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Archives de Tag: Le mois anglais

Les blablas du lundi (37) : Le 10è Mois anglais !

31 lundi Mai 2021

Posted by anne7500 in Les blablas du lundi

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Le mois anglais

Juin arrive à toute vitesse et cette année, ce sera particulièrement festif puisque c’est la dixième édition du Mois anglais de Lou, Crissilda et Titine !

Le programme permet une grande souplesse pour nos lectures et autres amusements culturels so british :

  • Présentation de PAL, d’envies : dès à présent
  • Billets libres: à tout moment
  • Avant 1837 : 3 juin
  • Animaux : 5 juin
  • 1ere ou 2e guerre mondiale : 7 juin
  • Littérature jeunesse / album jeunesse : 9 juin
  • Époque victorienne : 10 juin
  • Une saison au choix : 12 juin
  • Années 50/60 : 14 juin
  • Époque édouardienne : 17 juin
  • English Royals : 19 juin
  • Années 70/80/90 : 21 juin
  • Non fiction (essai / biographie / livre d’histoire) : 22 juin
  • Années 20/30/40 : 24 juin
  • Voyage / évasion au sens large (régions anglaises, voyage dans le temps, dans l’espace si l’équipage est anglais) : 26 juin
  • Années 2000 jusqu’à aujourd’hui : 28 juin

Je ne crois pas que je parviendrai à respecter les dates mais ce n’est pas une obligation, ouf 😉

On peut aller déposer ses billets chez nos organisatrices, bien sûr, mais aussi sur le groupe Facebook du Mois anglais et/ou sur Instagram, avec le compte @ayearinengland2021 et #ayearinengland2021

Je compte lire (ou plutôt j’espère lire) – sans compter les changements au gré de ma fantaisie :

Un Agatha Christie (avec Enna et Alexielle) pour le 4 juin

Sa majesté mène l’enquête – Bal tragique à Windsor de S.J. Bennett (reçu grâce à Babelio)

Sale temps pour les sorcières de M.C. Beaton

Le corbeau d’Oxford de Faith Martin

Les femmes de ses fils de Joanna Trollope (avec Enna) pour le 22 juin

La fille du train de Paula Hawkins

Mon amie Adèle de Sara Pinborough

et peut-être (mais j’ai des doutes) :

Cranford d’Elizabeth Gaskell

A rude épreuve d’Elizabeth Jane Howard (le tome 2 des Cazalet)

Merci déjà aux organisatrices et bon Mois anglais !

Les blablas du lundi (29) : Juin, c’est le Mois anglais !

01 lundi Juin 2020

Posted by anne7500 in Challenges

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2020, Le mois anglais

C’est lundi, c’est le 1er juin, le Mois anglais est de retour !

Sous la houlette de Lou et Titine, nous avons un mois pour explorer la culture anglaise sous toutes ses formes. Voici quelques dates de lectures communes proposées (pas imposées) :

3 juin : Un roman policier d’Agatha… Christie ou Raisin (avec le Challenge British Mysteries)

6 juin : Londres, en littérature mais pas que !

9 juin : Romancière anglaise au choix

11 juin : Epoque victorienne (roman victorien, néo-victorien, essai…)

13 juin : Lecture jeunesse

15 juin : Vintage novel (Cluny Brown, Angela Thirkell, romans Persephone…)

18 juin : Essai ou biographie

21 juin : Tessa Hadley

23 juin : Cosy mystery (avec le Challenge British Mysteries)

26 juin : Une bande-dessinée

29 juin : Barbara Pym

Il y a aussi un groupe Facebook et le compte Instagram avec le #lemoisanglais.

Pour ma part, j’ai déjà lu un Agatha Raisin et je suis en train de découvrir le premier roman de Catherine O’Flynn, Ce qui était perdu. J’ai sorti de la PAL (mais je ne lirai pas tout en juin…) :

Naomi Alderman, Mauvais genre

Kate Atkinson, Les choses s’rrangent mais ça ne va pas mieux

Rhys Bowen, Son espionne royale mène l’enquête

Rhidian Brook, Dans la maison de l’autre

Julia Chapman, Rendez-vous avec le mal

Jessica Fellowes, Les soeurs Mitford enquêtent L’assassin du train

Mary Westmacott (Agatha Christie), Loin de vous ceprintemps

Minette Walters, Cuisine sanglante

Beaucoup de livres traînent dans ma PAL depuis trop longtemps ! Et j’en sortirai peut-être d’autres, qui sait ? Je ferai peut-être un billet sur la série Call the midwife que j’ai découverte pendant le confinement.

