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Archives de Tag: Paris

On communie au café du matin…

23 dimanche Sep 2018

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie

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Jacques Taurand, Paris, Poésie

On communie
au café du matin
La ville est sur ses jambes
Le temps monte dans mes veines
Au comptoir
l’humanité s’échange
un rêve de pastis
côtoie celui d’un petit blanc
c’est comme hier cet aujourd’hui
et son odeur de croissant
Paris court à ses rendez-vous
Le regard du ciel est dans les yeux des gens
Le macadam règle ses pas
sur ceux du coeur
La Seine accroche aux berges
son mouvant taffetas de souvenirs
Et moi je vais tranquille
suivant l’humeur de mon poème

Jacques Taurand

Paris, juillet 2017

Que j’aime le premier frisson d’hiver…

03 dimanche Déc 2017

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie

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Alfred de Musset, hiver, Paris

Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer ;

C’est le temps de la ville. – Oh ! lorsque l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),

Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. – Et toi, ma vie, et toi !

Oh ! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme ;
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur si tôt avait changé pour moi ?

Alfred de Musset

 

Quai des enfers

11 vendredi Août 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français, Des Mots noirs

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Folio policier, Gallimard, Ingrid Astier, Paris, Quai des enfers, Seine

Quatrième de couverture :

Dans l’aube fantomatique de l’hiver parisien, la Brigade fluviale découvre une barque amarrée au quai des Orfèvres. A l’intérieur, le cadavre d’une jeune femme drapée de blanc et la carte de visite d’un célèbre parfumeur.

Le commandant Desprez de la Criminelle, aidé de la Fluviale, se trouve embarqué dans une enquête obsédante. Au fleuve sondé répond la mémoire remuée. La Seine, en ses méandres, charrie de noirs secrets. Alors, l’histoire peut dériver…

En juillet, j’ai passé deux jours à Paris, c’était l’occasion de sortir de ma PAL ce premier roman d’Ingrid Astier à la Série noire. Comme par hasard, il faisait très chaud ces jours-là et Quai des enfers m’a transportée dans une atmosphère de froid polaire sur les bords de la Seine : le dépaysement (et le rafraîchissement) peut prendre de multiples visages ! Tiens, des visages, il y en a de bien jolis parmi les mortes que charrie le fleuve : l’équipe du commandant Desprez est narguée sous ses propres fenêtres puisque le premier cadavre est découvert à l’aplomb des bureaux du 36 quai des Orfèvres. L’enquête va investiguer dans les milieux de la mode, de la parfumerie, de l’art contemporain et va croiser des personnages vénéneux des nuits parisiennes nourries de drogue et de heavy metal. C’est passionnant parce qu’on sent qu’Ingrid Astier aime la Seine et Paris, qu’elle s’est documentée très soigneusement sur la Brigade fluviale, les méthodes de la Crim’, la pêche, la parfumerie, l’art contemporain pour ne citer que ces thématiques. Elle offre aussi de nombreuses références historiques ou mythologiques. Elle prend son temps pour installer son histoire et son ambiance glaçante à travers le travail d’une équipe assez sympathique mais elle ne ménage pas son lecteur en lui offrant des rebondissements, tant prévisibles qu’inattendus. Ajoutez à cela un style travaillé, imagé et musical parfois – et pour ceux qui aiment ça, une play-list très actuelle et bien fournie – et vous aurez la recette d’un polar maîtrisé. A lire en hiver si vous préférez accorder la saison de lecture à l’intrigue.

« Quai de la Rapée.

Un drôle de nom où finissaient les morts violentes, subites ou suspectes. Des qualificatifs qui débutaient comme la vengeance, le venin, la vipère, le sexe, les sévices ou les supplices. La Rapée, on ne savait plus vraiment si c’était un commissaire des guerres civiles de Louis XV ou un vin de piquette qui grisait l’esprit : un vin de râpure autrement nommé rapé. En tout cas, avant les tremplins bétonnés et la dentelle métallique du pont, s’épanouissaient des vignes, des marronniers et même un étang : l’étang du Berci, quand l’eau se la filait douce depuis Montreuil avant d’embrasser la Seine. Un temps s’égaya une guinguette : la guinguette des Grands Marronniers, où l’on venait danser pour se goinfrer de matelote et de friture. Aujourd’hui, on était loin de l’orangerie et de la ménagerie du sieur de la Rapée. 

