Avançons dans les années : après Haydn et Mozart, voici Beethoven et son Concerto pour piano n°5, dit L’Empereur. Il n’est pas dédié à Napoléon, ce n’est pas Beethoven qui lui a donné ce titre (il admirait Napoléon au début, mais quand celui-ci s’est couronné empereur, Beethoven, de rage, a rayé la dédicace de sa troisième symphonie). « Il semble en définitive que cet intitulé lui ait été donné par un compositeur allemand installé en Grande-Bretagne et ami du musicien : J. B. Cramer. Également facteur de pianos et éditeur de musique, celui-ci voulut probablement souligner que le dernier concerto de Beethoven était le plus grand, l′« Empereur ». » (Source : Wikipedia)
Voici l’interprétation de Bertrand Chamayou avec l’Orchestre philharmonique de Radio-France dirigé par Mikko Franck.
Aujourd’hui, en l’honneur du Mois anglais qui commence, voici la Musique pour les feux d’artifice royaux de Georg Friedrich Haendel. Et quoi de mieux que d’en entendre une version en public aux BBC Proms de 2012 ! Hervé Niquet dirige Le Concert Spirituel.
-2 juin : Maison (une maison ayant un rôle important dans le roman, un titre comportant le mot maison ou une maison en couverture)
-4 juin : food n’drinks
-5 juin : kids/YA
-7 juin : couple
-9 juin : essai/document/biographie/autobiographie
-11 juin : food n’drinks
-12 juin : adolescence
-14 juin : gothique
-16 juin : girl power
-18 juin : food n’drinks
-19 juin : roman noir/thriller/policier
-21 juin : Elizabeth (prénom de l’héroïne, de l’autrice ou reines d’Angleterre)
-23 juin : Londres
-25 juin : food n’drinks
-26 juin : nature
-28 juin : romantisme
-30 juin : un classique de la littérature anglaise
Je me calerai peut-être sur l’une ou l’autre date mais pas sûr. Il m’est venu l’idée de collecter des titres « royaux » ou presque en mémoire de la Queen et en l’honneur du nouveau roi Charles III :
Son Espionne royale et le mystère bavarois de Rhys Bowen
Le Château de Cassandra de Dodie Smith (ma lecture jeunesse du mois)
Un mariage royal d’Allison Montclair
Bain de minuit à Buckingham de S.J. Bennett (pour la journée Elizabeth)
Duchesse à l’anglaise de Deborah Devonshire
Les tribulations d’une cuisinière anglaise de Margaret Powell
Mais aussi :
Ce que je ne veux pas savoir de Deborah Levy (pour la journée Bio / Autobiographie)
Rebecca de Daphné du Maurier (pour la journée Classique)
J’ai les yeux plus gros que le ventre d’autant que je dois caser mon Picquier du mois et que juin est aussi consacré aux dernières aventures de l’année scolaire mais je peux toujours continuer en juillet, n’est-ce pas ?
Avant mes lectures anglaises, il y aura encore un billet italien qui fera une belle transition avec les Royals.
Bon mois anglais donc ! Et voici le magnifique logo que j’emploierai majoritairement…
Le Concerto pour piano no 26 en ré majeur dit du Couronnement, K. 537, est un concerto pour piano de Mozart. Composé au début de 1788, il a été joué le 15 octobre 1790 à Francfort à l’occasion du couronnement de Léopold II.
Le voici interprété par Alfred Brendel et l’Academy of Saint-Martin in the Fields dirigée par Sir Neville Marriner.
Continuons notre série royale (ou impériale en l’occurrence) avec une oeuvre de Haydn.
La Symphonie no 48 en do majeur, Hob. I:48, est une symphonie du compositeur autrichien Joseph Haydn. Surnommée Marie-Thérèse (du nom de l’impératrice du Saint-Empire romain germanique), cette œuvre a été composée en 1768 ou 1769.
Ce samedi 6 mai, Charles III (pour qui j’ai un gros crush depuis de longues années : son chic anglais, son humour, son parcours d’homme à l’image écornée, sa main dans la poche gauche, ses oreilles décollées, son engagement pour l’environnement et le patrimoine, sa fondation pour les jeunes en difficulté et j’en passe, j’aime tout) sera couronné roi de Grande-Bretagne. En son honneur, voici une série musicale d’oeuvres composées pour des rois ou des reines ou qui portent un nom royal dans leur titre.
On commence bien sûr par le spécialiste anglais de la chose : Henry Purcell (1659 – 1695). Les Odes et Welcome Songs composés par Purcell entre 1680 et 1695 sont au nombre de 24 : 4 célèbrent la Sainte Cécile, 6 souhaitent la bienvenue à la royauté, 3 fêtent l’anniversaire du Roi Jacques II et 6 celui de la reine Marie (de 1684 à 1694).
En voici un avant-goût avec cette vidéo (en anglais) :
O how blest is the Isle to Which Ceaser is Given par Le Banquet céleste dirigé par Damien Guillon :
Celebrate this Festival’, Birthday Ode for Mary II par le King’s Consort dirigé par Robert King (pas de nom plus approprié en la circonstance)
Pour terminer ce mois en compagnie de Guillaume Lekeu, voici Trois poèmes pour chant et piano (Sur une tombe, Ronde, Nocturne) de 1892,interprétés par Valérie Bonnard, mezzo-soprano, Isabel Neligan, violon, Cathrin Kudelka, violon, Ewa Grzywna-Groblewska, alto, Mattia Zappa, violoncelle et Céline Latour Monnier, piano.
Voici une page très intéressante à consulter pour se faire une idée vivante de Guillaume Lekeu et de son originalité. Et pour continuer la découverte de son oeuvre, voici des oeuvres d’inspiration « régionale » : la Fantaisie sur deux airs populaires angevins (une région où son père s’était installé pour le travail) et – pour faire bien Belge, je dirais même plus bien Liégeois – la Fantaisie contrapuntique sur un cramignon liégeois (1890) par l’Orchestre royal philharmonique de Liège dirigé par Pierre Bartholomée. Cette dernière est composée pour hautbois, clarinette, cor, basson et cordes.
Au hasard des découvertes sur Youtube, voici une pièce de Guillaume Lekeu intitulée Adagio pour quatuor d’orchestre, op. 3 (1891) L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie est placé sous la direction de Frank Braley. C’était à Bozar, lors d’un concert pour les 60 ans de l’ORCW.
Dixième Mois belge et je crois que je n’ai jamais proposé une oeuvre de Guillaume Lekeu, qui fut l’élève de César Franck et eut une courte vie, il est mort à vingt-quatre ans (1870-1894) de la typhoïde. Vous trouverez sa biographie et le catalogue de ses oeuvres ici.
Commençons par l’oeuvre la plus connue, la Sonate pour violon et piano en sol majeur d’abord expliquée par Patrick Leterme dans un de ses célèbres « Je Sais Pas Vous » puis interprétée par Yehudi et Hephzibah Menuhin.
Pour terminer ce mois de mars consacré aux oeuvres de jeunesse, revenons en France avec Georges Bizet qui composa sa première Symphonie en ut majeur à l’âge de dix-sept ans, en 1855 (et il n’a écrit que deux oeuvres symphoniques). Quelques infos ici.
Et voici l’interprétation du Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Bernard Haitink.