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Archives de Tag: polar

Les indiscrétions d’Hercule Poirot

23 lundi Jan 2023

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, polar

Quatrième de couverture :

Richard Abernethie vient de mourir brutalement d’une crise cardiaque. Après l’annonce de son décès, les proches accourent aux obsèques. La cérémonie se déroule sans encombre jusqu’à ce que cette écervelée de Cora demande : « Il a bien été assassiné, n’est-ce pas ?  » Cette intervention incongrue jette, évidemment, un froid au sein de la famille.
Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, sur le crâne de la bavarde vont justifier l’intervention d’Hercule Poirot.
Son fameux sens de la déduction prouvera que la question de Cora n’était pas si sotte…

Richard Abernethie est l’aîné d’une grande fratrie dont il ne reste que quelques survivants et des neveux et nièces. Lui-même s’est occupé et a fait prospérer l’entreprise et la fortune familiales avant de mourir de maladie, un peu prématurément peut-être. C’est ce que semble sous-entendre Cora, la plus jeune de ses frères et soeurs, lors de la lecture du testament. Cora a toujours été considérée comme une tête-en-l’air, mais ses remarques irréfléchies mettaient parfois le doigt dans le mille. Et cela semble être le cas ici puisqu’elle est assassinée le lendemain de l’enterrement de Richard. Le notaire et ami de Richard Abernethie fait appel à Hercule Poirot pour vérifier les emplois du temps et versions des différents membres de la famille. Et les suspects ne manquent pas : les personnes en manque d’argent chronique, le neveu malhonnête qui cherche à rattraper ses malversations, la nièce ambitieuse qui rêve d’ouvrir sa boutique de luxe, l’autre qui veut soutenir son mari adoré dans ses productions théâtrales… tous intéressés par la fortune Abernethie.

Hercule Poirot va ici enquêter « en sous-marin », recueillant les impressions de Mr Entwhistle, le notaire, chargeant un autre détective de trouver des informations sensibles, avant d’apparaître lui-même dans le manoir familial sous une fausse identité. Pour une fois, heureusement que personne ou presque ne connaît l’homme aux moustaches si soignées ! Son stratagème ne tiendra pas jusqu’au bout mais il parviendra bien à révéler le coupable, dans une révélation finale à laquelle personne – membres de la famille et surtout votre humble lectrice – ne s’attendait. Décidément, Agatha Christie a le chic pour observer et dépeindre ce qu’il y a de plus sombre dans le coeur humain !

« Après le délicieux velouté de poulet et quantité de viandes froides accompagnées d’un excellent chablis, l’atmosphère de deuil s’éclaircit. Personne dans la famille n’avait éprouvé grand chagrin de la mort de Richard Abernethie, puisque personne n’entretenait avec lui des liens très étroits. Certes, l’attitude générale s’était conformée à ce qu’il faut de bienséance et de réserve, à l’exception de la pétulante Cora, qui, à l’évidence, passait un excellent moment. Mais chacun sentait que l’on avait accordé leur dû aux convenances et que l’on pouvait maintenant en revenir à une conversation normale. »

« – C’est ça, vos boniments, monsieur Poirot…, c’est monsieur Poirot, n’est-ce pas ? C’est drôle que je n’aie encore jamais entendu parler de vous.
– Ce n’est pas drôle, répondit Poirot avec sévérité. C’est lamentable ! Hélas ! l’éducation n’est plus ce qu’elle était. »

Agatha CHRISTIE, Les indiscrétions d’Hercule Poirot, traduction révisée de Jean-Marc Mendel, Le Masque poche, 2014

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Prénom

Challenge British Mysteries

Mal d’enfant

20 vendredi Sep 2019

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots nord-américains

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Elizabeth George, Mal d'enfant, Pocket, polar

Quatrième de couverture :

Déprimée par des fausses couches à répétition, Deborah Saint-James déambule dans les salles de la National Gallery. Submergée par le chagrin face à une Vierge à l’Enfant radieuse, elle trouve du réconfort auprès de Robin Sage, un pasteur qui l’invite à lui rendre visite dans le Lancashire.
Quand Deborah et son mari arrivent chez Robin, leur hôte est mort, victime d’un empoisonnement accidentel. Une hypothèse inenvisageable pour Simon Saint-James, expert en sciences légales. Avec son vieil ami l’inspecteur Lynley., il décide de reprendre l’enquête sabotée par la police locale. Ensemble, ils vont découvrir les enfers insoupçonnés que recèle parfois le quotidien d’un village trop paisible…

Il y a très longtemps que je n’ai lu de roman d’Elizabeth George et pourtant j’apprécie particulièrement le duo formé par Thomas Lynley et Barbara Havers. Comme mon été a été en bonne partie anglo-saxon, j’ai eu envie de les retrouver (et d’ajouter un titre #alassautdespavés). J’ai donc lu ce livre début août.

