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Archives de Tag: Commissaire Van In

De sang royal

29 mercredi Avr 2020

Posted by anne7500 in De la Belgitude, Des Mots noirs

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Commissaire Van In, Le Livre de poche, Le Mois belge 2020, Pieter Aspe

Quatrième de couverture :

Alors que le commissaire van In est informé de la mort de Marcus Heydens, retrouvé pendu chez lui, Hannelore, sa compagne, revient passablement éméchée, d’un rendez-vous avec Valentin, le fils de Marcus. Van In, persuadée qu’elle le trompe, ne décolère pas. Suicide ou meurtre ? Que ce bon vivant très fortuné ait mis fin à ses jours semble peu probable. Lorsque Hannelore disparaît, l’affaire prend un tour dramatique, qui va pousser Van In aux portes du Palais royal… Secrets de la grande bourgeoisie belge, imbroglios amoureux, règlements de comptes au commissariat… Impulsif et incorrigible, le célèbre commissaire brugeois est ici au mieux de sa forme !

Je termine mes lectures de ce mois belge avec mon petit Pieter Aspe annuel. Ici Van In et son adjoint Versavel enquêtent sur un puis deux meurtres d’hommes liés à la même femme. En effet celle-ci a eu quatre enfants de trois pères différents et l’un d’eux pourrait bien être celui qui, à l’époque, était un prince connu pour courir le guilledou et est devenu le roi des Belges : vous avez bien compris, il s’agit d’Albert II (pas nommé évidemment par Pieter Aspe), frère du roi Baudouin et père de notre roi actuel. L’affaire se corse pour Van In, car le fils de la première victime, Valentin Heydens, a renoué avec Hannelore, la femme du commissaire, et que celle-ci sent renaître les braises de son ancien amour pour Valentin. De plus, un des pères a gardé son amitié royale, qui le protège notablement. Ajoutez à cela une pincée de franc-maçonnerie et de haute bourgeoisie brugeoise et cela donne un cocktail (non,non, pas une Duvel) potentiellement explosif.

Van In est effectivement en pleine forme, ses réconciliations sur l’oreiller avec Hannelore sont affriolantes (et rassurantes pour la suite) mais j’avoue que ce qui a pimenté ma lecture, c’est la mise en scène d’Albert et Paola, oh très discrète mais très réaliste et surtout les liens inévitables qu’on ne peut s’empêcher de faire avec la réalité : il y a quelques semaines seulement s’est enfin achevé le feuilleton judiciaire et médiatique qui opposait le roi Albert II et sa fille illégitime Delphine Boêl, reconnue sa fille biologique après moult négations, recours, cachotteries et autre test ADN. Le roman de Pieter Aspe a été publié en flamand en l’an 2000 et « l’affaire Delphine Boël » a éclaté en 1999. Le romancier a-t-il été inspiré par cela ? On sait que la réalité dépasse la fiction…

Après de nombreuses lectures très sérieuses et un peu lourdes à la longue, je suis contente de m’être divertie en compagnie du commissaire Van In et de son fidèle brigadier Versavel (qui a été un peu ébranlé dans sa fidélité mais qui s’est repris – cela augure peut-être de prochaines péripéties…)

Quelques citations qui m’ont fait rire une fois de plus :

« Un franc-maçon qui annonce son appartenance à une loge avec une telle facilité, c’était presque aussi louche qu’un supporter d’Anderlecht qui affirmerait devant la caméra après seulement deux petites pils que le club de Bruges avait mérité sa victoire. » (p. 63)

« A l’arrivée de Van In et Versavel, la moitié des habitants de la rue du Pot-à-la-Crème se pressaient sur le trottoir. Alice Deboodt égrenait son chapelet et récitait des Ave Maria à un rythme qui aurait scotché Thérèse d’Avila. » (p. 120)

Et une citation frappée au coin du bon sens :

