• Anniversaires Maisons d’édition
  • Je remplis ma PAL…
  • Je vide ma PAL…
  • Le Mois belge
  • Lectures thématiques
  • Mémoire 14-18
  • Mots amis à visiter
  • Présentation et contact
  • Quelques projets et challenges

~ Quelques notes de musique et quantité de livres

Archives de Catégorie: Non classé

Les notes du jeudi : Belgique toujours (2) Lorenzo Gatto et Julien Libeer

09 jeudi Avr 2020

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

Julien Libeer, Le Mois belge 2020, Lorenzo Gatto, Ludwig von Beethoven

Voilà mon clin d’oeil belge à Beethoven (dont on fête les 250 ans de la naissance, faut-il le rappeler) avec une sonate pour piano et violon jouée par deux musiciens et amis d’une belle génération artistique belge, Lorenzo Gatto (violon) et Juien Libeer (piano).

C’est la sonate n° 10 en sol majeur.

Les notes du jeudi : Halloween (1) Paul Dukas

10 jeudi Oct 2019

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 4 Commentaires

Fin octobre, certains fêteront Halloween. Si je n’adhère pas du tout à cet univers, il faut reconnaître que j’adore le sorcier Harry Potter que la musique classique s’est laissé inspirer par certains éléments fantastiques. Je vous propose donc quelques oeuvres jusqu’au 31 octobre, date fatidique 😉

Commençons avec L’apprenti sorcier de Paul Dukas, un poème symphonique créé en 1897, qui a été utilisé dans le célèbre Fantasia de Walt Disney. Bonne écoute !

 

 

Les notes du jeudi : D-Day (1)

06 jeudi Juin 2019

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 2 Commentaires

Comme en cette année du 75è anniversaire du Débarquement en Normandie, le 6 juin tombe un jeudi, je consacrerai les notes du jeudi de ce juin 2019 aux musiques de la Libération et de tous ceux et celles qui y ont contribué.

En 1944, c’était un mardi. Ce fut « Le jour le plus long » (musique de Mauriice Jarre et Paul Anka).

Merci à tous ces soldats alliés qui ont changé le cours de l’histoire.

Les notes du jeudi : Roméo et Juliette (1) Vincenzo Bellini

14 jeudi Fév 2019

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 2 Commentaires

Comme le 14 février tombe un jeudi cette année et même si je me fiche de la Saint-Valentin commerciale, je saisis le prétexte pour vous proposer une mini-série consacrée à un des couples d’amoureux les plus célèbres, Roméo et Juliette. J’ai déjà eu l’occasion de vous faire entendre des extraits de la suite de Prokofiev et la version moderne de Leonard Bernstein dans West Side Story mais d’autres compositeurs ont été inspirés par le mythe.

Aujourd’hui je vous propose d’écouter l’Ouverture de l’opéra de Vincenzo Bellini (1801-1835) I Capuleti e i Montecchi, créé en 1830.

Si vous voulez écouter l’opéra complet, cliquez ici.

Clarté froide

25 dimanche Mar 2018

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 4 Commentaires

Étiquettes

Emile Verhaeren, Poésie

C’est un beau soir de mars, rugueux et froid .

L’après-midi, quelques fragiles anémones

Ont fleuri toutes à la fois.

A cette heure tombe le soleil jaune.

Merles et grives

S’interpellent et se poursuivent

Et s’écoutent siffler à pleine voix,

Ou bien encore grincent et se chamaillent

Parmi les mailles

Des rameaux fins et divergents du bois.

Au ras du sol poussent les herbes

A petits brins, frêles et lisses.

La surface des eaux se plisse

Au vent acerbe.

 

Les villages, lavés par la neige et la pluie,

Au bord de la grand-route et des mares s’appuient

Et reluisent, de loin en loin, parmi les champs:

Tuiles rouges et volets verts et pignons blancs.

 

Emile VERHAEREN, Toute la Flandre, Mercure de France, 1911

Dans une semaine commence le Mois belge, avec un rendez-vous poétique le dimanche 1er avril.

