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~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Tag: Agatha Christie

La troisième fille

28 samedi Jan 2023

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

Fermement décidé à jouir d’un repos bien mérité, Hercule Poirot, le roi des détectives, unanimement reconnu comme tel, reçoit la visite d’une jeune femme qui lui déclare qu’il est trop vieux pour l’aider ! Trop vieux, lui ? Non, mais…

Ce roman a été publié en 1966. Nous sommes donc en pleine période de changement dans la jeunesse britannique, dans les goûts vestimentaires, musicaux, dans l’art de vivre, etc. Hercule Poirot ne serait-il plus à la page, comme le lui lâche la jeune fille venue interrompre son petit déjeuner (shocking !) en lui disant avoir cru commettre un crime ?

Cette jeune fille, c’est « la troisième fille », comme l’expliquera à Poirot son amie Ariadne Oliver, c’est-à-dire la troisième colocataire d’un appartement de jeunes filles, celle qui occupe la chambre la plus moche, autrement dit. En l’occurrence, après recherches, les deux amis l’identifient comme Norma Restarick, fille d’un riche hommes d’affaires rentré en Angleterre avec une seconde épouse après avoir roulé sa bosse en Afrique du Sud. Norma ne supporte pas sa jeune belle-mère et son supposé crime pourrait avoir été de tenter d’empoisonner cette belle-mère. Oui, elle semble bien confuse, ou bien barrée, Norma, et les jeunes gens qui l’entourent sont-ils tous dignes de confiance ?

C’est un écheveau bien compliqué que va devoir détricoter Hercule Poirot, aidé (ou pas ?) par l’ébouriffante Mrs Oliver, et le lecteur peut craindre un instant que les célèbres petites cellules grises ne soient effectivement trop vieilles pour résoudre l’affaire. Il n’en sera rien, bien entendu, mais il n’empêche que pour une fois, j’ai eu l’impression de m’ennuyer un peu face à toutes les ratiocinations du petit Belge au crâne d’oeuf et aux moustaches inoubliables. Pour une fois aussi, j’ai eu quelques intuitions qui se sont avérées justes mais il fallait évidemment le génie de Poirot pour tout mettre au clair. Parmi tous les Poirot lus pour cette ligne de Petit Bac 2022, j’ai quand même eu le plaisir de lire une enquête où apparaissent la romancière Ariadne Oliver et la secrétaire miss Lemon (que j’ai imaginées sous les traits des actrices de la série avec David Suchet dans le rôle d’Hercule Poirot) et le « ping-pong entre Poirotet Oliver m’a bien fait rire.

« Et comment avez-vous su qui j’étais, si je puis me permettre ? Qu’est-ce qui vous a fait me reconnaître ?
— Vos moustaches, répondit aussitôt Norma. On ne peut les confondre avec nulles autres.
Flatté par la remarque, il les lissa avec un orgueil et une volupté que lui seul également était capable de manifester en de telles occasions :
— Oh ! non, c’est bien vrai. Non, on ne voit guère de moustaches aussi splendides que les miennes. Elles sont magnifiques, n’est-ce pas ?
— Oui… euh… enfin, j’imagine que oui.
— Ah ! sans doute n’êtes-vous pas très ferrée dans le domaine de la moustache, mais je peux vous affirmer, miss Restarick — miss Norma Restarick, n’est-il pas vrai ? — que les miennes sont en tous points remarquables. »

« C’est ainsi que les jeunes filles aiment à vivre, à présent. C’est mieux qu’une pension de famille. La première loue l’appartement meublé et se dispose à en partager le loyer. La seconde est habituellement une de ses amies. Ensemble, si elles ne connaissent personne, elles en trouvent une troisième par les petites annonces. Et comme vous le voyez, très souvent, elles arrivent à caser une quatrième locataire dans l’appartement. La première garde la meilleure pièce, la seconde paie un loyer moins élevé, la troisième presque rien mais niche dans une alcôve. Elles décident entre elles, laquelle aura la jouissance du logement, une soirée par semaine… Ce système marche généralement assez bien. »

