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Archives de Tag: Hercule Poirot

Les Quatre

06 lundi Juin 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Masque

Quatrième de couverture :

Une série de meurtres frappe Londres. Sans lien apparent, ces morts sont en réalité toutes signées d’un « 4 ». Que représente ce chiffre ? Hercule Poirot ne tarde pas à le découvrir : la maque de quatre criminels insaisissables, quatre cerveaux machiavéliques n’ayant d’autre ambition que dominer le monde. Aidé par le capitaine Hastings, le célèbre détective se lance à la poursuite de ces quatre fantômes, dans une enquête des plus tortueuses qui pourrait bien lui être fatale.

Le capitaine Hastings rentre à l’improviste d’Argentine et se réjouit de surprendre son ami Poirot. Mais celui-ci est sur le point de partir en… Argentine pour y mener une enquête commanditée par un riche propriétaire. C’est alors qu’un homme mystérieux vient s’écrouler chez lui, porteur d’un message griffonné du chiffre quatre.

Qu’elle est étonnante, cette enquête d’Hercule Poirot ! On dirait que Poirot s’attaque à la terre entière et à toutes les formes de criminalité associées dans ces Quatre, ou plutôt il comprend très vite qu’il doit observer, s’informer, prévoir la tactique car cette organisation criminelle est multiforme et pleine de ressources, très dangereuse pour la sécurité mondiale, rien de moins.

Enquête étonnante aussi parce qu’Agatha Christie flirte avec le roman d’espionnage et le roman d’aventures : Poirot est très actif et même sportif à certains moments, il saute de trains en marche avec Hastings, il parcourt l’Angleterre en tous sens, il reçoit des informations secrètes des plus hautes sphères de l’Etat britannique sous le regard éberlué de son ami Hastings, le narrateur de ce roman. C’est sûr, Agatha Christie sait faire preuve d’humour caustique ! Surtout quand Hercule porte ses petites cellules grises aux nues…

Cette aventure rocambolesque de Poirot n’est pas la plus fine de ses enquêtes mais elle a un côté rafraîchissant et troublant à la fois. Et l’amitié entre le détective belge et le capitaine Hastings en ressort encore plus grande.

« Oui… sans son regard fulgurant, sans ses yeux de Lynx, Hercule Poirot serait peut-être mort écrasé, à l’heure qu’il est. Quelle effroyable calamité pour l’humanité toute entière ! Vous aussi, mon bon ami, vous auriez pu y rester ; mais cela n’aurait pas été une catastrophe nationale.
– Merci, dis-je froidement. »

« – Pardonnez-moi, mon bon ami, mais est-il possible que vous lisiez tout à la fois L’Avenir de l’Argentine, L’Elevage du Bétail, L’indice Cramoisi et Sport dans les Rocheuses ?
J’avouai en riant que, pour le moment, L’indice Cramoisi retenait seul mon attention. Poirot secoua tristement la tête.
– Mais alors replacez les autres dans la bibliothèque ! Jamais, au grand jamais vous n’adopterez l’ordre et la méthode. Mon Dieu, à quoi sert une bibliothèque, je vous le demande ? »

Agatha CHRISTIE, Les Quatre, traduction révisée de Gérard de Chergé, Le Masque poche, 2015 (première édition, 1933)

Première participation au Mois anglais 2022

Challenge British Mysteries 2022

Petit Bac 2022 – ligne Agatha Christie Chiffre

Mort sur le Nil

18 vendredi Mar 2022

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

Ce n’est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète… Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d’inquiétants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.

En février, je suis allée voir l’adaptation de ce roman par Kenneth Branagh, dont j’avais apprécié la vision dans Le crime de l’Orient-Express. Ce film-ci, par contre, m’a assez déçue dans l’ensemble par son déluge de clinquant et de paillettes, l’ajout à Hercule Poirot d’une « fragilité » liée à la première guerre mondiale et pas du tout crédible et une fin bien trop rapide à mon goût. Trop de libertés par rapport au roman donc (et par rapport aux versions avec Peter Ustinov ou David Suchet). Aussi me suis-je précipitée en librairie pour relire le roman.

Ce fut un plaisir de retrouver tous ces personnages dans ce huis-clos sur un bateau sur le Nil et d’observer comment (quand on connaît le fin mot de l’énigme) Agatha Christie nous mène de détails en détails apparemment anodins à la résolution des trois meurtres, comment elle nous manoeuvre aussi, comment le traitement des personnages est mené et comment Hercule Poirot est vraiment un fin psychologue, outre les qualités de ses petites cellules grises. Sans oublier l’humour so british de la romancière.

