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Quatrième de couverture :
Espagne, juin 1943. Une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon, qu’elle confie aux jésuites. Plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille, qu’elle abandonne dans un couvent. Les deux orphelins connaissent la misère, Franco, mais se rencontrent, se marient et s’installent à Paris. Victoria devient femme de ménage, Julian, gardien du théâtre de la Michodière. Ils auront une enfant, la narratrice. À vingt-sept ans, Maria croyait s’être affranchie de ses origines : la loge de ses parents, la violence paternelle, les silences maternels… Mais un tirage de tarot va tout chambouler et l’obliger à fouiller le passé, et Bilbao, où naissent les secrets.
J’étais contente de découvrir ce livre dans la sélection du jury de février, j’avais envie de le lire et… la rencontre n’a pas eu lieu. Je me suis traînée pendant cinq jours dans ce roman de 202 pages, c’est dire.
Le début de l’histoire m’a plu : l’origine des parents de la narratrice, Maria, des parents qui ont eux-mêmes été abandonnés et ont retrouvé leur mère biologique dans un rapport plutôt conflictuel, leur vie à Paris dans l’appartement du théâtre de la Michodière, la difficulté de Maria, bonne élève, à se trouver des amies. L’auteure raconte sans doute sa propre quête de ses origines et elle passe sans cesse du passé au présent, un procédé que j’apprécie d’habitude mais qui m’a souvent perdue ici. Quand elle finit par retrouver sa mère biologique, tout semble roses et violettes, une fable merveilleuse qui se termine sur une pirouette de fiction qui a fait plouf pour moi : tout ça pour ça ! J’avais en tête, je ne sais pourquoi, l’impression que le roman parlerait de la période franquiste et peut-être cela participe-t-il de ma déception. J’ai trouvé le tout assez nombriliste finalement, voire complaisant. De plus, le style m’a vraiment gênée : sans compter deux ou trois fautes d’orthographe qui traînent, Maria Larrea emploie la concordance des temps d’une manière très fantaisiste, qui a perturbé ma lecture. Désolée pour cet avis assez lapidaire sur un roman qui a, semble-t-il, remporté beaucoup de succès, mais chez moi, la sauce n’a pas pris…
Maria LARREA, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, Le Livre de poche, 2024 (Grasset, 2022)
Prix des lecteurs du Livre de poche – sélection Mars 2024
Sandrine a dit:
Trop d’attente peut-être aussi, après beaucoup de billets élogieux, ça arrive…
anne7500 a dit:
Peut-être…
je lis je blogue a dit:
C’est vrai qu’il me semblait avoir lu de nombreux avis positifs sur ce livre.
anne7500 a dit:
Je suis le mouton noir 😉
Ju lit les mots a dit:
Je l’ai noté, lorsque j’ai entendu l’autrice en parler. Dommage que cela ne l’ait pas fait pour toi 🙂 Je le garde sous le coude quand même 😉
anne7500 a dit:
Bien sûr, il ne faut pas se baser sur mon seul avis.
Ju lit les mots a dit:
Oui mais c’est intéressant de l’avoir 😉
Parisianne a dit:
Sentiment similaire pour moi, je n’ai pas eu l’enthousiasme auquel je m’attendais.
Bonne fin de semaine
Anne
anne7500 a dit:
Je me sens moins seule 😉
aifelle a dit:
Ça arrive avec des romans dont on a trop entendu parler. Je n’étais pas particulièrement tentée et il y a tant à lire.
anne7500 a dit:
Je n’avais pourtant pas d’attentes démesurées, me semble-t-il…
belavalflorin a dit:
Il est dans ma PAL…jusque là, les avis étaient positifs, là je suis moins pressée de m’y mettre!
anne7500 a dit:
Je ne suis sans doute pas l’avis à suivre.
Light And Smell a dit:
Etant sensible au style; je ne suis pas certaine que ce soit pour moi…
anne7500 a dit:
A chacun(e) de se faire sa propre idée…
Fanja a dit:
Intéressant ! J’avais été tentée par ce titre à sa parution et le temps est passé, toujours pas lu… Bon, sans regret finalement, à te lire.
anne7500 a dit:
S’il ne te faisait pas plus envie que ça, tu peux en effet t’en passer.
kathel a dit:
Hé bien, je suis la seule ici à assumer de l’avoir lu et aimé ! 😉 J’ai trouvé son style plutôt inhabituel, bien contemporain, et me suis laissé complètement emporter par l’histoire…
anne7500 a dit:
Tout ce qui concerne l’aspect « fille adoptée » était le plus intéressant pour moi et aurait mérité un roman à lui seul.
ToursEtCulture a dit:
j’avais eu envie de le lire et puis je l’ai oublié, il faudrait que j’essaye tout de même de me faire mon idée !
anne7500 a dit:
En l’empruntant en bibliothèque, sans risque ?
An a dit:
Oh! Je trouvais le titre sympa, mais ta chronique fait un peu retomber mon enthousiasme! Je passerai mon tour, il y a suffisamment d’autres livres que j’ai envie de lire!
anne7500 a dit:
Il ne faut pas se fier à mon avis 😉
coupsdecoeurgeraldine a dit:
Lors de sa sortie, j’avais l’intention de le lire, peut-être motivée par le bruit autour de ce roman. Et puis le temps a passé et je suis passée à d’autres tentations. Manifestement, c’est peut-être mieux comme cela, car tes bémols sont de ceux qui me gâchent aussi une lecture.
anne7500 a dit:
J’ai un avis à contre-courant, donc si tu as l’occasion de le lire… qui sait ?