Déjà merci aux organisatrices et bon mois anglais !

Les notes du jeudi : Inspiration british (2) Ludwig von Beethoven

21 jeudi Juin 2018

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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Le mois anglais, Ludwig von Beethoven, Variatons

Le grand Ludwig s’est lui aussi laissé inspirer par des thèmes on ne peut plus anglais ; il a ainsi écrit deux séries de variations, l’une sur Rule Britannia (aaaah le plié de genoux en rythme aux BBC Proms), l’autre sur God save the King (eh oui à son époque c’était le King, pas la Queen). Je ne résiste pas à vous les proposer toutes les deux, la première par le pianiste belge Julien Libeer (introduit par sa prof Maria Joao Pires)et par lui-même, l’autre par Georges Cziffra.

Agatha Raisin enquête – Randonnée mortelle

12 mardi Juin 2018

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Raisin enquête, Albin Michel, Le mois anglais, M.C Beaton, Randonnée mortelle

Quatrième de couverture :

Après un séjour de six mois à Londres, Agatha retrouve enfin ses chères Cotswolds – et le non moins cher James Lacey. Même si le retour au bercail de son entreprenante voisine ne donne pas l’impression d’enthousiasmer particulièrement le célibataire le plus convoité de Carsely.
Heureusement, Agatha est très vite happée par son sport favori : la résolution d’affaires criminelles. Comme le meurtre d’une certaine Jessica, qui militait pour le droit de passage de son club de randonneurs dans les propriétés privées des environs.
Les pistes ne manquent pas : plusieurs membres du club et quelques propriétaires terriens avaient peut-être de bonnes raisons de souhaiter sa disparition. Mais la piste d’un tueur se perd aussi facilement que la tête ou la vie !

Voilà donc Agatha de retour de Londres où elle avait dû reprendre du service dans le étier de communication où elle excellait jadis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce métier ne révèle pas les meilleurs côtés de son caractère. Et pourtant elle aurait bien besoin de douceur pour reconquérir le coeur de son beau voisin James Lacey. De quelques kilos en moins aussi. La voilà donc inscrite au club de randonnée de Carsely (entraîné par James, of course). A quelques kilomètres de là, une marcheuse un peu trop arrogante se fait tuer à coups de pelle sur la propriété d’un baronnet. Et c’est ainsi qu’Agatha se retrouve une nouvelle fois embauchée pour tenter de trouver l’assassin…

C’est une bonne idée de la part de M.C. Beaton, je trouve, d’éloigner un peu Agatha de son village d’élection : pour une fois, pas de crêpage de chignons au sein de la société des dames de Carsely, pas de rivalités assassines et autres joyeusetés de villages anglais. Pour enquêter discrètement et mieux connaître les Marcheurs de Dembley, Agatha, secondée par James Lacey, va emménager à Dembley même. Mais nous avons quand même droit à des incursions dans la campagne anglaise puisque la victime, Jessica, a été tuée au beau milieu d’un champ de colza. Bienvenue donc chez sir Charles et son majordome homme à tout faire et parfait ours de compagnie Gustav. Ah ils ne sont pas piqués des vers, ces deux-là, sans doute un petit coup de griffe au passage contre ces petits nobliaux de campagne pas toujours très nobles mais qui feront tout pour maintenir la tradition.

Au final, l’assassin n’était pas du tout celui que je croyais (oui, je suis naïve).. Après tout, ce que je retiens de toutes les aventures d’Agatha que j’ai lues jusqu’à présent, c’est son évolution personnelle. Et je peux vous dire que, concernant ses relations avec James, ces dernières ont fait un grand bond mais le suspense reste entier au bout de ce quatrième tome toujours aussi réjouissant !

