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Astor Piazzola a lui aussi composé Les quatre saisons, la première est l’Automne à Buenos Aires, Otono porteno. Ecoutons-le en public, au Théâtre Regina.
15 jeudi Déc 2022
Posted Des Notes de Musique
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Astor Piazzola a lui aussi composé Les quatre saisons, la première est l’Automne à Buenos Aires, Otono porteno. Ecoutons-le en public, au Théâtre Regina.
08 jeudi Déc 2022
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Voici une oeuvre de jeunesse de Sergei Prokofiev (1891-1953) sur le thème de l’automne. Le Royal Concertgebouw Orchestra est dirigé par David Robertson.
01 jeudi Déc 2022
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Oh joie ! Voici une compositrice parmi les musiques d’automne. Cécile Chaminade (1857-1944) estune compositrice et une pianiste française. Sa biographie ici.
Parmi ses Six études de concert opus 35, ‘une est surnommée Automne. Elle est ici jouée par Takashi Sato.
24 jeudi Nov 2022
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Le Norvégien Edvard Grieg (1843-1907) a composé cette ouverture de concert en 1866. Bonne écoute !
10 jeudi Nov 2022
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Parmi les classiques qui ont composé sur les saisons, on ne peut omettre Joseph Haydn qui, dans sa vieillesse, libéré de ses obligations envers le prince Esterhazy, a composé deux oratorios, un religieux, La Création et un profane, Les Saisons (Die Jahreszeiten). Le livret de James Thomson raconte la vie et les états d’âme des paysans devant la nature au gré des saisons. Voici donc L’Automne En voici une version un peu ancienne par Gundula Janowitz (Hanne), Peter Schreier (Lukas) Martti Talvela (Simon), Wiener Singverein, Wiener Symphoniker, Kurt Rapf Cembalo, Karl Böhm.
03 jeudi Nov 2022
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Comme plusieurs de mes lectures de novembre auront un lien avec l’automne (par le titre), les notes du jeudi seront consacrées à ce thème. Et je commence sans chercher bien loin avec l’Automne des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi. C’est l’ensemble à cordes La Stravaganza qui nous joue ce classique entre les clasiques.
22 dimanche Sep 2019
Posted Des Mots en Poésie
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Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore,
Comme par un prodige inouï du soleil,
Avec plus de langueur et plus de charme encore,
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.
Dans sa corbeille d’or, août cueillit les dernières :
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
Mais voici que, soudain, les touffes printanières
Embaument les matins de l’arrière-saison.
Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne
De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne,
Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir.
En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour,
Remonte, et de corolle en corolle s’exhale,
Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.
Tardives floraisons du jardin qui décline,
Vous avez la douceur exquise et le parfum
Des anciens souvenirs, si doux, malgré l’épine
De l’illusion morte et du bonheur défunt.
Nérée BEAUCHEMIN
20 dimanche Nov 2016
Posted Des Mots en Poésie
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Aux branches que l’air rouille et que le gel mordore,
Comme par un prodige inouï du soleil,
Avec plus de langueur et plus de charme encore,
Les roses du parterre ouvrent leur coeur vermeil.
Dans sa corbeille d’or, août cueillit les dernières :
Les pétales de pourpre ont jonché le gazon.
Mais voici que, soudain, les touffes printanières
Embaument les matins de l’arrière-saison.
Les bosquets sont ravis, le ciel même s’étonne
De voir, sur le rosier qui ne veut pas mourir,
Malgré le vent, la pluie et le givre d’automne,
Les boutons, tout gonflés d’un sang rouge, fleurir.
En ces fleurs que le soir mélancolique étale,
C’est l’âme des printemps fanés qui, pour un jour,
Remonte, et de corolle en corolle s’exhale,
Comme soupirs de rêve et sourires d’amour.
Tardives floraisons du jardin qui décline,
Vous avez la douceur exquise et le parfum
Des anciens souvenirs, si doux, malgré l’épine
De l’illusion morte et du bonheur défunt.
Nérée Beauchemin (poète québécois)
23 dimanche Oct 2016
Posted De la Belgitude, Des Mots en Poésie
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La glycine est fanée et morte est l’aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur
Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur
T’apporte les parfums de la pauvre Campine.
Aime et respire-les, en songeant à son sort
Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ;
La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie
Et le peu qu’on lui laisse, elle le donne encor.
En automne, jadis, nous avons vécu d’elle,
De sa plaine et ses bois, de sa pluie et son ciel,
Jusqu’en décembre où les anges de la Noël
Traversaient sa légende avec leurs grands coups d’aile.
Ton coeur s’y fit plus sûr, plus simple et plus humain ;
Nous y avons aimé les gens des vieux villages,
Et les femmes qui nous parlaient de leur grand âge
Et de rouets déchus qu’avaient usés leurs mains.
Notre calme maison dans la lande brumeuse
Etait claire aux regards et facile à l’accueil,
Son toit nous était cher et sa porte et son seuil
Et son âtre noirci par la tourbe fumeuse.