Les notes du jeudi : Brahms et Ravel (4)

28 jeudi Déc 2017

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 4 Commentaires

C’est ce 28 décembre précisément qu’on célèbre les quatre-vingts ans de la mort de Maurice Ravel. Il était atteint depuis plusieurs années d’une maladie cérébrale qui l’avait petit à petit condamné au silence : malgré les réticences du musicien, un grand neuro-chirurgien de l’époque voulut l’opérer de ce qu’il pensait être une tumeur, ce qu’il fit le 19 décembre 1937. Ravel se réveilla de l’opération un court instant, le temps de réclamer son frère, puis il sombra dans le coma jusqu’au 28 décembre…

Il me semblait évident de vous proposer aujourd’hui le Concerto pour piano en sol majeur, l’avant-dernière oeuvre écrite par Ravel. Créé par Marguerite Long, il est inspiré de Mozart et de Saint-Saëns (d’après ce que son auteur en disait lui-même) et emprunte certains accents au jazz. Comment ne pas être sensible à la grâce légère, presque immatérielle du mouvement lent ?

Voici ce concerto dans une version encore une fois avec Martha Argerich.

 

Autoportraits

05 dimanche Nov 2017

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 10 Commentaires

il fallait bien parfois
que le soleil monte un peu de rougeur aux vitres
pour que nous nous sentions moins seuls
il y venait alors quelque souvenir factice de la beauté des choses
et puis tout s’installait dans la blancheur crue du réel
qui nous astreignait à baisser les paupières
pourtant nous étions aux aguets sous notre éblouissement
espérant une nuit humble et légère et sans limite
où nous nous enfoncerions dans le rêve éveillé de nos corps

Marie UGUAY, extrait de Autoportraits, Saint-Lambert, Le Noroît, 1994

De la poésie québécoise en ce mois de novembre…

René Magritte 50 ans

15 mardi Août 2017

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 6 Commentaires

René Magritte, 21 novembre 1898 – 15 août 1967

Golconde, 1953

L’entrée en scène, 1961

Le pays des miracles, 1964

Far-niente

06 dimanche Août 2017

Posted by anne7500 in Non classé

≈ 4 Commentaires

Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

Théophile Gautier, Premières Poésies, 1830-1832

Sous le ciel qui brûle

26 vendredi Mai 2017

Posted by anne7500 in Des Mots au féminin, Des Mots français, Non classé

≈ 13 Commentaires

Étiquettes

exil, Hoai Huong Nguyen, Sous le ciel qui brûle, Vietnam, Viviane Hamy

arton2429-75334

Quatrième de couverture : 

« La veille du nouvel an 1954, l’oncle Chinh avait annoncé à sa femme sa décision de rejoindre l’armée populaire. Elle devait se réjouir d’entrer dans le camp de la Révolution – c’était l’éducation qu’il voulait pour son fils et sa fille : qu’ils se battent pour leur pays. Il était leur père, et rien ne lui interdisait de les emmener avec lui – il n’y avait nulle échappatoire.
Le jour de leur départ, dans un mouvement de désespoir, Tuân avait crié en français :
— Vous êtes un monstre, laissez-moi au moins dire au revoir à ma cousine. Son oncle le considéra de son regard glacé et lui répondit en vietnamien :
— Mày là thằng việt gian. (Tu n’es qu’un traître à la patrie. Et il ajouta 🙂 À cause de tes paroles, je la donnerai à un homme qui n’a pas été pourri par l’Occident, même si ce doit être un illettré.  »

Si le choix de la langue des colonisateurs fait de Tuân un « traître », il signe également son destin : son amour du français et de la poésie de Gérard de Nerval sera son refuge au cœur des atrocités qu’il va vivre dans un Vietnam exsangue, déchiré par la guerre et la partition.

Ce roman est une navigation enchantée entre les verts paradis des amours enfantines et un présent douloureux, qui convoque les parfums les plus subtils de l’Orient et compose une ode bouleversante à la puissance vitale des mots.