M.C. BEATON, Agatha Raisin enquête – Randonnée mortelle, traduit del’anglais par Jacques Bosser, Albin Miche, 2016

 Let’s meet Agatha today   

  Déplacement   

Etrange suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage

08 vendredi Juin 2018

Posted by anne7500 in Des Mots britanniques

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Fiat rouge, L.C. Tyler, Le mois anglais, Pocket

Quatrième de couverture :

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Lorsque son ex-femme, Géraldine, disparaît, Ethelred décide de mettre à profit ses talents de détective pour la retrouver.
Petit problème : les connaissances en criminalité d’Ethelred, écrivain professionnel, proviennent de romans policiers tout droit sortis de son imagination qui, depuis un moment, s’est, elle aussi, volatilisée.
Quoi de mieux, pour retrouver l’inspiration, qu’une enquête grandeur nature ? De fausses pistes en révélations renversantes, la réalité dépasse de loin la fiction…

Voilà, j’ai enfin découvert ce qui se cache derrière ce titre à rallonge un peu mystérieux. Bon je ne suis pas sûre que ça me laissera des souvenirs marquants mais c’était une lecture détente pleine d’humour british et de coups retors qui viennent des personnages et de l’auteur lui-même. Celui-ci s’amuse avec les codes du polar et de l’écriture en général, en amenant un second narrateur au beau milieu du récit, en s’amusant avec les différentes casquettes romancières de son personnage principal, au prénom improbable, Ethelred Tressider. Avec Elsie Thirkettle (comment ne pas apprécier une telle accro au chocolat), il forme un couple d’enquêteurs tout aussi improbables mais bien malin celui qui devinera qui tire les ficelles et quand. Même si ça ne me laissera pas de souvenirs impérissables, j’ai passé un bon moment et j’ai évidemment envie de savoir ce qui est réellement arrivé à Ethelred et à Elsie (ça tombe bien, le tome 2 est déjà dans ma PAL) (ahum).

« J’étais indéniablement face à un problème à trois barres de chocolat, je me mis donc en quête d’en trouver dans la cuisine. Il me fallut une éternité pour en dénicher une tablette au fin fond d’un placard, mais il était clair d’après sa position (sous un paquet de riz) qu’Ethelred avait oublié son existence: on ne laisse pas du chocolat dans un placard sous un paquet de riz si l’on se souvient qu’on l’a. En tout cas, pas les gens normalement constitués. Et le chocolat oublié dans un placard devient propriété publique. »

« D’après moi, franchement, n’importe qui en ciré et en bottes en caoutchouc a l’air d’un con. N’importe qui en ciré et en bottes en caoutchouc qui surgit dans son propre salon en brandissant une canne à la main est un abruti fini.
« À quoi tu joues, espèce d’idiot ? » lançai-je.
Il faisait une mine furax, et je me demandais bien pourquoi. Je regardai d’abord la barre de chocolat, puis le bazar environnant, et de nouveau le chocolat. 
« Oh, ça va, merde ! m’exclamai-je. Il était dans le placard. »

« Elsie avait choisi de porter pour l’occasion une jupe moulante très courte et une veste assortie qui auraient pu être très seyantes sur un tas de gens. Il y avait incontestablement au fond d’elle une femme menue et raffinée qui luttait pour se faire entendre et dont on ne pouvait qu’admirer la ténacité. »

L.C. TYLER, Etrange suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage, traduit de l’anglais par Julie Sibony, 2013 (Sonatine, 2012)

   

 Moyen de transport

Les blablas du lundi (28) : Le Mois anglais saison 7

28 lundi Mai 2018

Posted by anne7500 in Challenges

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Le mois anglais

Le Mois anglais de Lou et Cryssilda atteint l’âge de raison cette année avec sa septième édition ! Cela valait bien un petit blabla du lundi.