Mon billet est très court, certes. Ne vous attardez pas ici, relisez cette perle du roman policier. Dame Agatha, vous êtes vraiment la Reine du crime !

« -C’est une idée qu’elle aurait pu trouver dans un roman policier. Les détails n’y sont pas toujors très exacts. » (p. 223)

« J’ai participé un jour à une expédition archéologique et cela m’a appris au moins une chose : quand tout à coup, au cours d’une fouille, un objet émerge de la terre, on fait soigneusement le ménage tout autour. On déblaye, on gratte tout autour avec un couteau et l’objet apparaît enfin, seul, prêt à être dessiné et photographié sans que rien d’étranger n’en déforme l’image. C’est ce que je cherche à faire ici : écarter tout ce qui est étranger à l’affaire de façon à ce que nous puissions voir la vérité – la vérité toute nue et dans son infinie splendeur. » (p. 318)

Agatha CHRISTIE, Mort sur le Nil, traduction révisée de Elise Champon et Robert Nobret, Le Livre de poche, 2021 (première parution en anglais en 1937)

Petite participation aux British Mysteries de mars chez Lou et Hilde

Petit Bac 2022 – Ligne Agatha Christie – Verbe (mort est aussi un participe passé)

Le Noël d’Hercule Poirot

13 lundi Déc 2021

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques, Des Mots noirs

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Agatha Christie, Hercule Poirot, Le Livre de poche, Noël

Merry Christmas (2 titres), Agatha Christie | Livre de Poche

Présentation de l’éditeur :

Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

Lecture de saison mais l’ambiance de Noël n’est pas vraiment au rendez-vous dans la maison familiale de Simeon Lee, un vieil homme « desséché » qui a voulu réunir tous ses enfants légitimes ainsi que la fille de sa fille défunte à l’occasion de Noël. Les fils Lee se retrouvent donc : le fidèle Alfred qui a repris l’affaire paternelle, le prétentieux George, membre du Parlement et radin invétéré, le fragile David qui n’a jamais pardonné à son père d’avoir fait mourir sa mère de chagrin et le fils prodigue Harry qui a roulé sa bosse dans des aventures plus ou moins honnêtes. S’y ajoutent les belles-filles ainsi que Pilar, la petite-fille espagnole qui charme son grand-père et Stephen Farr, le fils de l’ancien associé de Simeon Lee en Afrique du Sud. Le vieil homme a en effet eu une vie bien remplie, il ne s’est jamais embarrassé de scrupules et se dit très patient pour assouvir une vengeance si nécessaire. Le soir du 24 décembre, dans une mise en scène cynique, il se vantera de cette vie aventureuse, il reprochera à ses fils légitimes leur fadeur, leur incapacité à avoir des enfants et sa vantera d’avoir semé un peu partout des enfants illégitimes au caractère sans doute bien plus affirmé et conforme au sien.

On se doute que la victime du terrible meurtre de la veille de Noël sera ce vieil homme, que peu regretteront. Dans sa dédicace à son beau-frère qui lui reprochait des meurtres trop « épurés », Agatha Christie lui offre « un de ces bons vieux meurtres bien saignants » : et de fait, il y a énormément de sang dans la chambre de Simeon Lee, du sang et une sorte d’épais mystère de chambre close. C’est le superintendant Sugden qui va mener l’enquête, assisté du chef de la police locale Johnson et d’Hercule Poirot, qui séjournait chez ce dernier. L’audition de toutes les personnes présentes dans la maison permet de resserrer la liste des suspects mais c’est bien sûr grâce à des détails qui s’agencent comme des pièces de puzzle que le célèbre détective parviendra à démasquer le coupable – auquel je n’aurais jamais pensé mais ça c’est la magie de Noël d’Agatha Christie, la reine du crime ! L’enquête est assez classique même si le meurtre est plus sanglant mais c’est toujours un plaisir d’observer les petites cellules grises à l’oeuvre !

