Présentation de l’éditeur :
William Baker était la plus grande star de Hollywood. Trois Oscar, une vie débridée, le monde à ses pieds. Mais sa carrière s’est effondrée après une chute qui l’a laissé avec une jambe abîmée. Venu sur la côte Est pour se reconstruire loin des frasques hollywoodiennes, il aspire à une vie plus solitaire. A peine débarqué sur l’île de Martha’s Vineyard, il a pourtant un coup de foudre pour une New Yorkaise de passage, Lisa Hamilton. Lumineuse, intense, électrisante, leur histoire est en phase avec la beauté et la paix des lieux. Ensemble, William et Lisa découvrent une île pittoresque, magnifique, protégée… et plongent dans une bulle d’amour vrai. Mais cette belle harmonie va être troublée par quelques surprises et par l’apparition d’une étrange petite fille surgie de nulle part… ou plutôt venue du passé. Elle bouleverse leur bonheur et sème la pagaille dans un havre de paix à l’équilibre bien précaire. Car William et Lisa ont plus d’un secret à exhumer.
D’une écriture imagée et rythmée, Christophe Paviot brosse avec humour et élégance le décor superbe et lointain d’une île du Massachusetts au large de Boston. Une comédie romantique pleine d’inattendu et de fantaisie.
Eh bien voilà. J’ai lu (jusqu’au bout !) une bluette sentimentale assaisonnée d’une pointe de fantastique complètement rocambolesque et pas crédible du tout. C’est fait et c’est dit.
Je remercie les éditions Belfond qui m’ont proposé ce titre qui paraissait pourtant bien attirant avec sa jolie couverture et l’assurance de faire un peu de tourisme à Martha’s Vineyard. Mais ça ne m’a pas plu du tout, cette balade (à part l’île, quand même).
Rien qu’au début, je n’ai pas cru un seul instant aux quatre mois que passe William Baker dans le coma, rien que pour avoir marché sur un pied de verre brisé. Et il va s’en tirer sans quasiment aucune séquelle, sauf ce pied qui le fait tellement souffrir à bon escient mais qui ne l’empêche pas de crapahuter avec sa dulcinée sur les rochers de l’île et le fait qu’il change de vie et s’installe à Martha’s Vineyard donc, dans une magnifique villa dont il fait l’acquisition et où il coule de longs jours sans rien faire de ses dix doigts et sans aucun problème d’argent. Pareil pour Lisa, qui quitte tout pour le rejoindre, et ils vivent donc d’amour et d’eau fraîche. Si si, c’est possible, puisqu’ils le font bien !
Et leur rencontre, aaaah comme c’était romantique ! « Une jeune femme sanglotait, accoudée au comptoir de la réception. Elle ramassait du bout des doigts les larmes qui coulaient de ses grands yeux bleus. Ses longs cheveux bouclés lui donnaient des airs de petite fille contredits par ses interminables jambes. » (p. 33) Ah cette phrase-là, je ne suis pas près de l’oublier (ça me fait plutôt hurler de rire, désolée). Les tourtereaux se plaisent, doutent, rient, pleurent, doutent, se re-plaisent, re-doutent sans arrêt pendant tout le premier week-end de leur rencontre jusqu’à ce qu’elle retourne à New York sans qu’ils se soient donné leur numéro de téléphone. Mais quelques jours plus tard, comme par magie ou presque, il va réussir à la recontacter par téléphone. Et c’est bourré d’invraisemblances comme ça, de petits détails auxquels on ne croit pas, de répétitions lassantes jusqu’à l’apparition encore plus rocambolesque et totalement incroyable de la petite fille. Mais comme ils s’aiiiiiment, rien n’est un obstacle à l’amour toujours.
Il y a un peu de tout dans ce roman : histoire d’amour, surnaturel, enquête policière, secrets à révéler (ah oui, on sait dès le début, l’auteur insiste, que William porte une blessure d’enfance en lui. Terrible. Sauf qu’à la fin, la blessure date de ses 18 ans, et ce n’est pas vraiment le genre de chose que je qualifierais de blessure d’enfance, mais c’est pas grave, je ne suis pas la bonne cliente de ce genre de roman.) Un vrai melting-pot donc, et il y a même une apparition du vrai Tom Hanks à la fin, c’est-y pas beau !
Bon, désolée, je me répète, non seulement ce livre n’était pas pour moi, mais franchement il y a un tas de choses qui ne tiennent pas la route. Et il n’est même pas très original : une histoire d’amour mêlée à du fantastique, ça ne ressemble pas à la recette de l’auteur de Demain ? Eh bien ici, c’est Aujourd’hui pour toujours.