« Des touristes transis de froid bayaient aux corneilles devant la statue de Jan Breydel et Pieter De Coninck, ces bourgeois qui avaient fait mordre la poussière à la chevalerie française en l’an de grâce 1302 et que le mouvement nationaliste flamand avait récupérés au XIXè siècle pour en faire les symboles du combat pour l’émancipation, tant vis-à-vis de la France que des élites francisées de Flandre. Contrairement à ce que prétendaient les manuels d’histoire, leur lutte n’avait rien d’idéaliste. Jan Breydel était grossiste en jambons. S’il s’était insurgé contre les Français, c’était pour ds raisons avant tout commerciales. De toute façon, se disait Van In en contemplant la scène, les guerres et les révolutions ont toujours une explication financière ou religieuse. Quant aux crimes, ils ont en général pour mobile la folie ou le désir. » (p. 300)

Pieter ASPE, De sang royal, Le Livre de poche, 2012 (Albin Michel, 2010)

Le collectionneur d’armes

15 lundi Avr 2019

Posted by anne7500 in De la Belgitude, Des Mots noirs

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Commissaire Van In, Le collectionneur d'armes, Le Livre de poche, Pieter Aspe

Quatrième de couverture :

Épaulé par le fidèle inspecteur Versavel et par la belle Hannelore, juge d’instruction de son état (et accessoirement mère de ses jumeaux), le commissaire Van In, un flic peu catholique et peu diplomate, va devoir affronter la bourgeoisie de Bruges, arrogante et persuadée que l’argent peut tout acheter, lorsque la coûteuse collection d’armes du richissime trader Claes est dérobée. Très vite, Van In flaire une supercherie : le financier n’a visiblement pas la conscience tranquille et ses rendez-vous à la sauvette avec un mafieux russe ne plaident pas en sa faveur… Trafic d’armes, mafia russe et bordels de luxe : nos incorruptibles Brugeois ont du pain sur la planche !

Si les crimes sont différents, si les romans de Pieter Aspe nous mènent dans des lieux différents de Bruges et de Flandre, ils ont un point commun : le commissaire Van In, son adjoint le brigadier Versavel et sa femme Hannelore Martens (promue ici juge d’instruction) ne craignent pas de donner de leur personne pour les besoins d’une enquête et surtout ils restent parfaitement honnêtes et incorruptibles.

Ici il est question de liens entre l’agression d’un trader lors du vol de sa collection d’armes, la mafia russe et le blanchiment d’argent, ainsi que d’une banque d’épargne contrôlée par l’Etat belge. Il y a aussi un lien que Van In devra démêler entre la femme du trader et un auteur de polars à succès, ce qui permettra à Pieter Aspe de glisser dans la bouche de Pieter Van In des réflexions acides du genre « Si un écrivain flamand avait du succès, ça se saurait ! ». L’humour est la marque de fabrique de l’auteur, de même que Van In n’est jamais meilleur que quand ses intuitions sont soutenues par l’amitié indéfectible de Guido Versavel et par les intuitions de sa femme, qui fait grimper notre taux d’adrénaline dans cet opus. Pendant ce temps, les jumeaux de Van In poussent tranquillement et il se pourrait bien que la famille s’agrandisse au prochain épisode…

« Contrairement à Versavel, Van In avait l’air frais et dispos. On aurait dit qu’une fée avait dissipé les fumées de l’ivresse d’un coup de baguette magique. Ses prunelles brillaient d’un éclat limpide et, quand sa figure se décrispait, il semblait même rajeuni de cinq ans. Cette rémission aussi soudaine qu’inexpliquée aurait sûrement intéressé la science. » (p. 207)

 » ‘Puis-je vous offrir une tasse de thé ?

-Volontiers » répondit Van In qui avait troqué, toujours dans le plus grand secret, sa promesse de réduire son tabagisme contre un voeu d’abstinence alcoolique. 

Versavel lui jeta un regard digne de saint Thomas. Depuis qu’ils travaillaient en binôme, jamais Van In n’avait bu une seule goutte de thé en sa présence. » (p. 213)

Vous l’aurez compris, la Duvel coule toujours à flots pour le plus grand bien des neurones de Pieter.