« Probablement un type du genre beatnick, avec les cheveux longs et les ongles sales. J’en ai vu plus d’un errer chez nous. On n’ose pas leur demander « Qui diable êtes-vous ? » parce qu’il est difficile de se rendre compte si l’on s’adresse à une fille ou à un garçon, ce qui est bien embarrassant. Je suppose que ce sont des amis de Norma. De mon temps, ils n’auraient jamais franchi le seuil de notre demeure. Et si vous essayez de vous débarrasser cavalièrement d’eux, vous découvrez alors que vous avez affaire au vicomte Endersleigh ou à Lady Charlotte Marjoribanks. Ah ! Oui, le monde a bien changé. »

Agatha CHRISTIE, La troisième fille, traduit de l’anglais par Michel Averlant, Le Livre de poche, 2020 (1è publication en 1996)

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Famille

Challenge British Mysteries 2023

Le Livre de poche a 70 ans en 2023

Les indiscrétions d’Hercule Poirot

23 lundi Jan 2023

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, polar

Quatrième de couverture :

Richard Abernethie vient de mourir brutalement d’une crise cardiaque. Après l’annonce de son décès, les proches accourent aux obsèques. La cérémonie se déroule sans encombre jusqu’à ce que cette écervelée de Cora demande : « Il a bien été assassiné, n’est-ce pas ?  » Cette intervention incongrue jette, évidemment, un froid au sein de la famille.
Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, sur le crâne de la bavarde vont justifier l’intervention d’Hercule Poirot.
Son fameux sens de la déduction prouvera que la question de Cora n’était pas si sotte…

Richard Abernethie est l’aîné d’une grande fratrie dont il ne reste que quelques survivants et des neveux et nièces. Lui-même s’est occupé et a fait prospérer l’entreprise et la fortune familiales avant de mourir de maladie, un peu prématurément peut-être. C’est ce que semble sous-entendre Cora, la plus jeune de ses frères et soeurs, lors de la lecture du testament. Cora a toujours été considérée comme une tête-en-l’air, mais ses remarques irréfléchies mettaient parfois le doigt dans le mille. Et cela semble être le cas ici puisqu’elle est assassinée le lendemain de l’enterrement de Richard. Le notaire et ami de Richard Abernethie fait appel à Hercule Poirot pour vérifier les emplois du temps et versions des différents membres de la famille. Et les suspects ne manquent pas : les personnes en manque d’argent chronique, le neveu malhonnête qui cherche à rattraper ses malversations, la nièce ambitieuse qui rêve d’ouvrir sa boutique de luxe, l’autre qui veut soutenir son mari adoré dans ses productions théâtrales… tous intéressés par la fortune Abernethie.

Hercule Poirot va ici enquêter « en sous-marin », recueillant les impressions de Mr Entwhistle, le notaire, chargeant un autre détective de trouver des informations sensibles, avant d’apparaître lui-même dans le manoir familial sous une fausse identité. Pour une fois, heureusement que personne ou presque ne connaît l’homme aux moustaches si soignées ! Son stratagème ne tiendra pas jusqu’au bout mais il parviendra bien à révéler le coupable, dans une révélation finale à laquelle personne – membres de la famille et surtout votre humble lectrice – ne s’attendait. Décidément, Agatha Christie a le chic pour observer et dépeindre ce qu’il y a de plus sombre dans le coeur humain !

« Après le délicieux velouté de poulet et quantité de viandes froides accompagnées d’un excellent chablis, l’atmosphère de deuil s’éclaircit. Personne dans la famille n’avait éprouvé grand chagrin de la mort de Richard Abernethie, puisque personne n’entretenait avec lui des liens très étroits. Certes, l’attitude générale s’était conformée à ce qu’il faut de bienséance et de réserve, à l’exception de la pétulante Cora, qui, à l’évidence, passait un excellent moment. Mais chacun sentait que l’on avait accordé leur dû aux convenances et que l’on pouvait maintenant en revenir à une conversation normale. »

« – C’est ça, vos boniments, monsieur Poirot…, c’est monsieur Poirot, n’est-ce pas ? C’est drôle que je n’aie encore jamais entendu parler de vous.
– Ce n’est pas drôle, répondit Poirot avec sévérité. C’est lamentable ! Hélas ! l’éducation n’est plus ce qu’elle était. »

Agatha CHRISTIE, Les indiscrétions d’Hercule Poirot, traduction révisée de Jean-Marc Mendel, Le Masque poche, 2014

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Prénom

Challenge British Mysteries

La plume empoisonnée

11 mercredi Jan 2023

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Le Masque, Miss Marple

Quatrième de couverture :