Pourtant, la morgue valait tous les cabinets de curiosités. » (p. 45)

Ingrid ASTIER, Quai des enfers, Gallimard, 2010 (Folio Policier, 2012)

Pour faire bonne mesure, j’ai enchaîné avec un livre en rapport avec le paradis. 😉

Fantaisies d’hiver

15 dimanche Jan 2017

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie

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hiver, Paris, Poésie, Théophile Gautier

I

Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L’Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.

Il chante d’une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants ;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps ;

Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.

II

Dans le bassin des Tuileries,
Le cygne s’est pris en nageant,
Et les arbres, comme aux féeries,
Sont en filigrane d’argent.

Les vases ont des fleurs de givre,
Sous la charmille aux blancs réseaux ;
Et sur la neige on voit se suivre
Les pas étoilés des oiseaux.

Au piédestal où, court-vêtue,
Vénus coudoyait Phocion,
L’Hiver a posé pour statue
La Frileuse de Clodion.

III

Les femmes passent sous les arbres
En martre, hermine et menu-vair,
Et les déesses, frileux marbres,
Ont pris aussi l’habit d’hiver.

La Vénus Anadyomène
Est en pelisse à capuchon ;
Flore, que la brise malmène,
Plonge ses mains dans son manchon.

Et pour la saison, les bergères
De Coysevox et de Coustou,
Trouvant leurs écharpes légères,
Ont des boas autour du cou.

IV

Sur la mode Parisienne
Le Nord pose ses manteaux lourds,
Comme sur une Athénienne
Un Scythe étendrait sa peau d’ours.

Partout se mélange aux parures
Dont Palmyre habille l’Hiver,
Le faste russe des fourrures
Que parfume le vétyver.

Et le Plaisir rit dans l’alcôve
Quand, au milieu des Amours nus,
Des poils roux d’une bête fauve
Sort le torse blanc de Vénus.

V

Sous le voile qui vous protège,
Défiant les regards jaloux,
Si vous sortez par cette neige,
Redoutez vos pieds andalous ;

La neige saisit comme un moule
L’empreinte de ce pied mignon
Qui, sur le tapis blanc qu’il foule,
Signe, à chaque pas, votre nom.

Ainsi guidé, l’époux morose
Peut parvenir au nid caché
Où, de froid la joue encor rose,
A l’Amour s’enlace Psyché.

Théophile Gautier, Emaux et camées

dscn3408

Vue sur la place de la Concorde, depuis le Jardin des Tuileries, décembre 2016

Où fait-il bon…

15 dimanche Nov 2015

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie

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Louis Aragon, Paris, Poésie

Où fait-il bon même au coeur de l’orage
Où fait-il clair même au coeur de la nuit
L’air est alcool et le malheur courage
Carreaux cassés l’espoir encore y luit
Et les chansons montent des murs détruits

Jamais éteint renaissant de la braise
Perpétuel brûlot de la patrie
Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise
Ce doux rosier au mois d’août refleuri
Gens de partout c’est le sang de Paris

Rien n’a l’éclat de Paris dans la poudre
Rien n’est si pur que son front d’insurgé
Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre
Que mon Paris défiant les dangers
Rien n’est si beau que ce Paris que j’ai

Rien ne m’a fait jamais battre le coeur
Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer
Comme ce cri de mon peuple vainqueur
Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré
Paris Paris soi-même libéré

Louis Aragon, 1944

Je pensais publier de la poésie du Québec aujourd’hui mais, vu les horribles événements de vendredi soir à Paris, j’ai préféré ce poème cité par Camille De Rijck sur son compte Facebook ce samedi. Quelques grammes de poésie contre la barbarie…

