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Quatrième de couverture :

Après avoir été trouvé dans la forêt par une petite fille qui pique-niquait, Ti-Chat se refait une vie dans une ruelle d’une ville du Québec, alors qu’il se croit en Australie. Le sauveront aussi du danger : Prémâché, le gros chat pas propre de la ruelle; l’USA, l’unité spéciale des araignées de sous-sol; Billy, le gentil voisin; et les parents de la petite fille, qui ont la chance incroyable d’être des bonshommes allumettes.

La drôle d’histoire d’un chat qui meurt souvent et ne grandit pas.

Après La femme qui fuit, il me fallait une transition pour éviter que le roman suivant ne souffre de la comparaison. J’ai donc sorti ce roman jeunesse de la PAL, c’était aussi l’occasion de retrouver Marie-Renée Lavoie dans une autre veine que La petite et le vieux. Et puis c’est vendredi 13, date idéale pour parler d’un petit chat noir 😉

C’est un roman jeunesse que l’éditeur conseille à partir de 10 ans (oui, il faut un peu de second degré pour apprécier) et mon âme d’enfant a adoré ce Ti-Chat qui, attiré par une mouche, a quitté les flancs maternels et s’est perdu pendant au moins deux mille jours dans la forêt d’où il a eu le courage de ressortir pour être – ouf ! – recueilli par une adorable petite fille qui va lui offrir tout son amour et une chouette famille. Sans compter tous les occupants de la maison et de la ruelle avec qui Ti-Chat va nouer des liens particuliers. Ti-Chat flanque régulièrement la frousse à sa famille car il a ramené de la forêt un drôle de truc qui l’empêche de grandir et lui fait faire de drôles de crises. Et c’est sans compter son goût inné pour les bêtises en tous genres qui mettent aussi sa vie en péril. Mais heureusement il peut compter sur ses amis pleins de ressources et il nous donne le sourire à chaque page. En plus les parents de la petite fille sont des bonshommes allumettes et Marie-Renée Lavoie s’amuse à nous dessiner des scènes de leur vie au fil des chapitres, un mini-roman dans le roman. Il y a une suite que je lirai avec plaisir… une autre fois.

« On dira ce qu’on voudra, il n’y a pas d’avenir possible pour un bébé chat tout seul dans les bois. Un tout petit mini riquiqui chat perdu dans la forêt, ça n’a aucune chance. Je sais de quoi je parle.

C’est un peu gênant à avouer, mais je me suis perdu à cause d’une grosse mouche moche aux pattes pleines de crottes avec des yeux de merlan frit. Je siestais gentiment dans la grange avec mes frères et soeurs quand elle s’est mise à me ziiiiziiiiter dans les oreilles. De quoi me rendre complètement fou ! J’ai dû la poursuivre jusque dans les tréfonds de la forêt pour qu’elle finisse par me laisser tranquille.

Après ça, quand j’ai voulu revenir chez moi, à la ferme, impossible de la retrouver. Pouf ! Envolée, la ferme ! Et plus je la cherchais, plus je m’enfonçais dans le labyrinthe tortueux des sentiers de la forêt. J’ai bien marché deux ou trois millions de kilomètres comme ça, sans m’arrêter. Je me suis retrouvé à l’autre bout du monde, assurément pas loin de l’Australie. J’étais même étonné de ne pas marcher la tête en bas. » (p. 7-8)

« -Nous sommes l’unité spéciale d’arachno-intervention, l’USA.

-C’est drôle, ça me dit quelque chose… Ce ne serait pas un acronyme pour autre chose ?

-Il y a des tas d’organisations qui essaient de nous copier, faut se méfier. » (p. 74)

Marie-Renée LAVOIE, La curieuse histoire d’un chat moribond, Hurtubise, 2014

Québec en novembre – Catégorie Tit-Cul (un roman jeunesse)

Ce livre a aussi traversé l’Atlantique et est édité en Belgique par les éditions Alice.