Quel plaisir de retrouver cette romancière ! Bon, la lecture n’était pas tout à fait de saison parce que ça commence en novembre sous une pluie battante à Londres, ça continue en plein hiver dans la campagne anglaise (Lancashire) par un froid mordant et la scène finale en pleine tempête de neige était bien glaçante. Cette histoire d’empoisonnement apparemment accidentel amène Simon Saint James à faire reprendre l’enquête par son ami Thomas Lynley et Elizabeth George à évoquer les questions de maternité, de filiation, de paternité aussi. On entre aussi dans les secrets d’un village anglais, où le pub est le lieu de rencontres et de racontars sur tout et tout le monde, dans une région où les sorcières et les pasteurs se disputent se ont disputé le territoire spirituel. On y croise aussi une bande d’ados dont les hormones en croissance ne sont absolument pas perturbées par le froid ambiant. Comme à chaque fois chez Elizabeth George, la toile de fond sociale, les relations interpersonnelles, la psychologie des personnages sont aussi importantes que l’enquête et les recherches minutieuses pour trouver la clé de l’énigme. Elle est assez maligne pour nous laisser deviner cette clé mais elle a réussi à semer le doute dans notre esprit en nous emmenant sur une fausse piste fabriquée par un personnage peu sympathique et en créant des scènes percutantes de réalisme, voire crues.

Dans cette enquête, Barbara Havers n’est pas très présente : elle est en vacances, en train deretaper le pavillon familial pour le mettre en vente, afin de payer les frais de pension de sa mère qu’elle a dû placer. Mais quitter sa banlieue pourrie lui fait un peu peur et elle est heureuse d’être distraite de ses soucis pour aider Lynley en faisant des recherches en Cornouailles. Et bien sûr, les couples formés par Simon et Deborah Saint James, Thomas Lynley et Helen Clyde évoluent tout en subtilité et cela fait, outre l’humour de certains dialogues et situations, du plaisir de lecture intact après tant d’années !

Un petit passage (qui m’a fait hurler de rire) avec les ados :

« Josie plissa le front, s’efforçant désespérément d’assimiler. Elle qui se vantait d’être un puits de science en matière de sexualité féminine – grâce à un exemplaire orné de Femelles déchaînées au foyer, qu’elle avait piqué dans la poubelle où sa mère l’avait enfoui après avoir, sur les instances bougonnes de son époux, passé deux longs mois à tenter de devenir « une grande vicieuse » ou quelque chose d’approchant – était visiblement dépassée.

(…)

Pam ricana languissamment.

-Mais non. C’est digne d’une femelle déchaînée, ni plus ni moins. On parle pas de ça dans ton bouquin, Jo ? Peut-être qu’on se contente de conseiller aux femmes de se tremper le bout des tétons dans de la crème fraîche puis de les serir avec des fraises à leur mec à l’heure du thé ? « Comment étonner son mari 365 jours par an. » » (p. 84)

« Le plus difficile dans le métier de policier, c’était de ne pas manifester ses sentiments. L’investigation policière obligeait l’enquêteur à se concentrer sur la victime et le crime perpétré sur sa personne. Si le sergent Barbara Havers avait parfaitement maîtrisé l’art de porter des oeillères et de rester neutre pendant une enquête, Lynley, lui, souffrait mille morts tout en recueillant les indices et se familiarisant avec les faits et les différents protagonistes, lesquels n’étaient jamais ni tout noirs ni tout blancs. Car on n’évoluait pas dans un monde en noir et blanc mais dans un univers en demi-teintes. » (p. 268)

Elizabeth GEORGE, Mal d’enfant, traduit de l’anglais par Dominique Wattwiller, Pocket, 1996 (Presses de la cité, 1994)

Si elle situe ses intrigues en Angleterre, Elizabeth George est américaine.