« Poirot promena dans la pièce un regard perplexe :
– Il règne ici une atmosphère de… de fureur brutale…Oui, c’est bien ça, de fureur brutale. Et de rage sanguinaire, d’emphase sur le côté sanglant… Il y a… comment dire ?… il y a trop de sang. Du sang sur les fauteuils, sur les tables, sur le tapis. Le sang rituel ? Le sang sacrifice ? Est-ce de cela qu’il s’ agit ? Peut-être… Un homme aussi frêle, aussi maigre, aussi desséché, et pourtant… dans la mort… tant de sang. »

« D’un pas lent, Hercule Poirot se promena le long de la terrasse.
Tout en marchant, il songeait : « Moi, je suis le père confesseur ! Et comme les femmes se confessent plus souvent que les hommes, ce matin, elles viennent me faire leurs confidences. Une autre éprouvera-t-elle le besoin de me parler ? »
Arrivé au bout de la terrasse, il fit demi-tour et comprit que sa question ne demeurerait pas longtemps sans réponse. »

Agatha CHRISTIE, Le Noël d’Hercule Poirot, traduit de l’anglais par Françoise Bouillot, Le Livre de poche, 2017

Petit Bac 2021 – Prénom 6 (j’ai terminé 6 lignes !)

Défi Un hiver au chalet – Catégorie Le Père Noël c’t’un Québécois ! (un livre de Noël, on est dans le thème, non ?)

La Mystérieuse Affaire de Styles

30 jeudi Juin 2016

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, Hercule Poirot, La mystérieuse affaire de Styles, Le Livre de poche, Le mois anglais

Présentation de l’éditeur :

La Mystérieuse Affaire de Styles (1920) : Qui avait intérêt à assassiner Mrs Ingelthorp, la richissime propriétaire du domaine de Styles? Pratiquement tous ceux qui l’entouraient. Qui est le coupable idéal ? Le second et jeune mari de la victime… Le premier roman d’Agatha Christie.

C’est le capitaine Hastings, blessé à la guerre et en permission prolongée pour se retaper, qui nous raconte cette toute première enquête d’Hercule Poirot. Alors que lui-même se rêve en fin détective et succombe déjà au carme de toute belle femme qui passe à sa portée, Hastings est bien obligé de reconnaître la supériorité du petit Belge, réfugié en Angleterre pendant cette première guerre mondiale, qui parviendra à force de patience et d’heures d’observation et de cogitation, à trouver qui a empoisonné la vieille Mrs Inglethorp. Son tout nouveau mari, mal vu de toute sa maisonnée sauf d’elle ? Ses beaux-fils, John et Lawrence, qui auraient pu hériter davantage de leur père décédé ? Mary, la mystérieuse femme de John ? Le docteur Bauerstein, grand expert en poisons ? Ou encore Cynthia, sa protégée, ou pourquoi pas Miss Howard, sa dévouée secrétaire écartée par le nouveau mari ?  Poirot aura vraiment fort à faire pour dénouer l’intrigue et éviter une condamnation injuste.

J’ai déjà oublié tous les détails, les indices, les petites phrases qui mettent Poirot sur la voie, tant l’écheveau est serré et tant, évidemment, il distille ses informations au compte-goutte, ménageant ainsi le suspense avec art et laissant notre capitaine Hastings de narrateur bien mortifié parfois. J’imagine qu’à l’époque où Agatha Christie publie ce premier roman, cette manière d’intégrer le lecteur et de le le faire réfléchir à l’enquête était tout à fait originale.

J’avoue que je ne savais pas que Poirot fût déjà retraité de la Sûreté belge quand il arrive en Angleterre. Qu’il fasse partie du flot de réfugiés belges de 14-18, oui, mais je le croyais un peu plus jeune et déjà détective privé. Je me souviens avoir vu un documentaire sur les coulisses de la série télévisée avec David Suchet, où celui-ci vient en Belgique et visite Ellezelles, le lieu de naissance présumé du célèbre petit homme, et Bruxelles, où est conservé l’acte de naissance (authentique, of course) de ce cher Hercule. Celui-ci est dès sa première enquête tel qu’en lui-même, maniaque, tatillon, vantard, mais aussi plein de prévenance et de délicatesse au bon moment. Et évidemment, sa mémoire phénoménale et ses qualités d’observation lui font résoudre un cas vraiment très complexe. Sa méthode déductive est déjà très développée : comme il le dit, il a une théorie à propos des affaires criminelles qu’il examine et « aucun détail ne doit être négligé. S’il ne cadre pas avec la théorie, alors c’est elle qui est fautive! » C’est cela qui est parfois (souvent ?) irritant pour tous ceux qui l’observent : comment ce diable d’homme peut-il élaborer des théories toujours payantes et y faire entrer autant de détails comme autant de pièces du puzzle ? Ce qu’il démontre toujours à la fin devant son public rassemblé et le verdict est imparable.

Je me demande aussi si sa courtoisie naturelle n’est pas un moyen pour Agatha Christie, à travers son personnage, de mettre les femmes en valeur, déjà à cette époque (mais parfois j’ai des doutes en lisant certaines réflexions du cher homme). En tout cas, j’ai apprécié cette lecture (j’ai dévoré des Agatha Christie quand j’avais quinze-seize ans, mais je n’en ai aucun souvenir, on peut donc dire que mes relectures récentes sont de nouvelles découvertes.)

