Quatrième de couverture :
Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler. Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l’aider à tenir ces promesses insolites.
A travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et la poésie.
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La quatrième de couverture dit tout du contenu du livre, de ses thèmes, mais que cela ne vous empêche pas de découvrir ce joli conte empli de douceur et de fantaisie.
Elle commence pourtant mal, l’histoire du chat et de la mouette, car la première mouette vient mourir sur le balcon de Zorbas, les ailes empesées de pétrole. Avant de mourir, elle réussit à rassembler ses forces pour pondre un oeuf et fait promettre au chat qu’il prendra soin de l’oeuf, de la jeune mouette à naître et qu’il lui apprendra même à voler ! Quelle rencontre improbable… et délicieuse !
C’est l’occasion de rencontrer les chats les plus importants du port de Hambourg, de mettre en branle leurs connaissances, leur sagesse, leur sens de l’entraide pour s’occuper de cette petite mouette qui appelle Zorbas « Maman » !
On goûtera l’histoire simple et belle de ces animaux qui n’étaient pas faits pour se rencontrer, on se laissera toucher par sa fin heureuse et libre, et au-delà on lira bien sûr un appel à un lien plus fort avec la nature, à oser la rencontre, à aimer sans retenir, à prendre soin d’un plus petit que soi. Et on finira par se dire que la poésie pourrait sauver le monde, si on le voulait…
Quant à ceux et celles qui aiment les chats, ils s’amuseront à retrouver certaines attitudes de leurs compagnons préférés et s’étonneront d’en découvrir d’autres, preuve que les chats ont vraiment une vie indépendante et libre, noble et… très éloignée de la nôtre !
Grâce à ce petit livre, un roman que j’ai ramené de Vincennes et du Festival America 2012, ça y est, une (infime) part de mon inculture est guérie : j’ai enfin lu du Sepulveda !
Luis SEPULVEDA, Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, Editions Métailié et Editions du Seuil, 1996
Je l’ai lu dans la collection Suites de Métailié, mais c’est aussi une édition du Seuil Jeunesse (le livre a d’ailleurs reçu le Prix Sorcières 1997), donc voici deux animaux pour ma ligne Petit Bac Jeunesse !
Sharon a dit:
Si cela peut te rassurer, je n’ai lu qu’un seul roman de Sepulveda… et j’avais complètement oublié que j’en avais lu un jusqu’à lire ton billet (c’est grave ? Oui). Je me dis toujours qu’il faut que je lise Cette histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler…
anne7500 a dit:
De mon côté, il est plus que temps (ahem) de lire Le vieux qui lisait des romans d’amour !
Asphodèle a dit:
Ha mais voilà une lecture par-fai-te pour mon challenge Totem (chat-oiseau) chez LiliGalipette ! Et comme j’aime assez l’humour caustique de Sepulvada, je note !!!
anne7500 a dit:
Rien de caustique ici, de l’humour, oui mais tendre, mignon ! Ca se lit en une heure, fastoche 😉
Noukette a dit:
Hummmmm, toujours pas lu non plus… Inculture quand tu nous tiens ! 😉
anne7500 a dit:
Toi-z-aussi, tu me rassures !
Littér'auteurs a dit:
Quel beau début pour rencontrer Sepulvéda ! Cette histoire, très symbolique et pas naïve du tout, comme tu le soulignes, je l’ai lue et relue à mes élèves. Puis, quand elle est sortie en film d’animation, ils me la demandaient en boucle. Que de débats, que d’émotions avec ces jeunes, en difficulté d’apprentissage.
Lorsque j’ai voulu poursuivre mon aventure (tout à fait platonique, ça va de soi), avec Luis, j’ai dévoré « Le vieux qui lisait des romans d’amour » ; encore un face à face passionnant.
Mais Sepulveda, c’est aussi, « Le monde du bout du monde », « les roses d’Atacama », « La lampe d’Aladino », « Histoires d’ici et d’ailleurs » et, son dernier, en collaboration avec Daniel Mordzinski (que, comme moi, tu as peut-être rencontré à Vincennes) : « Dernières nouvelles du Sud »… Si, là-bas, j’ai trouvé l’homme un peu trop bourru, je suis complètement sous le charme de l’écrivain.
anne7500 a dit:
Promis, je continuerai ma découverte de l’auteur ! J’ai « Le vieux… » et je trouve très joli et attirant le titre « Les roses d’Atacama ». Quand il m’a dédicacé le livre, je le trouvais assez souriant, mais je ne l’ai pas entendu en débat à Vincennes…
niki a dit:
ce roman est l’un de mes préférés et le dessin animé qui en fut adapté est excellent aussi 🙂
anne7500 a dit:
Je vais chercher le film !
