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En cette fête de l’Epiphanie, extrait de la suite L’Arlésienne n°2, voici la Farandole qui est devenue La marche des Rois-mages, par le Houston Youth Symphony.
07 dimanche Jan 2024
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En cette fête de l’Epiphanie, extrait de la suite L’Arlésienne n°2, voici la Farandole qui est devenue La marche des Rois-mages, par le Houston Youth Symphony.
01 lundi Jan 2024
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Extrait de L’enfance du Christ, oratorio d’Hector Berlioz, L’adieu des bergers par le Hamilton Chamber Choir. Les bergers quittent la crèche après avoir adoré l’enfant Jésus. C’est aujourd’hui la fête de sainte Marie, Mère de Dieu, qui clôture dans l’église catholique l’octave de Noël. Meilleurs voeux à tous en cette année nouvelle !
28 jeudi Déc 2023
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Gabriel Fauré, Noël, Op. 43 No. 1 par le ténor Cyrille Dubois accompagné par Tristan Raës au piano.
24 dimanche Déc 2023
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La magnifique Marie-Nicole Lemieux avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France interprètent Trois anges sont venus ce soir de Augusta Holmès sous la direction de Adrien Perruchon. Vous trouverez ci-dessous la biographie de la compositrice.
C’est avec cette mélodie que je vous souhaite un Joyeux Noël ! A part un ou deux billets musicaux, je prends des vacances de blog, j’en ai bien besoin. Rendez-vous en janvier !
« C’est en 1887, dans le roman policier Une étude en rouge (A Study in Scarlet), qu’Arthur Conan Doyle présenta pour la première fois son fameux détective Sherlock Holmes. Ce patronyme très répandu était celui que portait depuis sa naissance en 1847 la compositrice Augusta Holmès, qui rajoutera cet accent grave à trente-deux ans, en obtenant la nationalité française. De père irlandais et de mère anglaise, Augusta vit le jour à Paris, près des Champs-Elysées. Alfred de Vigny fut le parrain de la fillette, et aurait même été son père naturel selon d’invérifiables rumeurs, entretenues par la musicienne…
Installée, en 1855, avec ses parents à deux pas du château de Versailles, Augusta perdit sa mère trois ans plus tard. Elle suivit alors les cours de chant de Guillot de Sainbris, mais étudia également le piano, l’harmonie et le contrepoint. Elle complètera cette formation auprès de César Franck à partir de 1875. Toute sa vie, Augusta Holmès côtoya les artistes de son temps, du peintre Henri Regnault, qui la représenta seins nus en Thétis apportant à Achille, pour venger la mort de Patrocle, les armes divines forgées par Vulcain, aux compositeurs Rossini qui l’encouragea, Gounod qui l’accompagna au piano, Saint-Saëns qui la courtisa, Liszt qui la félicita ou Wagner qui l’inspira quelques temps. Quant à l’austère César Franck, organiste de Sainte-Clotilde, respectable père de famille et « Pater Seraphicus » pour ses disciples, il aurait écrit son fiévreux Quintette pour piano et cordes en pensant à sa captivante élève…
Alphonse Daudet la croisa « dans le parc de Versailles ; elle était toute jeune alors, elle aussi, blonde, svelte, marchait, auprès de son père déjà vieux, dans la grande allée du “Tapis Vert“ ; elle pouvait évoluer parmi les statues sans faire tort à son élégante allure, à sa classique beauté. D’autres apparitions d’elle me reviennent du temps où je la voyais au théâtre couronnée de fleurs, superbe et hautaine et cachant sous ces beaux dehors les misères d’une vie déclassée. A Champrosay, la voici toute simple au piano de campagne, nous enchantant de sa belle voix à laquelle répondent en s’égosillant les oiseaux du parc excités par de chaudes et légendaires mélodies (…) Vraiment, c’est une artiste, elle écrit poème et musique, et il y a en elle de l’improvisateur, tout un foyer de chansons en plein air, de refrains de bohème, une expansion où elle brûle et consume une vie ! »
Poétesse depuis sa jeunesse, Augusta Holmès sera également proche de Villiers de L’Isle Adam, Mistral ou de Mallarmé, et de sa longue relation avec le poète Catulle Mendès viendront au monde cinq enfants, dont elle ne s’occupera guère, mais dont trois seront peints avec piano et violon par Auguste Renoir en 1888. Femme du monde et artiste, Holmès n’hésita pas à enfiler l’uniforme d’infirmière pour soigner les soldats français de la guerre de 1870, en écrivant des vers vengeurs contre l’Allemagne. Elle retrouvera cette hargne en s’engageant parmi d’autres musiciens contre Dreyfus. Les autorités lui remirent la nationalité française, et on lui commanda une Ode triomphale pour le centenaire de la Révolution (jouée par mille deux cents musiciens devant quinze mille spectateurs !).