Un Salon tout en émotions

24 lundi Mar 2014

Posted by anne7500 in La vie des mots et des notes

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2014, Paris, Salon du Livre

Dimanche, je suis donc allée au Salon du livre de Paris. Un Salon tout en émotions…

La rogne d’abord parce que la fameuse accréditation spéciale offerte aux blogueurs qui ont eux-mêmes fait offrir des entrées n’avait sans doute pas été correctement enregistrée, donc j’ai payé mon entrée… c’était très décevant sur le moment ! Mais bon, cela n’allait quand même pas entamer mon moral de lectrice ! Et avec le recul, je me dis que c’était bien de me balader de façon anonyme, sans badge particulier, ce qui me garantit le plaisir et l’indépendance totale !

Que retiendrai-je donc de ce Salon 2014 ?

D’abord une fois de plus la qualité de l’accueil et des conseils, la disponibilité chez les « petits » éditeurs : une jeune demoiselle passionnée chez Liana Levi (qui connaissait un peu l’Argentine et avait bien lu une bonne partie de leur catalogue argentin), des éditrices qui n’ont pas peur de conseiller des auteurs inconnus (de moi en tout cas) comme Lutz Bassmann ou le poète italien Eugenio De Signoribus, les charmantes demoiselles de chez Viviane Hamy, qui connaissait bien leur catalogue aussi et m’ont offert plein de petits cadeaux dans un beau sac spécial 20 ans de la collection Chemins nocturnes (et hop j’ai rencontré Dominique Sylvain en vrai, la charmante metteur en scène entre autres du duo Lola Jost et Ingrid Diesel !). Plaisir aussi de retrouver l’éditrice belge Luce Wilquin, toujours ravie d’être à Paris. Et chez Esperluète… de quoi perdre la tête devant ces livres-objets, ces mises en page de poésie… Vous l’aurez compris, j’ai évité les grosses boîtes, sauf Julliard (je vous explique pourquoi après) et … le stand Québec !

Car la deuxième source de bonheur, ce sont les rencontres avec les auteurs. Et au Québec… j’ai été gâtée ! J’avais une mission pour Nadège, lui acheter Le mur mitoyen de Catherine Leroux et le faire dédicacer. J’avais aussi apporté mon exemplaire, acheté avec Naège à Bruxelles (je sais, c’est compliqué mais qui a dit que j’allais faire simple, hein !) Donc Catherine Leroux a été très touchée des remarques enthousiastes de Nadège et nous a rédigé des dédicaces vraiment charmantes. Au stand Québec il y avait aussi Hélène Lépine, une jolie dame très douce, dont j’ai lu et aimé Un léger désir de rouge et nous avons parlé longuement de ce roman au sujet difficile, de la lecture, du plaisir de partager, de la vraie vie et des livres et c’était… touchant ! (et j’ai regretté amèrement de ne pas avoir pris le bouquin avec moi pour avoir aussi une dédicace !!) Grâce au prix France-Québec certains bouquins sont publiés de e côté-ci de l’Atlantique, c’est le cas de Griffintown, de Marie-Hélène Poitras fortement conseillé par Billy Robinson à Bruxelles et publié maintenant chez Phébus. Livre repéré aussi chez Cuné et… Marie-Hélène Poitras était aussi à Paris sur le stand de Phébus ! Autre belle rencontre, chez Julliard, et aussi grâce à un autre billet chez Cuné, celle de Murielle Magellan, une femme qui a la pêche et un sourire inoubliable ! Et c’était remarquable car il fallait se faufiler dans la file compacte qui attendait de voir en vrai, pas loin d’elle,… Mazarine Pingeot ! Très sympas aussi Dominique Sylvain, je l’ai déjà dit, et Nathalie Hug, dont les deux premiers romans en solo m’ont fait vibrer et je ne pouvais pas louper la parution toute récente de son troisième, 1 rue des petits-pas. Très seule aussi et coincée derrière la file des admiratrices (les hommes présents devaient juste être là pour porter le sac de madame) de… Marc Lavoine (au grand désespoir ds éditeurs), Selva Almeda chez Métailié. Et j’allais oublier la rencontre presque doudou avec Geneviève Damas, chez Luce Wilquin, qui reconnaît les gens, prend des nouvelles de vous et vous concocte une dédicace super personnalisée, un bien joli souvenir !