Un Vénitien anonyme

24 vendredi Mai 2019

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots nord-américains

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Commissaire Brunetti, Donna Leon, Points, polar, Venise

Quatrième de couverture :

Près d’un abattoir de la banlieue de Venise, un travesti est retrouvé mort. Sa tête est défoncée et son visage à peine reconnaissable. Chargé de l’enquête, Brunetti découvre que le cadavre n’est autre que le directeur de la Banca di Verona. Entre réseau de prostitution masculine et vaste magouille financière, l’été sera chaud pour le commissaire Brunetti…

Cette troisième enquête du commissaire Brunetti se déroule en plein mois d’août, sous une canicule particulièrement accablante (et pas question pour lui de travailler en tenue légère comme les touristes, nombreux et envahissants malgré la chaleur). C’es dehors de Venise, à Mestre, dans un terrain vague proche des lieux fréquentés par les prostitués, que l’on trouve le corps d’un homme, apparemment un travesti, en robes et talons aiguilles rouges, le visage massacré. L’identification prend du temps et apparemment, l’homme n’est pas du tout un travesti et encore moins un prostitué, mais bien un banquier tout à fait respectable. Ou pas ? Les recherches minutieuses de Brunetti et de ses collaborateurs mettront au jour une magouille financière cachée sous une soi-disant Lega della Moralità.

L’équipe de Brunetti évolue au cours de ce troisième épisode : elle ne sortira hélas pas indemne de cette enquête mais un nouveau personnage apparaît, la Signorina Ellettra, secrétaire du vice-questeur Patta, j’ai cru comprendre qu’on va la retrouver dans les numéros suivants suivants, cette jeune femme élégante, intelligente et un poil insoumise. A propos de Patta, celui-ci se retrouve dans une position conjugale délicate (je ne vous en dis pas plus, c’est assez croquignolet). Croyez-vous que Brunetti va en profiter pour écraser son supérieur ? Non, évidemment, et c’est cette classe, cette élégance, physique et morale, que j’apprécie tant chez Guido Brunetti. Je n’ai lu que trois enquêtes jusqu’à présent mais j’aime déjà très fort ce personnage, tout autant que saliver devant les plats concoctés par Paola, son épouse, ou par l’un ou l’autre personnage secondaire et bien sûr continuer à découvrir Venise au fil des saisons : ici, en plein « Ferragosto », ce n’est pas la plus agréable à vivre dans la Sérénissime mais l’évasion du voyage est bien présente et les évocations très sensorielles de Donna Leon – ainsi que son humour – se savourent avec grand plaisir.

« – Houla, le superflic ! ironisa Paola en tendant la main vers une autre tomate, il voit des rondelles de tomates avec juste de quoi mettre une tranche de mozzarelle entre elles, il voit un bouquet de basilic tout frais dans un verre d’eau, à la gauche de sa délicieuse épouse, et fait le rapprochement entre tous ces éléments et, raisonnant à la vitesse de la lumière, en déduit qu’il y a de l’insalata caprese pour le dîner. Pas étonnant qu’un tel homme frappe de terreur la population criminelle de cette ville. » (p. 46)

« Dans la péninsule, où l’on est abreuvé de la théorie du complot alors que l’on tète encore le lait maternel, un Italien ne peut faire autrement que de voir des conspirations partout. Si bien que le moindre groupe donnant l’impression de fuir la publicité y est immédiatement soupçonné des pires choses, comme l’ont été en leur temps les Jésuites et comme le sont aujourd’hui les témoins de Jéhovah. Comme le sont encore aujourd’hui les Jésuites, se corrigea mentalement Brunetti. La conspiration engendre certes le secret, mais Brunetti n’était pas prêt à retourner la proposition, et à affirmer que le secret était synonyme de conspiration. » (p. 151)

Donna LEON, Un Vénitien anonyme, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par William Olivier Desmond, Points, 1999 (Calmann-Lévy, 1998)

Le Mois italien chez Martine

Challenge Venise chez Florence Le Livre d’après

Voisins Voisines 2019 – Italie

Mort en terre étrangère

25 vendredi Mai 2018

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots nord-américains

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Commissaire Brunetti, Donna Leon, Points, polar, Venise

Quatrième de couverture :

Un homme est retrouvé mort dans un canal vénitien. Des indices laissent présumer qu’il s’agit d’un militaire posté dans une base américaine de la région. Mais pourquoi ses supérieurs s’inquiètent-ils si peu de lui ? Et quel lien y a-t-il entre cet homme retrouvé mort et le cambriolage d’un palais ? Avec son obstination habituelle, le commissaire Brunetti fera tomber le mur du silence américain… Non sans dommages.