Elle écrira peu après, à la demande de la ville de Florence, un Hymne à la paix pour trois cents choristes, créé en 1890 devant trois mille personnes. De cette époque date également sa grande amitié avec le chef d’orchestre Edouard Colonne. La presse saluait surtout la « virilité » de sa musique, une critique de 1889 rappelant la mentalité de l’époque : « Nul ne croirait, en entendant ses œuvres sans en connaître l’auteur, qu’elles ont été enfantées par un cerveau féminin ».
Malgré les enregistrements de sa mélodie Trois anges sont venus par Ninon Vallin ou Tino Rossi, son œuvre tomba dans un relatif oubli à sa mort en 1903, et attendit les récentes années pour être redécouverte. Employant au début de sa carrière le pseudonyme masculin et wagnérien « Hermann Senta », Augusta Holmès affirma à un journaliste anglais en 1897 : : « J’ai dû me battre (…) et ce, en tant que compositeur et en tant que femme. Ne croyez pas, quoi qu’on en dise, que la carrière artistique soit plus ouverte à mon sexe. C’est une grave erreur. La démarche est infiniment plus difficile, et la bonne camaraderie, qui vient en aide à tant d’artistes, est un sens exclue pour les femmes qui ont eu la chance (ou la malchance) d’être nées musiciennes (…) Quel métier ! ». »
13 lundi Déc 2021
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Présentation de l’éditeur :
Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…
Lecture de saison mais l’ambiance de Noël n’est pas vraiment au rendez-vous dans la maison familiale de Simeon Lee, un vieil homme « desséché » qui a voulu réunir tous ses enfants légitimes ainsi que la fille de sa fille défunte à l’occasion de Noël. Les fils Lee se retrouvent donc : le fidèle Alfred qui a repris l’affaire paternelle, le prétentieux George, membre du Parlement et radin invétéré, le fragile David qui n’a jamais pardonné à son père d’avoir fait mourir sa mère de chagrin et le fils prodigue Harry qui a roulé sa bosse dans des aventures plus ou moins honnêtes. S’y ajoutent les belles-filles ainsi que Pilar, la petite-fille espagnole qui charme son grand-père et Stephen Farr, le fils de l’ancien associé de Simeon Lee en Afrique du Sud. Le vieil homme a en effet eu une vie bien remplie, il ne s’est jamais embarrassé de scrupules et se dit très patient pour assouvir une vengeance si nécessaire. Le soir du 24 décembre, dans une mise en scène cynique, il se vantera de cette vie aventureuse, il reprochera à ses fils légitimes leur fadeur, leur incapacité à avoir des enfants et sa vantera d’avoir semé un peu partout des enfants illégitimes au caractère sans doute bien plus affirmé et conforme au sien.
On se doute que la victime du terrible meurtre de la veille de Noël sera ce vieil homme, que peu regretteront. Dans sa dédicace à son beau-frère qui lui reprochait des meurtres trop « épurés », Agatha Christie lui offre « un de ces bons vieux meurtres bien saignants » : et de fait, il y a énormément de sang dans la chambre de Simeon Lee, du sang et une sorte d’épais mystère de chambre close. C’est le superintendant Sugden qui va mener l’enquête, assisté du chef de la police locale Johnson et d’Hercule Poirot, qui séjournait chez ce dernier. L’audition de toutes les personnes présentes dans la maison permet de resserrer la liste des suspects mais c’est bien sûr grâce à des détails qui s’agencent comme des pièces de puzzle que le célèbre détective parviendra à démasquer le coupable – auquel je n’aurais jamais pensé mais ça c’est la magie de Noël d’Agatha Christie, la reine du crime ! L’enquête est assez classique même si le meurtre est plus sanglant mais c’est toujours un plaisir d’observer les petites cellules grises à l’oeuvre !