Comme chaque année, les propositions des participants se sont multipliées, voici le programme abondant et alléchant, amusant et brillant que nous concoctent les organisatrices :

LC Jonathan Coe (idéalement Testament à l’anglaise) : 1er juin

Album jeunesse avec le challenge Je lis aussi des albums de Sophie Hérisson : 2 juin

Cuisine anglaise avec les Gourmandises de Syl : 3 juin

Roman policier (choix libre) : 4 juin

RDV SF / fantasy / surnaturel (roman ou BD avec fantômes, vampires, sorcières…), adulte ou jeunesse : 5 juin

La région anglaise de votre choix à l’honneur: 6 juin

Lecture en VO : 7 juin

Recueil de nouvelles au choix : 8 juin

Album jeunesse avec le challenge Je lis aussi des albums de Sophie Hérisson : 9 juin

Cuisine anglaise avec les Gourmandises de Syl : 10 juin

OU Bord de mer (roman, film, photos… n’importe où sur la côte anglaise) : 10 juin

Journée victorienne (films, romans, écrits à l’époque ou se déroulant sur la période) : 11 juin

Let’s meet Agatha – soit Agatha Frost (Peridale Café), Agatha Raisin ou Agatha Christie : 12 juin

Rendez-vous au campus (campus novel, film, photoreportage oxbridgien…) : 13 juin

Roman jeunesse : 14 juin

Read-a-thon sur 3 jours : du vendredi 15 juin (00h01) au dimanche 17 juin (23h59)

Album jeunesse avec le challenge Je lis aussi des albums de Sophie Hérisson : 16 juin

OU Un roman de J.P. Delaney (La Fille d’avant…) : 16 juin

Cuisine anglaise avec les Gourmandises de Syl : 17 juin

Jane Austen (livre de l’auteur, adaptation TV, biopic, livre sur Jane Austen etc) : 18 juin

OU Un vintage classic (début xxe aux 70’s) – Mitford, Waugh, Sackville West… : 18 juin

Ghost story (livre/film/série ; Ghost tour si vous y avez participé) : 19 juin

Anna Hope : 20 juin

Ironie et humour anglais (roman ou nouvelle au choix) : 21 juin

Susan Hill : 22 juin

Album jeunesse avec le challenge Je lis aussi des albums de Sophie Hérisson : 23 juin

Cuisine anglaise avec les Gourmandises de Syl : 24 juin

Roman historique : 25 juin

Kate Morton : 26 juin

OU Un classique (XIXe ou avant) : 25 juin

Hommage aux suffragettes : 27 juin

Virginia Woolf (livre de l’auteur, adaptation TV, biopic, biographie) :  28 juin

Peter Ackroyd : 29 juin

Rois, reines, princes et princesses d Angleterre (ça va du livre historique au roman en passant par des reportages sur des châteaux royaux, votre collection d’assiettes royal family et vos avis sur les robes des mariages royaux depuis la superbe meringue so 80’s de lady Di) : 30 juin

J’espère avoir lu mon Jonathan Coe à temps pour le 1er juin (sinon ce sera un peu plus tard), j’aimerais participer au rendez-vous Polar, Let’s meet Agatha, Roman jeunesse, Anna Hope et Peter Ackroyd, mais je ne me mets pas trop de pression quant au respect ds dates, vu que juin est aussi le mois de la Copie d’examen…

En tout cas l’essentiel est de s’amuser et de participer en toute liberté et légèreté ! Pour ce faire, il suffit de s’inscrire soit chez Lou soit chez Cryssilda.

So let’s read for the English month and enjoy !

 

Le journal intime de Baby George

21 mercredi Juin 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Autrement, Clare Bennett, Le mois anglais, Rentrée littéraire 2016

Quatrième de couverture :

« Superstar médiatique. Titan de la mode internationale. Sauveur potentiel de l’Écosse. Combien de rôles ces gens veulent-ils que je remplisse ? »
Mon nom est George, Prince George de Cambridge, mais vous pouvez m’appeler Baby George. Je suis le fils aîné de William et de Kate, l’héritier de la couronne d’Angleterre, le bébé le plus photographié au monde. J’ai décidé de vous dévoiler l’intimité de mon quotidien royal et celui de mon illustre famille.
Pour la toute première fois, l’oeil perçant d’un minuscule colosse littéraire – petit de taille mais doté d’un énorme pouvoir – dévoile les secrets les plus jalousement gardés de la monarchie britannique. Comment est-ce possible ? Simplement parce qu’il est l’un d’entre eux.