J’ai retrouvé le commissaire Brunetti avec plaisir et même avec une certaine surprise, car Foster, le premier mort que l’on retrouve un matin au bord d’un obscur canal vénitien, apparemment victime d’une agression de rue, est un Américain qui travaillait au service de santé publique de la base américaine de Vicence. L’occasion pour le commissaire de se souvenir de l’histoire et de(s) (l’)intérêt(s) de la présence US en Italie et de rencontrer la charmante supérieure hiérarchique de la victime, le docteur Peters. Brunetti va collaborer avec un capitaine de carabiniers présent sur la base le major Ambrogiano. Les autorités américaines font clairement de la rétention d’informations, voire de la manipulation, faisant croire à des histoires de drogue, mais impossible de rien prouver… Les intuitions de Brunetti se confirment quand, quelques jours plus tard, on retrouve la médecin morte d’une overdose. Suicide, déclare l’autopsie… Pendant ce temps, un riche industriel milanais se fait cambrioler dans son palais vénitien.

« Et si ces deux innocents avaient accidentellement mis les pieds là où il ne fallait pas, tout ça à cause d’une éruption suspecte sur le bras d’un garçonnet ? »

Dans cette enquête qui prend son temps faute de clarté dans les relations italo-américaines (et aussi pare que le commissaire doit contourner avec précautions les ordres du vice-questeur Patta, toujours aussi imbu de lui-même et attentif avant tout à flatter les autorités), Brunetti va naviguer en eaux troubles et découvrir – notamment grâce à son riche beau-père, qu’il ne porte pourtant pas dans son coeur – à quel point les autorités politiques, militaires et économiques peuvent user et abuser de leurs pouvoirs réunis. Sans vouloir révéler le fin mot de l’affaire, l’enquête se termine sur une note amère car Brunetti est muselé en beauté à la fin de l’affaire. Je me demande même si son sens de la justice et de l’honnêteté ne le mettra pas carrément en danger dans une future affaire… Ce sont ces qualités qui font que j’aime Brunetti, avec son sens de l’humour inébranlable. J’apprécie aussi le compagnonnage indéfectible de sa femme Paola.

« Je viens d’avoir une discussion littéraire avec notre fille, dit-il. Elle m’a expliqué l’intrigue d’un grand classique de la littérature anglaise.Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux, pour son instruction,la forcer à regarder les feuilletons brésiliens à la télé. Elle a très envie que le feu vienne à bout de Mrs Rochester.
– Voyons, Guido, tout le monde en a envie quand on lit « Jane Eyre » Elle remua les oignons dans la poêle puis ajouta: « Au moins la première fois. Ce n’est que plus tard que l’on comprend à quel point Jane Eyre est une petite salope d’arriviste, sous ses airs de sainte nitouche. « 

« Alors que Brunetti se tournait pour repartir, Vianello lui lança une dernière question. « Et si je conclus un accord avec lui ? Devrons-nous pour autant le respecter ? »
Le commissaire fit volte-face et regarda longuement Vianello. « Evidemment. Si les criminels ne peuvent plus compter sur notre parole de flic lorsque nous concluons un compromis illégal avec eux, en quoi pourront-ils croire ? » »

Petit clin d’oeil : ce n’est que le deuxième Brunetti que je lis mais il y a à chaque fois une petite allusion aux Belges, purement anecdotique, mais ça me fait sourire.

Donna LEON, Mort en terre étrangère, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par William Olivier Desmond, Points, 1998 (Calmann-Lévy, 1997)

Enfin une participation au Mois italien (et la découverte d’un challenge vénitien chez Florence (Le livre d’après)

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La quatrième forme de Satan

14 samedi Avr 2018

Posted by anne7500 in De la Belgitude, Des Mots noirs

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Le Livre de poche, Le Mois belge, Pieter Aspe, polar

Présentation de l’éditeur :

Pas de répit pour le commissaire Van In. Qu’arrive-t-il au flic le moins fréquentable de la Belgique, sur le point de devenir père, quand s’abattent sur lui crimes déguisés en suicides, attentat à la sortie de la messe, secte satanique et trafic de drogue ? Rien qui puisse le mettre de bonne humeur… Pieter Aspe scrute avec humour et férocité les turpitudes de la très bourgeoise Bruges, dont les dessous se révèlent beaucoup plus ténébreux que ne le laissent penser les dépliants touristiques !

Cette quatrième forme de Satan enquête du commissaire Van In commence par une nuit blanche à la maternité avec sa femme Hannelore sur le point d’accoucher (mais fausse alerte, le bébé ne naîtra pas tout de suite) et se termine à la maternité (et l’accouchement sera pour le moins sportif mais je ne peux vous en dire plus !). 