« Poirot promena dans la pièce un regard perplexe :
– Il règne ici une atmosphère de… de fureur brutale…Oui, c’est bien ça, de fureur brutale. Et de rage sanguinaire, d’emphase sur le côté sanglant… Il y a… comment dire ?… il y a trop de sang. Du sang sur les fauteuils, sur les tables, sur le tapis. Le sang rituel ? Le sang sacrifice ? Est-ce de cela qu’il s’ agit ? Peut-être… Un homme aussi frêle, aussi maigre, aussi desséché, et pourtant… dans la mort… tant de sang. »
« D’un pas lent, Hercule Poirot se promena le long de la terrasse.
Tout en marchant, il songeait : « Moi, je suis le père confesseur ! Et comme les femmes se confessent plus souvent que les hommes, ce matin, elles viennent me faire leurs confidences. Une autre éprouvera-t-elle le besoin de me parler ? »
Arrivé au bout de la terrasse, il fit demi-tour et comprit que sa question ne demeurerait pas longtemps sans réponse. »
Agatha CHRISTIE, Le Noël d’Hercule Poirot, traduit de l’anglais par Françoise Bouillot, Le Livre de poche, 2017
Petit Bac 2021 – Prénom 6 (j’ai terminé 6 lignes !)
Défi Un hiver au chalet – Catégorie Le Père Noël c’t’un Québécois ! (un livre de Noël, on est dans le thème, non ?)
24 jeudi Déc 2020
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Comme le 24 tombe un jeudi cette année, je ne peux que vous proposer le traditionnel Douce nuit, sainte nuit (avec la Maîtrise de Radio France) sur le thème de ce mois qui nous fait explorer la nuit.
C’est l’occasion de vous souhaiter le Noël le plus doux possible en cette année bizarroïde : que cette fête vous apporte des provisions d’amour et de joie, de vie !
02 mercredi Jan 2019
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Quatrième de couverture :
Après avoir visité toutes les grandes villes d’Europe, Vespasia avait un rêve : s’aventurer plus loin vers l’Orient. C’est pourquoi ce voyage vers Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël que son mari, Victor Narraway, pouvait lui faire. Et la réalité dépasse rapidement ses attentes : au plaisir de la découverte d’une terre chargée d’histoire et de signification vient s’ajouter celui des rencontres faites en chemin. Comme cet astronome avec qui le couple se lie à Jaffa, un homme fascinant qui semble avoir parcouru le monde entier. Mais quand ce dernier est retrouvé égorgé, le seul indice étant un morceau de parchemin écrit dans une langue étrangère, accompagné d’un message implorant Victor de poursuivre la quête du défunt, le voyage des Narraway vers Jérusalem prend une tournure inattendue…
C’est une petite sucrerie de Noël que de lire la cuvée de l’année dans la série des Noëls d’Anne Perry. Mais il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à un mini-dessert. C’estdonc Lady Vespasia et Lord Narraway, désormais mariés, qui sont les héros de cette aventure en Terre sainte. Ce qui devait être au départ un cadeau de Noël pour Vespasia se révèle dès Jaffa comme un périple à la fois dangereux et ésotérique. L’auteur place dans les pensées et les paroles de Vespasia toute une série de questions sur la foi, l’intérêt d’en avoir une ou simplement respecter des valeurs humaines qui peuvent transcender une vie, le sens de cette vie aussi, de son origine à sa fin, ce qui constituera au final le coeur de l’énigme des parchemins (on s’en doute un peu dès le début…)
Bon, il faut reconnaître quand même que tout ce questionnement était assez redondant… J’ai regretté aussi que le roman ne se passe pas à Jérusalem, contrairement à ce qu’annonce le titre : ce n’est que le but du voyage, réel et spirituel, qu’accomplissent Victor et Vespasia, qui ressortiront de cette équipée un peu capillotractée plus forts et plus unis que jamais.
Premières pages:
« Dans sa chambre d’hôtel, Vespasia contemplait les toits de la ville devant la fenêtre grande ouverte. A l’ouest, le soleil couchant sombrait tel du sang écarlate dans les eaux de la Méditerranée. La lumière déclinait rapidement et l’air s’était rafraîchi. Mais on était déjà à la mi-décembre, et même ici, sur la cote palestinienne à Jaffa, les hivers étaient froids.