Lymstock est un petit village anglais dont rien ne semble vouloir bouleverser la tranquillité. Pas même cette épidémie de lettres anonymes venimeuses et mensongères qui frappe les habitants les uns après les autres. Pourtant, le calme apparent du village vole en éclats lorsque l’une des victimes du corbeau décide brusquement de mettre din à ses jours. Mais est-ce réellement un suicide ? Appelée sur place par la femme su pasteur, inquiète de la tournure que prennent les événements, Miss Marple n’en semble pas convaincue et va tout faire pour découvrir la vérité…

Un village anglais, voilà un cadre où il se peut se passer beaucoup de choses et où on peut rencontrer une galerie de personnages et de passions plus intéressants les uns que les autres. Ce n’est pas la première fois que la Reine du crime y plante le décor d’une de ses enquêtes. Ici, à Lymstock, village où Jerry Burton vient vivre sa convalescence après un grave accident, en compagnie de sa soeur Joanna, du notaire guindé à sa belle-fille mal-aimée, du médecin dévoué et timide au vieux collectionneur célibataire, de la vieille fille hyper-active à la (trop ?) discrète femme du pasteur, la galerie est intéressante et comme toujours bien campée par Agatha Christie. De parfaites cibles pour le corbeau qui sévit là depuis plusieurs semaines et que la police prend très au sérieux. Surtout quand une des victimes se suicide après avoir reçu une lettre.

C’est Jerry Burton qui est le narrateur de cette enquête. Lui-même victime du corbeau, il observe, cherche, apporte son regard extérieur au village. Il est particulièrement intéressé par la fille aînée de Mrs Symminigton, Megan, qui, à l’âge de vingt ans, traîne ses bas troués et sa paresse apparente dans tous les coins de la campagne environnante. Ici ce n’est que bien tard que Miss Marple apparaît dans le village, appelée en renfort par la femme du pasteur, parce qu’elle « connaît tout de l’âme et de la méchanceté humaine ». La vieille demoiselle est très discrète dans cette enquête mais ses observations, qui compléteront celles de Jerry Burton, et son intervention seront décisives pour découvrir le fin mot de l’histoire.

A travers le narrateur et les différents personnages, Agatha Christie nous mène sur toutes les pistes possibles, jusqu’à un dénouement qu’évidemment je n’ai pas vu venir. Sur le plan humain, mention spéciale à la relation entre le frère et la soeur et à l’amour qui finit toujours par combler le coeur de certains personnages chez Dame Agatha.

« Curieux qu’une jolie créature pût vous troubler au plus profond de vous-même aussi longtemps qu’elle n’ouvrait pas la bouche et que le sortilège disparût à l’instant même où un mot sortait de ses lèvres ! »

« – J’ajouterai, si je puis me permettre, que je suis très heureux de votre collaboration, Mr Burton.
– Voilà ce qui me parait plutôt inquiétant, remarquai-je. Dans les romans, quand le détective se déniche un collaborateur sur le terrain, ledit collaborateur est les trois quarts du temps l’assassin. »

« – Voyez-vous, dit-elle, pensive, réussir un meurtre, c’est un peu comme réaliser un tour de passe-passe.
– Il faut des mains agiles pour tromper les regards.
– Pas seulement. Il faut aussi obliger les gens à regarder un leurre, et au mauvais endroit. Les désorienter, en quelque sorte. »

Agatha CHRISTIE, La plume empoisonnée, traduction d’Elise Champon, Le Masque poche, 2015

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Art (S’il reste moins de 5 lens à fournir, on peut terminer le challenge en janvier. Je finis donc ma ligne Agatha encore deux titres à lire.)

Challenge British Mysteries

Cinq petits cochons

12 lundi Déc 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Hercule Poirot

Présentation de l’éditeur :

Cinq témoignages accablants ont fait condamner à la détention perpétuelle Caroline, la femme de Amyas Crale, peintre renommé, mort empoisonné. Seize ans après, Hercule Poirot, le détective belge qu’Agatha Christie a rendu célèbre, prend l’affaire en main. Ne s’arrêtant pas aux évidences, tirant parti du moindre indice, il fait éclater une vérité à laquelle personne ne s’attendait.