Au moment de commencer ce deuxième roman de Hoai Huong Nguyen (qui avait remporté le Prix Première en 2013 pour L’ombre douce, l’année où je faisais partie de ce jury de lecteurs), je ne vous cache pas que j’avais un peu d’appréhension : allais-je l’aimer autant que le premier ? D’autant que l’auteure a eu la grande gentillesse de me l’envoyer… la pression était forte. Et la magie a opéré dès les premières pages, grâce à la puissance évocatrice de l’écriture d’Hoai Huong…

Si le héros de Sous le ciel qui tombe se laisse approcher moins facilement au début du roman (normal, il est enfermé dans sa douleur d’exilé), on s’attache à lui quand on retourne avec lui dans son village natal, au sein de sa famille qui vit unie, sous la protection des dieux et l’autorité bienveillante du grand-père. Le plaqueminier au centre du jardin (un arbre à kaki) est le symbole de cette présence positive des esprits familiers. Mais un jour, les parents du jeune Tuân sont assassinés par des voleurs ; le grand-père prend le relais de l’éducation du garçon mais meurt quelques années plus tard, le laissant aux soins de sa tante Anh. L’adolescent poursuit ses études, axées sur le français, une langue (celle des colonisateurs) découverte grâce à son instituteur et dont il est tombé amoureux au travers de la poésie de Gérard de Nerval notamment. Les années d’insouciance sont cependant envolées, l’ombre de ses proches défunts poursuit Tuân et le pays est peu à peu miné par la révolte violente menée par le Viêt-minh contre les colons français. Le mari d’Anh, recruté par les communistes, emmène toute sa famille dans le Nord, vers un avenir incertain bien que proclamé glorieux. Une perte de plus pour Tuân.

Si la bataille de Dien Bien Phu était au centre du premier livre de la romancière, ici c’est à ses prémices et surtout aux années suivantes qu’Hoai Huong Nguyen s’intéresse : tandis que le Viêt-minh établit une collectivisation brutale et exécute tous les opposants possibles au Nord, le Sud reste instable malgré le soutien des Français puis des Américains. Le Nord du pays cherche à tout prix à conquérir le Sud : il y réussit presque en 1968, en attaquant la ville de Huê en pleine nuit du Têt (Nouvel an). C’est là que Tuân est pris au piège d’une bataille atroce, il est le témoin d’horribles massacres qui le touchent de très près. De retour à Saïgon, il obtient l’asile en France et s’exile pour toujours.

Le roman alterne entre la forêt de Chantilly, lieu prisé de Gérard de Nerval et donc de Tuân, qui s’y promène régulièrement, et le Vietnam de son enfance, de sa jeunesse. En ce jour de mars 1975 où Tuân cherche les premières jonquilles, les fantômes du passé se révèlent particulièrement douloureux. Mais les mots des poètes l’accompagnent aussi, des mots qui, tout au long de son existence, l’ont aidé à traverser le deuil, la séparation, la violence et dont il recherche toujours les meilleurs accords rimés, en quête d’une improbable résilience.

Ici encore, Hoai Huong Nguyen a l’art d’évoquer des événements déchirants avec une infinie délicatesse. Comme son héros, elle n’est jamais dans la haine, elle observe et convoque la nature, les arbres, les fleurs, l’eau, pour adoucir la peine et maintenir vivant le souvenir du pays natal. Son écriture est parfumée de réglisse, d’encens et d’épices, elle est même multi-sensorielle, nous invitant à nous laisser réconforter par le toucher de l’écorce d’un arbre, à deviner les lignes apaisantes des rizières et des collines, à suivre les silhouettes qui se dessinent dans la brume. Un aller-retour entre France et Vietnam dont je me plais à penser qu’il reflète le propre parcours et le même amour des mots de la romancière et poétesse, même si elle est née en France un an après le moment où commence le roman.