Elle resserra son châle en souriant. Ce voyage à Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël qu’on lui ait jamais fait. Elle avait visité toutes les grandes villes d’Europe, mais elle n’était jamais allée plus loin vers l’Orient. Était-ce son imagination, ou ce pays était-il diffèrent de tous ceux qu’elle connaissait ? Que valait un endroit que l’on se représente à travers le prisme de l’imaginaire, en le colorant des rêves que l’on en fait et des évènements qui s’y sont déroulés ?
Entend-on à Paris des rires et de la musique, et voit-on les fantômes de la Révolution et de la Terreur ? A Rome, le piétinement des légions résonne-t-il sur les voies pavées de pierre ? Voit-on César, le front couronné de laurier, et le monde a ses pieds ?
Que voyait-on dans ce pays qui était sacré à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens ?
Elle aurait dû refermer la fenêtre pour conserver la chaleur dans la chambre. Mais elle avait envie de regarder le ciel s’obscurcir jusqu’au moment ou ne resplendiraient plus que les étoiles. »
Anne PERRY, Un Noël à Jérusalem, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2018
Challenge Petit Bac 2019 – Lieu
Challenge Voisins voisines 2019 – Angleterre
24 lundi Déc 2018
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Une très belle fête de Noël pleine d’étoiles et de partage à vous !
Carols from King’s 2017
26 mardi Déc 2017
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Quatrième de couverture :
Île de Stromboli. Le solitaire James Latterly arrive à son petit hôtel en espérant que le ciel bleu, la douce brise et l’esprit de Noël lui changeront les idées.
Malheureusement, la compagnie – un acteur pompeux, un colonel guindé, des époux mal assortis et un vieillard malade – se révèle d’un ennui mortel. À une charmante exception près : Candace Finbar, jeune adolescente orpheline qui prend James sous son aile et lui fait découvrir les beautés de l’île. Mais le ciel limpide de Sicile se voile bientôt de nuages menaçants : une violente querelle, un gentleman désagréable qui clame être suivi, le volcan qui commence à s’agiter…
Puis c’est le coup de tonnerre : un corps est découvert, et James comprend que le tueur doit se trouver parmi les clients de l’hôtel.
Comment aurais-je pu résister à une telle couverture ?! Rien que pour cette porte bleue patinée par le temps et pour cette couronne de citrons, il ma fallait ce joli objet, sans oublier le côté doudou de cette lecture sans prise de tête pour commencer les vacances.
Soyons honnête, ce n’est absolument pas pour l’intrigue policière – presque anecdotique ici – qu’il « faudrait » lire ce petit roman de 150 pages à peine. Anne Perry a choisi d’y mettre en scène James Latterly, frère d’Hester Latterly épouse Monk, un homme veuf depuis peu et qui porte toujours en lui la honte liée à la ruine de ses parents. Il vient chercher un peu de repos et de réconfort dans l’île de Stromboli. Et c’est là tout l’intérêt de la lecture : cette évocation sensorielle de la douceur de vivre à l’italienne (on est loin du New York enneigé de l’épisode de Noël 2017) – avec l’accueil et les plats colorés de Stefano, les jeux de lumière sur les pentes du volcan – et de la violence de l’éruption du Stromboli durant laquelle se place également une mort violente. Les pensionnaires de l’hôtel ne pourront compter que sur eux-mêmes pour échapper au volcan en furie et au tueur qui se trouve forcément parmi eux. Il faut avouer que cette expédition est assez rocambolesque et peu vraisemblable mais les rapports humains sont comme souvent finement étudiés par Anne Perry et se terminent sur une note positive. Cerise (ou plutôt citron) sur le gâteau : quand, sur le rivage, nos héros épuisés entendent les douze coups de la messe de minuit, tout est bien qui finit bien.
Anne PERRY, Un Noël en Sicile, traduit de l’anglais par Pascale Haas, 10/18, 2017
25 lundi Déc 2017
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Le ciel est noir, la terre est blanche ;
– Cloches, carillonnez gaîment ! –
Jésus est né ; – la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l’enfant du froid ;
Rien que les toiles d’araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l’échauffer dans sa crèche
L’âne et le boeuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s’ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : » Noël ! Noël ! »
Théophile Gautier
ARCABAS, La naissance à Bethléem