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Joséphine Bacon, Mémoire d'encrier, Poésie, Québec, Un thé dans la toundra
Plus besoin de savoir écrire
Ni de savoir calculer
Il me suffit de connaître
Les directions
—
Cueillir le champignon
Qui préserve le feu
Immortel
—
J’amène mon bâton de parole
Et m’adresse aux étoiles
Je m’assois pour le repos de mes pieds
Je sais être seule pour entendre
Les aurores boréales
Je dandine
Dans le bleu du bleu
D’une nuit qui endort
Mon grand-père l’ours
—
L’horizon sera là
A m’attendre
Et me conduira à la rivière
Au courant
Trompeur parfois
—
J’arrive enfin
A la terre qui espère
Ma venue
—
Joséphine BACON, Un thé dans la toundra – Nipishapui nete mushuat, Mémoire d’encrier, 2013
La poésie de Joséphine Bacon s’accorde bien au roman que je vous présenterai dans la semaine…
Margotte a dit:
Joli texte ! A la fois tendre et simple tout en étant poétique… à la Prévert, un peu…
anne7500 a dit:
Et tellement proche des racines, de la terre…
Antigone a dit:
Très beau poème. J’adore. ❤
anne7500 a dit:
Moi aussi, je suis toujours touchée par madame Bacon.
kathel a dit:
Moi aussi, j’adore… et pourtant, moi et la poésie…
anne7500 a dit:
Tu vas finir par aimer toi aussi 😉
Argali Lit a dit:
J’ai beaucoup aimé ce recueil. Même la langue inue que je ne comprends pourtant pas mais qui a de belles sonorités.
anne7500 a dit:
Je n’ai pas eu le courage de recopier le poème original en innu… 😉
isallysun a dit:
tiens celui-là, je le trouve décousu parfois
anne7500 a dit:
Ah bon ?
arbrealettres a dit:
Merci 🙂
Je propage! 🙂