Christophe PAVIOT, Aujourd’hui pour toujours, Belfond, 2014
Les avis pas enthousiastes non plus de Keisha et de Géraldine
Bon, je l’ai lu jusqu’au bout, donc je l’inscris sans remords dans 50 états, 50 billets pour le Massachusetts et dans le Petit Bac, catégorie Moment.
keisha41 a dit:
Ma pauvre! Je compatis… Nous sommes totalement sur la même longueur d’ondes…
anne7500 a dit:
Merci, j’apprécie particulièrement ta compassion puisque tu sais de quoi je parle 😉
devenirecrivain a dit:
Quel dommage quand un roman est plein d’invraisemblances ! Le résumé me donner envie de le lire, ton billet m’en dissuade. 😦
anne7500 a dit:
Ca dépend, ça peut sûrement plaire à d’autres… ?
clara a dit:
je passe ( oufff)
anne7500 a dit:
Ca fait du bien, hein !
noukette a dit:
Non merci madame, sans façons, vraiment… Je passe (je fuis même en courant..!!)
anne7500 a dit:
Je n’essayerai pas de te rattraper… 😉
Antigone (@EcritsAntigone) a dit:
Tu es bien courageuse de l’avoir terminé. Cela dit, ça valait le coup, j’étais morte de rire en lisant ton billet… 😉
anne7500 a dit:
Tu me fais rire aussi avec ton commentaire, au moins c’est déjà ça ! 😉
krolfranca a dit:
Rien que le titre est nian nian… Keisha m’avait déjà dissuadée de lire ce livre, tu en rajoutes une couche !
anne7500 a dit:
J’ai dû avoir un moment d’absence en le demandant… mais bon, au moins ça relance le désir de lire autre chose de mieux !
aifelle a dit:
Déjà, le titre m’aurait fait fuir …
anne7500 a dit:
Je n’ai pas été très fine sur ce coup-là…
Nadège a dit:
Hahaha !!! La présentation de l’éditeur me faisait déjà craindre le pire, ton billet le confirme, mais il est jouissif ! Merci, Anne ! Tu m’as vraiment beaucoup amusée !
anne7500 a dit:
Ravie de t’avoir fait plaisir 😉
dominiqueivredelivres a dit:
moi qui me refuse à perdre mon temps à faire des billets vengeurs j’ai parfois des regrets quand je te lis !
on dit l’édition en crise mais quand on voit ce que les éditeurs sont capables d’imprimer parfois …….
anne7500 a dit:
Les invraisemblances étaient facilement repérables, l’éditer n’a pas bien fait son boulot. Un autre exemple : « C’est l’endroit de l’accident de Ted Kennedy, dit William à Lisa » Et deux répliques après : « De quel frère Kennedy s’agit-il ? » comme s’il n’en avait pas parlé avant…
eimelle a dit:
rien que pour m’avoir fait rire en lisant ton billet, ça valait le coup! bonne journée!
anne7500 a dit:
Avec plaisir ! (mais j’espère quand même ne pas devoir écrire pareil billet avant longtemps !!)
lilamango a dit:
Pas pour moi non plus par conséquent. Je te souhaite une meilleure prochaine lecture:)
anne7500 a dit:
La suivante n’a pas été trop désagréable, merci 😉
chaplum2 a dit:
Pas encore lu un avis positif sr ce roman, je passe.
anne7500 a dit:
On ne va pas lui jeter des fleurs quand même… 😉
Sophie Sampic a dit:
Je passe mon tour … Hop billet ajouté (effectivement, deuxième pour le Massachussetts…mais ce n’est pas grave, si ce n’est que ta lecture courageuse n’a même pas servie à faire avancer le challenge 😉 )
anne7500 a dit:
C’est bien ça qui est désolant ! Allez, au moins ça a servi au Petit Bac 😉
Lili a dit:
J’ai deux questions cruciales concernant ce roman :
– d’une part, donne-t-il la recette magique qui permet de vivre d’amour et d’eau fraîche ? Si oui, ça m’intéresse !
– d’autre part, une enquête a-t-elle déjà été menée pour vérifier si Christophe Paviot n’est pas le pseudonyme de Marc Lévy ? Ceci pourrait expliquer bien des choses !
Bravo à toi pour avoir lu ce roman jusqu’au bout en tout cas ! Jamais facile de terminer un bouquin qui nous tombe des mains dès les premières pages !
anne7500 a dit:
Lili, je te suis à jamais reconnaissante pour ce commentaire, tu m’ôtes une épine du pied : je ne mourrai pas idiote, j’crois que j’ai quand même lu du Marc Lévy, merciiii !!!! 😉
geraldinecoupsdecoeur a dit:
Qu’elle calamité ce livre ! Dans mon billet, j’ai oublié d’évoquer la présence de Tom Hanks, dans des situations qui le tournent complètement en ridicule. Si j’étais lui, je porterais plainte !
anne7500 a dit:
Sourire du jour avec Tom H. ! Merci, Géraldine !
Philippe D a dit:
C’est vrai que la couverture est attirante…
Bon dimanche.
anne7500 a dit:
Oui mais à part la couverture… Bon dimanche !
livressedeslivres a dit:
Je n’ai pas aimé non plus !