Des files, il y en avait aussi pour Catherine Pancol, Simone Elkeles (?), Stéphane Degroodt (un autre Belge célèbre sur le Salon ;-)), Sylvain Tesson, Jean-Christophe Ruffin (j’aurais bien aimé une dédicace mais j’ai renoncé en trois secondes !), et j’en passe (ou plutôt je ne m’en suis pas approchée)

Grâce à Marilyne (encore merci !) je me suis rendue à l’espace spécial Centenaire 14-18, tenu par la librairie Gibert Joseph, où il y avait évidemment des ouvrages à foison et la présence de Thierry Bourcy et de Patrick Pécherot ! J’ai acheté Tranchecaille, découvert chez Tête de lecture, et nous avons échangé des idées de lecture et de musique (parce que, dans les piles de romans roches de lui, il y avait… Derrière la colline… et les poèmes d’un certain Wilfred Owen… et monsieur Pécherot m’a lui conseillé un CD qui s’appelle Armistice !)

Et puis un Salon ne serait pas un salon sans retrouvailles entre blogueuses… celles que je connaissais déjà, Delphine, Manu, Lounima, Marilyne, Cécile et celles que je ne connaissais que de nom et de blog : le Petit carré jaune (rencontre un peu courte) et Keisha (ça y est, je connais Keisha en vrai, yes !)

Voilà, c’était mon Salon. (Avec beaucoup d’émotions dedans et sans photos, parce que mains très encombrées et surtout pas envie de me livrer au mitraillage systématique de livres et d’auteurs qui n’ont même pas le temps de lutter pour leur droit à l’image ;-))

Une invitation au Salon du Livre de Paris, ça vous dit ?

14 vendredi Mar 2014

Posted by anne7500 in La vie des mots et des notes

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2014, Paris, Salon du Livre

Le Salon du livre ouvre ses portes le 21 mars, c’est tout bientôt !

Les Lettres Argentines à l’honneur, la ville de Shangaï invitée, les Lettres au féminin, Savoir et connaissance, le Livre qui a changé ma vie… du 21 au 24 mars, il y en aura pour tous les goûts et toutes les envies !

Et… une Belge vous donne l’occasion de recevoir une entrée gratuite au Salon ! Concrètement, 5 personnes peuvent gagner une entrée pour le jour de leur choix, en laissant ici un petit commentaire où vous me direz LE livre qui a changé votre vie (ou LE livre qui a éclairé immuablement votre vie de lecteur ou de lectrice).

Attention, il faut faire vite, j’attends vos réponses pour demain 15 mars à minuit, au plus tard ! J’annoncerai les gagnants dès dimanche matin.

Et pour gagner du temps, merci de m’envoyer aussi vos coordonnées postales par mail à l’adresse adtraviata [at] gmail.com, je les enverrai dès dimanche à Estelle, que je remercie de m’avoir donné l’occasion de vous faire plaisir !

 

 

Une journée au Salon du livre

25 lundi Mar 2013

Posted by anne7500 in La vie des mots et des notes

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2013, Paris, Salon du Livre

Je ne vais pas être originale, à mon tour de faire un petit billet sur ma journée au Salon du livre hier, à Paris.