Quand la nuit étalait sa totale splendeur
Sur l’innombrable et pâle et vaste somnolence,
Nous y avons reçu des leçons du silence
Dont notre âme jamais n’a oublié l’ardeur.
A nous sentir plus seuls dans la plaine profonde
Les aubes et les soirs pénétraient plus en nous ;
Nos yeux étaient plus francs, nos coeurs étaient plus doux
Et remplis jusqu’aux bords de la ferveur du monde.
Nous trouvions le bonheur en ne l’exigeant pas,
La tristesse des jours même nous était bonne
Et le peu de soleil de cette fin d’automne
Nous charmait d’autant plus qu’il semblait faible et las.
La glycine est fanée, et morte est l’aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur.
Ressouviens-toi, ce soir, et laisse au vent frôleur
T’apporter les parfums de la pauvre Campine.
Emile Verhaeren, Les heures du soir
A voir à Tournai, au Musée des Beaux-Arts, jusqu’au 10 décembre 2016 : Emile Verhaeren – Lumières de l’Escaut, lumière des arts
Louis Artan, Clocher de Blankenberge
27 mercredi Mar 2013
Posted Des Mots en images
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Présentation de l’éditeur :
C’est un mardi gris d’octobre semblable à tant d’autres dans la petite ville de Dockwood. Les habitants vaquent à leurs occupations quotidiennes: à la maison de retraite d’Elmview, un garçon de cuisine prépare le repas des pensionnaires; le long de la rue Nettlefield, un livreur de journaux finit sa ronde; et dans les arbres les hirondelles se rassemblent à grand bruit avant de s’envoler vers l’Afrique.
Oeuvre contemplative et douce-amère, Automne suit les trajectoires de ces habitants, que Jon McNaught se plaît à faire se croiser, avec, pour toile de fond, les vestiges de l’arrière-saison.
J’ai lu, ou plutôt découvert, – tout simplement – cette BD dans le cadre de l’opération « La BD fait son festival » organisée par PriceMinister, qui a proposé aux blogueurs de découvrir les oeuvres primées au dernier festival d’Angoulême. Et vous savez quel est le premier petit plaisir lié à cette BD ? Faire sauter d’un coup d’ongle son emballage plastique et respirer l’odeur du livre frais, du papier craquant, caresser le carton parfumé de sa couverture…
Ensuite, j’ai ouvert… et j’ai été plongée dans un univers vraiment original. Une BD qui semble sans parole (mais il y en a, après quelques pages), une mise en page spéciale, un scénario simplissime mais crédible, un univers graphique et une palette de couleurs inédite, voilà les quelques caractéristiques de cet opus de Jon McNaught.
La mise en page : les cases sont souvent toutes petites, on dirait presque des timbres-poste, qui s’ouvrent parfois sur une illustration pleine page, une vraie respiration au coeur de vignettes qui, par leur petite taille, veulent nous faire saisir la lenteur, les détails du quotidien qui se déroule. Dans la deuxième histoire, les planches sont organisées sur le même schéma qui alterne petites et moyennes cases, et on pourrait presque s’attacher à ne suivre que les moyennes pour goûter les décors, les paysages d’automne.
Le scénario est simple, disais-je, mais loin d’être inexistant ou branlant. La première histoire déroule la journée d’un jeune homme qui travaille dans une maison de retraite, la deuxième, celle d’un jeune livreur de journaux qui, au terme de sa tournée, s’évade dans un jeu vidéo. Pendant ce temps les oiseaux se rassemblent avant la migration, les écureuils font leurs provisions pour l’hiver, les feuilles des arbres s’envolent elles aussi. Le propos est plein de poésie et d’empathie, il pourrait paraître naïf mais le monde moderne est bien présent, à travers le jeu vidéo, dans les marques publicitaires qui envahissent la vie quotidienne.
Le dessin de Jon McNaught est à la fois simple et fin, le trait traduit la finesse de l’observation des détails d’un décor, des mouvements d’un animal, d’une feuille d’automne. Les motifs graphiques créent un monde, une vision originale des choses. Ce graphisme est renforcé par une palette qui se décline en cinq couleurs, le noir, le blanc cassé, le bleu, le beige et le vieux rose, posées en aplats. Un choix qui fait presque penser aux vieilles photos sépia, et traduit bien sûr l’atmosphère automnale de la petite ville selon Jon McNaught.
Une vision poétique, originale de l’automne ! Une bien jolie découverte que cette BD, qui a obtenu le Prix Révélation à Angoulême 2013. S’il fallait lui attribuer une note, je lui mettrais 16/20. Et c’est bien sûr ma BD du mercredi, chez Mango, et un titre de plus pour le challenge des quatre saisons chez Nadael.
(Ligne BD, catégorie Phénomène météorologique)
Un très grand merci à PM pour l’envoi de cette BD !
Jon McNAUGHT, Automne, Editions Nobrow, 2013 (pour la deuxième édition en français)