Quatrième de couverture :
Aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s’étendent des terres qui paraissent échapper à l’Histoire…
Qui est donc ce criminel aux multiples visages, que Pavel Gartsev et ses compagnons doivent capturer à travers l’immensité de la taïga ? C’est l’aventure de cette longue chasse à l’homme qui nous est contée dans ce puissant roman d’exploration. C’est aussi un dialogue hors du commun, presque hors du monde, entre le soldat épuisé et la proie mystérieuse qu’il poursuit. Lorsque Pavel connaîtra la véritable identité du fugitif, sa vie en sera bouleversée. La chasse prend une dimension exaltante, tandis qu’à l’horizon émerge l’archipel des Chantars : là où une « autre vie » devient possible, dans la fragile éternité de l’amour.
L’archipel d’une autre vie, c’est un roman de nature, une longue expédition dans la taïga, aux confins de la Sibérie. D’abord à la poursuite d’un prisonnier évadé, ensuite à la poursuite de… soi ?
L’archipel d’une autre vie, c’est un roman d’initiation, sans doute, celle de Pavel Gartsev.
L’archipel d’une autre vie, c’est un concentré du meilleur et du pire de ce qu’a pu produire l’ère soviétique chez ses habitants : des fous, des fanatiques, des bons vivants, des hommes ordinaires forcés de choisir un camp ou l’autre face au système. Bien sûr, il n’y a pas qu’en Union soviétique qu’on trouve ce genre de personnages. L’archipel d’une autre vie, c’est un roman sur l’humanité, assortie d’un petit grain de fantaisie, de démesure russe.
L’archipel d’une autre vie, c’est un roman d’amour immensément poétique.
L’archipel d’une autre vie, c’est un conte, un rêve, une quête, comme la chanson de Jacques Brel qui m’est venue spontanément en tête après avoir refermé le livre.
L’archipel d’une autre vie, c’est « juste la décantation suprême du silence et de la lumière. » (p. 236). Et rien que pour cela, même si ce roman est peut-être un trop beau kaléidoscope à la fin improbable, rien que pour la langue d’Andreï Makine, il vaut la peine d’être lu…
Andreï MAKINE, L’archipel d’une autre vie, Seuil, 2016
keisha41 a dit:
Même si tu en parles bien, même si sa plume est bien, là je dois passer, si tu voyais la pAL! A moins que l’appel des grands espaces…
A propos de ta video, sache que l’homme de la mancha va passer sur la scène de mon grand théâtre du coin. (Brel je t’aime)
anne7500 a dit:
Ah bon, toi aussi tu as une PAL ?? 😉
Edmée a dit:
Eh bien oui, quel réquisitoire… ça donne envie, pas de doute. Moi aussi ma PAL me dépasse mais parfois je fais une folie et … agrandis la PAL. Qui sait?
anne7500 a dit:
Andreï Makine, c’est… Andreï Makine… Je te conseille « Le livre des brèves amours éternelles ».
dominiqueivredelivres a dit:
un roman que j’ai beaucoup aimé et tu en parles fort bien
anne7500 a dit:
Merci, Dominique.
clara a dit:
Je n’ai jamais lu cet auteur mais ce que tu es dis ce ce roman me fait envie.
anne7500 a dit:
A tenter en bibliothèque si tu crains d’être déçue.
aifelle a dit:
Je copie sur Clara 🙂
anne7500 a dit:
😉
Madame lit a dit:
J’aime beaucoup la plume de Makine… Je note ce titre.
anne7500 a dit:
Je ne suis jamais déçue, même si mon préféré reste « Le livre des brèves amours éternelles ».
kathel2 a dit:
Je n’ai jamais lu plus d’Andreï Makine que quelques pages… pas trop mon style, me semble-t-il, mais les grands espaces sibériens me tentent toujours, à distance, et je lui donnerais bien une dernière chance avec ce roman ! 😉
anne7500 a dit:
Ta chouette opération « seconde chance » ! Bien sûr, tente-le, on ne sait jamais 😉
noukette a dit:
Depuis le temps que je veux découvrir cet auteur, son dernier roman a l’air somptueux !
anne7500 a dit:
C’est l’occasion de le découvrir !
Lili a dit:
Je vais donc retenir la très belle écriture poétique, oublier le kaléidoscope peut être un peu tirer par les cheveux, et noter ce roman !
anne7500 a dit:
As-tu déjà lu Makine ? J’aimerais savoir ce que tu en penses !
Marilyne a dit:
Tu sais à quel point j’apprécie de lire Andreï Makine, mais celui-ci… il est certes réussi ( même si j’ai eu du mal avec la fin ) tout en humanité mais ce n’est pas pour moi du » grand Makine « , il m’a manqué une profondeur. La plume, oui, je l’ai connue moins plate, plus vibrante. Makine est revenu à ses thèmes, le récit m’a paru trop linéaire. Essaie » La vie d’un homme inconnu » 🙂
anne7500 a dit:
Je ne connais pas suffisamment les titres plus anciens pour avoir suffisamment de points de comparaison. Merci pour le conseil !! J’ai un des titres avec le mot « femme » dans la PAL.
Laure Micmelo a dit:
Il me fait un peu peur ce livre, je crains de ne pas l’apprécier, pourtant, avec ce que tu en dis, ça devrait fonctionner 🙂
anne7500 a dit:
Je ne te connais pas assez pour oser te le conseiller fermement mais t’inciter à découvrir Makine, oui !
Bonheur du Jour a dit:
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Je l’ai emprunté à la médiathèque, mais je vais l’acheter, c’est pour dire…. Un grand roman, à mon humble avis.
Bon dimanche.
anne7500 a dit:
Ca m’arrive aussi, j’achète le livre quand il sort en poche (comme « Le tabac Tresniek »).
Tania a dit:
Makine ne reste jamais en surface et mon intérêt pour les Russes aidant, je lirai certainement ce roman, intriguée aussi par ton billet.
anne7500 a dit:
Dans un tout autre registre, je voudrais lire Svetlana Alexievitch, qui a également tracé de fameux portraits de l’URSS.
alexmotamots a dit:
J’hésita à le lire. Je n’hésite plus, maintenant.