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Chaos sur Bruges, Le Livre de poche, Le Mois belge, Pieter Aspe
Quatrième de couverture :
Le commissaire Van in, grande gueule au coeur tendre et buveur de bière impénitent, son adjoint, le perspicace Versavel, et la belle Hannelore Martens, substitut du procureur : un trio de choc pour déjouer une série d’affaires qui sème la panique dans la bourgeoise ville de Bruges. une fois encore, le pas très politiquement correct Van in s’apprête à jeter le trouble en haut lieu, où l’on semble peu pressé de le voir résoudre son enquête…
Mais comment fait-il !! Pieter Van In reste le flic le plus intuitif, le plus insolent, le plus culotté de la police de Bruges mais comment ses neurones réussissent-ils encore à fonctionner, noyés qu’ils sont dans la Duvel additionnée de quelques bonnes rasades de cognac ?? Heureusement qu’il peut compter sur le zèle attentif et affectueux de son adjoint, le brigadier Versavel, et sur la confiance amusée de sa belle Hannelore !
Dans une atmosphère neigeuse, glaciale, Van In doit résoudre l’affaire du plasticage de la statue de Guido Gezelle tandis qu’un riche homme d’affaires allemand est mortellement assommé à la sortie d’un bar branché. L’attentat risque de porter un sale coup au tourisme et à la légitimité du bourgmestre récemment élu. Mais Van In va vite faire des liens entre cette affaire et le meurtre de Fiedle. Un procureur tente de minimiser le crime en brouillant les pistes, il n’en faut pas moins pour réveiller l’intérêt de Van In quelque peu endormi par de gros soucis financiers (soucis bien sûr anesthésié par quelques pintes de Duvel).
Je me répète, on se demande comment il fait, Pieter, et je trouve un peu tiré par les cheveux le mobile du crime mais il faut reconnaître que l’ambiance hivernale de Bruges, le machiavélisme des puissants, la plongée dans des secrets honteux du passé (je me demande ce qui est vraiment arrivé à la statue de La Vierge à l’enfant de Michel-Ange pendant la guerre) permettent à Pieter Aspe de mettre en scène son héros de commissaire dans une lutte contre la perversion et l’avilissement liés à l’appât du gain et du pouvoir. Ajoutons à cela le regard critique sur la société belge, la dose d’humour qui accompagne toujours le commissaire et une demande en mariage et vous aurez quelques ingrédients pimentés de cette deuxième aventure de Van In. Et de bonnes raisons our moi de continuer à lire cette série, malgré ses exagérations.
Pieter ASPE, Chaos sur Bruges, traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuèle Sandron, Albin Michel, 2008 et Livre de poche, 2010 (Première édition originale en 1996)
C’était le rendez-vous Polar aujourd’hui en ce Mois belge et plusieurs lectures sont consacrées à… Pieter Aspe !
Sharon a dit:
Je suis contente que tu aies aimé !
Pour la Duvel …. Van In atteindra des sommets dans le tome 15, La femme tatouée.
anne7500 a dit:
La femme sera tatouée et lui, un véritable tonneau !
Aifelle a dit:
Je ne connais cet auteur que de nom ; ses intrigues se passent toujours à Bruges ?
anne7500 a dit:
Oui, la ville est carrément un personnage de l’histoire.
Lili a dit:
Boooon, ce n’est peut-être pas le meilleur Van In, celui-là, alors ? Néanmoins, je pense toujours continuer la série, avec parcimonie. Peut-être à l’occasion du prochain mois belge, en s’organisant une vraie LC cette fois-ci (héhé) ?
anne7500 a dit:
Oh oui, une LC autour de Pieter Aspe, je suis partante !
Anne de Louvain-la-Neuve a dit:
Je ne connais pas du tout. Je suis Mankel et Vargas à la grosse louche. Je ne demande qu’à essayer…
anne7500 a dit:
Mais oui, pourquoi pas !
Sandrine a dit:
Pas encore rencontré ce commissaire-là…
anne7500 a dit:
Je me demande ce que tu en penserais 😉
Mina a dit:
En lisant tous les articles consacrées à Pieter Aspe et à son commissaire aujourd’hui il me semble que la critique de la haute société belge semble souvent récurrente dans ses enquêtes, non ? (outre sa consommation de Duvel relevée par toutes)
Sinon, je découvre grâce à toi qu’Emmanuèle Sandron (dont j’avais lu un livre l’an dernier) est aussi traductrice.
anne7500 a dit:
Oui, la critique de la société et un certain sens de l’honneur chevaleresque de Van In vont de pair. Je fais la même découverte mais en sens inverse. 😉
Le livre d'après a dit:
Je sus tout à fait d’accord avec toi, Anne. Malgré les exagérations, il y a suffisamment de bons ingrédients pour avoir envie de continuer cette série !
anne7500 a dit:
Ne serait-ce que pour Bruges et les jeux de pouvoir et d’argent liés à la Belgique, ça vaudrait déjà le détour (à mon sens).
mrspepys a dit:
Le commissaire Van In est un sacré numéro ! J’ai lu plusieurs de ses enquêtes ces dernières années, qui sont de plus en plus inégales à mesure qu’on avance dans la série. Mais le personnage reste incroyable.
anne7500 a dit:
L’irrégularité, c’est ce que j’ai cru comprendre lors d’un numéro de « Livrés à domicile ». Mais ce commissaire est attachant malgré tous ses défauts.
alexmotamots a dit:
Pour l’ambiance plus que pour l’enquête, alors.
lebruitdespages a dit:
Tentant ton polar belge ! Je ne connaissais pas du tout cet inspecteur amateur de bières…
anne7500 a dit:
Le premier me paraissait un cran au-dessus, c’est « Le carré de la vengeance ». C’est drôle, mais je ne supporte pas l’alcoolisme dans la vraie vie, mais là ça ne me fait ni chaud ni froid ou presque. Peut-être parce que les quantités qu’il avale sont tellement invraisemblables… 😉
choupynettederestin a dit:
Pour Bruges, que j’avais beaucoup aimée, pourquoi pas? Après, les policier qui baignent dans l’alcool, j’en ai un peu soupé! 😉
anne7500 a dit:
De mon ôté, je n’en ai pas assez fréquenté sans doute 😉