On sent le commissaire fébrile à l’approche de la naissance et malheureusement une série de crimes, les uns mal déguisés, les autres horribles, lui tombe dessus. Très vite un lien est fait entre un faux suicide et une secte satanique qui couvre en réalité un trafic de drogue (j’ai oublié de vous dire qu’avant la fausse alerte à la maternité, Pieter Aspe nous gratifie d’un prologue – à hurler de rire en ce qui me concerne – sur une initiation satanique). Le tout sur fond de rivalité entre la police et la gendarmerie au temps pas si lointain où les deux services n’avaient pas fusionné sur décision gouvernementale.

L’enquête va lentement au début, elle s’accélère après la tuerie à la sortie de la messe, mais limite ce n’est pas cela l’important. Au passage, le lecteur se sera réjoui – ou déplorera, c’est selon – des coups de griffe que lance l’auteur / le commissaire Van In (1) sur la gendarmerie (Pieter appartient à la police communale de Bruges, l’aviez-vous oublié ?), les agents de la Sûreté de l’Etat (quoique… certains sont vraiment attirants, n’est-ce pas, Pieter Van In ?), les bonnes soeurs rigides et cupides, les psychiatres et même… certains architectes : saviez-vous qu’après la construction du Palais de justice de Bruxelles, le mot architecte est devenu une insulte chez certains ? (J’ai souri à cette anecdote.)

Voilà, c’était mon Pieter Aspe annuel. Nous quittons Van In heureux papa, je me demande comment il va vire en vrai cette paternité dans les prochains épisodes. Et si vous en doutiez : non, ce n’est pas du tout une raison suffisante pour renoncer à la Duvel !

« Satan se manifeste à nous sous quatre formes : il séduit, il trompe, il manipule, il trahit. Ces quatre manifestations correspondent à quatre archétypes connus : Don Juan, Faust, Prométhée et Lucifer. Sa principale force est son pouvoir de faire croire à l’homme qu’il n’existe pas. » (p. 51)

« Quand quelqu’un meurt, sa présence reste perceptible pendant un certain temps dans sa maison. L’air pèse plus lourd et le silence étouffe chaque bruit dans l’oeuf, comme dans un cimetière où même une voix stridente paraît voilée. A l’inverse, quand la mort n’a pas pu frapper et qu’elle s’en est retournée bredouille, il flotte dans l’air comme une agitation, un trouble, un appel à l’aide inaudible. » (p. 241)

Pieter ASPE, La quatrième forme de Satan, traduit du néerlandais (Belgique) par Michèle Deghilage et Emmanuèle Sandron, Le Livre de poche, 2011 (Albin Michel, 2009)

Après Quais du polar à Lyon le week-end dernier, le plus modeste mais non moins intéressant Boulevard du polar se déroule en ce moment à Bruxelles. J’ai donc décidé de vous présenter un polar belge en ce samedi.

(1) barrer la mention inutile… ou pas

La fille sous la glace

16 vendredi Fév 2018

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Belfond noir, La fille sous la glace, polar, Robert Bryndza

Quatrième de couverture :

Le froid a figé la beauté de ses traits pour l’éternité. La mort d’Andrea est un mystère, tout comme l’abominable secret qu’elle emporte avec elle…

Connue pour son sang-froid, son esprit de déduction imparable et son verbe tranchant, l’inspectrice Erika Foster semble être la mieux placée pour mener l’enquête. En lutte contre ses propres fantômes, la super flic s’interroge : peut-elle encore faire confiance à son instinct ? Et si le plus dangereux dans cette affaire n’était pas le tueur, mais elle-même ?

Sur la glace, aucun faux pas n’est permis.

Merci à Babelio et aux éditions Belfond de m’avoir proposé ce livre, un bon petit polar rythmé ça fait du bien !

Voilà donc, avec cette Fille sous la glace l’entrée en scène d’une nouvelle héroïne enquêtrice,, Erika Foster, la DCI Foster (Detective Chief Inspector), déjà bien gradée donc, qui débarque dans un commissariat du Sud de Londres après plusieurs années passées à Manchester. On apprendra au fil du récit qu’elle a été suspendue après une opération désastreuse au cours de laquelle cinq policiers, dont le mari d’Erika, sont morts. Foster est à peine remise de ce drame quand elle se voit confier la direction d’une enquête concernant le meurtre d’une jeune femme de la haute société londonienne, Andrea Douglas-Brown, violentée, étranglée et jetée à l’eau dans un quartier peuplé de pubs glauques où elle n’avait normalement rien à faire… Le père de la victime est prêt à tout pour que l’enquête n’atteigne ni sa réputation ni sa famille. Erika, qui n’a plus rien à perdre et que seul le sens de la justice maintient en vie, se fie à son instinct et multiplie les initiatives malgré les bâtons dans les roues et les mises en garde de ses supérieurs (sans doute bien contents qu’elle porte le chapeau dans cette affaire « sensible »),jusqu’à ce qu’elle soit carrément écartée et de nouveau mise à pied. Mais voilà que le récit nous met dans la tête du tueur, bien décidé à éliminer aussi la DCI…