Cette année, pas de plan de bataille « dédicaces » établi à l’avance, je e suis laissée porter au gré des rencontres et des coups de coeur. Il me faut avouer que je ne prévois pas (jamais, pour être honnête) non plus d’assister à des conférences… c’est la visite de la grande librairie qui m’intéresse avant tout, et encore plus de retrouver des copines de blogs ! Merci à Marilyne, Martine, Lounima, Cécile, Manu, Del… pour les rencontres, les discussions, les envies, les tentations… de produits culturels et patrimoniaux en tous genres 😉

Cette année, au Salon, j’ai adoré :

– admirer les couvertures et les titres de chez Zulma (et finalement je n’y suis pas retournée…),

– décider de chercher surtout les « petits » éditeurs,

– retrouver Hoai Huong Nguyen sur le stand de Viviane Hamy, y découvrir que la presse française a réservé de belles critiques à L’ombre douce, craquer pour Un voyage en Inde de Gonçalvo Tavares (Lounima, tu es redoutable dans ton amour de l’Inde – et puis il faut dire que je viens de lire Indigo),

– bavarder sur les romancières irlandaises (Claire Keegan, Nuala O’Faolain et Edna O’Brien, pour ne pas les nommer) avec l’équipe de Sabine  Wespieser et une autre lectrice, faire dédicacer Ecoute la pluie, le si beau titre du dernier roman de Michèle Lesbre,

– jouer les tentatrices chez Luce Wilquin, qui m’a reconnue dans l’allée avant même que j’aie repéré que j’étais devant son stand, y retrouver aussi avec Geneviève Damas, qui a fait le voyage de Belgique (aussi), et qui m’a reconnue aussi alors que je ne l’ai vue qu’une fois à la Foire du livre de Bruxelles (quels physionomistes, ces écrivains, comme c’est sympa !) (se retrouver entre Belges, c’est sympa aussi ;-))

– aller discuter (chez Actes Sud et Albin Michel, pas des petites maisons, ok) avec Thomas Coppey et Oriane Jeancourt Galignani, dont les premiers romans ont été sélectionnés pour le Prix Première, et que j’ai beaucoup aimés, j’attends les seconds avec enthousiasme,

– retrouver les éditions Motus nichées au coeur des éditions de Normandie et y cueillir une dédicace inattendue,

– passer par hasard devant le stand de Christian Bourgeois et – aussi sur les conseils d’une lectrice – craquer pour Kate Summerscale, devant qui j’ai bafouillé deux trois mots d’anglais (et j’ai à peu près compris ce qu’elle m’a patiemment répété lentement…)

– fouiner dans les DVD d’Arte,

– et enfin, encore chez Actes Sud (je me répète, ce n’est pas un petit éditeur mais bien sûr, c’est une de mes maisons chouchous), terminer les dédicaces avec la belle, la délicate Jeanne Benameur à la voix musicale : je veux absolument lire son dernier roman, Profanes, et je voulais aussi une dédicace !

Bref, ce fut un plaisir (mais sans photos, je n’y ai pas pensé…) ! Je me demande déjà qui sera à l’honneur en 2014…

Les blablas du lundi (3)

07 lundi Jan 2013

Posted by anne7500 in Les blablas du lundi

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Lille Fantastic, Paris, Pippa

Petit résumé des vacances de Noël, du moins en ce qui regarde le blog : ce fut intense et hautement culturel. Expos Phantasia à Lille au Tri postal, Hopper au Grand Palais, Hiroshige et Van Gogh à la Pinacothèque… Et la découverte de la librairie Pippa. Je vous rassure tout de suite, j’ai de bonnes réserves en matière de poésie contemporaine ! Et puis, la librairie est belle, chaleureuse, elle recèle des trésors insoupçonnés, que Brigitte Peltier vous déniche avec patience et surtout passion ! Pippa, qui est aussi une maison d’édition, une galerie d’expo et une librairie de commerce solidaire, c’est tout près du Musée de Cluny et de la Sorbonne, 25 rue du Sommerard. Visitez le site pour vous mettre en appétit !

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Comme j’ai été guidée par une gente dame qui connaissait très bien les lieux, et que notre rencontre ne s’est pas limitée à feuilleter des livres mais à en parler (entre autres blablas), (je t’en remercie encore !) eh bien… ma folie douce m’a fait m’inscrire encore à deux challenges aujourd’hui !