C’est vraiment un excellent Hercule Poirot que nous offre là Dame Agatha Christie ! Cette fois, seize ans après un crime et quinze ans après la mort de la condamnée en prison, la fille de celle-ci, qu’on avait envoyée à l’étranger après le meurtre de son père et qui a changé de nom, demande à Hercule Poirot de reprendre l’affaire et – carrément – de prouver que sa mère, Caroline Crale, était innocente du meurtre d’Amyas Crale, mort empoisonné alors qu’il peignait le portrait d’Elsa Greer, une jeune femme de vingt ans. Celle-ci s’était entichée du peintre et manigançait pour séparer Amyas et Caroline. Ajoutez au drame deux amis du couple aux partis-pris bien marqués, une gouvernante féministe et une demi-soeur trop gâtée par Caroline. Qu’ils soient du côté du mari mort ou de la femme présumée coupable, aucun de ces cinq témoins n’a de doute : Caroline a bien empoisonné son mari. C’est ce qu’ils expliquent chacun à Poirot quand celui-ci va les voir un par un (en ayant soigneusement préparé son angle d’attaque avec chaque protagoniste). Hercule réussit même à obtenir de chacun qu’il mette son témoignage par écrit. Cela paraîtra décevant, voire inutile à la fille de Caroline mais dans une ultime rencontre dont il a le secret et qui réunit tous les acteurs du drame, le génial détective parvient à démêler le vrai du faux, les souvenirs présumés des réels événements et il va – évidemment – désigner le coupable à la surprise générale.

Oui, c’est vraiment du grand Hercule Poirot dont le génie psychologique atteint ici des sommets !

Agatha CHRISTIE, Cinq petits cochons, traduction révisée de Jean-Michel Alamagny, Le Masque poche, 2011

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Animal

A.B.C. contre Poirot

28 vendredi Oct 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Masque

Quatrième de couverture :

Lorsqu’il reçoit la première lettre, Hercule Poirot pressent aussitôt un coup tordu. Non seulement on l’avertit que quelque chose va se passer à Andover le 21 mai, mais surtout, on lui lance un défi ! De fait, un meurtre va être commis à cette date, et près du corps, l’on trouvera un guide A.B.C. des chemins de fer. S’ensuivent un deuxième, puis un troisième crime, l’un commis à Bexhill-sur-Mer, l’autre à Churston. Chaque fois, une lettre a prévenu le fameux détective belge à moustaches, et chaque fois, un guide A.B.C. est découvert sur les lieux. Aucun doute, le meurtrier suit l’ordre alphabétique. Jusqu’où ira-t-il ? La police est persuadée d’avoir affaire à un maniaque, mais les cellules grises d’Hercule Poirot s’agitent furieusement : ce serait trop simple !

Si Agatha Christie a fini par détester le héros qu’elle avait créé, elle n’en a pas moins été créative pour placer Hercule Poirot dans des situations particulières et lui faire mener des enquêtes compliquées. Cette fois, il est mis au défi par un criminel d’arrêter celui-ci dans une série de meurtres alphabétiques : le seul lien entre les meurtres est qu’ils suivent l’alphabet, à la fois dans les lieux et dans les noms des victimes. Celles-ci sont aussi différentes que possible et à chaque fois, une personne de leur entourage pourrait être suspecte : une vieille commerçante harcelée par un mari alcoolique, une jeune femme au fiancé jaloux, un collectionneur peut-être mal entouré… Tout Scotland Yard semble impuissant face au meurtrier, une personne très imbue d’elle-même mais qui réussit à ne jamais se faire remarquer sur les lieux des crimes, et même les intuitions d’Hercule Poirot semblent ne mener nulle part. C’est en réunissant des proches des différentes victimes, pour rassembler le maximum de détails, que la lumière va peu à peu se faire dans le fabuleux cerveau du détective.

Agatha Christie, qui place sans doute dans ses romans tout ce qu’elle a observé chez ses semblables – et quelle fine mouche ! -, a le don de nous mener en bateau, un peu comme ce cher capitaine Hastings qui raconte l’enquête : naïf, chevaleresque, impulsif… mais à côté de la plaque, comme les lecteurs de la reine du crime.

Quel plaisir de lire ou de relire ces intrigues et de goûter à l’humour so british de Dame Christie !