L’enquête révélera bien sûr les secrets d’Andrea et le trafic auquel est mêlé le tueur. Il n’y a sans doute rien de bien original dans le mobile du crime et le profil de l’assassin mais le récit est efficace, bien mené, rythmé en de courts chapitres qui nous mènent à une fin haletante. J’avais cru deviner qui était le meurtrier mais je me suis complètement trompée (bon, ok, je suis assez naïve dans ce genre de lecture).

L’auteur, Robert Bryndza, écrit en anglais mais vit en Slovaquie. Il a mis en scène une enquêtrice d’origine slovaque comme lui et met en scène des situations (et des problématiques qui lui tiennent sans doute à coeur. Erika, écorchée vive, têtue, nous est rendue sympathique malgré tout et elle semble avoir trouvé deux associés intéressants dont j’espère qu’ils seront développés dans leurs prochaines aventures. Robert Bryndza est déjà occupé à écrire une autre enquête et comme nous savons que le meurtrier de Mark Foster n’a pas encore été identifié, nous pouvons espérer une suite intéressante…

Robert BRYNDZA, La fille sous la glace, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Véronique Roland, Belfond Noir, 2018

      

La nuit du renard

22 vendredi Sep 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots noirs, Des Mots nord-américains

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Etats-Unis, La nuit du renard, Mary Higgins Clark, polar

Présentation de l’éditeur :

La Nuit du renard… Un de ces livres à suspense qu’il n’est pas question de poser avant d’être arrivé à la dernière page ! On serait même tenté, parfois, d’aller voir comment il finit pour pouvoir supporter la palpitante angoisse de tous ses rebondissements. Cependant on suit pas à pas, dans leurs cheminements périlleux ou inquiétants, des personnages attachants auxquels on croit de la façon la plus absolue. Le rythme et la tension de ce roman sont véritablement hallucinants. Mary Higgins Clark crée un extraordinaire climat de terreur. Et le dénouement, saisissant, fait passer des frissons dans le dos.

Cette présentation de l’éditeur est bien sûr hyper positive mais autant lire ça plutôt que la vraie quatrième de couverture qui révèle bien trop de choses à mon goût : si vous n’avez encore jamais lu ce classique de Mary Higgins Clark, ne la lisez pas avant de commencer ! Pourquoi ? Parce que, de toute façon, le lecteur suit l’histoire à travers le point de vue de tous les personnages, que l’on suit alternativement, au fil de chapitres assez courts qui entretiennent évidemment le suspense. Sachez juste qu’à Carley (Connecticut), un homme, qui se fait appeler Renard, enlève Neil et Sharon, un enfant asthmatique et une journaliste qui était presque prête à épouser Steve Peterson, le père de Neil. Nina, la première épouse de Steve, a été assassinée quelques années auparavant, sous les yeux de son fils, et il se fait que l’enlèvement coïncide avec les jours où l’assassin présumé sera exécuté. Dès lors une course contre la montre va s’engager entre le kidnappeur, le FBI, l’avocat du meurtrier et d’autres personnages secondaires qui apportent chacun leur petite pierre au suspense. Un suspense haletant même si le lecteur a toujours, comme le kidnappeur, un coup d’avance sur les enquêteurs, puisque nous accompagnons tous les personnages dans l’aventure, une sorte de puzzle où les moindres détails s’enchaînent et s’emboîtent jusqu’au finale, particulièrement bien orchestré par Mary Higgins Clark. Un bon moment de lecture !

Mary HIGGINS CLARK, La nuit du renard, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Damour, Le Livre de poche, 2016 (première édition Albin Michel, 1979)

Comme le roman se passe entre le Connecticut et New York, j’ajoute cet état à ma balade aux Etats-Unis en 50 romans.

 

Les masques de la nuit

26 mercredi Avr 2017

Posted by anne7500 in De la Belgitude

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Le Livre de poche, Les masques de la nuit, Pieter Aspe, polar

Quatrième de couverture :

Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et redoutable substitut du procureur, Hannelore Martens.