Voilà un livre bien malicieux qui m’a fait passer un bon moment en cette période chargée (sourire et même rigolade garantis, du moins en ce qui me concerne). Attention, hein, ça ne casse pas trois pattes à un canard et ça risque bien d’être un des rares livres à se périmer tout seul, il valait mieux le sortir de ma PAL avant que le prince George atteigne un âge… respectable.

Clare Bennett, considérée comme la spécialiste de la famille royale britannique, se met dans la peau de George, qui commence un journal intime le jour de son premier anniversaire. L’événement principal qui marquera sa deuxième année sera l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur. Un(r) rival’e) potentiel (nom de code : Ringo) pour celui qui déchaîne les passions du peuple à chacune de ses apparitions ou de la publication d’une de ses photos. Normal, il a une équipe de communication et de stylistes hors-pair. Pas sûr que l’équipe de son frère ou sa soeur (qui se prépare bien sûr déjà à l’événement) puisse être à la hauteur…

Rien au’avec cette idée d’équipe, Clara Bennett se moque gentiment de tous ces conseillers en image, attachés de presse, serviteurs en tous genres qui sont censés maîtriser toutes les situations possibles et tout faciliter à leurs royaux employeurs. Et en laissant la parole au prince George, tous les membres de la famille royale sont passés à la moulinette, sous l’angle de vue d’un enfant d’un an et avec le concours des clichés ou des fantasmes attachés à ces royales personnes. Par exemple, Charles, le grand-père, surnommé Beanie (parce qu’il aime Mr Bean) passe son temps à parler à ses plantes et à ses poules, Camilla aime les blagues vulgaires, David Cameron est boulimique, le père de Kate adore les déguisements, William se laisse dominer par Kate… bon, je ne vais pas tout révéler, quand même, sauf qu’à la fin, c’est la Queen qui siffle la fin de la récréation. Avec toute la force de sa diplomatie légendaire.

« La vie est prometteuse. J’aime l’Angleterre. Quitte à devenir roi d’un pays, je suis content que ce soit de celui-ci. Même si la lune ne m’aurait pas déplu. »

« Eh bien, tu es prévenu, Père Noël, moi aussi je tiens une liste. C’est la liste des gens qui ne seront jamais anoblis. A bon entendeur salut ! »

Clare BENNETT, Le journal intime de Baby George, traduit de l’anglais par Géraldine D’Amico, éditions Autrement, 2016

Un livre hautement recommandé par Hugh Grant lui-même.

Vous saurez tout sur le choix des tenues du prince George en lisant son journal intime.

Agatha Raisin enquête – Pas de pot pour la jardinière

13 mardi Juin 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Raisin enquête, Albin Michel, Le mois anglais, M.C Beaton

Quatrième de couverture :

De retour dans les Cotswolds après de longues vacances, Agatha Raisin découvre que son voisin James Lacey, objet de tous ses fantasmes, est tombé sous le charme d’une nouvelle venue au village. Aussi élégante qu’amusante, Mary Fortune est une jardinière hors pair, et la journée portes ouvertes des jardins de Carsely s’annonce déjà comme son triomphe. Mais une Agatha Raisin ne s’incline pas avant d’avoir combattu (quitte à se livrer à l’une de ces petites supercheries peu reluisantes dont elle a le secret) !
C’est alors que la belle Mary est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs. De toute évidence, Agatha n’était pas la seule à souhaiter la disparition de sa rivale…

