Le pianiste roumain Radu Lupu, né en 1945, est mort en Suisse le 17 avril dernier. C’était un grand interprète des classiques allemands et autrichiens, Mozart, Beethoven, Schubert… et un artiste d’une grande discrétion.
Le voici dans la Sonate en la mineur D 784 de Schubert.
Le compositeur belge Philippe Boesmans, dont je vous ai déjà fait écouter Fanfare II pour orgue, reconnu comme un grand compositeur d’opéras contemporains, est mort à Bruxelles le 10 avril dernier. Vous trouverez facilement sur Youtube une vidéo de Pinocchio, opéra composé sur un livret de Joël Pommerat, mais je vous propose d’écouter une pièce instrumentale plus courte : Chambres d’à côté par l’ensemmble Musiques nouvelles dirigé par Jean-Paul Dessy.
Un peu de jazz et de chanson française pour changer. Bon, il me faut l’avouer, si je n’avais entendu l’information à la radio un soir en voiture, jamais je n’aurais publié ce billet car je ne connaissais même pas l’existence d’Yves Teicher. C’est un violoniste de jazz belge décédé le 11 avril dernier à l’âge de 60 ans. Il avait une formation classique et il a touché à de nombreux genres et univers musicaux au cours de sa carrière. Pour en savoir plus, c’est ici. Fan de Charles Trenet, il lui a consacré un spectacle que je vous propose d’écouter.
En avril, plusieurs personnalités musicales, belges et internationales, sont décédées. Je leur consacre les notes du jeudi à suivre. Mais auparavant rendons hommage à notre Toots Thielemans national qui aurait eu 100 ans le 29 avril !
Ecoutons-le dans le générique de Jean de Florette, musique composée par Jean-Claude Petit.
Pour terminer la célébration des deux cents ans de César Franck, je vous propose d’écouter sa Symphonie en ré mineur, son oeuvre orchestrale la plus connue. Elle a été composée entre 1886 et 1888 et créée en 1889. Des informations sur cette oeuvre ici.
Voici l’interprétation de l’Orchestre national de France dirigé par Emmanuel Krivine en 2017.
Aujourd’hui je vous propose d’écouter un peu de musique de chambre et quelle musique : la très célèbre Sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck, dédiée à Eugène Ysaÿe et enregistrée 180 fois dans le monde !
« Cette œuvre est caractéristique du compositeur : architecture travaillée, thèmes nombreux et variés auxquels la forme cyclique chère à Franck donne l’unité d’ensemble. Elle est aussi remarquable pour l’équilibre des rôles et le dialogue entre les deux instruments, traités à parité, ainsi que par la maîtrise du tempo demandée aux interprètes, qui doivent souvent retenir leur jeu pour accroître tension et émotion. » (source : Wikipedia)
Les interprètes sont ici Rhiannon Banerdt au violon et Matthew Graybil au piano.
Aujourd’hui je vous propose d’écouter un poème symphonique de César Franck, Psyché, composé en 1887 et inspiré par les Métamorphoses d’Apulée.
Il est ici chorégraphié par Alexei Ratmansky, interprété par le ballet de l’opéra de Paris, l’orchestre de l’Opéra de Paris dirigé par Félix Krieger, et le chœur Accentus.
L’argument : Psyché fille de roi à la beauté ineffable a pour rivale Vénus qui par jalousie, ordonne à Cupidon de la rendre amoureuse d’un mortel méprisable. Mais Cupidon tombe lui-même amoureux d’elle. Sur un ordre du divin Apollon, le père de Psyché doit abandonner sa fille sur un rocher au sommet d’une colline. Son futur époux, un monstrueux serpent volant devra venir l’y chercher. Emportée par Zéphyr, la belle se retrouvera heureusement dans un palais. Cupidon la rejoint toutes les nuits en secret, lui demandant de ne jamais chercher à connaitre son identité. Mais attisée par ses deux sœurs, qui l’ont rejointe, Psyché cherche à savoir et Cupidon furieux, s’enfuit. Folle de chagrin et de remords, Pyché part à sa recherche : une longue et douloureuse quête, qui la ramènera au palais et après bien des péripéties, Cupidon la sauvera d’un sommeil profond de mort. Ils se mariront et elle et obtiendra son immortalité. De cette union pour l’éternité naîtra une fille, nommée Volupté.
La structure : Première partie : 1. Le sommeil de Psyché 2. Psyché enlevée par les zéphyrs Deuxième partie 1. Les jardins d’Éros 2. « Dieu jeune et fort » 3. Psyché et Éros Troisième partie 1. « Amour, elle a connu ton nom » 2. Souffrances et plaintes de Psyché 3. « Éros a pardonné ». (Source : Youtube)
S’il y a bien un anniversaire classique incontournable en 2022 en Belgique, et particulièrement à Liège où il est né en 1822, c’est celui de César Franck. Bien Belge, il contribuera pourtant à rénover la musique française de son époque : il a passé une bonne partie de sa vie à Paris où il est mort en 1890. Il a notamment créé le genre du poème symphonique en racontant des histoires à travers sa musique. C’est aussi un compositeur extraordinaire pour l’orgue.
L’orchestre philharmonique royal de Liège consacre depuis septembre 2021 des concerts et des enregistrements à l’enfant du pays. Aussi, pour vous mettre en appétit, je vous propose de lire la page de son site dédiée à César Franck et de regarder cette vidéo introductive, avec notamment Gergely Madaras, le directeur musical.
Il se fait que j’ai au moins trois romans belges qui se passent à Liège ou sa région, je les présenterai à partir de la semaine prochaine !
Le Mois belge – catégorie Editions du Basson (de la musique)
Et voici le plus jeune et dernier fils de Johann Sebastian Bach : Johann Christian (1735-1782), qui a été influencé par l’Italie (il a composé de nombreux opéras) et qui a vécu la seconde partie de sa vie à Londres.
Ecoutons un Concerto pour hautbois en fa majeur par la soliste Helen Jahren et l’ensemble Musica Vitae dirigé par Peter Csaba.
Le troisième fils de Bach musicien et resté à la postérité est Johann Christoph (1732 – 1795). Sa carrière est plus modeste que celle de ses frères mais pas de moindre qualité.
Je vous propose une oeuvre vocale Wachet auf, ruft uns die Stimme par l’ensemble Vocalys.