« Ce mot [affaires] semblait avoir traversé le temps, depuis l’âge classique jusqu’au siècle des Lumières, de la maison du grand Condé à l’ermitage de Montmorency, pour arriver sur sa feuille ; c’était comme un coquillage ballotté dans l’océan et déposé sous son regard : il pouvait en admirer l’enveloppe miraculeusement intacte, la spirale gracieuse, les stries nacrées, en goûter la saveur marine, et quand il le portait à son oreille, être absorbé par sa résonance. » (p. 77)

« Au bout du quai, Tuân s’appuyait sur un parapet. Sous ses yeux, l’eau s’animait d’une vie surnaturelle ; elle charriait des flots obscurs et emportait avec elle les songes des promeneurs. Ses pensées se mêlaient au flux des vagues et à leur murmure secret. Sur la rivière, le reflet des étoiles ressemblait aux fleurs pâles d’une tapisserie ancienne – à maints endroits, le tissu avait vieilli, l’or s’était altéré, le fil avait disparu, décousant les motifs autrefois tissés, rendant invisible l’image qui ornait le ciel ; mais, à travers ces traces, le regard pouvait rechercher dans le noir l’énigme des formes enfuies. » (p. 82-83)

Merci infiniment, Hoai Huong, pour votre douceur, votre amour de la langue française et de votre pays d’origine, et pour votre délicate attention à m’envoyer ce livre.

Hoai Huong NGUYEN, Sous le ciel qui brûle, Viviane Hamy, 2017

 

← Articles Précédents

"Un seul soupir du chat défait tous les noeuds invisibles de l'air. Ce soupir plus léger que la pensée est tout ce que j'attends des livres."

Christian BOBIN, Un assassin blanc comme neige, Gallimard

Les mots en cours

Petit éloge de la Belgique

Les challenges maison !

Le Mois belge d'Anne et Mina
Cliquez sur le logo pour accéder au récapitulatif 2022 et déposer vos liens


Mémoire 14-18


Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications de nouveaux articles par mail.

Rejoignez les 252 autres abonnés

Articles récents

  • Tenir sa langue
  • Les notes du jeudi : Oeuvres de jeunesse (4) Franz Liszt
  • Le gang des vieux schnocks
  • Les notes du jeudi : Oeuvres de jeunesse (3) Franz Schubert
  • Le bureau d’éclaircissement des destins

Vos mots récents

Tania dans Tenir sa langue
dasola dans Les indiscrétions d’Herc…
ToursEtCulture dans Tenir sa langue
argali2 dans Tenir sa langue
Marilyne dans Tenir sa langue

Les catégories de mots

Les Mots d’archives

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com
Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Étiquettes

10/18 14-18 2013 2015 2016 Actes Sud Agatha Christie Agatha Raisin enquête Albin Michel Anne Perry Argentine Armel Job automne Babel BD BD du mercredi Camille Saint-Saëns Casterman Concours Reine Elisabeth Dargaud Didier Jeunesse Editions Bruno Doucey Editions Luce Wilquin Emile Verhaeren En train Esperluète éditions Flammarion Folio Gallimard Gallimard jeunesse Gallmeister Guy Goffette haïkus Hercule Poirot hiver Jacques Brel Jazz Jean Sébastien Bach Le Livre de poche Le mois anglais Le Mois belge Le Mois belge 2020 Le mois belge d'Anne et Mina Liana Levi Ludwig von Beethoven Maurice Ravel Mozart Mémoire d'encrier Métailié nouvelles Noël nuit Paris Paul Verlaine piano Pieter Aspe Pocket Points polar Poésie Premier Roman Première guerre mondiale printemps Prix Première Quadrature Québec Rentrée littéraire 2012 Rentrée littéraire 2013 Rentrée littéraire 2014 Résistance violoncelle Weyrich Xavier Hanotte Zulma étoiles

Propulsé par WordPress.com.

  • Suivre Abonné∙e
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Rejoignez 252 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • desmotsetdesnotes.wordpress.com
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…