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Agatha Raisin, « ses petits yeux d’ours » et son caractère de cochon toujours prompt à s’émouvoir ou à s’emporter selon les circonstances. Quand elle se rend compte qu’on l’aime, qu’elle s’est vraiment intégrée dans ce village des Cotswolds, qu’elle y est populaire, elle irait bien de sa larme à l’oeil et regretterait bien toutes les vacheries qu’elle pense tout bas et les tricheries qu’elle organise avec un ancien complice de Londres (ici, il s’agit de prouver qu’elle a le plus beau jardin de Carsely alors qu’elle a repiqué ses plantes trop tôt et que celles-ci ont été tuées par le gel). Quand elle découvre une rivale dans le coeur de James Lacey, son fringant voisin, elle navigue entre déprime et colère noire. Mais ce qui motive vraiment Agatha, c’est de résoudre une enquête et quand c’est sa rivale qu’on retrouve assassinée dans une mise en scène haineuse, Agatha n’écoute que son sens de la justice et son instinct pour découvrir qui était vraiment cette Mary Fortune. En bonne villageoise, elle en vient à souhaiter que le crime ait été commis par un étranger à Carsely…

Bon, il faut avouer que ce sont surtout les tourments intérieurs et les manoeuvres pas toujours nettes de notre héroïne qui sont au coeur de ce troisième tome de ses aventures, l’enquête paraît presque anecdotique et la solution tarde à sauter aux yeux de James et Agatha, mais il n’empêche que je l’ai retrouvée avec plaisir (il faut dire aussi qu’à cette période de l’année, ouvrir une aventure d’Agatha après un bon paquet de corrections, ça vous vide la tête) ; j’ai aimé aussi l’évolution des personnages secondaires que sont la bienveillante Mrs Bloxby et son pasteur de mari, qui apparaît enfin en vrai dans ce tome 3.

M.C. BEATON, Agatha Raisin enquête – Pas de pot pour la jardinière, traduit de l’anglais par Esther Ménévis, Albin Michel, 2016

       

Le bois du rossignol

05 lundi Juin 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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campagne anglaise, Le bois du rossignol, Le mois anglais, Stella Gibbons

Quatrième de couverture :

Charmante écervelée, Viola Wither se retrouve veuve à vingt et un ans. Frivole et sans le sou, elle n’a qu’une porte de sortie : quitter Londres et emménager chez sa belle-famille. Entre ennui mortel et hystérie, la vie à la campagne est tristement cocasse. Jusqu’au jour où elle s’éprend du plus beau parti de la région, promis à une autre. Et qu’elle flirte avec lui…

Une comédie pétillante et poivrée, dans la lignée d’une Jane Austen qui aurait revisité Cendrillon.

Comme le dit le commentaire de cette quatrième de couverture, oui, nous pouvons penser à Jane Austen en lisant ce roman  mais on peut aussi penser (un tant soit peu) à Downton Abbey : nous sommes à Sible Pelden, un petit village de l’Essex, et la jeune Viola, sans aucune ressource après le décès de son père et de son mari, vient se réfugier chez ses beaux-parents, Mr et Mrs Wither. Ils vivent aux Aigles avec leurs filles, Madge et Tina, deux vieilles filles qui subissent le mode de vie terne et radin de leur père. De l’autre côté du bois vivent les Spring, la mère, le fils, sa cousine orpheline et son amie d’enfance que tout le pousse à épouser. Ils sont riches, entreprenants, ils vivent dans le luxe et les plaisirs (le travail aussi pour Victor), sauf pour la cousine, intellectuelle incomprise qui n’attend que sa majorité pour décamper. Entre les deux, il y a les domestiques, notamment Saxon, le chauffeur de Mr Wither (quand je vous disais qu’il y avait un peu de Downton Abbey). 

Différences de classes sociales, rêves et désillusions, transgressions, veuves joyeuses (ou pas), couples rassis, ragots de village, tout y est, y compris le final conte de fées pour un des couples. Ce roman parle des femmes et de l’amour, de toutes les aspirations en ce domaine au cours des années 30 (le roman a été publié en 1938) : vendeuses, midinettes, intellectuelles en mal de reconnaissance, servantes, ladies campagnardes, fortunées étourdies de plaisirs frivoles, Stella Gibbons nous en présente une belle brochette, non sans une pointe de causticité parfois. Amour amitié, amour coup de foudre, amour envers un animal de compagnie, amour languissant, amour constant, là aussi la palette est variée. Les hommes doivent soutenir ces dames, leur apporter le confort matériel, la sécurité, les plaisirs qu’elles attendent de la vie, tout en les laissant combler des aspirations qui ne portent pas encore le nom de féminisme, loin de là. Finalement, femmes et amour se conjuguent avec argent, et je me demande si la romancière n’a pas voulu créer un livre autour de ce moteur fondamental des relations sociales.