« -Poirot, vous êtes injuste envers miss Grey.
A ma grande surprise, il clignota des yeux.
-Je m’amuse simplement à vous faire monter sur vos grands chevaux, Hastings. Vous êtes toujours le chevalier galant… prêt à voler au secours des demoiselles en détresse… Pourvu – condition essentielle -qu’elles soient jolies. »

« -Sachez, Hastings, qu’il n’est rien de plus dangereux que la conversation pour celui qui veut dissimuler quelque chose. Un vieux philosophe français m’a dit un jour que la conversation est une invention humaine destinée à empêcher l’homme de penser. C’est aussi un moyen infaillible de découvrir ce qu’il cherche à cacher. L’être humain, Hastings, ne sait résister au plaisir de parler de lui, d’exprimer sa personnalité et la conversation lui en offre une occasion unique. »

Agatha CHRISTIE, A.B.C. contre Poirot, traduction de Françoise Brouilot, Le Masque poche, 2018

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Ponctuation

Challenge British Mysteries 2022

Le couteau sur la nuque

20 mardi Sep 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Masque

Quatrième de couverture :

Lady Edgware est bien embêtée. Son bougre de mari, au caractère impossible, refuse de divorcer. Ce qui est très ennuyeux puisqu’elle souhaite justement épouser quelqu’un d’autre… Comment se débarrasser de cet empêcheur de tourner en rond ? Lady Edgware fait appel à Hercule Poirot, grand spécialiste des affaires criminelles pour arriver à ses fins. Or Poirot se rend vite compte qu’elle a tendance à confondre tueur à gages et détective. Mais peu importe, après tout, car le mari vient d’avoir la bonne idée de mourir. Assassiné. Contrariant, Lord Edgware ?

Voilà un Hercule Poirot dont je n’avais aucun souvenir et pourtant je dois l’avoir lu quand, ado, je dévorais des reliures de trois ou quatre romans d’Agatha Christie empruntés à la bibliothèque (pardon si je l’ai déjà écrit dans un billet précédent).

Ici c’est à nouveau le capitaine Hastings qui est le narrateur et qui raconte une enquête dont Poirot n’est pas fier parce qu’il a mis longtemps avant de comprendre le fin mot de l’histoire et s’est embarqué dans de trop nombreuses fausses théories à son goût. Heureusement que le fidèle ami d’Hercule est là pour nous relater fidèlement cette enquête ! Je me laisse à chaque fois mener par le bout du nez sans réfléchir et je suis aussi abasourdie que Hastings quand la vérité se dévoile.

Lady Edgware est en réalité une actrice, qui veut donc se débarrasser de son étrange mari, qui ne fait rien pour se faire aimer. Autour de ce couple gravitent une autre actrice, excellente imitatrice, un acteur amoureux d’elle, une jeune créatrice de chapeaux très énergique, une fille qui hait son père, une secrétaire particulière pleine de sang-froid et un neveu sans le sou. Autant de suspects possibles pour l’inspecteur Japp – qui croit par deux fois ficeler rapidement l’affaire – et pour Hercule Poirot dont les petites cellules grises sont mises à rude épreuve, au grand dam du capitaine Hastings et de l’inspecteur Japp, plutôt férus d’action, comme chacun sait.

« -Vous avez une grande confiance en moi, Hastings. J’en suis touché. Ne savez-vous pas, mon ami, que chacun de nous est un profond mystère, un labyrinthe de désirs, de passions et d’attitudes conflictuelles? Mais oui, c’est vrai. On se forme ses petits jugements… Malheureusement neuf fois sur dix, on se trompe.
– Pas Hercule Poirot, dis-je en souriant.
– Même Hercule Poirot! Oh! Je sais très bien que vous me trouvez prétentieux, mais je vous assure qu’en vérité je qui plein d’humilité.
-Vous, plein d’humilité!
– Parfaitement. Sauf , je l’avoue, que je suis fier de ma moustache! Je n’ai rien trouvé de comparable dans tout Londres. »

Agatha CHRISTIE, Le couteau sur la nuque, traduction révisée de Pascale Guinard, Le Masque poche, 2014

Challenge British Mysteries 2022

Petit Bac 2022 – ligne Agatha Christie – Objet

Le Train bleu

26 vendredi Août 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Masque

Quatrième de couverture :

A bord du luxueux Train bleu qui emmène ses passagers de Londres à la Riviera, la fille d’un millionnaire est sauvagement assassinée et ses bijoux volés. La piste du Marquis, un célèbre voleur de joyaux, est aussitôt privilégiée. Mais cela ne satisfait pas Hercule Poirot qui, se trouvant à bord par le plus grand des hasards, va examiner de près l’entourage de la jeune femme…

