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la fugitive
saisit le pays à deux mains
comme on flatte le blé vert
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elle compte ses alliés
six chênes
une famille de saules
et le ciel à leurs trousses
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il s’agit de planter les bottes
sur le coude aigu du ruisseau
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à l’horizon
un renard guette la vallée
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Collet Nys-Masure et Françoise Lison-Leroy, Champs mêlés, Editions Luce Wilquin, 1998
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Balthus, Jeune fille à la fenêtre (1957)
desmotsetdesnotes.wordpress.com 
J’avais oublié ce joli texte et imaginé un tout autre tableau… Ce recueil fourmille décidément de pépites à redécouvrir sans cesse. 🙂
J’ai découvert qu’il y a plusieurs tableaux du même titre chez Balthus (au moins trois, et très différents). Celui-ci était tout frais, je l’ai adopté.
Rhooo je note de suite ce recueil, tu as le chic pour trouver de petites perles !!!! Bon dimanche Anne !
Pas sûre que tu le trouves encore, moi-même je l’ai trouvé par hasard en bouquinerie. Bon dimanche !
J’essaierai… sinon il y a peut-être des poèmes (quelques uns) sur le Web… Il ne faut jamais désespérer ! 😉
Une petite perle comme le dit Asphodèle et j’aime beaucoup le tableau.
Moi aussi, j’aime sa fraîcheur !
Je ne connaissais pas ce si joli poème. Merci. Quant au tableau de Balthus, il me fait rêver…
C’est une belle découverte pour moi…
Quelle belle association poésie/peinture, j’aime beaucoup !
C’est le but de ce recueil : deux poétesses ont écrit sur les tableaux du musée des Beaux-Arts de ma petite ville. J’en parle ici : https://desmotsetdesnotes.wordpress.com/2014/04/27/champs-meles/
C’est très beau, je te le « piquerai » un de ces quatre si tu m’y autorises.
Bien sûr, il ne m’appartient pas !