« Poirot était un homme au physique extraordinaire. Malgré son petit mètre soixante-deux, il était l’image même de la dignité. Son crâne affectait une forme ovoïde, et il tenait toujours la tête légèrement penchée de côté. Sa moustache, cirée, lui conférait un air martial. Le soin qu’il apportait à sa tenue était presque incroyable, et je suis enclin à penser qu’il aurait souffert davantage d’un grain de poussière sur ses vêtements que d’une blessure par balle… Il avait été en son temps, l’un des plus fameux inspecteurs de la police belge. Doué d’un flair prodigieux, il s’était en effet illustré en élucidant les cas les plus mystérieux de son époque. » (p. 34-35)

Agatha CHRISTIE, La mystérieuse affaire de Styles, traduit de l’anglais par Thierry Arson, Le Livre de poche (première édition originale en 1920)

Dernière participation au Mois anglais organisé par Lou et Cryssilda ! Et un British Mystery de plus.

Logo Mois anglais 2014-4   Challenge British Mysteries 2

Le crime de l’Orient-Express

12 mercredi Août 2015

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots britanniques

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Agatha Christie, En train, Hercule Poirot, Le crime de l'Orient-Express, Le Livre de poche

Quatrième de couverture :

Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l’Orient-Express – ce train de luxe qui traverse l’Europe – où un crime féroce a été commis.
Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge.
Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d’alibis.

Dans la série des voyages en train, impossible de ne pas relire cette célèbre enquête d’Hercule Poirot ! Un petit classique de temps en temps, cela ne fait vraiment pas de mal…

Bien sûr, comme pour Le meurtre de Roger Ackroyd, je me souvenais de la clé de l’énigme mais pas des détails, des mobiles, des différents personnages qui se retrouvent comme par hasard dans cette voiture de l’Orient-Express qui relie Stamboul à Calais par un hiver glacial. Un train prestigieux bloqué par la neige, des personnes de toutes catégories sociales réunies au même endroit, le meurtre d’un homme particulièrement odieux (kidnappeur et assassin d’enfant) et bien sûr la présence d’un détective hors-pair, tout est réuni pour un excellent huis-clos !

Comme aucune communication avec l’extérieur n’est possible (on dirait – providentiellement – que personne ne sait que le train est arrêté en pleine tempête de neige et que personne ne fait rien pour le débloquer) et comme il n’y a donc aucun moyen de vérifier les dires des douze suspects, Poirot ne peut se fier qu’à son sens de l’observation et de la déduction, ainsi qu’à sa mémoire et à sa connaissance du genre humain (en résumé « notre perspicacité et notre jugement » p. 134). Toute l’enquête se joue sur les détails observés et sur les interrogatoires des voyageurs, de la princesse Dragomiroff au conducteur du wagon en passant par le secrétaire de la victime, une dame américaine pathétique, une jolie Anglaise intrigante et son colonel chevalier servant, un couple de diplomates hongrois, un Italien volubile et une femme de chambre suédoise timorée, une Allemande… Toutes les classes sociales et les nationalités sont représentées ! Mais rien n’est dû au hasard et Poirot ne mettra pas longtemps à dénouer l’écheveau des mobiles et des actes criminels…

Autant dire que, bien sûr, Dame Agatha nous gâte dans ce huis-clos presque construit comme une pièce avec ses très nombreux dialogues et ses coups de théâtre.

J’ai encore noté une bonne réflexion sur les Belges, j’adore repérer ça dans les romans ! Poirot affirme ainsi : « Certes, j’admire l’Amérique, le pays du progrès, mais j’avoue préférer mes compatriotes aux femmes américaines. La jeune fille belge ou française surpasse en charme et en finesse celle des autres nations. » (p. 146) Et c’est une vraie dame anglaise qui vous l’affirme aussi derrière le petit homme !

Impossible de ne pas repenser à l’expo présentée il y a un an à l’Institut du Monde arabe « Il était une fois l’Orient-Express » avec deux vraies voitures du train dans la cour de l’Institut, où l’on avait reproduit des éléments du célèbre roman d’Agatha Christie. Je vous en propose quelques souvenirs en images :

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Agatha CHRISTIE, Le crime de l’Orient-Express, traduit de l’anglais par Jean-Marc Mendel, Le livre de poche, 1992 (mon édition date de 2013) – Première édition du roman original en 1934

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"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

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