Encore une intrigue qui démarre à bord d’un train prestigieux et une enquête complexe pour Hercule Poirot car on sent dès le début, dans la mise en place des personnages, que l’assassinat de Ruth Van Aldin et le vol des célèbres rubis « Coeur de feu » sont à la fois liés et dissociés. Amour réel ou intéressé, héritage en forme d’ascenseur social, cupidité, goût immodéré pour les potins, voilà quelques-uns des ingrédients qui font la sauce de cette intrigue qui demandera du temps et de la patience à Hercule Poirot. Le lecteur croit saisir des fils, deviner des faits concernant le meurtre mais la vérité sera plus compliquée qu’il n’y paraît. Ici le détective belge est seul, certes il a des liens avec la police française mais il n’est pas assisté par le capitaine Hastings. Comme souvent, le cher homme va se laisser attendrir par deux personnages féminins dont il espère bien voir le bonheur avec la résolution de l’enquête. Comme souvent aussi, les apparences seront trompeuses et il faudra toute la sagacité et l’expérience de Poirot pour démasquer le’s) coupable(s).

« – Je suis Hercule Poirot.
– Monsieur?
– Vous ne connaissez pas ce nom?
– Je ne l’ai jamais entendu, dit Hippolyte.
– Permettez-moi de vous dire que vous avez reçu une mauvaise éducation. C’est celui d’un des grands hommes de ce siècle. »

« À leur arrivée, ils trouvèrent Poirot qui les attendait. Comme il faisait chaud, il était vêtu d’un costume de toile blanche, et il portait un camélia à la boutonnière.
— Bonjour, mademoiselle. J’ai l’air très anglais comme ça, vous ne trouvez pas ?
— Vous êtes très élégant, répondit Katherine avec tact.
— Vous vous moquez de moi, dit Poirot gaiement. Mais cela n’a pas d’importance. Papa Poirot rit toujours le dernier. »

« – Vous êtes déjà venu sur la Riviera, George ? demanda Poirot à son valet de chambre, le lendemain matin.
George était un personnage au visage de bois, plus anglais que nature.
– Oui, monsieur. Je suis venu ici il y a deux ans, lorsque j’étais au service de lord Edward Frampton.
– Et aujourd’hui, murmura son maître, vous êtes ici avec Hercule Poirot. Quelle promotion ! »

Agatha CHRISTIE, Le Train bleu, traduction révisée de Etienne Lethel, Le Masque poche, 2012

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Couleur

Challenge British Mysteries 2022

Comme vous pouvez le constater, il n’y a guère ici d’engouement pour la rentrée littéraire et les billets déjà programmés pour les prochaines semaines n’y arrangeront rien… 😉

Les Quatre

06 lundi Juin 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Masque

Quatrième de couverture :

Une série de meurtres frappe Londres. Sans lien apparent, ces morts sont en réalité toutes signées d’un « 4 ». Que représente ce chiffre ? Hercule Poirot ne tarde pas à le découvrir : la maque de quatre criminels insaisissables, quatre cerveaux machiavéliques n’ayant d’autre ambition que dominer le monde. Aidé par le capitaine Hastings, le célèbre détective se lance à la poursuite de ces quatre fantômes, dans une enquête des plus tortueuses qui pourrait bien lui être fatale.

Le capitaine Hastings rentre à l’improviste d’Argentine et se réjouit de surprendre son ami Poirot. Mais celui-ci est sur le point de partir en… Argentine pour y mener une enquête commanditée par un riche propriétaire. C’est alors qu’un homme mystérieux vient s’écrouler chez lui, porteur d’un message griffonné du chiffre quatre.

Qu’elle est étonnante, cette enquête d’Hercule Poirot ! On dirait que Poirot s’attaque à la terre entière et à toutes les formes de criminalité associées dans ces Quatre, ou plutôt il comprend très vite qu’il doit observer, s’informer, prévoir la tactique car cette organisation criminelle est multiforme et pleine de ressources, très dangereuse pour la sécurité mondiale, rien de moins.