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le commissaire Van In par une fin d’été assez chaude… à tous points de vue. Il est évidemment toujours fou amoureux de sa jolie Hannelore, toujours substitut du procureur à Bruges et… enceinte de cinq mois, ce qui procure quelques émotions un peu déstabilisantes au couple. Celui-ci va être confronté à une enquête plus que scabreuse quand une petite fille déterre un os (humain, bien sûr) dans le jardin de la fermette familiale.

Le squelette semble bien difficile à identifier mais l’enquête progresse relativement vite quand on réussit à déterminer que la fermette a autrefois été un bordel de luxe, cédé ensuite à… une association d’aide aux démunis, le Secours flamand. Van In et ses collègues interrogent les notables qui fréquentaient vraisemblablement le Love et soupçonnent rapidement que le Secours flamand est la couverture d’un réseau de prostitution et de blanchiment d’argent. Mais il leur est bien difficile d’obtenir des preuves, d’autant que les notables concernés ont vraiment beaucoup de pouvoir… Les méthodes musclées de Van In, le zèle inconscient d’une agent sous couverture, la compassion et l’intelligence d’Hannelore vont se conjuguer pour arriver à bout de toutes les embûches. Mais le prix à payer sera lourd, pour tous les acteurs de ce drame sordide.

Pieter et Hannelore naviguent dans un marigot où des gens censés être exemplaires conjuguent leurs instincts les plus bas pour assouvir leur soif d’argent et de sexe (ça parvient toujours à me choquer – heureusement, me direz-vous). Je suis épatée de la persévérance et de l’audace de Van In qui ne craint pas de se mettre à dos ses supérieurs et les puissants brugeois et autres pour venir à bout de son enquête. Dans celle-ci, ses collègues seront source soit d’obstacles soit d’aide, mais il ne pourra guère compter sur son fidèle brigadier (et néanmoins ami) Guido Versavel, en peine d’amour. Heureusement la Duvel est toujours fidèle, même si Van In est rationné par la belle Hannelore, soucieuse de sa santé et… de son régime. L’humour et l’ironie sont donc toujours bien au rendez-vous, malgré la noirceur des faits.

A la prochaine, donc, Commissaire Van In !

Pieter ASPE, Les masques de la nuit, traduit du néerlandais (Belgique) par Marie Belina-Podgaetsky et Emmanuèle Sandron, Le Livre de poche, 2010 (Albin Michel, 2009)

 

Blanc comme la nuit

13 vendredi Jan 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Ann Cleeves, Belfond noir, Blanc comme la nuit, polar, Shetland

Quatrième de couverture :

Dans un coin perdu d’archipel écossais, un polar insomniaque et virtuose, une nouvelle enquête de Jimmy Perez, flic taciturne et compatissant, dont le métier s’accorde mal avec un encombrant complexe de bon samaritain…
Macabre découverte à Biddista, petit hameau des Shetland. Dans une cabane de pêcheur, le corps d’un homme, pendu. Fait étrange, son visage est dissimulé par un masque de clown.
Pour l’inspecteur Jimmy Perez, l’affaire s’avère d’autant plus délicate que personne ne semble connaître la victime. Une chose est sûre, il ne croit pas au suicide. Mais malgré les renforts, les investigations piétinent.
C’est alors qu’un nouveau corps est retrouvé au pied de la falaise. Le cadavre de Roddy, l’enfant chéri de l’île, un jeune violoniste célèbre.
Quel lien peut bien unir ces deux crimes ? Y aurait-il un tueur en série à Biddista ? Durant ces jours étranges où le soleil ne se couche jamais, Jimmy Perez n’aura pas trop de sa légendaire ténacité et de son art de la psychologie pour faire la lumière sur le passé d’une petite communauté en apparence idyllique…
Comme je suis assez fan des Enquêtes de Vera sur France 3, je me suis intéressée à Ann Cleeves, l’auteur qui a inspiré cette série. La romancière écrit depuis plusieurs années et a créé quatre séries dont celle de Vera Stanhope et celle qui se passe aux îles Shetland, avec Jimmy Perez comme enquêteur récurent. Ses aventures sont traduites en français chez Belfond noir et j’ai trouvé ce deuxième tome à la bibli. (Malheureusement les quatre sont un peu éparpillés dans les sections villageoises et la centrale…)
Il me faut avouer que j’ai trouvé l’intrigue un peu longue au démarrage et que la révélation de l’assassin, à la toute fin, était un peu surprenante (et même carrément décevante en ce qui me concerne, car je n’aurais jamais imaginé ce personnage en meurtrier… alors que les victimes ne sont guère sympathiques). Jimmy Perez est un îlien calme, voire placide et ses méthodes, sa connaissance du terrain l’amènent lentement mais sûrement à trouver le coupable. La rivalité qu’imagine le flic ambitieux venu d’Inverness paraît un peu risible, même si elle donne un peu de piment à l’intrigue.
L’intérêt de cette histoire réside surtout dans la vie aux Shetland et dans le fait que l’histoire se déroule en été, dans ces îles très au nord, le soleil ne se couche quasiment pas (d’où le titre) et cela influence forcément le comportement des habitants.
Honnêtement, dans le genre « Enquête sur une île écossaise », le seul roman de Peter May que j’ai lu m’a paru bien plus profond et palpitant, mais j’ai lu celui-ci sans déplaisir durant ces vacances de Noël, où une lecture détente et dépaysante était la bienvenue. J’en lirai peut-être un autre, j’essayerai peut-être une des enquêtes de Vera Stanhope ?
Ann CLEEVES, Blanc comme la nuit, traduit de l’anglais par Claire Breton, Belfond noir, 2010
Challenge British Mysteries   10410370_10207397555288124_8949646824688617113_n