Le challenge « A la découverte des éditions Luce Wilquin » organisé par Minou

Je me suis inscrite en catégorie Touriste (au moins un ouvrage). Comme je viens d’en emprunter un en bibliothèque et que j’en recevrai un voyageur… ça ne devrait pas poser de problème…

Challenge Luce Wilquin

Le challenge Christian Bobin, organisé par Yuko

Je me suis inscrite comme d’habitude au niveau le plus bas, c’est-à-dire  « L’enchantement simple » (deux livres à lire) Comme j’ai déjà lu Un assassin blanc comme neige depuis le début du challenge, il ne m’en reste qu’un… et en fait, j’en lis un pour le moment (ne vous fiez pas trop à la case « Les mots en cours », je chipote un peu en ce moment – j’essaye de jongler entre lectures imposées et envies du moment, et ça ne fait pas de mal, n’est-ce pas !)

Challenge-Christian-Bobin

Sinon, dans les deux semaines à venir, je dois lire trois premiers romans imposés (pour le truc-dont-on-doit-pas-citer-le-nom) : Riefenstahl, de Lilian Auzas, L’Assassin à la pomme verte de Christophe Carlier et Nature morte aux papillons , de Lorenzo Cecchi. Je dois également lire pour le 15 janvier et le challenge Un mot, des titres, un livre avec le mot Ombre. Je choisirai en fonction du temps disponible et de mon envie, car j’en ai quatre dans la PAL ! Dans la suite, pour le truc cité ci-dessus, je voudrais relire à tête reposée Les Immortelles, de Makenzy Orcel, et je dois lire encore Brioche, de Caroline Vié.

Pour terminer ces blablas du lundi, et pour illuminer cette semaine de reprise, voici quelques vues, de jour et de nuit, de la « Métamorphose urbaine » réalisée à Lille, rue Faidherbe (juste devant la gare Lille-Flandres) par François Schuiten (le célèbre Belge des Cités obscures !) et des artisans italiens de Bari, toujours dans le cadre de Lille Fantastic.

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Bonne semaine !

Boulevard Saint-Michel

25 dimanche Nov 2012

Posted by anne7500 in Des Mots en Poésie, Des Mots français

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Paris, Poésie

Ce week-end, je suis en escapade à Paris. Ce poème de Denise Jallais m’a attirée et intriguée…

BOULEVARD SAINT-MICHEL

Ma lente carcasse d’automne

Et ce beau temps fané

Se traînent

Je respire ce jardin d’autos

Planté dans mon soleil

Et j’achète une gaufre

Les dernières feuilles

Tombent sur mon chandail

Avec la poudre du sucre

Je descends mon chemin

Coupé d’un hachis d’hommes et d’artères

J’accepte

Cet encéphalogramme

Je hume la ville mécanique

Je me déplace le long des vitrines

Doublée par moi-même

J traîne et je cours

Je démêle quelque part

L’odeur de l’eau

Je croise et recroise

Des âmes

Je m’arrête

Puis je reprends le tempo

Il y a ici des couleurs de dahlia

De la terre fumée sous les trottoirs

Je croise et recroise

Des âmes

Je marche dans l’agora

Les Titres de livres

Comme des néons

S’allument et s’éteignent

J’accepte cet encéphalogramme

Ds percolateurs chargés de café

Sont ancrés dans les cafés

Des musiques comme des peupliers

Etirent leurs branches rondes

Je croise et recroise

Des âmes

La route trépide comme un métro

Il y a sur son dos

Un long cheminement d’insectes

Je croise et recroise des âmes

Je suis au bas du boulevard

C’est la fin du monde

Et je n’en sais rien

 

Denise JALLAIS, Pour mes chevaux sauvages, Georges Chambelland, 1966

Texte trouvé dans La Ville en poésie, Folio junior, Gallimard, 2000

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Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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