Enquête étonnante aussi parce qu’Agatha Christie flirte avec le roman d’espionnage et le roman d’aventures : Poirot est très actif et même sportif à certains moments, il saute de trains en marche avec Hastings, il parcourt l’Angleterre en tous sens, il reçoit des informations secrètes des plus hautes sphères de l’Etat britannique sous le regard éberlué de son ami Hastings, le narrateur de ce roman. C’est sûr, Agatha Christie sait faire preuve d’humour caustique ! Surtout quand Hercule porte ses petites cellules grises aux nues…

Cette aventure rocambolesque de Poirot n’est pas la plus fine de ses enquêtes mais elle a un côté rafraîchissant et troublant à la fois. Et l’amitié entre le détective belge et le capitaine Hastings en ressort encore plus grande.

« Oui… sans son regard fulgurant, sans ses yeux de Lynx, Hercule Poirot serait peut-être mort écrasé, à l’heure qu’il est. Quelle effroyable calamité pour l’humanité toute entière ! Vous aussi, mon bon ami, vous auriez pu y rester ; mais cela n’aurait pas été une catastrophe nationale.
– Merci, dis-je froidement. »

« – Pardonnez-moi, mon bon ami, mais est-il possible que vous lisiez tout à la fois L’Avenir de l’Argentine, L’Elevage du Bétail, L’indice Cramoisi et Sport dans les Rocheuses ?
J’avouai en riant que, pour le moment, L’indice Cramoisi retenait seul mon attention. Poirot secoua tristement la tête.
– Mais alors replacez les autres dans la bibliothèque ! Jamais, au grand jamais vous n’adopterez l’ordre et la méthode. Mon Dieu, à quoi sert une bibliothèque, je vous le demande ? »

Agatha CHRISTIE, Les Quatre, traduction révisée de Gérard de Chergé, Le Masque poche, 2015 (première édition, 1933)

Première participation au Mois anglais 2022

Challenge British Mysteries 2022

Petit Bac 2022 – ligne Agatha Christie Chiffre

Mort sur le Nil

18 vendredi Mar 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

Ce n’est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète… Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d’inquiétants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.

En février, je suis allée voir l’adaptation de ce roman par Kenneth Branagh, dont j’avais apprécié la vision dans Le crime de l’Orient-Express. Ce film-ci, par contre, m’a assez déçue dans l’ensemble par son déluge de clinquant et de paillettes, l’ajout à Hercule Poirot d’une « fragilité » liée à la première guerre mondiale et pas du tout crédible et une fin bien trop rapide à mon goût. Trop de libertés par rapport au roman donc (et par rapport aux versions avec Peter Ustinov ou David Suchet). Aussi me suis-je précipitée en librairie pour relire le roman.

Ce fut un plaisir de retrouver tous ces personnages dans ce huis-clos sur un bateau sur le Nil et d’observer comment (quand on connaît le fin mot de l’énigme) Agatha Christie nous mène de détails en détails apparemment anodins à la résolution des trois meurtres, comment elle nous manoeuvre aussi, comment le traitement des personnages est mené et comment Hercule Poirot est vraiment un fin psychologue, outre les qualités de ses petites cellules grises. Sans oublier l’humour so british de la romancière.

Mon billet est très court, certes. Ne vous attardez pas ici, relisez cette perle du roman policier. Dame Agatha, vous êtes vraiment la Reine du crime !

« -C’est une idée qu’elle aurait pu trouver dans un roman policier. Les détails n’y sont pas toujors très exacts. » (p. 223)

« J’ai participé un jour à une expédition archéologique et cela m’a appris au moins une chose : quand tout à coup, au cours d’une fouille, un objet émerge de la terre, on fait soigneusement le ménage tout autour. On déblaye, on gratte tout autour avec un couteau et l’objet apparaît enfin, seul, prêt à être dessiné et photographié sans que rien d’étranger n’en déforme l’image. C’est ce que je cherche à faire ici : écarter tout ce qui est étranger à l’affaire de façon à ce que nous puissions voir la vérité – la vérité toute nue et dans son infinie splendeur. » (p. 318)

Agatha CHRISTIE, Mort sur le Nil, traduction révisée de Elise Champon et Robert Nobret, Le Livre de poche, 2021 (première parution en anglais en 1937)

Petite participation aux British Mysteries de mars chez Lou et Hilde

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Verbe (mort est aussi un participe passé)

A l’hôtel Bertram

31 lundi Jan 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Le Livre de poche, Miss Marple

A l'hôtel Bertram - Livre de Agatha Christie

Quatrième de couverture :

Ah ! les muffins de l’hôtel Bertram… Ils n’ont pas leur pareil. Non plus que le thé, le personnel stylé et les clients, ladies respectables, ecclésiastiques et officiers en retraite qui viennent y retrouver l’atmosphère d’antan… Vraiment, l’hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d’y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s’est amourachée d’un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît… Il est bien étourdi, mais tout de même…
Décidément, tout n’est peut-être pas aussi paisible et feutré qu’il y paraît… à l’hôtel Bertram.

