile Verhaeren En train Esperluète éditions Flammarion Folio Gallimard Gallmeister Guy Goffette haïkus Hercule Poirot hiver Jacques Brel Jazz Jean Sébastien Bach Le Livre de poche Le mois anglais Le Mois belge Le Mois belge 2020 Le mois belge d'Anne et Mina Leonard Bernstein Liana Levi Ludwig von Beethoven Maurice Ravel Mozart Mémoire d'encrier Métailié nouvelles Noël nuit Paris Paul Verlaine piano Pieter Aspe Pocket Points polar Poésie Premier Roman Première guerre mondiale printemps Prix Première Quadrature Québec Rentrée littéraire 2012 Rentrée littéraire 2013 Rentrée littéraire 2014 Résistance violoncelle Weyrich Xavier Hanotte Zulma étoiles

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné∙e
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Rejoignez 252 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…