Ceux qui restent

06 lundi Juin 2016

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

≈ 22 Commentaires

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10/18, Ceux qui restent, Jane Casey, Le mois anglais, polar

Présentation de l’éditeur :

Sarah n’était qu’une enfant quand son frère Charlie a disparu ; elle est la dernière à l’avoir vu. Seize ans plus tard, dans la même ville, le cauchemar resurgit : Sarah découvre le corps d’une de ses élèves dans les bois. Plongée dans une nouvelle tempête émotive, placée sur la liste des suspects, Sarah décide de rouvrir l’enquête sur la disparition de son frère tandis que les policiers tentent en vain de trouver l’assassin. Les deux affaires sont-elles liées ? Sarah est-elle en danger ? Très vite, l’étau se resserre et une sourde menace se profile à l’horizon.

Premier roman de Jane Casey, Ceux qui restent met en scène une héroïne pleine de failles, de secrets et de complexes qui la rendent assez attachante. Ceux qui restent, ce sont les parents, les enfants, les frères et soeurs de personnes disparues ou mortes de mort violente, et elle en fait bien partie, Sarah Finch, elle dont la famille s’est disloquée suite à la disparition de son frère Charlie, elle qui a pris le nom de sa mère pour échapper aux remarques, à la fausse compassion et aux souvenirs lancinants.

Quand le père de Jenny Sheperd, une des élèves de Sarah, vient annoncer la disparition de sa fille, le passé se réveille douloureusement. Et quand Sarah découvre elle-même le corps de l’enfant dans les bois, elle se retrouve au centre d’une affaire particulièrement délicate. Jane Casey alterne les longs chapitres sur l’évolution de l’enquête sur la mort de Jenny et les courts chapitres de retour dans le passé, au moment de la disparition de Charlie. C’est toute la force et l’intérêt de cette construction narrative que d’éclairer par le drame passé toute l’attitude et la vie que s’impose Sarah au présent. L’enquête elle-même révèle quelques surprises et rebondissements bien menés. Jane Casey s’est bien documentée (ou je suis moi-même trop nourrie de séries télé comme L’inspecteur Lewis ou Les enquêtes de Vera) mais j’ai trouvé le tout bien ficelé et très réaliste. Si Sarah est au centre puisque c’est la narratrice, le duo d’enquêteurs formé par Vickers et Blake fonctionne très bien aussi.

Même si j’ai deviné avant la fin qui a tué Jenny et même si je ne fais pas de cette lecture un coup de coeur à cause de quelques petites invraisemblances (mais je chipote car elles finissent par s’expliquer), j’ai passé un très bon moment. Il semble que les deux romans suivants de Jane Casey déjà traduits et publiés en 10/18 mettent en scène une enquêtrice récurrente, je suis donc contente d’avoir lu ce premier opus à part des suivants grâce à ma bibli (Par le feu est déjà dans ma PAL).

Jaane CASEY, Ceux qui restent, traduit de l’anglais par Cécile Leclère, Presses de la Cité, 2011 et 10/18, 2012

Le rendez-vous « Meurtre à l’anglaise » du Mois anglais, c’était hier mais je ne publie jamais de billet de lecture le dimanche, je vais m’y tenir. Peu importe le jour où on publie, ça compte quand même, na. Et ça compte aussi pour les British Mysteries, bien sûr.

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