Agatha Christie a publié A l’hôtel Bertram en 1967 et elle y restitue le charme vieillot mais intact d’un hôtel de luxe londonien qui semble avoir parfaitement survécu à la guerre et aux épreuves du temps. C’est dans cet endroit qu’elle a connu enfant que Miss Marple prend quelques jours de vacances : rien ne semble avoir changé, le personnel est aux petits soins pour prévenir les moindres désirs d’une clientèle d’habitués ou de touristes, tous nostalgiques ou adeptes de la vieille Angleterre. C’est l’hôtel, ses employés et ses habitués qui sont au centre de l’intrigue : un vieux chanoine très distrait, une lady aventureuse, sa fille qu’elle a abandonnée enfant et qui va bientôt hériter d’une grosse fortune, un coureur automobile voyou, le majordome si prévenant, le portier si perspicace… Pendant ce temps, une série de cambriolages et d’attaques de plus en plus audacieux ont lieu un peu partout dans le pays et la police cherche désespérément une piste pour retrouver le cerveau de la bande de gangsters.

Miss Marple n’occupe donc pas une place centrale dans la résolution des divers mystères qui entourent l’hôtel Bertram mais sa discrétion, son sens de l’observation, les conversations surprises en secret vont aider l’inspecteur-chef Davy à comprendre ce qui se trame dans cet hôtel finalement trop beau pour être honnête. Ayant accepté que la vieille demoiselle ne peut tout mener à elle seule, on goûte les multiples rebondissements (en n’oubliant pas une tasse de thé et les célèbres muffins maison) et on apprécie la galerie de personnages mis en place par Dame Agatha.

J’ai enregistré et revu la version télé du roman, avec Geraldine McEwan dans le rôle de Miss Marple et quelle n’a pas été ma surprise de voir que l’intrigue avait été complètement transformée pour donner plus d’importance au personnage de Miss Marple. Roman et adaptation télé n’ont pas grand-chose à voir, à part les noms et certaines caractéristiques des personnages, j’ai nettement préféré le roman !

« Tout baignait dans une ambiance de riche velours rouge et de confort cossu. Les fauteuils aussi dataient d’un autre temps. Ils étaient assez hauts pour éviter aux vieilles dames rhumatisantes de se contorsionner pour se lever au péril de leur dignité. A l’inverse de ces fauteuils modernes tant prisés, les sièges ne s’arrêtaient pas à mi-chemin de la fesse et du genou, ce qui inflige le martyre aux arthritiques et aux victimes de la sciatique. Et ils n’étaient pas non plus tous du même modèle. Les uns avaient un dossier droit, d’autres un dossier incliné, et les largeurs d’assise variaient pour convenir aux maigres ou aux obèses. Au Bertram, les gabarits les plus extrêmes pouvaient se trouver un fauteuil confortable. »

« Miss Marple soupira:
– A première vue, c’était merveilleux… Rien n’avait changé, vous comprenez… On avait l’impression de retourner dans le passé… cette partie du passé qu’on avait aimée et dont on avait si longtemps savouré le souvenir.
Elle se tut un instant avant de reprendre:
– Mais bien sûr, ce n’était pas vraiment cela. J’ai appris – ce que je savais déjà, sans doute – qu’on ne revient jamais en arrière, qu’on ne devrait jamais revenir en arrière. L’essence de la vie, c’est d’aller de l’avant. En vérité, la vie est une rue à sens unique, vous ne croyez pas? »

Agatha CHRISTIE, A l’hôtel Bertram, traduit de l’anglais par Elise Champon, Le Livre de poche, 2010 (première publication 1992)

Petit Bac 2022 – Agatha Christie Lieu

Challenge British Mysteries (avec ses magnifiques logos auxquels je n’ai pu résister) (et avec l’élément « A table et petites douceurs »)

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