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Quatrième de couverture :
À Ludovica, ville où novembre teinte les humeurs, le soleil est blanc. À l’ombre du château, près du grand fleuve, un fossoyeur creuse et les chiens errants grondent en reniflant les tombes. À Ludovica, une femme enceinte fuit, un dandy a tous les visages, une petite fille disparaît et les chiens rôdent encore. À Ludovica, le jour de son congédiement, dans un cimetière où il a ses habitudes, Boniface Saint-Jean entrevoit les signes d’un mystère qui le hantera, un mystère où la lumière et la nuit, le bien et le mal font du quotidien une légende. Œuvre de rencontres et de visions, Une mouche en novembre raconte qu’on ne sépare pas la part de Dieu de la part du diable, la part de l’art de celle du cauchemar.
Bon, pour une fois, il faudra vous contenter du résumé apéritif, parce que, honnêtement je me sens incapable de vous parler de ce livre auquel je n’ai pas compris grand-chose et qui n’a réussi à m’accrocher un peu que dans les dernières pages (et encore… la toute dernière partie est redevenue aussi nébuleuse que le début).
Un homme perd son travail, la cinquantaine, et à partir de là on ne sait pas s’il voit des choses réelles ou si ce sont des hallucinations, une femme enceinte sur le point d’accoucher, des dobermans en liberté, un accident de la route, une scène mi-fantastique mi-horreur dans la maison hyper-contemporaine d’un « amateur d’art » (et encore je ne sais pas si j’ai compris ?). Puis il est question de l’enlèvement d’une petite fille élevée par sa grand-m!re et là les pièces du puzzle se mettent en place pour retomber dans une dernière partie encore une fois assaisonnée de mysticisme… mystérieux !
On est à Ludovica et comme il est question du Vieux-Ludovica et d’un château, je me suis demandé si l’auteur faisait allusion à la ville de Québec ? Je n’ai pas aimé ne pas avoir de repères, naviguer entre un narrateur externe et un narrateur interne, ce qui compliquait encore plus le repérage à mon goût. J’ai déjà lu des récits québécois particuliers, mais là ça n’a pas fonctionné. J’en suis désolée car j’ai acheté le roman à la Foire du livre en 2016, l’auteur est un libraire discret qui vient souvent à Bruxelles tenir le stand du Québec, je sais que le livre a été apprécié par d’autres libraires mais là, ça n’a pas marché pour moi…
Louis GAGNE, Une mouche en novembre, Le Quartanier, 2015
Edmée a dit:
Oups… Merci de le dire… Je ne sais pas pourquoi le nom de Louis Gagne est familier, mais bon… il y a plein de Gagne au Québec. Je dois dire que je n’ai jamais rien lui du Québec qui m’ait plu… je ne sais pas pourquoi. Confus peut-être… Mais j’avoue aussi que je n’ai pas accumulé les lectures de là-bas.
anne7500 a dit:
Tu te prives de belles pépites 😉
dominiqueivredelivres a dit:
ah c’est toujours tristounet les déceptions
anne7500 a dit:
Ca peut toujours arriver, même quand on connaît bien ses goûts.
jeneen a dit:
ouh la, le soulagement à tes premiers mots : je n’avais déjà rien compris au résumé !!! Tant mieux s’il a plu à d’autres, mais je passe mon tour cette fois.
anne7500 a dit:
Vois l’explication d’Argali dans le groupe Québec. Ca ne me réconcilie pas avec ce roman.
Argali Lit a dit:
Ludovica, c’est le nom que Champlain aurait aimé donner à Québec. Ici, c’est une ville onirique.
Ca peut arriver n rendez-vous manqué.
A_girl_from_earth a dit:
Bon, ce n’est pas celui-là que je noterai dans ma liste des romans québécois à découvrir en priorité, haha !
anne7500 a dit:
Non, hélas…
isallysun a dit:
comme je m’y attendais après avoir vu ton accroche sur le groupe, j’ai l’impression de lire une chronique que j’aurais écrite sur ce titre.
D’autres lectures nous attendent!
anne7500 a dit:
Eh oui,ça arrive qu’on se trompe !
aifelle a dit:
Bon, je passe, sans regret 😉
anne7500 a dit:
Une tentation de moins…
Enna a dit:
bon, ben, celui-là je ne le lirai pas 😉
anne7500 a dit:
Je ne le conseille absolument pas 😉
alexmotamots a dit:
Ca vient de m’arriver avec le dernier Nohant. Tant pis.
Karine:) a dit:
Du coup, je suis hyper curieuse!!! Lol. Oui, je sais, je suis bizarre.
anne7500 a dit:
Je te comprends très bien. Je serais curieuse de lire ton avis.