Stella Gibbons peint ces différents tableaux dans un récit construit, où les détails apparemment sans importance auront des conséquences, prévisibles ou inattendues. Elle émaille son texte de réflexions sur la vanité de certains comportements frivoles, alors que l’époque des années 30 est troublée, mais il n’y a aucune allusion vraiment historique.

Je découvrais l’auteur avec ce titre. En fait, la lecture n’a pas été désagréable, je suis allée au bout des 500 pages sans déplaisir (malgré quelques longueurs) mais…  il m’a manqué un petit quelque chose, je ne sais trop quoi, pour être vraiment emportée. Ca ne m’empêchera pas de tenter un autre titre comme Westwood ou Le Célibataire.

« Tina s’avança vers la fenêtre et regarda un instant les nuages éclatants de blancheur derrière les branches vert sombre de l’araucaria. Le monde lui paraissait si jeune, ce matin, que sa propre peau lui semblait soudain flétrie. Elle avait conscience de chacune des rides de son visage, malgré les crèmes et les massages, du durcissement de ses os. Et sur cette terre baignée d’une jeune lumière, toutes ses pensées, toutes ses aspirations étaient tendues vers l’amour. »

« Ce mot  [affectation] avait un sens spécial pour elle, assez vaste pour englober tout comportement différent du sien. Il était donc affecté d’aimer la lecture, de ne pas souffrir de la solitude, de faire du sport en professionnel ou de s’habiller en suivant trop strictement la mode. Rechercher avec constance des plaisirs conventionnels, brefs et coûteux, telle était aux yeux de Phyllis la façon idéale de mener sa vie. »

« Tina avait entretenu son intelligence en lisant des livres indigestes, qui n’étaient pas toujours pleins de sagesse mais du moins ne ressemblaient pas à ces liqueurs douceâtres, à ces meringues intellectuelles que sont les romans. »

« Aux Aigles, la famille s’était rassemblée au salon en cette heure morne où le thé est passé depuis longtemps sans que le dîner soit encore en vue. C’était une scène tranquille, qui aurait irrité un communiste. Cinq membres improductifs de la bourgeoisie étaient assis dans une pièce immense, où ils respiraient davantage d’air, se chauffaient à plus de feu et tiraient plus de plaisir et d’agrément des tableaux et des meubles qu’il n’était strictement nécessaire. Au sous-sol, dans la cuisine, trois membres de la classe laborieuse trimaient ignoblement pour leur préparer leur dîner, acheté avec les revenus d’un capital. »

Stella GIBBONS, Le bois du rossignol, traduit de l’anglais par Philippe Giraudon, Points, 2014 (éditions Héloïse d’Ormesson, 2013)

C’est le rendez-vous Campagne anglaise aujourd’hui dans le Mois anglais.

 

Les notes du jeudi : Le violoncelle roi (4) Sir Edward Elgar

01 jeudi Juin 2017

Posted by anne7500 in Des Notes de Musique

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concerto, Concours Reine Elisabeth, Daniel Barenboïm, Edward Elgar, Jacqueline du Pré, Le mois anglais, violoncelle

Nous sommes le 1er juin, à la quatrième soirée de finale du Concours Reine Elisabeth (où chacun des douze finalistes joue l’oeuvre imposée et le concerto de son choix), et c’est aussi le début du Mois anglais. Cela tombe bien, il y a un concerto pour violoncelle anglais, celui de sir Edward Elgar, composé peu après la Première guerre mondiale et créé dans des conditions assez désastreuses, ce qui fait que ce concerto est rapidement tombé dans l’oubli jusqu’à ce que Jacqueline du Pré (britannique elle aussi) l’enregistre dans les années 60 et le rende très populaire. C’est sa version que je vous propose, accompagnée par son mari, le chef Daniel Barenboïm et le London Philharmonic.

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