Pieter ASPE, Le collectionneur d’armes, traduit du néerlandais (Belgique) par Marie Belina-Podgaetsky et Emmanuèle Sandron, Le livre de poche, 2014 (Albin Michel, 2009

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Le carré de la vengeance

15 mardi Avr 2014

Posted by anne7500 in De la Belgitude

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Commissaire Van In, Le carré de la vengeance, Pieter Aspe

Quatrième de couverture :

À Bruges, la bijouterie Degroof a été cambriolée. Rien n’a été volé, mais le malfaiteur a fondu tous les bijoux dans un bain d’acide. Sa signature : un énigmatique message en latin… L’enquête est confiée au commissaire Van In, un flic buté criblé de dettes, au sale caractère et à l’humour caustique. Amateur d’art, de cigares, de bières et de jolies femmes, il n’a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Avec Versavel, jumeau d’Hercule Poirot à l’homosexualité revendiquée, et Hannelore Martens, substitut du procureur affriolante et ambitieuse, Van In plonge dans la grande bourgeoisie brugeoise où il ne fait pas bon déterrer les secrets enfouis… Premier volet de la série, Le Carré de la vengeance fait de Pieter Aspe le Simenon flamand.

Pour ce rendez-vous polar, j’ai décidé de découvrir Pieter Aspe, dont j’ai trouvé quelques tomes en bon état dans ma bouquinerie préférée ! Et je sens que j’ai bien fait de ne pas m’en tenir au premier de la série…

Je n’en dirai peut-être pas grand-chose, étant donné que c’est une découverte, en tout cas je sais que c’est le genre de polar que j’aime bien : un roman à énigme (ici pas de crime sanglant, mais un cambriolage mystérieux et un enlèvement) mettant en scène un trio : un commissaire de police au caractère bien trempé (je ne qualifierais pas cela de « sale caractère » comme la quatrième de couverture…), Pieter Van In, qui connaît déjà bien le brigadier Guido Versavel et qui va faire, dans ce premier numéro, la connaissance explosive de Hannelore Martens, substitut du procureur du roi pour le moins affriolante et un rien sulfureuse ! J’espère que le personnage de Versavel sera plus élaboré dans les enquêtes suivantes, on sent qu’il y a chez lui un fort potentiel d’intelligence et de répartie, d’humour et de prise de risque très intéressant !

Dans ce Carré de la vengeance, c’est Van In et Hannelore qui sont aux avant-postes, confrontés aux secrets d’une grande famille brugeoise apparemment bien sous tous rapports. Mais les apparences sont trompeuses et les rebondissements de l’affaire vont mener nos enquêteurs de Bruges à La Panne en passant par Marche-les-Dames et ils auront bien du mal à démêler le faux du vrai, la vengeance de l’ésotérisme. Au grand dam de leurs hiérarchies respectives, et pour notre plaisir de lecteur : dans un contexte de pré-élections communales, les portraits et les descriptions des jeux de pouvoir sont bien observés et bien corrosifs sous la plume de Pieter Aspe !

L’autre grande héroïne de la série, c’est bien sûr la ville de Bruges, on le sent dès ce premier opus, où nous nous baladons dans les rues touristiques et sur le Zand autour de l’affaire Degroof, et où nous découvrons l’histoire de la maison du commissaire Van In, située Impasse du Poisson gras ! Il faudra donc bientôt prévoir une promenade à Bruges, roman en main et boire comme lui une ou deux Duvel (le roman en est arrosé !!)

Comme je le disais d’emblée, je retournerai au moins m’y promener littérairement parlant en compagnie de Van In, Versavel et Martens !

Pieter ASPE, Le carré de la vengeance, traduit du néerlandais (Belgique) par Emanuèle Sandron, Albin Michel, 2008 (et au Livre de poche, 2009)

A écouter en lisant : les Carmina burana, de Carl Orff, une musique qui semble faire planer le commissaire Van In…

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