Chaplum (@chaplum) a dit:
Je l’ai lu aussi 😉 mais je n’ai pas fait de billet (oui je sas c’est mal) Quelle magnifique lecture ! Et quelle belle leçon de tolérance, de découverte de l’autre et d’acceptation de sa différence ! Une dénonciation aussi du comportement de l’homme envers la nature.
anne7500 a dit:
Oui, c’est mââââl ! (je blague) Il y a beaucoup de belles valeurs dans ce petit roman.
keisha a dit:
J’aime cette collection chez metailié! Oui, lis l’histoire du vieux qui lisait des romans d’amour, le plus connu, mais c’est bien!
anne7500 a dit:
A Vincennes, j’ai aussi fait dédicacer, dans cette collection, « L’autobus » d’Eugenia Almeida. Et rassure-toi, j’ai « Le vieux qui lisait… » !
antigone a dit:
De lui, je n’ai lu que « le vieux qui ne voulait pas… » que j’avais beaucoup aimé, celui-ci me tente bien aussi. 😉 Une découverte à poursuivre, donc.
anne7500 a dit:
Et une belle lecture pour les enfants aussi… Cela devrait te plaire !
Aifelle a dit:
J’ai lu « le vieux qui lisait des romans d’amour » sans enthousiasme. Je ne suis pas sûre de relire l’auteur.
anne7500 a dit:
Je me demande si cela va me plaire… mais finalement j’apprécie pas mal les Sud-Américains !
krol a dit:
Ah oui excellent ce roman ! que j’ai aimé lire à mes élèves et qu’ils ont aimé entendre… Lis Le vieux qui lisait des romans d’amour, maintenant !
anne7500 a dit:
Oui, cela devient urgent 🙂
jerome a dit:
C’est devenu un grand classique de la littérature jeunesse. J’avais adoré ce petit roman, lu au moment de sa parution.
anne7500 a dit:
Moi aussi, j’ai été très touchée !
DeL a dit:
Je l’ai repéré il y a peu grâce à mon frère de 17 ans qui voudrait bien l’acheter. Je suppose qu’il n’y a pas d’âge pour le lire ? 😉
anne7500 a dit:
J’ai presque trois fois 17 ans et j’ai adoré : je ne sais si je suis une preuve fiable, mais… 😉
Nadège a dit:
Moi, je l’ai lu plus ou moins vers 17 ans, bon peut-être légèrement plus. Quand j’étais à l’unif. Et j’avais adoré ! J’ai participé à une rencontre avec Luis Sepulveda l’année dernière, c’était très intéressant. Il faudrait que j’en découvre plus de lui… 🙂
anne7500 a dit:
Moi aussi, je suis curieuse d’en lire d’autres 😉
-Perrine- a dit:
J’avais vraiment adoré ce conte 😀
anne7500 a dit:
😉
Bonheur du Jour a dit:
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas lu de livre de Luis Sépulvéda. J’aime bien, d’ailleurs. Je regarderai si celui-ci est à la bibliothèque.
anne7500 a dit:
Jusque là, je ne le connaissais que de nom…
Anis a dit:
Je travaille sur ce livre de temps en temps avec mes élèves, je l’adore.
anne7500 a dit:
Quelle belle idée ! Je suppose que tes élèves l’aient beaucoup aussi après le travail 😉
Theoma a dit:
lu avec ma fille, un régal.
anne7500 a dit:
Je ne tarderai pas à partager cette belle histoire avec ma nièce !
valou a dit:
j’ai étudié « Le vieux qui lisait des romans d’amour », au collège…ça remonte un peu, et je me souviens un peu de l’histoire même, mais pas du tout du style, il faudrait que je le feuillette de nouveau !
anne7500 a dit:
Moi, il faut absolument que je découvre ce « Vieux qui lisait… »
Marilyne a dit:
Je te laisse imaginer comme je suis ravie que tu aies découvert Sepulveda, quelle jolie introduction que ce livre ( que je relis tout bientôt, avec mon petit bonhomme cette fois 😀 ). Luis Sepulveda est l’un de » les auteurs « , je te recommande particulièrement » Les roses d’Atacama « , l’émotion de ce recueil qui t’emmènera loin, je l’espère ( et puis, ce sont des récits, on peut considérer que ce sont des nouvelles… ;-))
anne7500 a dit:
J’espère que le lutin appréciera ! J’aime beaucoup ce titre « Les roses d’Atacama », déjà conseillé par la dame d’Isère. Je l’ai noté, tu penses !